les principaux défis auxquels les entreprises marocaines sont

confrontées en matière de la finance et la fiscalité aujourd’hui

Depuis l’année 2020 jusqu’à aujourd’hui, l’économie nationale est passé et
passera des difficultés presque sur tous les secteurs, cela tient à la pandémie du virus
« covid 19 », cette crise sanitaire impacte négativement notre économie car il été devant
des grands défis à savoirs : d’offrir tous les équipements des hôpitaux, de récompenser
les personnes qui perdre leurs emplois, d’embaucher un nombre suffisant des
infermières. Ces nombreuses dépenses été un déclencheur secondaire d’un
dysfonctionnement du marché des biens et des services c’est « l’inflation ». Le temps
où le Maroc envisageait de rétablir son activité, un séisme dévastateur à était enregistrer
chez la zone d’ALHAWZ qui demander un budget très important d’une part pour
l’envoi des subventions pour les familles préjudiciaux et d’autre part pour débuter
l’opération de la reconstruction.
D’après tous ce qui est précède on peut dire que tous les acteurs économiques sur
tous les secteurs, Ils ont été endommagés. Or dans cette modeste dissertation Nous
aborderons juste les défis financiers et fiscales d’un grand acteur économique à savoir :
les entreprises.
La finance et la fiscalité sont parmi les service fondamentaux et les plus
complexe, par ce qu’elles jouent un rôle crucial dans la vie des entreprises quelle que
soit leur secteur d'activité ou leur taille. L’importance de ces piliers se manifeste de
plusieurs manières essentielles :
Tout d'abord, Les entreprises ont constamment besoin de capitaux pour soutenir
leurs opérations courantes, leurs investissements en équipement, en technologie et leur
expansion géographique. Soit à travers des prêts bancaires, de levées de fonds en bourse
ou de financements internes. En outre, la finance joue un rôle crucial dans la prise de
décisions stratégiques, telles que l'expansion, la diversification, les fusions ou
acquisitions, le rachat d'actions, la distribution de dividendes, etc. également, la gestion
de la trésorerie est un domaine clé de la finance. Elle implique de superviser les flux de
trésorerie entrants et sortants, d'optimiser les liquidités disponibles, de minimiser les
coûts de transaction et de garantir que l'entreprise dispose des fonds nécessaires pour
honorer ses obligations financières et payer ses fournisseurs, par exemple la conformité
fiscale, qui est également un domaine important de la finance, car les entreprises
doivent se conformer à des réglementations fiscales complexes et une gestion fiscale
efficace implique la conformité aux lois fiscales, la planification fiscale stratégique
pour minimiser la charge fiscale et l'optimisation de la structure fiscale de l'entreprise.
Alors, Quels sont les principaux défis auxquels les entreprises sont
confrontées en matière de la finance et la fiscalité aujourd’hui ?
Pour répondre à cette problématique, on va suivre le plan suivant :
 1. Les défis financiers confrontés par les entreprises ;
2. Les défis fiscaux confrontés par les entreprises ;
3. Les varis réactions fiscales du ministre du ministère de l’économie et
des finances ;
4. Les stratégies proposées pour faire face aux défis financiers et fiscaux ;
5. Conclusion.
i. Les défis financiers et fiscales confrontés par les entreprises :
D’une part et dans le cadre financier des entreprises marocaine, Ces crises, et
précisément la pandémie de Corona, ont contribué de manière significative au déclin
de la demande intérieure et étrangère, au point qu'il s'agissait d'une pandémie mondiale,
qui a entraîné une baisse des ventes de nombreuses entreprises, ce qui a exercé une forte
pression sur leurs flux de trésorerie. Ce dysfonctionnement de marché à son tour à
entraîner des problèmes de liquidités pour les entreprises, Ils ont du mal à payer leurs
fournisseurs, à couvrir leurs coûts, à fixes et à maintenir une trésorerie adéquate en
s’endettant, que ce soit par les prêts bancaires ou d’émissions obligataires. Cela
présente le risque d'alourdir leurs charges financières à long terme. Et puisque ces crises
ont touché presque tous les acteurs économiques, les entreprises sont également
exposées à des risques de crédit, de sorte que les clients ou partenaires commerciaux
des entreprises certainement ont confrontés à des difficultés financières. Cela affecter
leur capacité à recevoir les paiements en temps déterminé. Il ne faut pas non plus oublier
que les augmentations observées dans le secteur des carburants cette année ont
directement contribué à la fluctuation des taux de change et des matières premières, ce
qui a affecté les coûts de production et les marges bénéficiaires des entreprises
exportatrices ou dépendantes de matières premières.
D’autre part et dans le cadre fiscal des entreprises marocaine, Toutes les crises
vécues par les entreprises font face à plusieurs défis fiscaux importants tels que :
Les entreprises sont devant le défi de suivre de près les changements que le
gouvernement annoncer et s’adapter aux éventuelles nouvelles règles fiscales.
Également elles devraient essayer d’améliorer la discipline fiscale, car les autorités
fiscales à renforcer la surveillance et l’application des règles fiscales à la suite de ces
crises. Les entreprises doivent se conformer strictement aux obligations fiscales pour
éviter les pénalités ou amendes.
Ce changement pourrait prendre la forme d'une augmentation permettant au
gouvernement de financer des mesures de relance économique. Les gouvernements
pourraient augmenter les taux d'imposition ou imposer de nouveaux impôts, ce qui
pourrait faire subir aux entreprises une pression fiscale accrue, ce qui pourrait rendre
leur situation plus difficile. Les entreprises également sont confrontées à des problèmes
de trésorerie en raison de paiements d’impôts élevés. Ils doivent anticiper ces échéances
fiscales et s’assurer de disposer des fonds nécessaires pour les respecter. Concernant
les entreprises qui étaient exonérées ou bénéficiaient d'incitations fiscales et qui
n'envisageaient pas de commencer à payer des impôts, elles peuvent se retrouver dans
le dilemme de réduire ou supprimer les incitations fiscales.

