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chapitre 1-

Richesses et répartition
L’activité économique en trois
temps
 L’économiste Denis Clerc a distingué
trois grandes fonctions économiques
nous en détaillerons ici les deux
premières
 -la production , la création de richesses
 -la répartition des revenus: on distribue
 -la consommation : pour satisfaire nos
besoins
I) La diversité des productions créées
A) Qu’est ce que la production ?
1)On ne produit pas que des biens
Document1Manuel p. 30
Q1)En quoi chacune de ces photos
illustrent une production?
Q2)Quelle définition de la production
est suggérée?
Q3) Quelle différence peut –on
repérer entre chacune des
productions ?
Document1p30 manuel Bordas 2011
Effectuez les 3 questions
réponse
 Q1. Dans chaque cas, un travail est fait en
vue de réaliser un objet concret, de rendre
service. Le résultat de ce travail sera utile :
il procurera une satisfaction celui qui en
consommera le fruit.
 Q2. On pourrait donc définir la production
comme la fabrication de biens ou le fait de
réaliser un service qui satisfasse des
besoins.
 Q3. On remarque que certaines productions
sont matérielles (dans l’atelier de
confection, dans la cuisine) et d autres
immatérielles (soins apportés à l hôpital,
antipollution).
 De plus, les utilisateurs de ces biens sont
différents : les biens produits ou les soins
sont destinés à une personne, tandis que le
contrôle de police est fait au nom de l’Etat
et donc sert l’ensemble de la collectivité.
Des productions domestiques permettent de
réaliser des biens et services visant une
satisfaction

Questions
Q1)Donnez des exemples de productions prises en compte dans
l’analyse économique et d’autres non prises en compte
Q2)Quelles sont les conditions permettant d’assimiler une création
de richesse à une production au sens économique?
Q3) Pourquoi certaines activités sont-elles exclues de la
production ?
2  La production au sens de l Economiste
document2 p. 30"
Q1)Exemples de productions prises en compte
par l Economiste : la production dans une
usine automobile, le blé produit et vendu par
l agriculteur, le service d entreprise de
lavage de fenêtres, le service par l agent de
l Etat qui délivre une carte d identité."
Exemples de productions non prises en compte
par l Economiste : le gâteau que je fabrique à
la maison et qui peut me procurer la même
satisfaction que celui que j achète chez le
pâtissier, la vente de drogue, l entretien du
potager pour une voisine qui donne
éventuellement un pourboire
Q2. les conditions permettant dʼassimiler une
création de richesse à une production."
Une production est une création de richesse au
sens économique si (en plus des éléments
avancés à la Q 2 du document 1) :"
 – elle est légale (certaines productions sont
interdites, comme la production de drogues,
ou encadrés comme le tabac) ;"
  – elle est déclarée (le travail au noir n est
pas considéré) ; "
 – elle est destinée à être vendue et/ou
produite avec des facteurs de production :
elle vise donc la satisfaction des besoins
d un ou plusieurs autre individus."
Définition d’une production marchande

 Production destinée à être échangée


sur un marché à un prix couvrant les
coûts deproduction
Q3.Pourquoi certaines activités sont –elles
exclues de la production?
Q3. Certaines activités sont exclues de la
production en raison :"
-des difficultés à les connaître (activités
illégales) "
-et/ou à les mesurer (la production
domestique peut difficilement évaluée car
elle n est pas rémunérée, on ne lui
donne pas de prix). "
Document3 Toutes les productions ne sont pas
marchandes
3. Toutes les productions ne sont pas
marchandes
 Document3 p 31
Q1) Pourquoi peut-on dire que la production de services
publics est une production non marchande?
Q2) Comment sont financées les productions non
marchandes des services publics ?
Q3) Donnez des exemples de production non
marchandes qui ne proviennent pas des administrations
publiques
Q4) pourquoi certaines productions sont –elles non
marchandes?
 Q1. Il s’agit d’une production non
marchande parce qu’elle n’est pas vendue
sur un marché. Plus précisément, elle est
fournie gratuitement aux usagers ou quasi
gratuitement, c’est-à-dire à un prix inférieur à
son coût de production statistiquement,
inférieur à 50 % du coût de production.
 Q2. Ces productions sont financées par des
impôts et des cotisations sociales, calculés
sur la base des revenus du travail. Ces deux
sources forment les prélèvements
obligatoires.
Q3)Donnez des exemples de productions non
marchandes
ll s agit notamment des services
rendus par des associations
(administrations privées), "
par les actions bénévoles : nettoyage
de plages après une marée noire,
cours dans le cadre d une
association sportive (la côtisation ne
correspond pas nécessairement au
coût du cours acheté à un
professeur)."
"
Q4) pourquoi certaines productions sont non
marchandes?
  Certaines productions sont non marchandes
parce que aucun acteur privé ne les a
produites : soit par méconnaissance, soit
parce qu’il est difficile de faire payer l’activité"
  Dans ce cas, l’Etat peut être poussé à
intervenir. Si son action est impossible ou si
elle ne suffit pas, des associations peuvent se
former pour répondre aux besoins."
Document4 –la diversité des organisations
productives et document5 p31-l’évolution des
productions marchandes et non marchandes
4. La diversité des organisations
productives

