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A examiner ces trois objectifs, les atteindre impose que les actions soient menées à
l’unisson tant ils sont interdépendants. Sans relance économique, le financement de la
cohésion sociale ne pourra être durablement assuré et si le secteur public n’est pas
réformé, les ressources générées par la relance seront fortement amoindries.
On savait notre santé publique pauvre. La pandémie impose son renforcement d’urgence pour
éviter des drames à grande échelle (Ph. Jarfi)
• Ressources actuarielles
Cette généralisation n’est pas utopique au regard des chiffres actuels; en effet, les
cotisants aux principaux organismes de prévention sociale sont environ 4,75 millions
pour une population active de 12,25 millions de personnes. Pour le seul salariat, il y a
un déficit de 2,4 millions de cotisants auxquels il convient d’ajouter les quelques 4,2
millions d’indépendants, employeurs et autres, toujours selon les chiffres actualisés du
RGPH2014. Avec l’intégration des personnes agissant dans le secteur informel et, en
particulier, dans le monde rural où l’immatriculation à la CNSS n’a pas donné les
résultats escomptés, il serait possible d’ajouter aux cotisants actuels une masse
d’environ 11 à 12 millions de cotisants. Sur la base du ratio actuel de 10,5 millions de
bénéficiaires pour les 4,75 de cotisants, la couverture sociale pour l’ensemble de la
population serait atteinte.
• Restructuration organisationnelle
En plus de cela et pour y arriver, il conviendra de fusionner les différents intervenants
et prestataires en matière de couverture médicale, de prestations sociales et de retraite
pour améliorer les synergies et rationaliser la gestion. Et, pour y faire adhérer le plus
grand nombre, les prestations ne devront souffrir ni de retard ni d’approximation et
devront être assurées par un personnel respectueux des assurés sociaux.
L’indispensable audit de l’administration