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Le régime fixe
Un régime fixe est lorsqu'une autorité monétaire décide de maintenir un taux de change fixe
de sa monnaie par rapport aux autres monnaies. En d'autres termes, c'est le processus de
maintien d'une monnaie attachée à une norme. Le taux de change fixe, appelé taux de change
central, constitue un taux de change de référence dans la plage de fluctuation autorisée, et
l'autorité monétaire doit défendre le taux de change de sa monnaie afin qu'il reste dans la
plage de fluctuation autorisée. Pour cela, Les autorités utilisent les réserves de change dans
d’autres devises.
1. Avantages
Évite les fluctuations monétaires / sa stabilité encourage l’investissement / Facilite la lutte
contre l’inflation
2. Inconvénients
Encouragement à la spéculation / Problèmes de réserves / L'économie pourrait être incapable
de réagir aux chocs
1. Avantages
Stabilité de la balance des paiements / Amélioration de l’efficacité du marché / De grandes
réserves de change ne sont pas nécessaires / Protection contre l'inflation des importations
2. Inconvénients
Exposition à la volatilité des taux de change / Ralentissement de la croissance ou de la reprise
économique
Ce que les crises financières ont souligné, surtout celle qui a débuté en 2006, c’est l’impact
majeur du risque de crédit et, par implication, de la gestion du risque de crédit sur le bien-être
et la rentabilité des entreprises. Notre présentation sur la politique de gestion du risque de
crédit au Maroc a porté exactement sur ce sujet, en s’axant sur deux axes principaux :
Premièrement, la présentation de quelques généralités sur les crédits bancaires et
deuxièmement, l’analyse de la politique de gestion du risque de crédit au Maroc.
Généralités sur les crédits bancaires :
Le crédit bancaire correspond au montant total des fonds combinés que les institutions
financières avancent aux particuliers ou aux entreprises. C'est un accord entre les banques et
les emprunteurs.
Il n’existe pas de crédit sans risque de non-recouvrement, c’est la raison pour laquelle
l’évaluation du risque de crédit est essentielle. Le risque de crédit dépend de 3 paramètres : Le
montant de la dette, la probabilité de défaut et la part de non-recouvrement en cas de défaut.
Chaque opération modifie la position de risque de la banque et le risque est évalué au niveau
du groupe (consolidation). Le calcul du risque global tient compte à la fois du type de
transaction (bilan/hors bilan) et de la durée du prêt.
Le secteur bancaire marocain est confronté à une série de risques, tant au niveau national
qu'international, dont le risque de crédit est le plus important. Cependant, ces dernières
années, ce risque a pris une plus grande dimension au niveau du système bancaire marocain
en raison de l'augmentation de l'encours des dettes au niveau des banques et des conséquences
possibles de cette situation.
Depuis 1999, Al-Maghrib Bank a mis en place un système de supervision similaire à ses
homologues internationaux et a appliqué de manière constante les principes des accords de
Bâle. Ces mesures exigent également que toutes les banques soumises à une surveillance
réglementaire se conforment en ce qui concerne l'accès professionnel, les ratios de solvabilité,
les ratios de liquidité et le partage des risques,
Afin de renforcer les règles de sécurité pour la conduite des activités bancaires, les banques
sont tenues d'établir le capital minimum entièrement libéré requis pour couvrir les pertes
réglementaires qu'elles pourraient subir dans la conduite de leurs activités. Maroc (loi
bancaire du 21 avril 1967). En mars 1969, par arrêté du ministre des Finances, ce montant
minimum de capital a été fixé à 2 millions de dirhams. Pour clore, Les banques marocaines
ont connu durant cette dernière décennie une montée du risque de crédit. En effet, les banques
marocaines sont confrontées à certaines difficultés en ce qui concerne la mise en place des
recommandations de Bâle II.
La majorité de la chambre des conseillers a adopté le projet de loi des finances 2023
(PLF) n°50.22, au titre de l’année budgétaire 2023. Les orientations générales de ce projet de
loi de finances reposent sur les quatre axes suivants, selon le Ministère de l'Economie et des
Finances :
Le projet de loi de finances pour 2023 vise à promouvoir une croissance économique
plus forte et plus durable, en réalisant un taux de croissance de 4%, Un taux d’inflation de 2%
et Un déficit budgétaire de 4,5% du PIB. Afin d’atteindre ces objectifs, ce PLF s'est concentré
sur une réforme totalitaire et une modification radicale d'IS, du régime Auto-entrepreneur et
du régime libéral afin de réduire l'évasion fiscale.
Le 1er janvier 2023 marquera le début d'une nouvelle fiscalité. Le taux de l'IS sera
progressif sur l’horizon de 4 ans jusqu'il atteint un taux unifié de 20% en 2026 pour les
entreprises avec un résultat inférieur à 100 millions de dirhams et un taux de 35% en 2026
pour les entreprises avec un résultat supérieur à 100 millions de dirhams. Concernant les auto-
entrepreneurs ou CPU, ils doivent soumettre son chiffre d’affaires annuel qui dépasse 50.000
MAD réalisé avec un seul client à une RAS libératoire de 30%, Les clients des CPU ou des
auto-entrepreneurs devront déclarer avec le bilan annuel les rémunérations qu’ils leur ont
versés.
Malgré toutes ces réformes, le PLF 2023 souffre de pas mal de critique ; à titre
d’exemple, les grandes entreprises ayant résultat supérieur à 100MDH ont bénéficié d'un
cadeau fiscal, avec le taux d'imposition passant de 31% à 20%. Contrairement aux PME,
l’augmentation de l’IS de 10% à 20% va créer une pression fiscale, augmenter les fraudes
fiscales et résulte une fuite des capitaux vers l’informel. Donc la question qui se pose : est-ce
qu’on peut atteindre les objectifs ciblés malgré toutes les contraintes et les crises économiques
?
Intelligence artificielle
Le secteur bancaire est un environnement favorable au développement de l’intelligence
artificielle pour plusieurs raisons :Les banques peuvent réduire les pertes, automatiser le
travail lié à la conformité et améliorer le ciblage des clients, optimise le travail des
professionnels, et améliore l'expérience du client, l’analyse des risques de financement, ce
qu’on appelle le ciblage et le scoring, l’IA facilite la détection des facteurs impliqués dans les
fraudes et soutient les enquêteurs, l’IA est également l’outil phare des spécialistes du big data
FinTech
Contraction des mots « finance » et « technologie », la FinTech ou la technologie financière,
ils utilisent diverses technologies, notamment l'intelligence artificielle, le big data, et la
blockchain, et introduisent de nouveaux moyens de paiement. Par exemple, PayPal ayant
comme objectif de sécuriser et simplifier les transactions sur Internet.
L’une des exemples d’une fintech marocaine est YallaXash, qui avait levé 6 millions de
dirhams auprès du Maroc Numeric Fund.
Le digital Banking :
Le Digital Banking correspond à l’évolution de la relation d’une banque avec ses clients sous
l’effet du digital, les services bancaires deviennent accessibles sans aucune contrainte liée au
temps ou à l’espace.