 Document 4 p31
Q1) Quelles organisations produisent des
biens ? Des services ?
Q2) Donnez des exemples illustrant
chacune des organisations
Q3) Comment sont financées les
productions marchandes? Non
marchandes?
document4 p. 31
Q1. Globalement, les entreprises publiques
produisent des services tout comme les
associations et les administrations publiques.
Parmi les entreprises privées, les coopératives
et les mutuelles, on trouve des producteurs de
biens et des producteurs de services.
Q2. Entreprise publique : EDF ; entreprise
privée : Peugeot ; association : ATD quart
monde, AFM... ; administration publique :
Éducation nationale.
 Q3. Les productions marchandes sont
financées par la vente des produits,
c’est-à-dire grâce au chiffre d’affaires.
Les productions non marchandes sont
financées par les prélèvements
obligatoires (administrations publiques)
et les dons et subventions (association
Exercice sur document5 p31 l’évolution
des productions…
 Q2)pour chaque année, calculez la part
de la production non marchande dans
la production totale. Faites une phrase
avec les résultats obtenus
 Q3) Comment évolue la part de la
production non marchande ?
L’évolution des productions marchande et non
marchande ➜ document5 p. 31
 Q2) En
milliards
1960 1980 2000 2009

d’euros
courants
Part en %
Production
" " " "
non 8,95 12,28 14,04 " 15,30
marchande

En 2009, sur 100 euros de production, 15,30 étaient


non marchands.
 Q3. On constate que la part de la production non
marchande dans l’ensemble de la production est de
plus en plus importante. En effet, celle-ci a augmenté
de 71 % ,entre 1960 et 2009.
 sensibiliser:
Questions sur document1 p32
Q1) Quelle est la richesse contenue dans
un stylo ?
Q2)Quelle est la valeur des matériaux
contenus dans un stylo?
Q3)Quelle est la richesse ajoutée par
l’entreprise lors de la fabrication du stylo ?
Document 1 p32 du manuel-
la production d’un stylo
Le bénéfice brut :12 % pour le
fabricant avant impôt
1. La notion de valeur ajoutée

 Document2 p32
Q1)Pourquoi la richesse créée par
l’imprimerie n’est-elle pas de 15000€?
Q2)En quoi peut-on dire que la valeur
ajoutée par l’imprimerie est de 10000 €?
Q3)Définissez la notion de valeur ajoutée.
Document2 p32-La notion de valeur ajoutée
La Valeur ajoutée
 Q1. Une partie des richesses contenues dans
le journal correspondent au papier, à l’encre...
Or ces biens sont produits par d’autres Ets.
 Q2. Après transformation, ces biens
répondent à un besoin différent, il ne s’agit
plus simplement d’encre et de papier.
L’imprimerie peut vendre les journaux plus
chers que le coût de l’encre, du papier... car
elle transforme ces produits pour leur donner
une utilité différente et supérieure. Dans cet
exemple, la valeur supplémentaire est bien
de 10 000 €.
Définition de la valeur ajoutée

 Q3)La différence entre le montant des


ventes et le montant de ces biens
achetés à d’autres appelés
consommations intermédiaires
correspond donc à une mesure de la
richesse créée par l’entreprise, la valeur
ajoutée. On peut élargir à créé par une
organisation productive.
Document3 p32
Produits vendus
Bois
Planches
Meubles
vente
2. Le calcul de la valeur ajoutée document3
p32 VA=CA –CI.

