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S GC 2014 - 2015
1. DEFINITIONS
1.2. L’environnement
L’environnement du commerce international est l’ensemble des facteurs qui ont ou qui peuvent
avoir une influence sur les échanges internationaux.
2. IMPORTANCE
Sources : Exporter 20ème édition ; calculs effectués à partir des sources OMC
3. LES POLITIQUES
Nous indiquerons ici les politiques mises en place par les Etats relativement à leurs échanges vis-à-
vis de l’étranger. Il s’agit essentiellement du libre échange et du protectionnisme. Cependant, dans
la pratique, nous constatons une autre réalité.
Le libre-échange favorise cependant les pays développés et aggrave le fossé les séparant des pays
en voie de développement.
Les pays industrialisés exportent des produits manufacturés à haute valeur ajoutée, fixent le prix
d’achat des produits agricoles et concentrent leurs investissements directs à l’étranger dans les pays
émergents d’Asie au détriment des pays africains.
A l’inverse, les pays en voie de développement exportent des produits primaires à faible valeur
ajoutée, donc peu rémunérateurs, ce qui aggrave leur déficit commercial.
Par ailleurs, ces pays subissent une lente dégradation des termes de l’échange, le prix de leurs
exportations diminuant alors que le prix de leurs importations en produits manufacturés augmente.
Afin d’amorcer leur industrialisation, ils sont alors contraints de s’endetter profondément, et tout
ralentissement de leurs exportations les met dans l’incapacité de pouvoir rembourser leurs dettes.
Pour contrer ce déséquilibre des échanges, ils mettent en place des mesures protectionnistes.
3.2. Le protectionnisme
C’est la politique qui consiste, pour un pays, à ériger des barrières et limiter voire supprimer la
libre circulation des biens et services.
Cette politique s’appuie parfois sur des théories qui ont développé l’idée qu’il ne fallait pas
commercer avec l’étranger afin de ne pas en être dépendant ou pour s’en protéger.
Pour protéger leurs populations et leur tissu économique, les Etats utilisent des barrières tarifaires
et non tarifaires. Dans le premier cas, des droits de porte et autres taxes sont exigés à l’entrée des
marchandises sur le territoire ; dans le second cas, des restrictions voire des interdictions mais
également des normes et des subventions sont établies qui impactent sur les produits étrangers.
Mais des mesures protectionnistes, à des niveaux divers, sont également prises par les pays
industriels aux fins :
De protéger des industries sur le déclin suite à la concurrence des pays à bas salaires ;
Remarques :
1) Les échanges influent sur de nombreux aspects de notre vie quotidienne et, à une étape ou une
autre, affectent pratiquement tout ce que nous achetons. En bien ou en mal, selon la façon dont
nous envisageons les choses. Les échanges peuvent être un puissant moteur de changements
positifs, mais ils peuvent aussi engendrer des problèmes et des incertitudes. La prospérité des
pays et des gens repose peut-être sur d’autres facteurs plus décisifs, mais elle a rarement été
atteinte et conservée en l’absence des échanges, si elle l’a jamais été. Les échanges sont donc
une composante importante de toute stratégie économique mondiale visant la prospérité et la
croissance sur le long terme.
2) Les pays fermés aux échanges et aux investissements ne sont que rarement, voire jamais,
parvenus à atteindre une croissance et un développement prolongés.
3) Mais, à eux seuls, les échanges sont insuffisants. Le développement repose également sur de
nombreux facteurs tels que l’éducation, les infrastructures, la gouvernance et les institutions.
Les pays en développement doivent progresser sur tous ces fronts pour récolter tous les
bienfaits de leur intégration dans le système mondial des échanges et de l’investissement.
4. LE SYSTEME OPERATIONNEL
Les organismes qui interviennent dans le commerce international ont pour tâche, entre autres, de
régir les rapports entre les différents acteurs de ce commerce parmi lesquels les acteurs principaux,
qui sont à la base de ces échanges et les acteurs auxiliaires qui vont permettre au bien ou au service
de parvenir à l’importateur.
4.1.1. L’exportateur
Le juriste : il vérifie l’adéquation des contrats à la volonté des parties, à leurs exigences de
sécurité et au cadre juridique choisi.
4.1.2. L’importateur
C’est l’acheteur ou le client qui achète un bien ou un service à l’étranger pour satisfaire des besoins
qui ne peuvent être comblés par son marché domestique.
Nous avons ici les mêmes compétences internes mutatis mutandis que dans le cas de l’exportateur.
Ce système opérationnel fait lui-même partie d’un ensemble plus vaste qui englobe un certain
nombre d’aspects. De fait, les échanges mis en œuvre par tous les intervenants du système vont
être influencés par des facteurs exogènes à l’opération elle-même. C’est l’analyse de ces facteurs
qui est exposée ici.
C’est l’ensemble des pouvoirs qui vont influencer l’entreprise notamment par la législation et la
réglementation.
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Il se situe ici à deux (02) niveaux : le cadre international et le cadre propre au pays-cible.
Ces organisations concernent dans un premier niveau (plus direct) les regroupements opérés en
Europe, en Amérique, en Afrique ou en Asie qui visent différents buts : coopération économique,
zone de libre change, union douanière, marché commun, union monétaire et union
économique.
Nous avons dans ce cadre : l’OCDE, l’AELE, l’Union Européenne, le NAFTA, le MERCOSUR,
la CEDEAO, l’UEMOA, la CEMAC, la SADC, le COMESA, l’ANASE…
Accords Objectifs
Coopération Faciliter le commerce entre les membres et éliminer certaines barrières aux
économique investissements et aux implantations.
Zone de libre Eliminer les barrières au commerce des marchandises entre les membres,
échange chacun gardant sa législation vis-à-vis des autres nations.
Union douanière Eliminer les barrières au commerce des marchandises entre les membres et
mettre en place un tarif douanier extérieur commun.
Marché commun Eliminer toutes les barrières au commerce entre les membres, adopter un tarif
douanier extérieur commun et mettre en place la libre circulation des
marchandises, des personnes, des capitaux voire des services.
Union monétaire Eliminer toutes les barrières au commerce entre les membres, adopter un tarif
douanier extérieur commun, mettre en place la libre circulation (des
marchandises, des personnes, des capitaux voire des services), mettre en place
une politique monétaire commune et adopter une monnaie commune.
Union Eliminer toutes les barrières à la libre circulation des hommes, des services,
économique des capitaux et des marchandises. Mettre en place une politique économique
commune.
A côté de ces organismes d’intégration, nous avons à un second niveau, des organismes qui ont
une action sur l’activité globale du commerce international, que ce soit au niveau financier le
Fonds Monétaire International (FMI), le Groupe de la Banque Mondiale avec la BIRD, la SFI,
l’AID…) essentiellement, ou de façon plus directe sur les transactions internationales avec
notamment : la Chambre de Commerce Internationale (CCI), la Conférence des Nations Unies
pour le Commerce Et le Développement (CNUCED) et surtout l’Organisation Mondiale du
Commerce (OMC).
L’OMC est en effet devenue l’organisme dominant dans les échanges internationaux. Il a succédé
au GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) en tant qu’organisme.
En effet sous le nom GATT coexistaient un accord commercial et un organisme chargé
d’administrer cet accord.
L’organisme GATT : il fonctionnait sur deux (02) principes directeurs qui sont de libéraliser
le commerce afin d’atteindre le libre échange et de supprimer les discriminations par
l’application de la clause de « la nation la plus favorisée » suivant laquelle tout avantage
accordé à un pays doit être étendu à tous les autres pays de l’accord.
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L’accord GATT : né en 1947, il porte sur les marchandises et a été complété lors des
négociations commerciales multilatérales (les rounds) dont la dernière et la plus ambitieuse fut
l’Uruguay round lancé en 1986.
C’est l’ensemble de tous les comportements acquis et leurs résultats qui influencent l’entreprise
par leur incidence sur les attitudes des consommateurs et de l’ensemble des intervenants sur le
marché. La culture est particulièrement importante pour l’entreprise qui vise un marché étranger
pour plusieurs raisons :
Dans le cadre du produit : la culture peut grandement affecter la marque qui est l’un des
aspects les plus apparents du produit ; exemple de General Motors avec « Nova » (ne marche
pas) en pays espagnol.
Dans le cadre de la communication : une entreprise peut être amenée à adapter sa stratégie de
communication ; exemple de EXXON qui a du écarter la Thaïlande de sa campagne : »mettez
un tigre dans votre moteur ».
Dans le cadre de la négociation : la culture affecte les caractéristiques des négociateurs, les
conditions et le processus de la négociation.
