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dédicace
sommaire
liste des figures
introduction générale

L'innovation est un moteur essentiel de la croissance économique dans le monde


moderne, et son rôle dans le contexte des exportations tunisiennes revêt une importance
capitale. La Tunisie, en tant que nation située à la croisée des chemins entre l'Afrique,
l'Europe et le Moyen-Orient, se trouve dans une position stratégique pour capitaliser sur
les avantages de l'innovation afin de stimuler ses exportations et renforcer sa
compétitivité sur la scène mondiale.
Dans cette introduction générale, nous explorerons en profondeur l'impact de l'innovation
sur les exportations tunisiennes, en examinant les diverses dimensions de cette relation
complexe et en mettant en lumière les défis et opportunités auxquels la Tunisie est
confrontée dans son parcours vers une économie exportatrice plus innovante et
dynamique.
La Tunisie a traditionnellement dépendu de secteurs tels que le textile, l'agroalimentaire
et le tourisme pour générer des exportations et stimuler sa croissance économique.
Cependant, dans un environnement économique mondial en constante évolution,
caractérisé par une concurrence intense et des exigences croissantes en matière de
qualité et d'innovation, il est devenu impératif pour la Tunisie de diversifier son
économie et de se tourner vers des secteurs à plus forte valeur ajoutée.
L'innovation, qu'elle soit technologique, organisationnelle, marketing ou de produit, offre
à la Tunisie une opportunité unique de se démarquer sur les marchés internationaux et
de répondre aux besoins changeants des consommateurs mondiaux. En investissant dans
la recherche et le développement (R&D), en adoptant des technologies de pointe et en
favorisant un environnement propice à l'entrepreneuriat et à l'innovation, la Tunisie peut
améliorer sa compétitivité et sa capacité à exporter des produits et services de haute
qualité à travers le monde.
L'innovation technologique, en particulier, joue un rôle crucial dans le renforcement de
la compétitivité des exportations tunisiennes. En intégrant des technologies telles que
l'intelligence artificielle, l'Internet des objets (IoT) et la fabrication additive dans les
processus de production et de distribution, les entreprises tunisiennes peuvent améliorer
leur efficacité opérationnelle, réduire les coûts et proposer des produits innovants qui
répondent aux besoins spécifiques des marchés mondiaux.
Parallèlement, l'innovation organisationnelle et marketing est également essentielle pour
aider les entreprises tunisiennes à se positionner stratégiquement sur les marchés
internationaux. En adoptant des modèles commerciaux agiles et flexibles, en développant
des stratégies de marketing créatives et en renforçant leur image de marque à l'échelle
mondiale, les entreprises tunisiennes peuvent accroître leur visibilité et leur attractivité
sur les marchés étrangers, ce qui se traduit par une augmentation des exportations et
une expansion de leur empreinte mondiale.
Cependant, malgré les avantages évidents de l'innovation pour les exportations
tunisiennes, il existe également des défis à relever. Ces défis comprennent notamment le
manque de financement pour la R&D, les lacunes dans l'infrastructure technologique et
logistique, ainsi que les obstacles réglementaires et administratifs qui entravent souvent
l'innovation et la croissance des entreprises.

La relation entre l'innovation et les exportations en Tunisie met en lumière l'importance


des avancées technologiques continues pour stimuler la croissance des exportations et
renforcer la position du pays sur le marché mondial. En investissant dans la recherche et
le développement, les entreprises tunisiennes peuvent accroître leur avantage
concurrentiel, pénétrer de nouveaux marchés et soutenir une croissance durable des
exportations
En conclusion, l'innovation joue un rôle central dans le développement des exportations
tunisiennes, en stimulant la compétitivité, en favorisant la diversification économique et
en ouvrant de nouvelles opportunités sur les marchés internationaux. Pour tirer
pleinement parti de son potentiel innovant, la Tunisie doit adopter une approche
stratégique et intégrée qui favorise l'investissement dans la R&D, soutienne
l'entrepreneuriat et l'innovation, et crée un environnement propice à la croissance et à la
compétitivité des entreprises sur la scène mondiale.
d' Chapitre1: les fondement théorique de l innovation et de l
exportation

introduction :
Les fondement théorique de l'innovation et de l'exportation sont essentiels pour
comprendre les mécanismes sous-jacents a la croissance économique et au
développement des entreprise sur les marchés internationaux. Ces fondements reposent
sur plusieurs théorique économique et concepts clés
Dans ce chapitre, Nous allons mettre le projet dans son cadre général. Dans la première
section, Nous commençons par une présentation de la fondement théorique du commerce
internationale. Dans la deuxième section nous intéressons par les fondement théorique
des exportations. Dans la troisièmes section les fondement théorique des innovations.