 Q1. La grande surface ajoute de la valeur au produit


car elle rend un service : elle rend accessible ce pro-
duit au consommateur. Sans elle, nombre de
consommateurs n’auraient sans doute pas pu se
procurer le produit.
 Q2. L’exploitation forestière crée pour 50 € de valeur
(consommations intermédiaires négligeables), la
scierie crée 30 € de valeur (80 € – 50 €), la valeur
ajoutée par l’entreprise Garnier s’élève à 160 € (240
€ – 80 €) tandis que la valeur ajoutée par la grande
surface est de 60 € (300 € – 240 €).
2) Le calcul de la valeur ajoutée

 Document3p32
Q3) En faisant ce calcul, on compte plusieurs fois les
mêmes richesses. Par exemple, si je considère que la
richesse créée au niveau de la scierie est de 130 € (50
€ + 80 €), je fais comme si la scierie avait également
créé la richesse contenue dans le bois brut. Or, celle-ci
n’est bien créée que par l’exploitation forestière. En
outre, le total de 670 € excède la valeur du produit final
(300 €), ce qui est absurde : le bien serait vendu à un
prix moindre que sa valeur réelle.
Au passage, on peut voir que la valeur ajoutée à toutes
les étapes de la production correspond au prix de vente
hors taxes du bien final.
 Consommations intermédiaires:
Ensemble des biens détruits ou transformés au
cours d’un processus de production. La
comptabilité nationale la définit comme le les
charges liées à l’achat de matières
premières, de produits semi-finis et de
l’énergie qui sont utilisés pour produire
Ex: pour fabriquer du pain l’artisan a besoin de
farine, de sel, de levures, et de cuire le pain
(énergie)
3. Comment mesurer la valeur des productions
non marchandes ?

 Q1. Non, cela est impossible pour deux raisons.


D’une part, l’absence de prix de vente empêche une
estimation de la valeur ajoutée par différence avec
les consommations intermédiaires. D’autre part, ces
productions n’ont généralement « pas d’équivalent
dans le secteur marchand ». En conséquence, on n’a
pas de repère, d’étalon pour mesurer cette richesse
créée.
 Q2. La méthode d’évaluation envisagée
reste approximative puisque, plus les
coûts des facteurs de production
s’élèvent, plus la valeur ajoutée
augmente. Or, les salaires peuvent par
exemple s’élever sans pour autant
correspondre à une production plus
élevée. En même temps, des salaires
peuvent rester stables alors que les
services rendus sont plus nombreux
(ex. : nombre d’élèves qui augmente
dans une classe).
 Q3. L’indicateur n’est certes pas parfait mais il
permet d’avoir une idée de richesse créée par le
secteur non marchand. Il permet de la prendre en
compte. On manie d’autant mieux cet indicateur
qu’on en connaît les limites. En outre, l’un des
intérêts de ce type d’indicateur réside dans les
comparaisons temporelles : les limites étant
globalement stables, on a donc une idée des
évolutions de cette création de richesse. En outre, la
mesure de la valeur ajoutée marchande présente
aussi des limites : estimer la valeur ajoutée à 10 000
€ ne revient pas à donner une valeur absolue à cette
richesse, mais à se donner un étalon pour voir les
évolutions de cette création de richesse.
4.De la valeur ajoutée au PIB
document5 p. 33
Q1. La richesse créée dans un pays
correspond à la richesse créée par
l’ensemble des organisations produc-
tives de ce pays durant une année sur un
territoire donné (la France par exemple):
soit la somme des valeurs ajoutées
dégagées par ces organisations, ce qu’on
appelle le produit intérieur brut (PIB).
 Q2)
Année 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2009

