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Les régimes de change

 Le régime fixe
Un régime fixe est lorsqu'une autorité monétaire décide de maintenir un taux de change fixe
de sa monnaie par rapport aux autres monnaies. En d'autres termes, c'est le processus de
maintien d'une monnaie attachée à une norme. Le taux de change fixe, appelé taux de change
central, constitue un taux de change de référence dans la plage de fluctuation autorisée, et
l'autorité monétaire doit défendre le taux de change de sa monnaie afin qu'il reste dans la
plage de fluctuation autorisée. Pour cela, Les autorités utilisent les réserves de change dans
d’autres devises.

1. Avantages
Évite les fluctuations monétaires / sa stabilité encourage l’investissement / Facilite la lutte
contre l’inflation
2. Inconvénients
Encouragement à la spéculation / Problèmes de réserves / L'économie pourrait être incapable
de réagir aux chocs

 Le régime de change flottant


Le régime de change flottant fait référence au système de taux de change dans lequel le prix
de la devise d'un pays est déterminé par le marché des changes en fonction de l'offre et de la
demande relatives d'autres devises. Contrairement aux taux de change fixes, les taux de
change flottants ne sont pas soumis à des restrictions commerciales ou à des contrôles
gouvernementaux.

1. Avantages
Stabilité de la balance des paiements / Amélioration de l’efficacité du marché / De grandes
réserves de change ne sont pas nécessaires / Protection contre l'inflation des importations
2. Inconvénients
Exposition à la volatilité des taux de change / Ralentissement de la croissance ou de la reprise
économique

 Le régime de change intermédiaire


Le régime de change intermédiaire se situe entre le régime de taux de change fixe et flottant,
il associe de la stabilité (le régime de de change fixe) et l’indépendance en matière de
politique monétaire (le régime de change flottant). De nombreux économistes évoquent qu’il
n’y a pas d’autre choix que le régime de change fixe et flottant. Dans ce système
(intermédiaire) le problème se pose dans le fait que les gouvernements qui l’adoptent peuvent
ajuster le taux de change. La défense de la monnaie sera coûteuse ce qui engendre une
augmentation des taux d’intérêts… Également, il est difficile pour les investisseurs de chiffrer
ce que les gouvernements feront dans un régime de change intermédiaire contrairement au
deux autres qui sont plus simple d’où la question de transparence. Cependant, ce n’est pas
parce qu’ils soulèvent des inquiétudes que personnes ne les adoptent car les régimes de
change fixe aussi bien que flottants ont également des failles.

 Comment l’État intervient sur le marché de changes


1. Sur le régime fixe
La banque centrale peut modifier le taux de change de la monnaie nationale. En effet elle
rattachée la monnaie nationale à un panier de devises. Pour le cas du Maroc, le dirham
marocain il’ est rattaché à l’euro par 60% et au dollar par 40%. Ce rattachement est appelé la
parité officielle et en modifiant cette dernière on peut augmenter la valeur du dirham
(réévaluation) ou baisser sa valeur (dévaluation)
2. Sur le régime flottant
La valeur de la monnaie est fixée en fonction de la loi de l'offre et de la demande sur le
marché de change. Les autorités monétaires du pays ne sont pas obligées d'intervenir mais
elles peuvent le faire si elles souhaitent que la valeur du cours s'écarte trop de la valeur
qu'elles estiment
Exemple : Si l’État Américain souhaite une appréciation du DOLLAR, les autorités
monétaires achèteront le DOLLAR en vue de diminuer l’offre du DOLLAR sur le marché de
change et puis l’appréciation du DOLLAR et vice versa.