Section 1: Les fondement théorique du commerce international

1. Définition :
Les commerce est un activité économique qui consiste a achat et vente des biens et des
services en échange d'un valeur monétaire. Il peut se faire a différents niveaux :
* Commerce international:
échange de biens et services entre pays.
•: Le commerce international implique l'importation et l'exportation de biens et de
services entre différents pays. Il englobe les échanges commerciaux transfrontaliers, les
investissements étrangers directs, les partenariats commerciaux internationaux et les
accords commerciaux bilatéraux ou multilatéraux.
* Commerce national:
•échange de biens et services à l'intérieur d'un même pays.
* Commerce de gros: vente de biens en grande quantité à des intermédiaires, tels que les
détaillants.
•Le commerce de gros implique la vente de biens ou de marchandises en grande
quantité à des revendeurs, à d'autres entreprises ou à des professionnels plutôt qu'aux
consommateurs finaux. Les grossistes achètent généralement des produits auprès des
fabricants en volume, puis les revendent à un prix plus élevé en les fractionnant pour
les revendeurs ou les entreprises.
* Commerce de détail:
vente de biens en petites quantités aux consommateurs finaux.
•Le commerce de détail consiste à vendre des biens ou des services directement aux
consommateurs finaux pour une utilisation personnelle, domestique ou non commerciale.
Les transactions ont souvent lieu dans des magasins physiques, mais de plus en plus en
ligne également.
Le commerce peut également être classé selon le type de produits échangés:
•Commerce de marchandises:
•échange de biens physiques, tels que les produits alimentaires, les vêtements et les
machines.
. Commerce des services :
•échange de services intangibles, tels que le transport, le tourisme et les services
financiers.
* Commerce social :
•Le commerce social combine les activités commerciales avec les interactions sociales en
ligne. Il se produit souvent sur les médias sociaux où les entreprises utilisent des
plateformes comme Facebook, Instagram ou Pinterest pour promouvoir et vendre leurs
produits ou services, interagir avec les clients et encourager les recommandations et les
partages entre utilisateurs.

* Qu’est-ce que l’OMC ?


L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est une instance économique internationale
qui a pour mission de régler les conflits commerciaux entre ses membres, de faciliter les
relations commerciales et d'encourager le libre-échange. Succédant au GATT (General
Agreement on Tariffs and Trade) le 1er janvier 1995, l'OMC compte 164 États membres
en 2021, représentant 98 % du commerce international. Les décisions au sein de l'OMC
sont prises lors de réunions de ministres ou d'ambassadeurs et délégués des États
membres à Genève

2. La théorie du commerce international (Traditionnelle)

Le commerce international repose sur plusieurs théories économiques, dont les


principales sont la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo, la théorie de
l'avantage absolu d'Adam Smith et la théorie du cycle de vie du produit.

2.1 : la théorique de avantage absolu de Adam Smith


* Adam Smith :

Adam Smith (1723-1790) est un philosophe et économiste classique écossais . Est


considérée comme l'ouvrage fondateur de la doctrine classique .

* Les avantage absolus :


Les avantages absolus en économie internationale se réfèrent à la capacité d'un pays à
produire un bien ou un service à un coût inférieur à celui d'un autre pays, en termes de
qualité et de quantité égales. Selon la théorie des avantages absolus d'Adam Smith, un
pays a intérêt à se spécialiser dans la production de biens pour lesquels il possède un
avantage absolu, c'est-à-dire qu'il peut les produire plus efficacement que d'autres pays.
Cette spécialisation et l'échange basé sur les avantages absolus conduisent à des gains
mutuels pour les pays participants, renforçant ainsi les échanges commerciaux
internationaux et favorisant la croissance économique globale. Cependant, cette théorie
présente des limites, notamment dans le cas où un pays serait plus efficace dans la
production de tous les biens. C'est là qu'intervient la théorie des avantages comparatifs
de David Ricardo, qui explique pourquoi même un pays désavantagé dans la production
de tous les biens a intérêt à échanger en se spécialisant dans la production du bien où il
est relativement le plus avantagé
Exemple :
Le pays A peut produire du blé avec 10 heures de travail et du vin avec 20 heures de
travail. Le pays B peut produire du blé avec 15 heures de travail et du vin avec 30
heures de travail. Le pays A a un avantage absolu dans la production de blé et de vin.
Il est donc plus efficace pour le pays A de se spécialiser dans la production de blé et de
vin et de les échanger contre les autres biens dont il a besoin.