Il est représenté par l’ensemble des aspects inhérents à la population et au cadre social qui
rejaillissent sur l’entreprise. Celle-ci se doit d’étudier alors :
La population et son évolution (tendance) ;
La structure et la taille de la famille ;
La structure de la pyramide des âges ;
La mobilité géographique de la population ;
L’influence de la population sur les prises de décision.
Ce sont des standards du commerce international qui facilitent grandement les échanges. Ils seront
présentés, caractérisés, analysés et calculés relativement aux opérations qui les composent.
1. PRESENTATION
1.1. Définition
Le mot « incoterm » est un néologisme issu de la combinaison / contraction de trois (03) mots
anglais : international commercial terms. C’est un terme générique qui représente des conditions
de vente à l’international. Il s’agit de contrats standards élaborés par la Chambre de Commerce
Internationale (CCI) de Paris créée en 1919 à Atlantic city. Ce sont des sigles de trois (03) lettres
chacun.
Ils représentent un langage commun à la disposition de commerçants, de langues et de pratiques
commerciales différentes.
1.2. Historique
En 1936, la CCI a codifié les usages courants et diffusé la première édition des incoterms.
L’évolution des techniques de transport, de manutention, de transmission de données et des
pratiques commerciales l’a conduit à les mettre à jour et à les modifier pour les adapter au
contexte. Des révisions ont ainsi été opérées en 1953, 1967, 1974, 1976, 1980, 1990 et 2000. Cette
dernière version (comme la précédente) compte treize (13) incoterms. L’évolution constante des
techniques utilisées en commerce international a d’ailleurs suscité une récente révision : la version
2010, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2011 ; elle comporte onze (11) incoterms que sont :
EXW…, FAS…, FOB…, FCA…, CFR…, CPT…, CIF…, CIP…, DAT…, DAP… et DDP…
Il y a donc eu remplacement de DAF…, DES…, DEQ… et DDU… de la version 2000 par
DAT… et DAP… tel qu’indiqué dans le tableau suivant :
Sources : conex.fr
1.3. Objectifs
Les incoterms comme outils de facilitation des échanges commerciaux, déterminent les obligations
réciproques du vendeur et de l’acheteur en précisant :
Le partage des frais (qui du vendeur ou de l’acheteur supporte-il telle ou telle charge?) ;
Le transfert des risques (à partir de quel lieu les risques sont-ils supportés par l’acheteur et non
plus par le vendeur?).
Les obligations documentaires (quels documents doivent-ils être produits par le vendeur?).
2. CLASSIFICATION
Cette classification se fera par rapport à trois (03) critères : la famille, le type de vente et le mode
de transport.
Cette distinction est faite par rapport au lieu de transfert des risques ; c'est-à-dire le lieu à partir
duquel le vendeur n’est plus responsable des risques qui vont survenir à la marchandise. Cela nous
conduit à deux (02) possibilités : la vente au départ et la vente à l’arrivée.
La vente au départ : le transfert des risques a lieu dans le pays de départ c'est-à-dire au départ
du transport principal ; la marchandise voyage donc aux risques de l’acheteur. Les incoterms
concernés sont : EXW…, FCA…, FAS…, FOB…, CFR…, CIF…, CPT… et CIP…
La vente à l’arrivée : le transfert des risques a lieu ici dans le pays d’arrivée, c'est-à-dire à
l’arrivée du transport principal. La marchandise voyage ici aux risques et périls du vendeur.
DAT…, DAP… et DDP… sont les incoterms de ce type de vente.
Remarque : nous constatons que les incoterms de vente au départ sont les incoterms des familles
E, F, et C tandis que ceux de la vente à l’arrivée appartiennent à la famille D.
Il s’agit ici du mode de transport principal c'est-à-dire le transport international qui fait passer la
marchandise du pays du vendeur à celui de l’acheteur ; il doit donc être distingué :
o Du transport d’approche ou pré-transport ou encore pré-acheminement dans lequel la
marchandise est acheminée de l’usine / magasin (ou de bord champ) du vendeur à
l’aéroport, au port ou à la gare de départ du transport principal ;
Le mode maritime : FAS…, FOB…, CFR… et CIF… sont des incoterms exclusivement
utilisés en transport maritime de sorte que le lieu convenu ici est obligatoirement un port ;
Tous les modes de transport : EXW…, FCA…, CPT…, CIP…, DAT… , DAP… et DDP…
sont des incoterms utilisés pour tous les modes de transport y compris les transports
multimodaux.
3. ANALYSE
Elle se fera pour chacun des onze (11) incoterms par rapport aux obligations du vendeur (OV), aux
obligations de l’acheteur (OA) au lieu de transfert des risques ou point critique (PC) et aux
documents exigés du vendeur (DEV).
EXW… : EX(it) Works named place = A l’usine (ou départ ou encore sortie d’usine) lieu
convenu.
o O V : Livrer la marchandise emballée dans ses propres locaux.
o O A : Supporter les frais et risques relatifs à toutes les opérations nécessaires pour amener
la marchandise à sa destination finale.
o P C : A l’usine, au magasin (ou bord champ) du vendeur.
o D E V : Facture fournisseur, certificat d’origine, liste de colisage.
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FAS… : Free Alongside Ship named port of shipment = Franco le long du navire port
d’embarquement convenu.
o O V : Livrer la marchandise emballée et dédouanée à l’export sur le quai le long du navire
désigné par l’acheteur, supporter tous les frais et risques de ces opérations.
o O A : Choisir le transporteur, conclure le contrat de transport et supporter tous les frais et
risques à partir du moment où la marchandise a été remise le long du navire jusqu’à sa
destination finale.
o P C : A quai le long du navire au port d’embarquement convenu.
o D E V : Facture fournisseur, certificat d’origine, liste de colisage et reçu « le long du
navire ».
o Obligation de lieu et de moment : Le vendeur ne livre FAS… que s'il livre le long du
bord du navire lorsque le navire est à quai. C'est une obligation de lieu et de moment (De
Marseille à Anvers, où chaque compagnie offre au moins un départ par semaine, livrer
plus de huit jours avant la date du navire choisi par l'acheteur est prématuré).
FCA… : Free CArrier named place = Franco transporteur lieu convenu.
o O V : Livrer la marchandise emballée et dédouanée à l’export au transporteur désigné par
l’acheteur ; supporter les frais et les risques jusqu’au chargement de la marchandise.
o O A : Choisir le transporteur, conclure le contrat de transport et procéder à ses propres
frais et risques à toutes les opérations nécessaires depuis la réception par le transporteur
choisi jusqu’à la destination finale.
o P C : Lieu convenu de la remise de la marchandise au transporteur.
o D E V : Facture fournisseur, certificat d’origine, liste de colisage, document usuel attestant
de la remise au transporteur et l’autorisation d’exporter.
o Variante : "FCA locaux du vendeur" ; cet Incoterm a été officialisé par la révision 2000
des Incoterms : il incombe alors au vendeur de charger les marchandises.
o Précision géographique : plus encore que dans les autres Incoterms, en FCA, on précisera
avec soin le «lieu convenu». FCA (Abidjan) n’est pas suffisant si l’exportateur est situé à
Abidjan. Est-ce FCA (usine Abidjan) ou FCA (entrepôt de groupage du transitaire X
Abidjan) ou même FCA (quai N° X du port d’Abidjan) ? Si la livraison s'effectue à un
autre endroit que les locaux du vendeur, par exemple, remise à un terminal de transport –
routier, ferroviaire, aérien, maritime - le vendeur acheminera la marchandise jusqu'à ce
terminal, mais ne sera pas responsable du déchargement du véhicule. Le déchargement
incombera à celui qui réceptionne la marchandise sur ce terminal de transport.
FOB… : Free On Board named port of shipment = Franco à bord, port d’embarquement
convenu.
o O V : Livrer la marchandise emballée et dédouanée à l’export, à bord du navire désigné
par l’acheteur, payer tous les frais et supporter tous les risques de ces opérations jusqu’à la
mise à bord.
o O A : Choisir le transporteur, conclure le contrat de transport et supporter tous les frais et
risques à partir du moment où la marchandise a été mise à bord du navire au port
d’embarquement jusqu’à sa destination finale.
o P C : A bord du navire au port d’embarquement convenu.
o D E V : Facture fournisseur, certificat d’origine, liste de colisage et reçu « net à bord » et
l’autorisation d’exporter.