PIB 205,4 306,7 550,8 804,5 1026,9 1254,3 1390,2

 Q3. Progressivement, les services


marchands prennent une place de plus
en plus importante dans la production
nationale de richesse. En effet, ils
représentaient 39,9 % du PIB en 1950
contre 57,4 % en 2009.
La créée par une organisation
productive est appelée valeur ajoutée. Lorsqu’il
s’agit d’une production marchande, l’évaluation
de la valeur ajoutée s’obtient en faisant la
différence entre chiffre d’affaires et
consommations intermédiaires. Lorsqu’il s’agit
d’une production non marchande, on estime
que la valeur ajoutée est égale au coût de
production. La somme des valeurs ajoutées
correspond approximativement au . Ce
dernier est donc la richesse créée par les
organisations productives sur un territoire, par
exemple, celui d’une nation.
C) Les limites de l’indicateur PIB"
 L activité économique est mesurée
quantitativement par cet outil mais elle ne
mesure pas le bien être de la population. "
 Elle mesure simplement une masse de biens
et services à disposition. Les comptes sont
faussés par le type d’évaluation des
nuisances ou au contraire d’activités sociales
utiles non calculées."
Document1 les catastrophes ,une aubaine
pour le PIB ?
1)Les catastrophes, une aubaine pour le PIB ?
➜ document1 p. 34"
  Q1. Toutes sortes de richesses sont
détruites par la montée des eaux : des
maisons, on peut voir une caravane, des
terrains devenus incultes, sans doute des
animaux. Il s’agit en fait de patrimoine."
 Q2. Cette destruction n’est pas prise en
compte dans la mesure où cette richesse a
été crée dans le passé. Or, le PIB ne prend
en compte que la richesse créée une année
donnée."
 Q3. Paradoxalement, les travaux de
reconstruction, de réhabilitation des terrains,
de reconstitution des cheptels... seront
source d activité pour nombre
d entreprises "
 – comme le miracle économique d une
période de reconstruction "
 –de sorte que le PIB peut augmenter, de
manière conséquente, l’année même de la
catastrophe(pluies diluviennes, marée noire,
pollution de rivière,…) et les années
suivantes."
Document2 p34 PIB et activité illégale
2.PIB et activité illégale
 Document2 p34
Q1. D’après ce texte, pour avoir une idée plus
juste du niveau de l’activité économique, il
conviendrait de
prendre en compte les activités illégales. Ceci
est d’autant plus important lorsque ces activités
représentent des montants importants. Les
grandes questions que se posent les
économistes montrent que l’enjeu est d’autant
plus palpable lorsqu’il s’agit de faire des
comparaisons internationales.
 Q2. En 2009, la production de drogue
en Colombie représentait environ 1 %
de son PIB environ. Son montant
approximatif est donc de 2,309 milliards
d’euros courants.
 Q3. La phrase soulignée signifie qu’il
faudrait également prendre en compte
les activités de transformation et de
transport de la drogue pour avoir une
mesure plus précise de la richesse
créée dans ce secteur.
 Beaucoup d’activités sont ignorées:
L économie occulte, mais aussi le bénévolat
et les activités domestiques, pas de prise en
compte de critères sociaux et culturels
IDH préférable
3. PIB et bien être
document3p35
 Q1. La pollution peut causer des problèmes de santé.
Elle peut également dégrader le paysage qui s’offre à
nos yeux, favoriser l’extinction de certaines espèces
qui n’ont parfois, pour le moment, que l’« utilité » de
leur beauté ou le droit inaliénable, que l’on peut leur
reconnaître, d’exister... Ces destructions sont source
d’insatisfaction physique et morale, donc de perte de
bien-être. De même, une nation riche dans laquelle la
répartition des richesses est très inégale peut
empêcher les plus pauvres d’accéder à un en-
semble de biens fondamentaux (nourriture, logement,
éducation, soin...), source de bien-être.
 Q2. Le PIB n’est pas en lui-même une
mesure de bien-être. Son augmentation
nous dit simplement que globalement
une population s’enrichit. Mais ce chiffre
ne nous dit rien sur l’usage de ces
richesses et les dégâts engendrés par
leur production. Pour considérer son
impact sur le bien-être, il ne faut donc
pas perdre de vue ses limites.
Document4 p35 l’IDH une mesure alternative
4. L’IDH une mesure alternative
document4 p35