2.2 la théorique des avantage comparatif de David Ricardo :


* David Ricardo :
David Ricardo (1772-1823) est un économiste classique anglais. Il est l'auteur des
principes l'économie et de l'impôt (1817).
* Les avantage comparatifs
La théorie des avantages comparatifs dans le commerce international est un concept clé
qui explique pourquoi les pays ont intérêt à se spécialiser dans la production de biens et
de services pour lesquels ils ont un avantage comparatif, même s'ils ont des avantages
absolus dans tous les domaines. Cette théorie, développée par David Ricardo, met en
lumière le fait que chaque pays peut bénéficier du commerce international en se
concentrant sur la production où il est relativement plus efficace par rapport à d'autres
pays. En d'autres termes, un pays devrait se spécialiser dans la production où il a le
plus faible écart de productivité par rapport à ses partenaires commerciaux, ce qui lui
confère un avantage comparatif. Cette spécialisation et l'échange basé sur les avantages
comparatifs conduisent à des gains mutuels pour les pays participants, renforçant ainsi
les échanges commerciaux internationaux et favorisant la croissance économique globale
Exemple des avantage comparatifs de David Ricard :
Considérons l'exemple suivant (nous simplifions en limitant le monde à deux pays
– Angleterre et Portugal – et à la production de deux biens – du vin et des draps) :

Portugal Angleterre
Production par personne par 2400 bouteilles de vin 800 bouteilles de vin
semaine
Production par personne par 12 drap 6 drap
semaine

Les travailleurs portugais sont plus efficaces dans les deux productions. Si l'on suit le
raisonnement de Smith en termes d'avantages absolus, il n'y a donc pas de commerce
international. David Ricardo lève cette impasse en raisonnant en termes d'avantages
comparatifs.

2.3 la théorie de la demande de biens différents:


Cette théorie soutient que les différences dans les préférences des consommateur entre
les pays peuvent entraîner des échange internationaux, car les pays produiront des biens
différents pour satisfaire ces préférences.
* Biens substituables:
Biens qui peuvent être utilisés l'un à la place de l'autre pour satisfaire le même besoin
(ex : beurre et margarine).
*Biens complémentaires:
• Biens qui sont utilisés conjointement pour satisfaire un besoin (ex : café et sucre).
* Courbe d'indifférence:
•Courbe représentant toutes les combinaisons de deux biens qui procurent au
consommateur le même niveau de satisfaction.
* Taux marginal de substitution (TMS):
•Taux auquel un consommateur est prêt à substituer un bien à un autre tout en
maintenant son niveau de satisfaction constant.

* Effet de revenu:
•Changement de la quantité demandée d'un bien suite à une variation du revenu du
consommateur.
* Effet de substitution:
•Changement de la quantité demandée d'un bien suite à
• variation du prix d'un autre bien.
2.4 Le modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS)
Eli Hecksher (1879-1952) et Bertil Ohlin (1899-1979), deux économistes suédois, ont
développé un modél sur le commerce international en 1993. Paul Samuelson (1915-200
9), économiste américain
Ce modèle explique les échanges commerciaux en fonction des dotations factorielles des
pays. Chaque pays se spécialise dans la production des biens qui utilisent intensivement
les facteurs de production dont il est le mieux doté. Par exemple, un pays riche en
capital aura tendance à se spécialiser dans la production de biens à forte intensité
capitalistique.
Exemple :
Le pays A est riche en capital et le pays B est riche en travail. Le pays A aura tendance
à se spécialiser dans la production de biens à forte intensité capitalistique, comme les
machines, et le pays B aura tendance à se spécialiser dans la production de biens à forte
intensité de travail, comme les textiles.
Conclusion :
En conclusion, les fondements théoriques du commerce international offrent un cadre
pour comprendre les motifs et les modèles de l'échange commercial entre les nations.
Ces théories ont évolué au fil du temps pour prendre en compte divers facteurs,
notamment les différences de coûts de production, les dotations factorielles, les
économies d'échelle et les préférences des consommateurs. En comprenant ces théories,
les gouvernements, les entreprises et les économistes peuvent formuler des politiques et
des stratégies pour tirer parti des avantages du commerce international et promouvoir la
prospérité économique mondiale.