Politique de gestion du risque de crédit au Maroc

Ce que les crises financières ont souligné, surtout celle qui a débuté en 2006, c’est l’impact
majeur du risque de crédit et, par implication, de la gestion du risque de crédit sur le bien-être
et la rentabilité des entreprises. Notre présentation sur la politique de gestion du risque de
crédit au Maroc a porté exactement sur ce sujet, en s’axant sur deux axes principaux :
Premièrement, la présentation de quelques généralités sur les crédits bancaires et
deuxièmement, l’analyse de la politique de gestion du risque de crédit au Maroc.
 Généralités sur les crédits bancaires :

Le crédit bancaire correspond au montant total des fonds combinés que les institutions
financières avancent aux particuliers ou aux entreprises. C'est un accord entre les banques et
les emprunteurs.

l existe différents types de crédits bancaires, on cite comme exemple : Le crédit à la


consommation - Le crédit immobilier - Le crédit renouvelable - Le Crédit automobile
classique.

Il n’existe pas de crédit sans risque de non-recouvrement, c’est la raison pour laquelle
l’évaluation du risque de crédit est essentielle. Le risque de crédit dépend de 3 paramètres : Le
montant de la dette, la probabilité de défaut et la part de non-recouvrement en cas de défaut.
Chaque opération modifie la position de risque de la banque et le risque est évalué au niveau
du groupe (consolidation). Le calcul du risque global tient compte à la fois du type de
transaction (bilan/hors bilan) et de la durée du prêt.

 La politique de gestion de risque crédit au Maroc :

Le secteur bancaire marocain est confronté à une série de risques, tant au niveau national
qu'international, dont le risque de crédit est le plus important. Cependant, ces dernières
années, ce risque a pris une plus grande dimension au niveau du système bancaire marocain
en raison de l'augmentation de l'encours des dettes au niveau des banques et des conséquences
possibles de cette situation.

Depuis 1999, Al-Maghrib Bank a mis en place un système de supervision similaire à ses
homologues internationaux et a appliqué de manière constante les principes des accords de
Bâle. Ces mesures exigent également que toutes les banques soumises à une surveillance
réglementaire se conforment en ce qui concerne l'accès professionnel, les ratios de solvabilité,
les ratios de liquidité et le partage des risques,

Le Maroc impose aux institutions financières de se conformer aux règles réglementaires


édictées par BAM pour protéger le secteur bancaire marocain afin de maintenir un équilibre
entre la liquidité et la solvabilité et la structure financière.

Afin de renforcer les règles de sécurité pour la conduite des activités bancaires, les banques
sont tenues d'établir le capital minimum entièrement libéré requis pour couvrir les pertes
réglementaires qu'elles pourraient subir dans la conduite de leurs activités. Maroc (loi
bancaire du 21 avril 1967). En mars 1969, par arrêté du ministre des Finances, ce montant
minimum de capital a été fixé à 2 millions de dirhams. Pour clore, Les banques marocaines
ont connu durant cette dernière décennie une montée du risque de crédit. En effet, les banques
marocaines sont confrontées à certaines difficultés en ce qui concerne la mise en place des
recommandations de Bâle II.

Les nouveautés du PLF 2023 : avantages et inconvénients pour


l'économie marocaine

La majorité de la chambre des conseillers a adopté le projet de loi des finances 2023
(PLF) n°50.22, au titre de l’année budgétaire 2023. Les orientations générales de ce projet de
loi de finances reposent sur les quatre axes suivants, selon le Ministère de l'Economie et des
Finances :

 Le renforcement des fondements de l'Etat social.


 La relance de l'économie nationale à travers le soutien de l’investissement.
 La consécration de l'équité territoriale.
 Le rétablissement des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes.

Le projet de loi de finances pour 2023 vise à promouvoir une croissance économique
plus forte et plus durable, en réalisant un taux de croissance de 4%, Un taux d’inflation de 2%
et Un déficit budgétaire de 4,5% du PIB. Afin d’atteindre ces objectifs, ce PLF s'est concentré
sur une réforme totalitaire et une modification radicale d'IS, du régime Auto-entrepreneur et
du régime libéral afin de réduire l'évasion fiscale.