 Q1. En 2007, en France, selon le Programme des


Nations unies pour le développement, si le PIB avait
été réparti de façon égalitaire, chaque habitant aurait
accédé à 33 674 € de richesses créées cette année-
là. À la même date, l’IDH était élevé puisqu’il
atteignait 0,961.
 Q2. Les pays les plus avancés, pays développés à
économie de marché, ont l’IDH le plus élevé. Ce qui
peut suggérer un lien entre PIB et niveau de
développement et, donc, peut-être de bien-être.
Q3.Cependant, on note que les pays
dont l IDH est le plus élevé ne sont
pas nécessairement ceux dont le PIB
par tête est le plus important. Ainsi,
l’IDH de la France, ou du Japon, est
nettement plus élevé que celui de
l Allemagne et des Etats-Unis. De
manière plus nette, avec un PIB par tête
équivalent à celui de l’Afrique du Sud, le
Brésil a un IDH élevé"
Le retard de développement de l’Afrique
du Sud s’explique sans doute par la
répartition inégalitaire des richesses qui
subsiste malgré la fin de l’apartheid."
II) La répartition des revenus
A) Les principaux revenus primaires
1)Des revenus du travail, du capital
Document2 p36
Q1) Quels sont les deux grands types de revenus
primaires ?
Q2) Expliquer à l’aide d’exemples, ce que désigne
chaque type de revenu du capital
Q3) Les revenus du capital ne rémunèrent-ils que les
propriétaires de l’entreprise ?
Document2 p36 du manuel bordas
Les principaux revenus primaires
Ne pas confondre dividendes et intérêts
Q1) les principaux types de revenus primaires
Parmi les revenus primaires, on distingue notamment :
-les revenus du travail, qui rémunèrent l’apport direct de
la force de travail à une activité productive (ex:salaires)
-des revenus du capital, qui rémunèrent l’apport de
capitaux, c’est-à-dire permettent de mettre à disposition
de l’argent pour obtenir des biens durables nécessaires
à une activité productive (machines, immeubles...).Donc
participation indirecte. Ils sont attribués aux ménages
car ils participent à l’activité économique. C’est la
récompense de l’effort qui sert à consommer ou
épargner.
 Q2. Illustrer les revenus du capital: Les
loyers rémunèrent l’apport d’un capital
immobilier. Les intérêts rémunèrent un prêt
octroyé, par exemple par une banque, à une
entreprise qui a besoin d’un financement pour
construire une nouvelle ligne de production
par exemple. Enfin, un individu peut apporter
son capital à une activité productive en en
devenant propriétaire (achat d’actions, par
exemple) : il peut donc, si cela est possible,
en capter une part des bénéfices appelés
dividendes.
 Q3. Déduire. Les revenus du capital ne
rémunèrent pas que les propriétaires de
l’entreprise, dans la mesure où les
capitaux apportés peuvent aussi être
loués par un bailleur dans le cas de
biens immobiliers, ou encore prêtés.
2. Les revenus mixtes

 Revenus mixtes: Revenus de l’entreprise


individuelle rémunérant à la fois le travail et le
capital que l’entrepreneur a apporté (artisan,
profession libérale, commerçants,
entrepreneur individuel).
 Ils se différencie du salaire (touché par un
salarié qui travaille pour le compte d’un
employeur et lié avec lui par un contrat)
Document3 p 37 les revenus du travail
indépendant
Les revenus mixtes: revenu de l’entrepreneur
individuel rémunérant à la fois le travail et le
capital qu’il a apportés(détention et usage d’un
certain volume)
Q1) Repérer le capital sur cette photo?

 Q1. Le capital correspond à toutes les


machines, tous les outils, les tables, les
biens durables
– d’une durée de vie supérieure à un an
– utilisés pour produire
Suite document3 p37

 Q2) quel type de revenu cet artisan est-


il susceptible de toucher ?
 Q3) Tous les chefs d’entreprise
perçoivent –ils des revenus mixtes ?
 Q2. Cet artisan peut donc toucher des
revenus du capital mais aussi des revenus du
travail puisqu’il apporte sa force de travail à la
production. On peut donc parler de revenus
mixtes, et ce d’autant plus que ce travailleur
indépendant ne fait sans doute pas la
différence entre les revenus qu’il perçoit
grâce à son travail et ceux reçus grâce à ses
investissements: (flux qui permet à
l’entreprise d’acquérir des biens de
production, renouvelle ou accroît son stock
de capital)
 Q3. Tous les chefs d’entreprise ne
perçoivent pas des revenus mixtes. En
effet, certains sont des salariés qui
peuvent éventuellement détenir une
partie du capital de l’entreprise sous
forme d’actions : dans ce cas, les
revenus du travail et du capital sont
bien distincts.
3.Le partage des richesses créées par
l entreprise"
Document4 p. 37 noter la définition du profit ou
EBE

Profit: revenu de l’entreprise provenant de


l’excédent de ses recettes sur l’ensemble de ses coûts
Il peut être compris comme la rémunération du
capital C’est pourquoi la Comptabilité nationale
l’assimile à l’excédent brut d’exploitation
Le partage des richesses entre ses
bénéficiaires