Section 2 : Les fondement théorique des exportations

1. définition :

La théorie des exportations est un concept économique qui explique comment les entreprises d'un pays
peuvent vendre leurs biens et services à des clients situés dans d'autres pays. En termes simples, c'est le
processus par lequel les produits d'un pays sont vendus à l'étranger. Cela peut contribuer à la croissance
économique en augmentant les revenus des entreprises et en favorisant le développement de nouvelles
industries.

Cette théorie repose sur plusieurs principes fondamentaux, dont les avantages
comparatifs, la division internationale du travail et les différences de productivité entre
les nations.
2. Les fondement théorique des exportation :
2 .1 Avantage comparatif:
. Cette théorie, popularisée par David Ricardo, stipule que les pays se spécialisent dans la production et
l'exportation des biens qu'ils peuvent produire à un coût relativement plus bas que les autres pays.
• Cela permet une meilleure allocation des ressources à l'échelle mondiale et une
maximisation de la production globale.
2.2 Économies d'Échelle:

La production à grande échelle peut réduire les coûts unitaires de production, rendant
les exportations plus compétitives sur les marchés étrangers.
•Cet avantage est particulièrement important pour les industries à forte intensité
capitalistique.
2.3 Différenciation des Produits:
Les entreprises qui différencient leurs produits, en offrant des caractéristiques uniques ou
une qualité supérieure, peuvent se démarquer sur les marchés étrangers et justifier des
prix plus élevés.
2. 4 Théorie du Cycle de Vie du Produit:
Cette théorie explique que les produits évoluent au fil du temps, passant par différentes
étapes de développement, de l'introduction à la maturité et au déclin.
•Les exportations peuvent jouer un rôle important à chaque étape du cycle de vie, en
permettant aux entreprises d'accéder à de nouveaux marchés et de prolonger la phase de
croissance.
2 .5 Nouvelles Théories du Commerce International:
Ces théories, telles que la théorie du commerce intra-branche et la nouvelle économie géographique,
mettent l'accent sur l'importance des facteurs tels que la variété des produits, l'innovation et la
localisation des industries.
•Elles soulignent le rôle croissant des multinationales et des réseaux de production dans le commerce
international.
* En plus de ces théories, les exportations sont également influencées par:
•Les politiques économiques:
•Les politiques gouvernementales, telles que les subventions à l'exportation et les barrières à l'entrée,
peuvent influencer les décisions des entreprises en matière d'exportation.
•Les institutions:
•La qualité des institutions, telles que le système juridique et la protection des droits de propriété, peut
jouer un rôle important dans la compétitivité des exportations d'un pays.
•Le développement des infrastructures:
•Un réseau d'infrastructures efficace, tel que des ports et des routes, est essentiel pour
faciliter les exportations.
3. Les avantage du liber-échange
3.1 définition :
Le libre-échange, qui est la politique économique consistant à supprimer ou à réduire les
barrières commerciales entre les pays, présente plusieurs avantages potentiels :
3 .2: Accroissement des échange commerciaux :
En éliminant les obstacles au commerce, le libre-échange favorise une augmentation des
échanges commerciaux entre les pays. Cela permet aux pays de bénéficier d'une plus
grande variété de biens et de services à des prix compétitifs, ce qui stimule la croissance
économique.