Transport Frais
principal d’acheminement
Départ Transport principal
LIBELLES non acquitté par supportés par le
usine acquitté par le vendeur
le vendeur jusqu’à
vendeur destination
DD
Incoterm EXW FAS FCA FOB CFR CPT CIF CIP DAT DAP
P
Coût
Emballage V V V V V V V V V V V
Chargement à
A V V V V V V V V V V
l’usine
Pré
A V V V V V V V V V V
acheminement
Douane
A V V V V V V V V V V
export
Manutention
A A V* V V V V V V V V
au départ
Transport
A A A A V V V V V V V
principal
Assurance
A A A A A A V V V* V V
transport
Manutention
A A A A A A A A V V V
à l’arrivée
Douane
A A A A A A A A A A V
import
Post
A A A A A A A A A V V
acheminement
Déchargement
A A A A A A A A A A A
usine
Cette structure des prix sera appréhendée par rapport à une transaction utilisant le mode maritime à
partir duquel on procèdera à des équivalences pour avoir les incoterms multimodaux
correspondants.
Nous prendrons le cas d’une entreprise industrielle comme entreprise exportatrice.
Coût d’achat des intrants
+ Coût de production (énergie, main d’œuvre…)
+ Coût de distribution
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+ Coût de communication
+ Coût de stockage
+ Commissions éventuelles aux courtiers
+ Frais d’emballage
= Prix EXW… = Prix de vente départ (ou sortie d’) usine = Prix bord champ
= Prix FAS…
+ Manutention bord export (passage portuaire export, embarquement, mise à bord, acconage
export)
+ Fret net
+ Taxe B / L ou LTA*
+ Prime d’assurance
= Prix DAT…
Prix DAT…
= Prix DAP…
+ Droits et taxes de douane import* (ou droits de porte à l’arrivée ou encore droits d’entrée)
+ Transit import (HAD : rémunération du transitaire en Côte d’Ivoire)
= prix DDP…
+ Déchargement à destination
+ Frais bancaires
+ Autres charges éventuelles
*Ces charges peuvent être incluses dans d’autres dépenses, auquel cas elles ne doivent plus être
reprises.
Les marges peuvent être calculées par le taux de marge, le taux de marque ou le coefficient
multiplicateur.
N B : Pour les incoterms multimodaux, une analogie par rapport aux incoterms maritimes
correspondants est souvent généralement utilisée, la douane se servant quelquefois des
correspondances suivantes :
FOB… = 1,03 EXW…
FCA… = 1,05 FOB…
FCA… = 1,0815 EXW…
EXERCICE D’APPLICATION : CAS « LIDJI TEX »
La société LIDJI TEX sise à Abidjan Yopougon Oasis, pour répondre aux besoins renouvelés de la
gente féminine en Côte d’Ivoire à la faveur de la reconstruction post-crise, décide d’importer des
pièces de pagne de qualité « wax hollandais » depuis Twente, via le port de Rotterdam situé aux
Pays-Bas.
Le pagne faisant l’objet d’une restriction à l’importation, l’Etat a décidé pour cette année 2014 que
les importations de pagnes de toutes les qualités n’excèdent pas 1200 balles dont les 20 % pour la
qualité « wax ». Le quota de LIDJI TEX pour cette qualité de pagne représente le quart du total.
C’est la moitié de son quota qui est importée lors de cette opération dont les informations sont
fournies ci-après :
TRAVAIL A FAIRE :
1) Déterminez le montant de la facture à recevoir par LIDJI TEX de la part de son fournisseur
néerlandais pour cette importation sachant que dans ce contrat LIDJI TEX supporte les
risques de transport et assure les charges dès l’arrivée de la marchandise en Côte d’Ivoire.
2) Quel serait ce montant si les obligations de LIDJI TEX étaient maximales vis-à-vis de son
fournisseur néerlandais§
Le principe de calcul du fret maritime repose encore sur les règles de tarification appliquées par les
conférences maritimes même si des simplifications peuvent être faites.
Principe :
Le fret de base est fonction de la classe de la marchandise (à laquelle correspond un coût d’unité
payante) et de la masse brute totale ou du volume total de cette marchandise (pour déterminer le
nombre d’unités payantes), avec l’équivalence : 1 t = 1 m3.
La méthodologie est la suivante :
Calculer le volume total de la marchandise considérée en m3 et sa masse brute totale en t ;
Déterminer l’unité payante (UP) en retenant sa valeur la plus élevée entre le volume et la
masse, l’UP étant soit le m3 (volume supérieur – transport en léger) ou la t (masse supérieure –
transport en lourd) ;
Calculer le fret de base (FB) comme suit :
FB = coût de l’UP × nombre d’UP ;
Appliquer les correctifs éventuels ; ce sont :
Le bunker adjustment factor (BAF), ou bunker surcharge (BS), ou surcharge combustible
(SC) ou encore interim fuel participation (IFP) qui prend en compte l’évolution du prix du
carburant (combustible) depuis la dernière édition du tarif. Ce correctif est exprimé en
pourcentage du FB.
BAF = Taux BAF × FB
Le currency adjustment factor (CAF) ou surcharge monétaire (SM) qui répercute la
variation de la devise dans laquelle est libellé le tarif. Il est également exprimé en
pourcentage du fret de base éventuellement corrigé par le BAF.
CAF = Taux CAF × (FB + BAF) avec (FB + BAF) = fret corrigé 1
La congestion de surcharge portuaire (CSP) ou surcharge d’encombrement portuaire (SEP)
liée à des frais particuliers (notamment d’immobilisation prolongée), à destination. Cet
ajustement est généralement exprimé en pourcentage appliqué le cas échéant au fret corrigé
du BAF et du CAF.
CSP = Taux CSP × (FB + BAF +CAF) avec (FB + BAF + CAF) = fret corrigé 2
Les surcharges pour colis lourd (plus de 5t) et / ou pour colis extra long (plus de 12 m) ;
Les surfrets de déroutement en cas de changement d’itinéraire ;
Les réductions de fret (R) sous forme de remises ou de ristournes de fidélité.
R = Taux R × (FB + BAF +CAF + CSP) avec (FB + BAF + CAF + CSP) = fret
corrigé 3
Le fret net (FN) se détermine alors comme suit :
FN = FB + BAF + CAF + CSP + … – R ou
FN = FB (1 + taux BAF (1 + taux CAF (1 + taux CSP (…(1 taux Réduction))))).
Application :
Une expédition est composée de 100 réfrigérateurs emballés par unité dans des caisses. Les
dimensions et poids unitaires sont :
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Résolution :
Calcul du volume total
Volume total = Volume des 100 caisses
Volume total = 0,8 m × 0,7 m × 1,6 m × 100 = 89.6 m3
Calcul de la masse brute totale
Masse brute totale = masse des caisses + masse des réfrigérateurs
Masse brute totale = 15 × 100 + 25 × 100 = 4.000 kg = 4t
89,6 > 4 ; Volume > Masse ; l’UP est le m3 et le nombre d’UP est 89,6 m3.
Calcul du FB
FB = 89,6 × 30.000 = 2.688.000 F CFA
Calcul du FN
FN = 2.688.000 (1,03 (0,98 (1,10 (0,95)))) = 2.835.364,224
FN = 2.835.364 F CFA
N.B. : Ce principe est utilisé aussi bien pour les marchandises en conventionnel que pour les
marchandises conteneurisées, même si pour ces dernières, un tarif à la boîte (box rate) peut
être appliqué
Le tarif en transport aérien se base sur la tarification IATA même si ce dernier ne sert plus que de
simple référence.. Nous avons en réalité plusieurs tarifs :
Deux (02) règles sont appliquées successivement pour déterminer le fret de base.
Retenir comme poids taxable, la valeur la plus grande entre le poids fictif et le poids réel de la
marchandise.
Application :
Le tarif général d’une expédition est le suivant :
Minimum de 100.000 F CFA
Moins de 50 kg 2950 F CFA/ kg
[ 50 – 100 kg [ 2 780 F CFA / kg
[ 100 – 300 kg [ 2 530 F CFA / kg
[ 300 – 500 kg [ 2 320 F CFA / kg
[ 500 – 1000 kg [ 2 180 F CFA / kg
[1000 kg - 2.500 kg [ 1 970 F CFA / kg
2.500 kg et plus 1.700 F CFA / kg
Travail à faire : Calculez le fret à payer par une marchandise de 13 m3 de volume et pesant 2
tonnes
Résolution
Résolution :
Fret au poids pivot = 1 980 500
Poids au dessus poids pivot = 1750 - 1500 = 250 kg
Fret au dessus du poids pivot = 250 x 1250 = 312 500 F CFA
N.B : Les différents frets calculés sont des frets bruts sur lesquels seront appliqués des frais
accessoires pour obtenir le fret net.
La prime d’assurance versée par l’assuré (qui peut être ici l’exportateur ou l’importateur) à
l’assureur pour faire couvrir ses biens se détermine selon le principe suivant :
Prime d’assurance = Taux de prime × Valeur d’assurance
Le taux de prime est exprimé en pourcentage et est proportionnel au niveau de risque encouru.