La valeur ajoutée donne lieu à un partage


qui rémunère les facteurs de production:
 -les revenus des salariés
 Les revenus des propriétaires de capital
 Les intérêts des emprunts contractés
auprès du système bancaire
 Les impôts, taxes prélevés par les APU
Document4 p 37 du manuel- le partage des
richesses créées
effectuez questions 1 à3
Q1. Selon l’INSEE, en 2009, les revenus
mixtes représentaient 6,9 % de la valeur
ajoutée, la rémunération des salariés 58,4 %
de la valeur ajoutée, et l EBE 31,1 % de la
valeur ajoutée.
Q2. Entre 1960 et 2009, les revenus mixtes
ont été divisés par 4 environ . Ils
représentaient 24,2 % du PIB en 1960. Cela
peut s’expliquer par la diminution du
nombre de travailleurs indépendants, relié à
la progression du salariat.
 Q3. Des années 1960 aux années 1980,
l’évolution du partage de la valeur ajoutée est
favorable aux salariés dans la mesure où la
part des salaires dans la valeur ajoutée
progresse : elle représentait 51,4 % de la
valeur ajoutée en 1960 contre 63,3 % en
1982. Depuis 1983, la tendance s’est
inversée en faveur des employeurs (part de
l’EBE qui progresse) . Au début des années
1990, la proportion des salaires est passée
de manière stable sous le seuil de 60 %.
 Pourquoi le changement dans ce
partage ?
-Intervention de l’Etat afin de restaurer le
profit et la compétitivité des entreprises
françaises..
-D’où blocage des salaires (plan Delors) puis
une gestion plus favorable aux entreprises
du fait de l influence des théories libérales
document4P37 partage du profit Question4
 Q4. L’EBE sert notamment à rémunérer les
capitaux apportés à l’entreprise. D’abord ceux
qui ont été prêtés (versements d’intérêts) puis
ceux qui ont été apportés en échange d’un
titre de propriété (dividendes des
actionnaires). Une partie de cet EBE est
captée par les administrations publiques sous
forme d’impôts sur les sociétés. Une partie
peut également être épargnée par
l’entreprise : cela lui permettra d’autofinancer
au moins une part de ses investissement ou
encore de faire des placements.
Document1 p 38 la fiche de paie d’un salarié
Q1) le montant du salaire brut est-il le montant que reçoit ce
travailleur sur son compte?
Q2) A quoi servent les différentes côtisations ?
Q3) Le salaire net et les revenus du capital nous permettent –ils d
déduire le revenu dont dispose un ménage?
B)La répartition secondaire des revenus : les
effets de la redistribution
1 La fiche de paye d’un salarié dans une
grande surface ➜ document1 p. 38
Q1. Le montant du salaire brut n’est pas le
montant que le travailleur reçoit sur son
compte. On a enlevé à ce salaire brut un
ensemble de cotisations. Par différence, on
obtient le salaire net versé sur le compte
bancaire du salarié
Q2. Les cotisations sociales permettent de financer
les différentes dépenses de Sécurité sociale qui
concernent la maladie, la retraite, la famille,
le chômage.
Q3. Pour obtenir le revenu dont dispose un ménage,
il faut non seulement retrancher les impôts qui, à
ce stade n ont pas encore été prélevés (impôts
sur le revenu, fonciers...), mais aussi tenir compte
des différentes prestations perçues (allocations
familiales par exemple). Le ménage peut utiliser
pour consommer et épargner.
2-Pourquoi redistribuer les revenus ?

Q1. Qui l’organise?