3.3 Efficacité économique:

Spécialisation et gains à l'échange:


•Le libre-échange permet aux pays de se spécialiser dans la production des biens et
services qu'ils peuvent produire à moindre coût, et d'importer ceux qu'il est plus
avantageux d'acheter à l'étranger. Cela maximise la production globale et génère des
gains à l'échange pour tous les pays participants.
•Compétitivité accrue :
La concurrence internationale incite les entreprises à innover, à améliorer leur
productivité et à réduire leurs coûts pour rester compétitives. Cela profite aux
consommateurs en leur offrant des produits de meilleure qualité à des prix plus bas.
•Économies d'échelle:
•L'accès à un marché plus large permet aux entreprises de réaliser des économies
d'échelle en augmentant leur production, ce qui réduit encore les coûts et les prix.
3.4 Croissance économique:
.Augmentation des exportations:
Le libre-échange permet aux entreprises d'exporter davantage vers les marchés étrangers,
ce qui stimule la croissance économique et crée des emplois.
•Attraction des investissements étrangers:
• Les pays qui adoptent le libre-échange attirent davantage d'investissements étrangers,
ce qui contribue à la création d'emplois et à la croissance économique.
.Diffusion du savoir-faire:
•Le libre-échange favorise le partage des technologies et du savoir-faire entre les pays, ce
qui stimule l'innovation et la croissance économique.
3.5 Paix et coopération :
Interdépendance économique:
Le libre-échange crée une interdépendance économique entre les pays, ce qui les incite à
coopérer et à résoudre leurs différends de manière pacifique.
•Promotion de la prospérité:
•La prospérité économique engendrée par le libre-échange peut contribuer à réduire les
tensions sociales et à promouvoir la paix et la stabilité dans le monde.
3. 5 stimulation de la concurrence :
Le libre-échange favorise une concurrence accrue entre les entreprises nationales et
étrangères. Cette concurrence stimule l'innovation, la qualité des produits et l'efficacité
des entreprises, ce qui profite aux consommateurs et encourage la croissance
économique.
Schéma sur la avantage théorique du liber-échange:

Sources : Google

4: les inconvénient du liber-échange :


Le libre-échange, qui implique la réduction ou l'élimination des barrières commerciales
telles que les tarifs douaniers et les quotas d'importation, présente des avantages
indéniables, mais il comporte également des inconvénients. Voici quelques-uns des
inconvénients du libre-échange :
4.1Délocalisation et perte d'emploi :
Dans un environnement de libre-échange, les entreprises peuvent être incitées à
délocaliser leur production vers des pays où les coûts de main-d'œuvre sont moins élevés
ou où les réglementations environnementales sont moins strictes. Cela peut entraîner des
pertes d'emplois dans les pays d'origine et des défis sociaux liés au chômage et à la
reconversion professionnelle.
4.2 Inégalité économique et sociales :
Le libre-échange peut accentuer les inégalités économiques et sociales, tant au niveau
national qu'international. Les avantages du commerce peuvent profiter principalement
aux entreprises et aux individus les plus riches, tandis que les travailleurs peu qualifiés
ou les petites entreprises peuvent se retrouver marginalisés et exclus des bénéfices du
commerce international.
4.3 Impact sur l'environnement :
La recherche de coûts de production plus bas peut entraîner une dégradation de
l'environnement, notamment par le biais de la déforestation, de la pollution et de la
surconsommation des ressources naturelles. Les accords de libre-échange peuvent
également limiter la capacité des gouvernements à imposer des réglementations
environnementales strictes pour protéger les écosystèmes fragiles.
Instabilité économique :
Lorsque les économies sont étroitement liées par le biais du commerce international, les
chocs économiques dans un pays peuvent se propager rapidement à d'autres pays. Par
exemple, une crise financière dans une grande économie peut avoir des répercussions sur
les marchés mondiaux, provoquant des périodes d'instabilité et de volatilité économiques.
Conclusion :
En conclusion, les fondements théoriques des exportations soulignent l'importance de la
spécialisation, de l'efficacité, des dotations en facteurs de production et des dynamiques
contemporaines du commerce international