ii. Les varis réactions fiscales du ministre du ministère de l’économie et des

finances :
 D’une vision réelle, et selon le Revue de Management et Cultures (REMAC),
ISSN : 2550-6293 N° 7 (2022)i, L’état marocaine elle a contribué à relancer la récession
qui a frappé les entreprises par des mesures fiscales au profit des entreprises par le
ministère de l’économie et des finances, à savoir :
▪ Traitement fiscal de l’indemnité d’assistance allouée par une entreprise en
difficulté, au personnel en arrêt temporaire du travail :
o Les entreprises doivent remplir les conditions d’une entreprise en difficulté à cause
de la pandémie, et le salarié doit être dans une situation d’empêchement temporaire
d’exercer ses fonctions ;
o A l’expiration de chaque mois, un état d’information doit être transmise à la DGI
par voie électronique par les employeurs. ; Cette indemnité est exonéré dans la limite
de la durée de l’état d’urgence sanitaire, elle revête le titre d’une somme allouée dans
les circonstances particulières de l’arrêt total 2 Ministère de l’Economie, des
Finances et de la Réforme de l’Administration, Note circulaire : Traitement fiscal de
l’indemnité d’assistance allouée par une entreprise en difficulté, au personnel en
arrêt temporaire du travail. Cette indemnité devra être versé dans la limite de 50%
du salaire net moyen après impôt, hors rémunération et primes. Si le bénéficiaire
avait bénéficié de l’indemnité forfaitaire de la CNSS, cette indemnité entrerait dans
le plafond de 50% déjà mentionné ;
o Afin de permettre à l’administration fiscale de contrôler la sincérité des
informations, les employeurs seront tenus de présenter toutes justifications et tous
documents nécessaires. En cas de fausse déclaration, cela entrainera la déchéance de
l’exonération ainsi le contrevenant sera poursuivi en paiement du complément des
droits.