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Application : Déterminez la prime d’assurance à payer, pour une marchandise dont la valeur
FOB… est de 10.000.000 F CFA , le fret est de 1.000.000 F CFA et le taux de prime est estimé à
0,5 % de la valeur d’assurance(VA) si :
1) VA = CFR majoré de 20 % ;
2) VA = CIF majoré de 10 %.
Résolution :
On constate que la prime est plus élevée lorsque la valeur d’assurance est CFR + 20 % CFR.
4.2.4.1. Définition
Ce sont les droits et taxes exigibles sur les marchandises importées ou à exporter.
4.2.4.2. Composition
Elle diffère selon qu’on se trouve à l’import ou à l’export :
A l’import nous avons une taxation ad valorem composée :
Des droits inscrits au TEC et qui se présentent suivant le tableau ci-après :
Des Accises : il s’agit des taxes prélevées de façon spécifique sur certaines marchandises
telles que l’alcool, le tabac, la viande, la tomate…
De la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) ; c’est une taxe dont l’assiette est formée de la
valeur taxable majorée de tous les droits et taxes à caractère fiscal (DD, RSTA, Accises) ;
son taux normal est de 18 %.
De la Taxe Supplémentaire Douane (TSD) : taxe forfaitaire dont le montant est fixé à
20.000 F CFA par déclaration.
De la redevance des procédures d’importation (RPI) : 70.000 F CFA ou 0 ;75 % FOB
(avec un minimum de 100.000 F CFA).
Remarques : - Les taux sont exprimés en fonction de la valeur taxable (VT) qui est
généralement la valeur en douane (CIF… à l’import) si elle n’est pas ajustée ou
s’il n’y a pas de valeur mercuriale;
- En transport aérien, la VT se détermine par :
Ces deux (02) taxes sont exclusives l’une de l’autre ; elles sont destinées à assurer une protection
supplémentaire aux produits communautaires.
Ces taxes concernent un nombre restreint de produits.
Tableau des autres droits et taxes
Taxe dégressive de protection (TDP) 5%
Taxe conjoncturelle à l'importation (TCI) 10%
Prélèvement sur les viandes (PSV) 20 F, 80 F, 200 F, 300 F, 400 F,
600 F / KN
Taxe spéciale sur la purée de tomate 25F /KN
(TSPT)
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) 18% taux unique
Taxe de Péréquation (différence valeur 100%
mercuriale/valeur caf)(TPQ)
Taxe spéciale sur les boissons (TSB) 7%, 8%, 20%, 25%,
30%, 35%
Taxe spéciale sur le tabac (TST) 30%, 35%
Taxe spéciale sur les produits Pétroliers (TSPP) 157,40 F/Litre - 141,20 F/Litre - 37,80
F/Litre -
Prélèvement compensatoire sur les sacs (PSS) 400 F/KN - 350 F/KN - 200 F/PI
Taxe Spéciale sur le Tabac pour le développement du 5%
football (TSTF)
A l’export la taxation est plutôt spécifique ; c'est-à-dire qu’elle porte en général sur la nature,
le nombre, le volume ou le poids de la marchandise.
Elle se matérialise par le Droit Unique de Sortie (DUS).
On peut cependant lui adjoindre le cas échéant, des taxes et redevances tels que la taxe
d’enregistrement, la redevance « comité de gestion de la filière café-cacao », la redevance
« caféiculture », la sacherie-brousse, pour le café par exemple (Circulaire n°1493 du 12 Août
2011).
Ce DUS peut également faire l’objet d’une taxation ad valorem, comme c’est le cas pour le
cacao (Circulaire n°1469 du 06 Octobre 2010).
Depuis le 1er Janvier 2015, un nouveau TEC est entré en vigueur dans la CEDEAO.
4.2.4.3. Détermination
La détermination se fera par le canal d’un principe et d’une application dans le cas d’une
importation.
Principe : La détermination des droits et taxes de douane à l’importation se fait en additionnant
simplement l’ensemble des droits et taxes exigibles déterminés à partir de leurs taux :
Droits et Taxes (D & T) = DD + RSTA+ Accises + TVA + PCS + PCC + TSD + RPI
Mais on peut, pour des raisons de célérité, utiliser le taux cumulé (TC).
Travail à faire : Déterminez les droits et taxes exigibles pour cette importation selon les deux (02)
méthodes.
5. CHOIX
Le niveau de service qu’une entreprise souhaite apporter à son client ou avoir de son
fournisseur ;
Les incoterms ont pour objet de faciliter les transactions internationales ; mais ils ne constituent
pas pour autant une panacée en ce sens qu’ils comportent certaines lacunes :
Les incoterms s’inclinent également devant les usages du commerce et des ports ;
L’universalité des incoterms est remise en cause lors des transactions avec les Etats-Unis où
plusieurs variantes existent ;
Les incoterms ne traitent pas les exclusions de responsabilité suite à des circonstances
particulières (force majeure, embargo…) ;
1. LE CONDITIONNEMENT
1.1. Définition
C’est l’enveloppe qui est en contact avec le produit. Elle sert à contenir ce produit, à le
préserver de l’extérieur et à le présenter au client en unité de vente.
Le conditionnement est également appelé unité de vente consommateur (UVC).
1.2. Fonctions
Le conditionnement doit essentiellement faire vendre le produit. Ce but se décline en fonctions
commerciales et fonctions techniques.
1.2.1. Fonctions commerciales
Ce sont :
Attirer et séduire le client par ses qualités esthétiques (sa présentation).
Communiquer avec le client par les informations qu’il contient.
Différencier le produit de ses concurrents par sa forme, sa couleur et son graphisme.
Conférer une image au produit par le choix des matériaux, du graphisme et des couleurs.
1.3.2. La réglementation
Les règles régissant le conditionnement peuvent varier d’un pays à un autre. Ainsi, les matériaux
autorisés dans certains pays ne le sont pas dans d’autres. Il revient donc au producteur exportateur
de s’informer sur les règles de conditionnement en vigueur dans les pays qu’ils veulent investir.
1.3.4. La fonctionnalité
Un bon conditionnement doit être pratique et fonctionnel pour faciliter l’utilisation du produit.
Il est attrayant
Il donne la possibilité de la vente au détail
Il constitue un relais de la publicité
Il distingue le produit de ses concurrents
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1.4.2. Inconvénients
2. L’EMBALLAGE
2.1. Définition
C’est le contenant, généralement en contact avec le conditionnement, qui sert à protéger le
produit en vue de son transport, de sa manutention ou de son stockage.
2.2. Fonctions
L’emballage remplit des fonctions essentiellement techniques.
Il protège ainsi le produit pendant les transports, les manutentions et les stockages, contre :
Les dangers physiques : les chocs, les compressions, la chaleur, le froid, les rayons solaires, les
poussières…
Les dangers chimiques : la corrosion, l’humidité, les projections de polluant…
Les dangers microbiologiques : les levures, les moisissures, les germes pathogènes…
Les vols.
L’emballage facilite également les transports et les manutentions du produit par les informations
qu’il véhicule à ces opérateurs (pictogrammes, marquages…).
N. B : - Les termes emballage et conditionnement sont souvent employés chacun pour décrire à la
fois les deux (02) notions dont nous venons d’identifier les fonctions, mais avec des
précisions. Ainsi les termes, conditionnement de vente et conditionnement d’expédition
représentent-ils respectivement le conditionnement et l’emballage tandis que l’emballage de
vente et l’emballage d’expédition représentent quant à eux le conditionnement et
l’emballage. Nous constatons que la précision apportée pour les distinguer fait ressortir à
chaque fois leur fonction principale.
- On utilise certaines fois les termes emballage primaire qui désigne le conditionnement,
emballage secondaire conçu de manière à réunir plusieurs produits pour la vente (packs de
boissons par exemple) et emballage tertiaire qui constitue l’emballage.
Certains produits peuvent être transportés sans emballage : fûts d’huile…
Quelques rares autres sont vendus sans emballage ni conditionnement : le carburant à la pompe; les
pneumatiques ne craignent guère les chocs et sont vendus garnis d'une simple étiquette.
Elles concernent plusieurs aspects des emballages notamment : les dimensions, les matériaux, les
types, le vocabulaire, les essais, les méthodes de mesurage, le marquage, l’étiquetage…
Au niveau des pays, nous pouvons citer quelques organismes :
CODINORM : COte D’Ivoire NORMalisation
AFNOR : Association Française de NORmalisation
BS : British Standard
ANSI : American National Standard Institute
DIN : Deutsche Institute fur Norming
2.7.1. Le marquage
C’est l’action de fournir un ensemble d’informations sur des colis (schéma en fin de leçon). Il doit
être lisible, indélébile, discret sur le contenu des colis (pour éviter le vol). Pour chaque colis, il
faut :
Le nom ou la marque,
L’adresse de l’expéditeur,
Le poids,
Le port d’embarquement et de débarquement,
Identification du destinataire.