section 3: les fondement théorique des innovations

1. définition :
* innovation :
L'innovation peut être définie comme le processus de création, d'introduction et
d'adoption de nouvelles idées, méthodes, produits, services ou technologies qui apportent
une valeur ajoutée ou qui répondent à un besoin existant de manière nouvelle ou
améliorée.
* la théorie des innovation :
La théorie des innovations regroupe un ensemble de concepts et de modèles qui visent à
expliquer et à analyser le processus d'innovation, c'est-à-dire la création, la diffusion et
l'adoption de nouvelles idées, de nouveaux produits, de nouveaux services ou de
nouvelles technologies.
2. La théorie des innovation :
2.1 Économie de innovation :
innovations se développent et se diffusent dans une économie. Des modèles comme la
théorie de la croissance endogène, popularisée par des économistes comme Paul Romer
et Robert Solo, mettent l'accent sur le rôle de l'innovation dans la stimulation de la
croissance économique à long terme.
2.2 théorie de la diffusion de innovation :
Proposée par Everett Rogers, cette théorie examine comment les nouvelles idées,
produits ou technologies se propagent dans une population ou une société donnée. Elle
identifie des catégories de personnes en fonction de leur propension à adopter de
nouvelles innovations, allant des innovateurs précoces aux retardataires.
2.3 Théorie des système d innovation :
Cette approche considère l'innovation comme un processus qui résulte de l'interaction
entre divers acteurs, y compris les entreprises, les universités, les gouvernements et la
société civile. Elle met l'accent sur l'importance des réseaux et des institutions dans le
soutien à l'innovation.
2.4 Théorie de la créativité :
Cette théorie examine les processus cognitifs et psychologiques qui conduisent à la
génération d'idées nouvelles et utiles. Des chercheurs comme Mihaly Csikszentmihalyi et
Teresa Amabile ont exploré les conditions qui favorisent la créativité et l'innovation dans
les individus et les organisations.
2.5 Théorie de la gestion de l innovation :
Cette perspective se concentre sur les processus et les pratiques que les organisations
utilisent pour gérer et soutenir l'innovation. Cela inclut la gestion du portefeuille de
projets, la création de cultures organisationnelles favorables à l'innovation, et la
collaboration avec des partenaires externes tels que des startups ou des universités.
2.6 Théorie de la conception innovation :
Cette approche examine comment les produits et services novateurs sont conçus et
développés. Des méthodologies comme le design thinking mettent l'accent sur l'empathie
avec les utilisateurs, la génération d'idées créatives et l'itération rapide pour parvenir à
des solutions innovantes.
Ces théories offrent un aperçu des différents aspects de l'innovation et des
nombreuses façons dont elle est étudiée et comprise dans différents domaines
académiques et pratiques.
3. Développement des recherche en innovation : modèle et théories des auteurs
Plusieurs modèles ont été développés proposant les étapes ou événements composant le
processus d'innovation (Hadjimanolis 1997). Les modèles peuvent servir de simplifications
utiles de la réalité et de guides d'analyse et d'action (Nadler et Tushman, 1980).
3.1 Modèle de schumpeter (1934) : Types d'innovation

Figure 1 : Typologie d'innovation selon Schumpeter :

(Source :
Schumpeter
1934)

Selon

Schumpeter, les préférences des consommateurs sont déjà données et ne subissent pas
spontanément, et cela signifie qu'ils ne peuvent pas être la cause du changement
économique. De plus, les consommateurs en phase de développement économique jouent
un rôle passif.
Dans Théorie du développement économique (Schumpeter 1934), et dans d'autres travaux
du même auteur, Schumpeter décrit le développement comme un processus historique
des changements structurels, essentiellement motivé par l’innovation qui a été divisée
par lui en
cinq types :
* Lancement d'un nouveau produit ou d'une nouvelle espèce de produit déjà connu;
* Application de nouvelles méthodes de production ou de vente d'un produit (non
encore
prouvées dans l'industrie)
* Ouverture d'un nouveau marché (le marché pour lequel une branche de l'industrie
n'était pas encore représentée)
* L'acquisition de nouvelles sources d'approvisionnement en matières premières ou en
produits semi-finis
* Nouvelle structure industrielle telle que la création ou la destruction d'une position
de monopole.
(Schumpeter, 1934), a fait valoir que quiconque cherchait des profits doit innover. Cela
entraînera une utilisation différente des ressources existantes du système économique en
moyens de production.
Au cours des années 1960, les chercheurs en gestion ont commencé à développer les idées, les
concepts et les modèles de base qui seraient nécessaires pour le cadre théorique de
l'innovation en générale, et l’innovation organisationnelle en particulier (Victor, 1965 ;
Wilson, 1966 ; Becker et al; 1967, Knight& Kenneth, 1967). À la fin de cette période, les
chercheurs ont également mené un ensemble limité mais impressionnant d'études empiriques
visant à déterminer les attributs organisationnels et environnementaux les plus liés à
l'innovation (Crain 1966 ; Wilson 1966 ; Evan et al., 1967 ; Sapolsky & Harvey 1967 ; Mohr
1969 ; Aiken et al., 1970 ; Corwin1972), ainsi un grand nombre de structures et de processus
organisationnels innovants, et de nombreux modèles matriciels ont été développés et mis en
pratique (cité par Rowe & Boise 1974,).
3.2 Modelé de Mensh (1978) : Typologie d'innovation
Le scientifique allemand Mensch (1978) cité par (Kogabayev , 2017 selon Siaulai 2013) a
proposé sa classification de l'innovation par ordre d'importance. Il a identifié trois
principaux types d'innovation : Innovation basique, innovation avancée et fausse
innovation.
Figure 2 : Typologie d'innovation selon Mensch (1978)