▪ Consécration de la déductibilité des dons en argent ou en nature octroyés à

certains organismes opérant dans l’intérêt général :
o Cette contribution aura le caractère d’une charge comptable déductible du résultat
fiscal conformément aux dispositions de l’article 247 bis du code général des impôts
introduit par la loi de finances rectificative pour l’année 2020. Il s’ensuit que sur le
plan fiscal, l’étalement de la déduction de la charge correspondant à la contribution
au fonds précité est admis sur une période de cinq (5) exercices à partir du premier
exercice de sa constatation en comptabilité.

▪ Taux d’intérêt déductible des comptes courants d’associés :

o L'arrêté n° 1003-20 du 23 mars 2020 pris par le ministre de l'économie et des
finances a fixé, pour l'exercice 2020, le taux maximum des intérêts déductibles des
comptes courants créditeurs d’associés à 2,23 %.

▪ Plan de relance industrielle :

o Le dispositif « DAMANE OXYGENE » qui est un produit de garantie introduit par
la Caisse Centrale de Garantie (CCG) visant la couverture d’un découvert
exceptionnel à hauteur de 95%, a été mis en place au profit des TPME et des
entreprises de taille intermédiaire réalisant un Chiffre d’Affaires entre 200 millions
et 500 millions de dirhams et dont l’activité a été impactée par la crise. Au 16 octobre
 2020, près de 49.360 entreprises ont bénéficié de cette garantie pour un montant total
de 17,31 milliards de dirhams ;
o Instauration d’un crédit d’un montant pouvant atteindre 15.000 dirhams à un taux
zéro au profit des auto entrepreneurs impactés par la crise.
▪ L’exonération de l’IR du salaire mensuel brut plafonné à 10 000 dirhams
versé par une entreprise, association ou coopérative à un salarié qui a perdu
de manière involontaire son emploi pour des raisons liées à la crise durant la
période allant du 1er mars 2020 au 30 septembre 2020 :
o Cet avantage est accordé au salarié recruté pendant l’année 2021 pendant les 12
premiers mois à compter de la date de son recrutement, ce salarié doit toutefois
produire une attestation de perte d’emploi entre le 1er mars et le 30 septembre 2020
à cause des répercussions de la crise sanitaire et justifier avoir bénéficié de
l’indemnité pour perte d’emploi.
o Ainsi les employeurs doivent produire une déclaration comportant la liste des
salariés bénéficiant de l’exonération susvisée à faute d’être régularisé d’office.
Autres mesures complémentaires7 :
o Octroi d’une indemnité forfaitaire mensuelle nette de 2000 dirhams au profit des
salariés affiliés à la CNSS, temporairement en arrêt du travail parallèlement à la
suspension du paiement des charges sociales jusqu’au 30 juin 2020 ;
o Report du dépôt des déclarations fiscales pour les entreprises et les personnes
physiques au 30 juin ;
o Suspension des contrôles fiscaux et des ATD jusqu’au 30 juin 2020 jusqu’au 30 juin
2020.
iii. Les stratégies proposées pour faire face aux défis financiers et
fiscaux :
1. Gestion prudente de la trésorerie ;
2. Révision des budgets et des prévisions ;
4. Diversification des sources de revenus ;
5. Optimisation de la structure du capital ;
6. Planification fiscale stratégique ;
7. Investissement dans la technologie et l'efficacité opérationnelle ;
8. Gestion des risques financiers ;
9. Communication transparente avec les parties prenantes.

iv. Conclusion :
Bref, la finance et la fiscalité sont des grandes fonctions importantes pour la
gestion d'entreprise, elles fournissent les outils nécessaires pour prendre des décisions
éclairées, assurer la pérennité de l'entreprise, maximiser sa rentabilité et se conformer
aux obligations légales et fiscales. Une gestion financière efficace est donc essentielle
pour la réussite à long terme de toute entreprise. Mais le risque ce n’est qu’aucun des
acteurs économiques ne peut prédire le moment où surviendront ces crises et l'ampleur
de leurs dégâts, mais l'entreprise doit toujours se préparer aux imprévus et prendre en
compte tout ce qui est indiqué dans les stratégies pour que l'impact de la crise soit faible,
sinon cela conduirait à sa faillite, comme cela s'est produit pour de nombreuses
entreprises marocaines.
i
http://revues.imist.ma/?journal=REMAC