Les marques sont généralement accompagnées de pictogrammes (schémas normalisés qui
informent sur des aspects du produit et / ou de l’emballage).
Tenir debout Elinguer ici Garder au sec Ne pas rouler Produit perissable
Produit fragile Ne pas congeler Ne pas gerber Pas de crochet Gerber sur 8 max
2.7.2. L’étiquetage
Petit morceau de bois, papier que l’on attache ou que l’on colle à un objet pour indiquer le contenu,
le prix.
2.9. Le conteneur
2.9.1. Définition
C’est un caisson métallique standard pouvant contenir un volume important de marchandises sans
rupture de charge. Sa normalisation et son inter modalité en font un équipement de transport
extrêmement pratique.
Il permet d’améliorer sensiblement la sécurité des marchandises, d’accélérer les opérations de
manutention et de transfert. Il en résulte qu’il permet de faire des économies substantielles en
termes de coût de transport, d’assurance…
2.9.2. Typologie
Plusieurs types de conteneurs sont à dénombrer (voir images)
Quelque types de conteneurs
Dry cargo
container Insulated
(conteneur container
pour (conteneur
marchandise isotherme)
solide)
Half- height
Flat containers
containers
(conteneur
(conteneurs
plate forme)
demi hauteur)
Ventilated Sheeted/tilt
container container
(conteneur (conteneur
aéré) baché)
Super hight
Réfigerated
cube container
container
(conteneur
(conteneur
super grand
frigo)
volume)
2.9.4.2. Inconvénients
Investissement coûteux
Difficile adaptation des ports, aéroports en matériel de manutention dans les pays en
développement.
2.9.5. Colisage
Il s’agit ici de déterminer le nombre d’emballages « contenus » (Nc) dans un emballage
« contenant » (par exemple le nombre de cartons dans un conteneur) ou de déterminer le nombre
d’emballages « contenants » (N C) pour transporter un nombre connu d’emballages « contenus »
(par exemple le nombre de conteneurs à utiliser pour transporter un certain nombre de caisses).
Il s’agira avant toute chose, de préciser les dimensions et les capacités notamment des conteneurs
Tableau des dimensions et des capacités utiles des conteneurs
Toutes les dimensions du contenu et les dimensions intérieures utiles du contenant sont
données,
Le principe consiste ici à empoter le conteneur en déterminant le nombre de cartons qu’il peut
contenir dans le sens de la longueur, puis dans le sens de la largeur puis enfin dans le sens de la
hauteur.
Seules les parties entières seront évidemment utilisées dans le calcul final suivant :
Cela nous donne alors le nombre de cartons que l’on peut empoter au maximum eu égard au
volume ; cependant la charge maximale utile est aussi à prendre en compte. On multipliera alors le
nombre de cartons obtenu par le poids brut unitaire de chaque carton.
Si le résultat est inférieur ou égal à 18 tonnes (conteneur 20’) ou à 27 tonnes (conteneur 40’),
alors le nombre de cartons trouvé est entériné.
Si le résultat est supérieur à 18 tonnes (conteneur 20’) ou à 27 tonnes (conteneur 40’), alors le
nombre de cartons doit être révisé à la baisse ; on procédera alors par .
18 .000 kg 27 .000 kg
Nc = Poids du carton en kg pour un 20’ et Nc = Poids du carton en kg pour un 40’
On se base alors (dans le cas où le conteneur est le contenant), sur le volume maximal et la charge
utile maximale normalisés. Le calcul se fait à la fois par rapport au volume et par rapport au poids.
Volume utile du conteneur
Nc / V =
Volume du carton
Application
Des produits A sont emballés dans 3.500 cartons qui seront par la suite empotés dans des
conteneurs de 20’.
Des produits B, emballés dans des sacs, seront empotés dans un seul conteneur de 40’ chargé au
maximum.
Poids brut unitaire des cartons : 15 kg dont 1/6 pour le carton seul.
Dimensions des cartons : 0,4m × 0,3m ×0,2m.
Dimensions intérieures utiles d’un conteneur 20’ destiné aux produits A : 5,9 × 2,2 × 2.3 en m.
Poids bruts unitaires des sacs : 50 kg dont 1 kg pour le sac vide.
Volume d’un sac : 80 dm3.
Travail à faire : Déterminez le nombre de conteneurs que nécessite cette expédition ainsi que le
nombre de sacs de produits B expédiés.
Exemple de marquage
Références de
l’expédition : AA 02 / 06 3/ Nombre total de colis
Destination finale
BOUAKE
VIA Port de déchargement
KD adresse alors un bon de commande à son fournisseur JARLID situé à Rotterdam au Pays Bas.
Les besoins manifestés à JARLID correspondent en fait au triple des attentes des femmes
adioukrou. Dans cette transaction, KD conscient de ses limites, opte pour un contrat dans lequel il
souhaiterait seulement prendre en charge les opérations de dédouanement en Côte d’Ivoire.
Les informations suivantes sont données sur la commande :
Les pièces de pagne sont emballées par dizaine dans des cartons dont le poids à vide unitaire
est de 5 kg.
Une pièce de pagne pèse environ 4 kg.
Dimensions d’un carton : 500 mm × 400 mm × 200 mm.
Coût de revient de la pièce à la sortie du magasin de JARLID : 30 €.
JARLID applique un taux de marque de 25% à ses pièces de pagne.
Transport usine – port de Rotterdam : 10 € / carton.
Frais de dédouanement à Rotterdam : 1.000 €.
Fret de base : 90 $ / UP.
Correctifs : BAF : 3 % ; CAF : - 2 % ; CSP : 5 % ; Remise : 5 %.
Mise à bord : 200 € / tonne brute.
Valeur d’assurance : CIF majoré de 10 %.
Taux d’assurance : 0,35 % .
Déchargement à Abidjan : 20.000 F CFA / m3.
Taxe portuaire à Abidjan sur les pièces de pagne : 160.000 F CFA.
Camionnage à quai à Abidjan : 100.000 F CFA.
Magasinage pendant 10 jours (dont 3 de franchise) au port d’Abidjan : 500 F CFA /carton /jour
Dédouanement à Abidjan : TVA au taux normal, les pièces de pagne sont des produits de la
catégorie 3 selon le TEC.
Honoraires du transitaire à Abidjan : 500.000 F CFA.
Chargement sur camionnette et transport jusqu’au magasin principal de KD : 100.000 F CFA /
camionnette de 2 m3 de volume utile et 1,5 tonne de charge maximale utile.
Déchargement au magasin de KD : 100 F CFA / carton.
Les charges au magasin de KD s’élèvent à 300 F CFA / carton.
KD applique un coefficient multiplicateur de 1,5 sur le coût de revient à la sortie du magasin.
Travail à faire :
1. Déterminez l’incoterm qui matérialise ce contrat. Faites-en la typologie. Précisez le point
critique de cette transaction.
2. Déterminez le net à payer à JARLID.
3. Calculez le prix de vente d’une pièce de pagne aux femmes de Débrimou en sachant que leur
coopérative dispose d’un camion qui fera l’acheminement jusqu’à Débrimou.
N.B : Nous supposerons 1 $ = 500 F CFA.
SUJET N° 2 : CAS « MARLAX »
L’entreprise MARLAX est une PME située dans la commune de Koumassi où se trouvent son
siège et son magasin principal. Elle est spécialisée dans la commercialisation de produits A et B.
Créée en 2008, elle s’est d’abord exclusivement consacré au marché de la ville d’Abidjan, avant de
s’ouvrir de nouveaux marchés à l’international à la faveur de la reconstruction post-crise, en 2011.
C’est dans ce cadre qu’une commande lui a été passée par un nouveau client belge JUNAR situé à
Namur au 5, rue des nobles gens (Belgique).
MARLAX est novice en commerce international, mais souhaite cependant faciliter la tâche à son
nouveau partenaire. Ce dernier en effet ne veut prendre en charge aucune opération en Côte
d’Ivoire ; il est cependant prêt à supporter les risques de transport.
Pour assurer ces facultés, MARLAX conclut un contrat avec la compagnie d’assurance « LA
LOYALE » et décide de payer sa prime d’assurance (0,4 % (CIF majoré de 10 %)) par
l’intermédiaire de sa banque « STANDARD CHARTERED » laquelle se chargera également de
recevoir le règlement de la transaction.
Les produits A sont emballés dans 2.000 cartons qui seront par la suite empotés dans des
conteneurs de 20’.
Les produits B, emballés dans des sacs, seront empotés dans un seul conteneur de 20’ chargé au
maximum.