(Source : Mensch 1978 cité par Kogabayev)


3.3 Modèle de Rogers (1982) : modèle linéaire d'innovation
Après les critiques sur le rejet ou l’adoption de l’innovation, d’Abrahamson sur le
premier processus de Rogers, la diffusion de l’innovation selon (Rogers 1983) passe par
un processus décisionnel développé en cinq étapes avec des descriptions des catégories
similaires. Il se produit à travers une série de canaux de communication sur une période
de temps entre les membres d'un système social similaire. Le savoir, la persuasion, la
décision, la mise en œuvre et la confirmation, font partie intégrante de ce processus.

Figure 3 : diffusion d'innovation selon Rogers (1983)

(source : Tohiddi & Jabbari 20111)

* Le savoir :
survient lorsqu'un individu (ou une autre unité décisionnelle) est exposé à 'existence de l'innovation et
en gagne une certaine compréhension de son fonctionnement.
* La persuasion :
se produit lorsqu'un individu (ou une autre unité décisionnelle) adopte une attitude favorable ou
défavorable à l'égard l'innovation.
* La décision :
intervient lorsqu'un individu (ou une autre unité) s'engage dans des activités qui mènent à un choix
d'adopter ou de rejeter l'innovation.
* La mise en œuvre :
a lieu lorsqu'un individu (ou une autre unité décisionnelle) met une innovation en service.
* La confirmation :
se produit lorsqu'un individu (ou une autre unité de prise de décision) cherche à renforcer une décision
d'innovation déjà pris, mais il ou elle peut revenir sur cette décision antérieure s’il est exposé à des
messages contradictoires sur l'innovation

3.4 Modèle d'Amabile 1988 : facteurs d'innovation


Pour identifier les dimensions des environnements de travail qui sont liées à la créativité. Le
modèle d’ (Amabile 1988) composant de la créativité et de l'innovation dans les organisations
identifie trois grands facteurs organisationnels qui sont proposés, dont chacun comprend
plusieurs éléments spécifiques:
* La motivation organisationnelle à innover :
Il s’agit d’une orientation fondamentale de l'organisation vers l'innovation, ainsi que comme supports
de créativité et d'innovation dans toute l'organisation.
* Les ressources :
qui font référence à tout ce dont l'organisation dispose pour faciliter
le travail dans un domaine ciblé pour l'innovation (par exemple, suffisamment de
temps pour produire un travail nouveau dans le domaine, et la disponibilité d'une
formation.
* Les pratiques de gestion :
qui font référence à l'octroi de la liberté ou l'autonomie dans la conduite du travail, la fourniture d'un
travail stimulant et intéressant, la spécification d'objectifs stratégiques globaux clairs et la formation
d'équipes de travail en rassemblant des personnes ayant des compétences et des perspectives diverses.
3.5 Modèle de Drucker (1993) : Typologie d'innovation

Figure 4 : Typologie d'innovation selon Drucker (1993)