 Il s’agit des administrations publiques, notamment
l’État, dont l’action est financée par les impôts et les
taxes, et de la Sécurité sociale, financée
essentiellement par des cotisations sociales.
 Redistribution: ensemble des mesures prises par les
administrations publiques pour modifier la répartition
primaire des revenus par l’intermédiaire de
prélèvements obligatoires et de revenus de transferts
(appelés aussi prestations sociales) dans un soucis de
justice sociale, améliorer les revenus des catégories les
moins favorisées (bourses scolaires, universitaires,
aides au logement…)
Q2. Différenciez les deux redistributions.
 La redistribution verticale permet notamment de
corriger des inégalités dans la répartition primaire
des revenus : en prélevant plus les revenus les plus
élevés, l’impôt progressif sur le revenu (impôt sur le
revenu des personnes physiques) permet de verser
des prestations à ceux disposant des revenus les
moins élevés.
 La redistribution horizontale réalisée par la
Sécurité sociale vise la couverture de risques
sociaux : le montant des prestations perçues est
dépendant des droits acquis découlant des
cotisations versées.
Q3.illustrer. Exemples de revenus de transferts
- Exemples de redistribution verticale : RMI puis
RSA, minimum vieillesse...
-Exemples de redistribution horizontale :
pensions de retraites (versées par la Sécurité
sociale), allocations familiales...
Q4. C’est pas facile de différencier les deux
redistributions. Plusieurs raisons peuvent être
avancées ici : le fait qu’une faible part de
l’impôt soit progressive rend la correction
des inégalités moins efficace ; une partie de
la redistribution horizontale (1/3) est financée
par l’impôt.
 Définitions p 38
de prélèvements obligatoires:
Ensemble des impôts, taxes et côtisations
sociales perçus par les administrations
publiques
De revenus de transfert: revenus
versés par la Sécurité sociale ou l’Etat
pour aider les ménages à faire face à des
risques sociaux ou à des charges de
famille. Pas de contribution à la
production nécessaire obligatoirement.
Le revenu disponible des ménages
correspond au revenu dont les ménages
disposent pour consommer et épargner.
Il ne correspond pas aux revenus primaires.
En effet, il faut retirer à ces derniers les
prélèvements obligatoires qui rassemblent
les impôts et les cotisations sociales. Par
ailleurs, les ménages peuvent percevoir des
revenus de transfert.
Document3 p39 comment s’effectue la
redistribution?
Questions 1 à 4 du manuel
3. Comment s’effectue la redistribution ?
 Q1. Selon la CNAF, 6 706 000 familles percevaient
des prestations familiales en 2008. 1 142 000
personnes percevaient le revenu minimum d’insertion
cette même année.
 Q2. Les prestations les plus courantes sont
les retraites de droit direct : elles représentent
plus de la moitié des prestations présentées
dans ce document.
 Q3. Certains de ces revenus sont versés par
la Sécurité sociale, comme les retraites de
droit direct financées par les cotisations
sociales dédiées à la retraite par les actifs
  D’autres sont versés par les autres administrations
publiques (État, collectivités territoriales), comme le
RMI, devenu RSA, ou encore l’API et sont financés
par l’impôt.
 Q4. Le nombre d’allocataires du RMI a été multiplié
par plus de deux (2,3) sur la période présentée. Cela
s’explique par la progression du chômage de longue
durée, donc du nombre de chômeurs en fin de droits,
mais également par la difficulté à s’ouvrir des droits
au chômage. Le nombre de bénéficiaires du
minimum vieillesse a été divisé par plus de deux
(2,1) : de plus en plus de personnes ont accès à une
retraite de droit direct grâce aux cotisations prélevées
sur leurs salaires durant leur vie active. Cela se
traduit par l’augmentation du nombre de retraités de
droit direct (+ 4 millions de personnes environ entre
1990 et 2005).
III-Quels sont les grands équilibres
macroéconomiques ?
1
A)L’équilibre emplois-ressources

L’évaluation par la Comptabilité


nationale de plusieurs
agrégats(grandeurs synthétiques)
tels que la production, la
consommation, l’investissement,
les exportations, les importations,
etc… lui permet de déterminer à
l’échelle nationale s’il existe des
déséquilibres et d’envisager les
mesures nécessaires pour rétablir
l’équilibre au niveau macro-
économique.
Tout ce qui est utilisé au sein d’une
économie n’a pas nécessairement été
produit en son sein : nous pouvons
consommer des biens importés. De
Définir un équilibre
comptable
 L’équilibre emplois-ressources
désigne une relation comptable qui met
en évidence les richesses à
disposition d’une nation (ses ressources)
et les différentes façons dont cette
richesse a été utilisée, à quoi elle a été
affectée (ses emplois). Il est toujours
vérifié.
1. Formulation d’ une représentation comptable
Q1. Les ressources d’une économie proviennent de sa
propre production
– son PIB
– et des importations.
Q2. Les biens peuvent être consommés (biens de
consommation), investis (biens d’équipement, autre-
ment dit investissements matériels mesurés par la
FBCF) ou exportés.
Si toutes les ressources ne sont pas employées, une
partie est donc stockée ; cette partie est parfois
incorporée aux investissements.
 Q3. On peut donc formuler l’équilibre
emplois-ressources de la manière
suivante par trois formules:

-On peut donc aussi écrire : PIB =


Consommation finale + FBCF + (Exportations –
Importations) + Variations de stocks
-ou PIB = Consommation finale + FBCF + Solde
extérieur + Variations de stocks
document3 p 41 du manuel
vérification par l’exemple de l’équilibre
comptable
2) vérification par l’exemple

4.calculer l’équilibre comptable


ressources :
PIB : 1907,1
Importations : 476,6

Emplois :
FBCF : 392,1
Consommation finale : 1582,6
Variations de stocks : – 30,5
Exportations : 439,5

Total ressources: 2 383,7


Total emplois : 2 383,7
2. Sur l’ensemble de la période
observée, l’élément le plus important
de la demande est la consommation :
la moitié de la croissance économique
y semble consacrée.
3. L’investissement apparaît comme la
composante la plus volatile. La
croissance est d’autant plus forte qu’il
est élevé. Inversement, quand il
diminue, la croissance recule
également, voire est négative (1993,
2009).
B) Les contributions des différents emplois à
la croissance