Un carton de produits A revient à 15.000 F CFA alors qu’un sac de produits B coûte le double à
MARLAX. Les emballages sont compris dans ces coûts.
Poids brut unitaire des cartons : 15 kg dont 1/6 pour le carton seul.
Dimensions intérieures utiles d’un conteneur 20’ destiné aux produits A : 5,9 × 2,2 × 2.3 en m.
On note qu’on ne peut superposer que huit (8) cartons de produits A les uns sur les autres (des piles
de 8 cartons au maximum).
Les conteneurs sont mis en location par la compagnie de transport maritime CMA CGM qui va
s’occuper du transport port d’Abidjan – port d’Anvers.
Les opérations de manutention au départ et à l’arrivée sont effectuées respectivement par la SDV-
CI et par SDV Belgique. SDV-CI agit également comme transitaire pour effectuer les opérations
de dédouanement à l’export.
Les produits A et B font l’objet d’un contrôle strict par la douane de Côte d’Ivoire qui prélève
de plus un droit de sortie de 100 F CFA / kg net de A et 150 F CFA / kg net de B.
Les coûts des unités payantes des produits A et B sont respectivement de 100.000 et 50.000 F
CFA pour le transport principal.
L’union européenne a établit des normes et des formalités auxquelles doivent se conformer les
exportateurs des produits des types A et B, vers les pays de l’union.
Travail à faire :
1. Définissez les notions de libre échange et de protectionnisme. Donnez les avantages et les
inconvénients de chacune de ces politiques.
2. Identifiez tous les acteurs du système opérationnel de cette transaction.
3. Que représentent les sacs, les cartons et les conteneurs ? Qu’est ce qui permet de les distinguer
des conditionnements ?
4. Enumérez trois (03) critères de choix d’un emballage.
5. Déterminez le fret net de cette transaction.
6. Déterminez le fret complet FCL/LCL de cet envoi.
7. Déterminez le prix d’offre de cette transaction en précisant le point critique de l’incoterm
adapté à ce contrat.
SUJET N° 3 : CAS « LF »
La société LF située à Agboville produit des compotes de fruits en boîtes. Sa gamme se compose de deux
produits : les compotes d’ananas (A) et les compotes de banane (B).
Ces produits sont emballés dans des cartons (spécialement étudiés pour protéger efficacement ces boîtes) et
achetés chez Sonoco.
Un carton vide pèse 1 kg et coûte 500 F CFA. Son poids brut est de 16 kg qu’il soit chargé de produits A
ou de produits B.
A la faveur de la reconstruction et de la relance économique, LF reçoit une importante commande de son
client chinois basé à Hong Kong. La Chine en effet a adhéré depuis peu à l’OMC et désire étendre ses
relations commerciales, d’où son ouverture vers toutes les régions du monde et particulièrement vers
l’UEMOA.
Les informations sur la transaction sont fournies par LF et le transitaire qu’il a mandaté pour les opérations
de dédouanement :
100.000 boîtes de A : coût de revient et poids unitaires de 600 F CFA et 300 grammes ;
45.000 boîtes de B : coût de revient et poids unitaires de 900 F CFA et 500 grammes ;
Dimensions des cartons de A : 32 cm × 32 cm × 22 cm.
Dimensions des cartons de B : 42 cm × 26 cm × 26 cm.
Dimensions des boîtes de A : Rayon : 3 cm ; Hauteur : 10 cm.
Dimensions des boîtes de B : Rayon : 4 cm ; Hauteur : 12 cm.
Les cartons de A et ceux de B sont empotés séparément dans des conteneurs 20’ de dimensions
intérieures utiles : 5,4m × 2,3m × 2,15m et de charge maximale : 18 tonnes.
Chargement sur camion à Agboville : 100 F CFA / carton.
Transport Agboville – Abidjan : 200.000 F CFA ;
Déchargement du camion au port d’Abidjan : 75 F CFA / carton ;
Stockage au port d’Abidjan : 100.000 F CFA / jour sur 5 jours dont 2 de franchise.
Droit de douane à la sortie : 100 F CFA / kg net de produit.
Honoraires du transitaire : 50 % du DUS
Mise à bord : 20.000 F CFA / tonne.
Fret de base : 50.000 F CFA / UP ou 800.000 F CFA / conteneur (le choix est laissé au chargeur).
Correctifs : CAF : -2 % ; CSP : 10 % et Remise : 5 %.
Assurance : 0,3 % CFR majoré de 20 %.
Débarquement à Hong Kong : 4.000 CNY / conteneur.
Acheminement au terminal : 12.000 CNY.
Post acheminement et déchargement chez le client : 5.000 CNY dont 80 % pour le post acheminement.
N. B : Pour cette opération, la devise de facturation est l’euro (EUR) ; le yuan (CNY) vaut 150 F CFA.
Travail à faire :
1. Quel est l’impact des organismes tels que l’UEMOA et l’OMC sur le commerce international ?
2. La chambre de commerce internationale a développé des outils en vue de faciliter la transaction
internationale. mais peut-on les considérer comme une panacée ?
3. Qu’est ce qu’une opération de dédouanement ? A quelles sont les conditions a du satisfaire LF pour
avoir le droit d’exporter ?
4. Déterminez le montant de la facture à adressée au client chinois si ce dernier désire une vente à
l’arrivée et que LF ne veut prendre en charge aucune opération au-delà du terminal à conteneurs de
Hong Kong.
5. Déterminez le prix de vente au consommateur chinois d’une boîte de A et d’une boîte de B si les
rapports de départ entre ces 2 boîtes sont conservés, si l’importateur chinois applique un taux de
marque de 25 % et que le détaillant applique un coefficient multiplicateur de 1,4.
Chapitre 4 : LA REGLEMENTATION DU COMMERCE
EXTERIEUR EN CÔTE D’IVOIRE
Ensemble des règles qui régissent les importations et exportations d’un pays avec le reste du
monde, la réglementation extérieure (de la Côte d’Ivoire) est basée sur le régime économique de la
liberté. Ce principe directeur n’empêche cependant pas de prévoir des dispositions pour
réglementer le secteur, liberté ne signifiant pas anarchie.
Elles comportent :
Le Code des Douanes (Loi n° 64-291 du 1er août 1964), et ses textes d’application : décrets,
arrêtés, décisions;
Les annexes fiscales aux différentes lois de finances ;
Les lois et règlements ayant une incidence en commerce international.
Les circulaires émises par la douane.
Pour les entreprises qui existent déjà mais qui sollicitent le code pour la première fois, il faut en
plus :
Coût de l’opération : 30 000 FCFA. Mais au-delà de la période de renouvellement, une pénalité
de 100 % est appliquée.
Les personnes concernées n’ont pas vocation d’importer ou d’exporter. Il s’agit donc de personnes
qui importent ou exportent occasionnellement.
Les formalités se résument ici à se faire délivrer, un code importateur / exportateur occasionnel au
Service d’attribution du code occasionnel (SACO) à la Direction du commerce extérieur.
Ce code, à la différence de l’autre, est utilisé pour une seule opération.
Les marchandises sont de natures variées et multiples. Elles seront de ce fait distinguées en
commerce, aussi bien à l’importation qu’à l’exportation.
3.1. A l’importation
On distingue les marchandises selon qu’il y a entrave ou non sur leur commercialisation.
3.1.1. Le régime de la limitation
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TECHNIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL (TCI) 1 B.T.S GC 2014 - 2015
Sous ce régime, il s’agit des marchandises soumises à une restriction quantitative (en volume et /
ou en valeur) et les produits faisant l’objet d’une interdiction pure et simple. Le but du décret
gouvernemental de contingentement étant de protéger l’industrie nationale. Appartiennent
actuellement à ce régime, les catégories de produits ci-après :
Les tissus imprimés en coton ;
Les produits pétroliers similaires à ceux fabriqués par la SIR.
L’importation des produits sous ce régime est soumise à la levée d’une licence d’importation (LI)
(Annexe 7) délivrée par la Direction du commerce extérieur.
Elle est valable pour six (06) mois à compter de la date du visa de la Direction du Commerce
Extérieur et est renouvelable une seule fois à partir du cinquième mois, pour une durée de six (06)
mois.
La LI constitue non seulement un titre d’importation exigible au dédouanement de la marchandise,
mais aussi un ordre d’inspection lorsque la valeur FOB de la marchandise atteint ou dépasse
500.000 F CFA.
Lorsque les marchandises sont interdites dans l’absolu (drogue par exemple), et que leur
importation est nécessaire (certains soins médicaux), il faut faire passer cette marchandises de sa
qualité de prohibition absolue dans laquelle elle se trouve, à une prohibition relative en produisant
une Intention d’importation délivrée par le Ministère de tutelle après justification de l’utilité et de
la nécessité de l’opération, avant de lever par la suite une LI dans les conditions précédemment
énoncées.