Drucker, dans son livre « Innovation and Entrepreneurship » énumère plusieurs principes
qui
doivent être respecté par les innovateurs. Il a regroupé ces principes dans «À faire» et
«Ne pas
faire» dans le processus d'innovation.
Les tâches nécessaires à effectuer sont mentionnées ci-dessous:
* L'innovation commence par l'analyse des opportunités:
Ça commence par les sept opportunités d'innovation. Ce sont: des événements
inattendus, des désaccords dans le
processus, les exigences du processus (le besoin d'un nouveau processus) et les
changements inattendus dans l'industrie ou structure du marché, changements
démographiques, changements de perception, importance et nouvelles connaissances.
* L'innovation est une activité conceptuelle et perceptive:
Le deuxième impératif de
la l'innovation est d'aller voir, de demander et d'entendre. Les innovateurs qui
réussissent travaillent de manière analytique sur se demander à quoi devrait
ressembler l'innovation pour satisfaire une opportunité. Ensuite, ils sortent voir les
clients / utilisateurs et ils découvrent quelles sont leurs attentes, leurs valeurs et leurs
besoins.
* L'innovation, pour réussir, doit être simple et ciblée:
Si la l'innovation n'est pas simple, elle ne réussira pas. Tout ce qui est nouveau pose
problème: si c'est compliqué, il ne peut être ni corrigé ni résolu. Toutes les innovations
réussies sont
étonnamment simples. En réalité, la plus grande reconnaissance pour une innovation
est quand les gens disent: c'est tellement évident.
* L'innovation doit commencer comme «petite»:
L'innovation ne doit pas être
grandiose. Cela devrait tenir à quelque chose de spécifique, de concret. Au début, ça
demande un peu d'argent, certaines personnes et un petit marché limité.
* Une innovation réussie vise le leadership:
Si une innovation au plus le début ne vise
pas le leadership, il est fort probable qu'il ne soit pas `` innovant '' assez.
* Les innovations ne doivent pas être très «intelligentes»:
Les innovations doivent
être menées par de simples gens. Tout ce qui est fait de manière très `` intelligente '',
que ce soit pour la conception ou la finition, est mis en échec par forte probabilité.
* Beaucoup de choses ne devraient pas être faites à la fois:
Les innovations ont besoin de énergie et effort commun. Cela exige également que les
personnes qui
effectuent l'innovation aient compréhension mutuelle.
* N'innove pas pour le futur, mais pour le présent :
Une innovation peut avoir un impact à long terme, mais elle demande plus de temps pour atteindre sa
maturité. Cela
devrait être une solution pour problèmes dans le présent.

4. L'importance de l'innovation
Au cours des trente dernières années, l'innovation a été considérée par plusieurs auteurs
comme moteur du développement des nations, du progrès technologique et du moteur
de la réussite des entreprises (Manu et Sriram 1996) affirment que, la contribution de
l'innovation à la survie et à la croissance des entreprises est une notion acceptée dans
une grande partie de la direction. L'importance centrale de l'entreprise et ses efforts
d'innovation est un point clé, cela implique que les politiques économiques ne peuvent
avoir un effet sur l'innovation que si elles réussissent à inciter les entreprises privées à
innover. L'innovation de nos jours n'est pas simplement la création de quelque chose de
nouveau, mais aussi une panacée pour la solution de la gamme des problèmes du
conseil d'administration (Kotsemir 2013). L'attention classique portée à la productivité et
au contrôle des coûts n'est tout simplement plus suffisante pour garantir le succès
concurrentiel. L'innovation est reconnue comme une exigence obligatoire pour améliorer,
distinguer et différencier les produits proposés afin de créer une valeur supplémentaire
telle que perçue par le client dans un environnement commercial en évolution rapide
(Seram 2015). L’innovation est une problématique économique qui concerne aujourd’hui
toutes les entreprises : grandes ou petites, industrielles ou de services.
Conclusion
En conclusion, les fondements théoriques des innovations sont complexes et
interdisciplinaires, faisant appel à une variété de domaines académiques pour expliquer
comment les nouvelles idées émergent, se propagent et transforment les sociétés et les
économies. Une compréhension approfondie de ces fondements est essentielle pour
favoriser un environnement propice à l'innovation et à la prospérité économique.
commerce international est bénéfique pour tous, l’OMC se charge donc de
faciliter le libre échange tout en apportant son assistance aux
gouvernements qui auraient des difficultés à régler des différends
commerciaux qu’ils soient financiers ou bien administratifs

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