 Définir croissance économique


Augmentation durable de la production
d’un pays .Elle se mesure en calculant le
taux de variation ou de croissance du PIB
entre deux dates
1) Les contributions des différents
emplois à la croissance
Document4p41 les contributions à la croissance…
 Q1. En 2009, selon l’INSEE, le PIB a diminué de 2,6
%. La consommation des ménages et des
administrations publiques contribue positivement
à cette croissance à hauteur de 1 point, tandis que
les variations de stock, la FBCF et le solde extérieur
y contribuent négativement à hauteur de – 3,6 points.
Q2. Sur l’ensemble de la période observée, l’élément
le plus important de la demande est la
consommation : la moitié de la croissance
économique y semble consacrée.
 Q3. L’investissement apparaît comme la
composante la plus volatile. La croissance est
d’autant plus forte qu’il est élevé. Inversement, quand
il diminue, la croissance recule également, voire est
négative (1993, 2009).
2. Equilibre comptable et équilibre
économique

 Document2 p42
Questions 2 à 4
 Q2. la phrase soulignée.
Mais il n’est pas évident que ce qui a été produit
réponde exactement aux attentes des agents
économiques. Par exemple, on n’a peut-être
trop produit de biens de consommation et pas
assez de biens d’investissement ; ou le
contraire.Les plans des producteurs, autrement
dit leurs choix de production, et ceux des
consommateurs, soit ce qu’ils souhaitent
consommer, ne sont pas nécessairement
exactement compatibles. Producteurs et
consommateurs ne se mettent pas d’accord,
avant la production, c’est-à- dire ex ante, sur ce
qui doit être produit.
 Q3. L’équilibre emplois-ressources met donc en
évidence ce qui a été produit et ce que cette
richesse est devenue, où elle est allée, ce à quoi
elle a servi. C’est un équilibre comptable. Mais il n’est
pas économique car l’offre de biens ne correspond
sans doute pas exactement aux souhaits des
demandeurs.
 Q4. Dans l’exemple précédent, on voit nettement que
les stocks progressent en raison d’une diminution
de la demande de consommation
– elle-même résultant d’une volonté d’épargner
– et de biens d’investissement mais également en
raison d’une réduction des exportations, donc de la
demande d’autres pays.
Document4 p43 le déficit commercial: un
déficit inquiétant
Q1) lire la donnée entourée
Q2)Décrire l’évolution du solde commercial français depuis la fin
des années 70
Q3)Quel peut être l’impact sur le PIB ?
3. Le déficit commercial: un déséquilibre
inquiétant ?
 Document4 p43 questions 1 à5
Q1. En 2009, selon l’INSEE, le déficit
commercial de la France s’élève à
environ 40 milliards d’euros. Autrement
dit, les exportations françaises excèdent
les importations pour un montant de 40
milliards d’euros.
 Effectuez seul(e) le reste
 Q2. De 1979 à 1993, le solde commercial français est
globalement déficitaire même si ce déficit s’atténue
parfois (1987). Ensuite, jusqu’en 2004, la France
dégage un excédent commercial qui croît jusqu’en
1997 avant de se réduire. Depuis cette année, la
France voit son déficit commercial se creuser.
  Q3. Un déficit commercial peut signifier une
insuffisance d’exportations. La demande
internationale n’est donc pas favorable à la
croissance du PIB national. Inversement, un
excédent commercial peut traduire une demande
internationale dynamique favorable à la croissance
du PIB.
 Q4. En même temps, il faut être prudent
car un déficit commercial peut faire
suite à une progression de l’activité
économique incitant à importer plus
alors que les exportations restent
stables.
 Q5. Le déficit commercial résulte ici de
la croissance et n’est donc pas mauvais
en soi.
 Faire le bilan p43
Si l’équilibre comptable est toujours réalisé, cela ne
signifie pas qu’il y ait constamment équilibre écono-
mique. Il se peut que l’offre de biens de consommation
soit supérieure à la demande : dans ce cas on a une
surproduction de ce type de biens. Aussi, les
producteurs de ces biens risquent de réduire leur pro-
duction. Cela aura tendance à réduire le PIB. De
même, l’équilibre emplois-ressources ne signifie pas
qu’il y ait équilibre des échanges extérieurs. La France
connaît ainsi depuis une dizaine d’années un déficit
commercial, ce qui signifie que l’on importe plus que
l’on exporte. Ce n’est cependant pas toujours une
mauvaise chose : tout dépend s’il traduit véritablement
un recul des exportations lié à un manque
d’attractivité des produits nationaux ou de
compétitivité des entreprises nationales.

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