3.2. A l’exportation
Ce régime est appliqué aux produits de l’industrie extractives (minerais et métaux précieux) et par
extension aux principaux produits d’exportation (cacao, café, bois et dérivés, ananas, banane, noix
de cajou).
L’exportation de ces produits exige l’autorisation préalable du Ministère des mines et de l’énergie
ou du Ministère de l’agriculture ainsi que des organismes en charge de la régulation de ces
produits.
A cette autorisation devra s’ajouter celle du Ministère de l’économie et des finances.
Certains produits comme l’ivoire, certaines essences de bois sont interdites d’exportation pour
assurer la protection de la faune et de la flore.
N. B : En plus des dispositions citées plus haut, il faudrait mentionner le règlement portant
harmonisation des réglementations au sein de l’UEMOA qui comporte un régime
d’interdiction et un régime d’autorisation préalable.
Régime d’interdiction
Les articles 3 et 4 du Règlement n° 04 / 2005 / CM / UEMOA disposent :
A compter du 1er Janvier 2006, l’importation des substances qui appauvrissent la couche
d’ozone et des équipements contenant ces substances ou fonctionnant avec de telles
substances, est interdite sur le territoire de l’union.
La production sur le territoire de l’union et l’exportation des substances qui appauvrissent
la couche d’ozone sont interdites à compter du 1er Janvier 2006.
Encore appelée programme de vérification des importations (PVI), c’est l’opération qui permet
d’atteindre le deuxième objectif de la réglementation du commerce extérieur. Ainsi, pour garantir
la conformité des marchandises importées en Côte d’Ivoire, l’Etat avait confié à la société BIVAC
à l’importation, l’inspection quantitative, qualitative et de comparaison des prix avant
embarquement.
Cependant, depuis le 1er Juillet 2013 et la circulaire n° 1614 (annexe 11) il revient à Webb Fontaine
s’en charger.
Webb Fontaine CI, société de droit ivoirien est une filiale de Webb Fontaine Group FZ-LLC
société dont le siège est basé à Dubaï et qui bénéficie d’une présence mondiale via ses filiales en
Europe, Asie, Moyen Orient et en Afrique. Le groupe est spécialisé dans le développement et
l’utilisation de technologies de pointes contribuant à la modernisation des douanes et à la
facilitation du commerce international
Cette procédure existe aussi à l’export. Mais c’est la vérification à l’import qui sera traitée ici.
4.1. Objectifs
Le gouvernement vise les objectifs suivants en confiant le contrôle des marchandises aux sociétés
d’inspection :
Assurer le respect scrupuleux de la réglementation en vigueur et la perception correcte des
droits et taxes.
Dissuader les fraudes au dédouanement.
4.2. Conditions
Les conditions de contrôle sont relatives à la valeur des marchandises. Ainsi :
Pour des marchandises dont la valeur FOB… est inférieure à 500.000F CFA : il n’y a pas
de formalité particulière ;
Pour les marchandises dont la valeur FOB…part de 500.000 F CFA à 1.000.000 F CFA :
le contrôle est effectué par les services compétents de la Direction de l’Analyse, du Risque, du
Renseignement et de la Valeur (DARRV) sur les lieux de transfert à l’arrivée des marchandises
en Côte d’Ivoire. (Annexes 12 et 13).
Les marchandises dont la valeur FOB…est supérieure à 1.000. 000 F CFA sont soumises
au système d’analyse, de vérification, de classification et de détermination de la valeur de la
société Webb Fontaine Côte d’Ivoire.
Autrefois porté sur la qualité, la quantité et la comparaison de prix, le contrôle a évolué et est
devenu plus documentaire que physique, depuis le 1er Juillet 2013 et l’intervention de Webb
Fontaine Côte d’Ivoire.
4.4. Déroulement
La procédure se déroule selon les étapes suivantes reprises par la circulaire n° 1618 (Annexe 14):
1) Dépôt par l’importateur ou son représentant au Service client du Centre d’analyse, de risque,
de valorisation et de classification des importations (le Ruling center) de WF CI de :
Deux (02) copies de la DAI dont une sera retournée tamponnée ;
La FRI ;
N. B : Une version papier est cependant disponible au service client du Ruling center et peut à tout
moment être retirée par l’importateur.
Au terme de ces deux (02) étapes, si l’importateur ne reçoit pas le RFCV dans les délais ou s’il
conteste la valeur, deux (02) voies de recours s’offrent à eux.
Les réclamations aux fins de révision du RFCV : une requête est adressée au Ruling center
(Annexe 15’’) avec les pièces justificatives. S’il est fait droit à cette requête, le Ruling center
émet un nouveau RFCV après avoir annulé le premier. Dans le cas contraire, l’importateur
peut déclarer conformément à la valeur du RFCV ou selon la valeur facture.
Dans tous les cas de saisine du comité (en suite de OP 3 ou de OC 3), le CAD est invité à
constituer un dossier de contestation de la valeur qu’il dépose auprès du secrétariat dudit
comité avec copie au Directeur de la DARRV dans les 72 heures de la validation de la
déclaration en détail.
Ce dossier doit comporter les motifs et les documents qui justifient le refus de déclarer les
valeurs reconnues par le Ruling center. Cette saisine est obligatoirement soumise au dépôt
auprès du Receveur Principal des Douanes, d’une caution constituée d’un chèque certifié
d’un montant égal aux droits susceptibles d’être compromis (la circulaire 1635 réduit cette
caution à la moitié des droits jusqu’eau 31 Décembre 2013). Cette constitution est validée
par une transaction informatique effectuée par le Receveur Principal. Cette transaction
conditionne le dépôt de la déclaration (DPOD).
o Dans le cas contraire, les valeurs du RFCV sont confirmées et les services de la
DARRV, chargés de la réconciliation constatent et répriment l’infraction. Les droits et
taxes compromis ainsi que les amendes sont liquidés.
Dans les deux (02) cas, le Président du Comité d’Arbitrage intègre les conclusions du
comité au Sydam world.
Valeur FOB… supérieure Analyse, Valorisation 0,75 % FOB… avec Rapport Final de
à 1.000.000 FCFA et Classification par un minimum de Classification et de
WF CI 100.000 FCFA Valeur (RFCV)
Il est cependant mis fin à la perception de la taxe de sûreté en attendant un nouveau mode de
rémunération de ces prestations.
o Or et pierres précieuses ;
o Objets d’art ;
o Métaux de récupération ;
o Explosifs, armes et munitions et autres matériels pour l’armée et la police ;
o Animaux vivants ;
o Poissons, légumes et fruits frais ou réfrigérés (ni congelés ou surgelés) ;
o Plantes et fleurs ;
o Films cinématographiques pour projection publique ;
o Journaux et magazines actuels, timbres postaux et fiscaux, papiers timbrés, billets de banque
et chéquiers, passeports ;
o Donations faites par des gouvernements ou des organisations internationales à l’Etat, aux
œuvres caritatives, aux fondations et organisations d’utilité publique ;
o Importations des entités diplomatiques et des organisations des nations unies pour leur
propre usage ;
o Biens importés à valeur non commerciale et de façon non répétitive, pour un usage
personnel et dont la valeur n’excède pas 3.000.000 F CFA ;
o Effets et cadeaux personnels et objets domestiques ;
o Véhicules usagés ;
o Pétrole ;
o Courrier ;
o Echantillons commerciaux.
La liste exhaustive de ces produits est établie par la circulaire n° 1623 (Annexe 18).
Exercice d’application
Des tôles ondulées (pour couverture) dans un conteneur 20’. FOB = 45.000.000 F CFA.
Travail à faire :
Dites dans chaque cas si le contrôle aura lieu, déterminez la redevance et précisez le document à
lever pour rendre l’importation effective. Justifiez vos réponses.
La bonne gouvernance économique consiste entre autres à permettre à tous les acteurs de
l’économie nationale (personnes morales ou physiques) d’avoir une parfaite connaissance des
règles qui président aux relations commerciales et financières en vue d’en tirer le meilleur profit.
Les finances extérieures entendent de ce fait faciliter l’usage de la réglementation des changes en
vigueur et promouvoir une plus grande transparence dans l’exécution des opérations financières
avec l’étranger.
1. OBJECTIFS
Le guide des finances extérieures reprend ainsi l’essentiel des opérations qui font l’objet de la
réglementation des changes et qui correspondent aux grandes catégories d’opérations des comptes
extérieurs de la Côte d’Ivoire. Il s’agit :
Les finances extérieures, dans l’accomplissement de leur mission collaborent avec d’autres
institutions.