Le 1er janvier 2023 marquera le début d'une nouvelle fiscalité. Le taux de l'IS sera
progressif sur l’horizon de 4 ans jusqu'il atteint un taux unifié de 20% en 2026 pour les
entreprises avec un résultat inférieur à 100 millions de dirhams et un taux de 35% en 2026
pour les entreprises avec un résultat supérieur à 100 millions de dirhams. Concernant les auto-
entrepreneurs ou CPU, ils doivent soumettre son chiffre d’affaires annuel qui dépasse 50.000
MAD réalisé avec un seul client à une RAS libératoire de 30%, Les clients des CPU ou des
auto-entrepreneurs devront déclarer avec le bilan annuel les rémunérations qu’ils leur ont
versés.

Malgré toutes ces réformes, le PLF 2023 souffre de pas mal de critique ; à titre
d’exemple, les grandes entreprises ayant résultat supérieur à 100MDH ont bénéficié d'un
cadeau fiscal, avec le taux d'imposition passant de 31% à 20%. Contrairement aux PME,
l’augmentation de l’IS de 10% à 20% va créer une pression fiscale, augmenter les fraudes
fiscales et résulte une fuite des capitaux vers l’informel. Donc la question qui se pose : est-ce
qu’on peut atteindre les objectifs ciblés malgré toutes les contraintes et les crises économiques
?

L'innovation bancaire en matière des produits et services

Intelligence artificielle
Le secteur bancaire est un environnement favorable au développement de l’intelligence
artificielle pour plusieurs raisons :Les banques peuvent réduire les pertes, automatiser le
travail lié à la conformité et améliorer le ciblage des clients, optimise le travail des
professionnels, et améliore l'expérience du client, l’analyse des risques de financement, ce
qu’on appelle le ciblage et le scoring, l’IA facilite la détection des facteurs impliqués dans les
fraudes et soutient les enquêteurs, l’IA est également l’outil phare des spécialistes du big data

FinTech
Contraction des mots « finance » et « technologie », la FinTech ou la technologie financière,
ils utilisent diverses technologies, notamment l'intelligence artificielle, le big data, et la
blockchain, et introduisent de nouveaux moyens de paiement. Par exemple, PayPal ayant
comme objectif de sécuriser et simplifier les transactions sur Internet.

L’une des exemples d’une fintech marocaine est YallaXash, qui avait levé 6 millions de
dirhams auprès du Maroc Numeric Fund.

Le digital Banking :
Le Digital Banking correspond à l’évolution de la relation d’une banque avec ses clients sous
l’effet du digital, les services bancaires deviennent accessibles sans aucune contrainte liée au
temps ou à l’espace.

L’instantanéité, la distanciation et l’interactivité caractérisent tous ce processus qui peut se


faire à travers l’accès à une multitude de terminaux : desktop, smartphone, tablette…, ce qui a
réduit la peine des clients de se déplacer et d’attendre des heures pour effectuer un virement
ou un dépôt à la banque.
L’Open Banking :
Le secteur bancaire, comme tous les secteurs dans le monde, est en évolution continue …
L’Open Banking ou dit système bancaire ouvert, qui est devenu une obligation pour les
banques depuis janvier 2018, fait partie des nombreuses innovations qui bouleversent et
métamorphosent complètement le marché. « Open Banking » décrit un modèle
économique basé sur l'utilisation d'API pour partager des données financières entre différentes
parties.

Obstacles aux innovations bancaires en matière de produits et services :


Les obstacles aux innovations sont : Un manque d’infrastructure : actuellement 6% de la
population marocaine n’a pas un accès à l’internet, une culture (marocaine) de nature qui
favorise le maintenir de contact personnel pendant l’offre de service, des Marocains n’ayant
pas de confiance dans les services onlines à cause de manque de contrôle sur les paiements et
un taux d’analphabétisme qui est toujours élevé au Maroc (32% de la population marocaine)

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