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Transferts inférieurs ou égaux à 300.000 F CFA : aucun document n’est requis et le transfert
est autorisé par délégation du Trésor Public.
Transferts supérieurs à 300.000 F CFA : l’autorisation est accordée par le biais d’un
intermédiaire habilité auprès de qui le pétitionnaire dépose la demande de transfert en quatre
(04) exemplaires dont un (01) conservé par le demandeur et les autres, destinés respectivement
à l’intermédiaire, au Trésor Public, à la BCEAO.
Il ressort qu’en règle générale les exportations et les importations sont soumises à domiciliation
auprès d’un intermédiaire agréé (banque), cependant certaines exceptions existent.
A l’exportation
2. Visa de la douane
3. Au plus tard 30 jours après expédition de la marchandise, retour à la banque des copies visées
par la douane pour vérification.
4. Ventilation des exemplaires entre la banque centrale, la banque domiciliataire, les FINEX et
l’exportateur.
A l’importation
2. Visa de la douane
5. Ventilation des copies d’autorisation de change avec mention des références du transfert à la
banque centrale et aux FINEX ;
Importations Zone franc et Hors Zone franc : fournir les originaux de la facture, de la
déclaration anticipée d’importation (DAI) et de la déclaration en détail, à la banque ;
Importations Zone franc et Hors Zone franc relatives aux marchandises périssables ou de
seconde main (véhicules d’occasion, friperie…) : l’autorisation est donnée par le Trésor Public
après présentation de la facture pro forma.
Prestations de services Zone franc et Hors Zone franc : les factures et les contrats de
prestations de services et une délégation du Trésor Public permettent de rendre effectif la
transaction.
Transferts des sociétés ivoiriennes en faveur de leurs comptes en France pour des règlements
en Zone franc et Hors Zone franc : les comptes doivent être autorisés et la règle de l’origine
respectée en plus de la présentation des factures, DAI et déclaration en détail.
Règlement à des centrales d’achat situées en France : production des facture, DAI et
déclaration en détail en plus du respect de la règle relative à l’origine de la marchandise.
quatre (04) exemplaires chacun, dont un (01) adressé à la Direction du Trésor Public et un (01)
autre à la BCEAO accompagnés d’une copie certifiée du contrat d’exportation et de la facture.
Exportations non domiciliées (sans paiement en devises) : les dossiers comportant quatre (04)
exemplaires d’attestation d’exportation et d’engagement de change et la facture, doivent être
présentés au visa préalable de la Direction du Trésor Public.
Couvertures de change à terme : elles doivent être constituées dans la devise du contrat dont
la date d’exigibilité qui y est prévue ne devrait pas être dépassée par l’échéance. Le contrat
commercial est requis.
Investissements directs : obligation de déclaration à des fins statistiques qui doit faire l’objet
d’une demande adressée au Trésor Public.
Cette réglementation intéresse également les bureaux de change manuel, les opérations de
particuliers concernant les comptes de non résidents ou étrangers.
1. DEFINITION
La douane, même si elle peut valablement être assimilée aux notions de frontière ou de taxes, doit
être perçue ici comme étant l’administration publique chargée de mettre en œuvre et de faire
respecter les dispositions législatives et réglementaires auxquels sont soumis les mouvements des
personnes et des biens à l’entrée et à la sortie du territoire.
2. MISSIONS
C’est la plus connue du public ; elle est prépondérante et consiste à percevoir les droits et taxes
exigibles sur les marchandises importées ou à exporter.
L'action douanière s'exerce sur l'assiette, la liquidation des droits, taxes et redevances perçus à
l'entrée et à la sortie du territoire ivoirien au profit du budget national ou pour le compte d’autres
administrations ou organisations sous-régionales (UEMOA, CEDEAO).
Principales pourvoyeuses du Budget de l’Etat, les recettes douanières représentent environ la
moitié des recettes fiscales de la Côte d’Ivoire.
3. ORGANISATION GENERALE
La Direction Générale des Douanes, placée sous l'autorité d'un Directeur Général, assisté de deux
Directeurs Généraux adjoints nommés par décrets pris en Conseil des Ministres, est chargée de
conduire la politique de l Etat en matière de commerce international. Elle comprend:
L'Inspection Générale des Douanes;
La Direction de la Réglementation et du Contentieux;
La Direction de la Coopération et de l'Assistance Administrative;
La Direction de l'Analyse de Risques, du Renseignement et de la Valeur ;
La Direction des Ressources Humaines et de la Programmation des Effectifs;
La Direction des Moyens Généraux;
La Direction de l'Informatique;
La Direction des Services Douaniers d'Abidjan;
La Direction des Services Extérieurs du Sud;
La Direction des Services Extérieurs du Nord;
La Direction des Enquêtes Douanières;
La Direction de la Surveillance et des Interventions;
La Direction des Statistiques et des Etudes Economiques;
La Recette Principale des Douanes;
La Direction de la Communication et de la Qualité.
Des Conseillers Techniques existent qui sont chargés de missions spécifiques confiées par le
Directeur Général (notamment la coordination des réformes, la sécurisation des procédures
douanières), ont rang de Directeur d'Administration Centrale.
L’administration des douanes est chargée :
De l'élaboration des projets de textes législatifs et réglementaires et de l'application de cette
Après avoir défini le dédouanement, nous procéderons à l’explication des formalités qui la
précèdent et qui consistent à l’endouanement de la marchandise.
C’est l’opération par laquelle le transporteur remet les documents afférant à sa cargaison importée
ou à exporter au bureau de douane. Il s agit essentiellement des manifestes de cargaison en
transports maritime et aérien ou des lettres de voiture en ce qui concerne les transports terrestres.
C’est l’étape qui permet aux marchandises (surtout importées) d’être stockées, en attendant leur
dédouanement, sur les aires de stockage sous-douane.
5. LE DEDOUANEMENT
5.1.1. Définition
C’est l’acte par lequel le commissionnaire agréé en douane (CAD) :
Assigne un régime douanier (attribue une situation juridique) à la marchandise importée ou à
exporter ;
Fournit toutes les informations sur cette marchandise ;
S’engage à remplir toutes les obligations qui découlent du régime douanier choisi.
5.1.2. Caractères
La déclaration en détail est un document écrit, obligatoire, réglementaire, authentique,
personnel, portable et qui a une valeur probatoire.
Il s’agit de :
L’origine de la marchandise : lieu où elle a été produite, récoltée, extraite ou le lieu où elle a
subi une transformation ou une ouvraison substantielles ;
Le régime douanier de la marchandise : la situation dans laquelle sera mise la marchandise
importée ou à exporter ;
L’espèce tarifaire de la marchandise : c’est la dénomination attribuée à la marchandise dans
la nomenclature du système harmonisé de dédouanement des marchandises ;
La valeur en douane de la marchandise : c’est la valeur de la marchandise au moment et au
lieu du franchissement de la frontière. A l’import, il s’agit généralement de la valeur CIF… de
la marchandise ; quand à l’export, nous avons la valeur point de sortie, représentée selon les
modes par FOB… ou FCA… hors taxes.
Pour lever une déclaration en détail, il faut fournir un certain nombre de documents. La production
des documents est nécessaire en fonction de la nature, de la destination, de la valeur, de l’origine
des marchandises.
Tous les documents ne sont pas produits au même moment dans la procédure de dédouanement.
Certains sont exigés à la recevabilité, d’autres le sont dans la phase de vérification de la
déclaration.
Ces documents proviennent de divers ministères et administrations et peuvent être classés en
documents généraux et documents spécifiques.
Les documents de transport : Le connaissement original (CNT)ou Bill of Lading (BL) pour les
envois par mer (Annexes 22 et 23) ; la Lettre de Transport Aérien (LTA) ou Air Way Bill
(AWB) pour les envois par voie aérienne (Annexe 24 et25) et la Lettre de Voiture (LV) pour les
envois continentaux (Annexe26);
La facture fournisseur authentique (Annexe27);
Le certificat d’assurance (Annexe 28);
La Déclaration Anticipée d’Importation (DAI) (Annexe 29);
La facture Fret (Annexe 30);
L’attestation de valeur, ou d’évaluation ou encore le RFCV ;
La liste de colisage (Annexe 31);
La quittance si le mode de règlement des droits et taxes est comptant ;
L’attestation d’exportation ( à l’exportation) (Annexe 32);
L’engagement de change (à l’exportation) (Annexe 33);
Le Bordereau de Suivi des Cargaisons (BSC) délivré par (l’OIC) (Annexe 34) ;
Le certificat d’origine (UEMOA, CEDEAO ou EUR éventuellement) (Annexe 35).
N B : La DAI n’est pas exigée pour les opérations de transit. De même le BSC n’est plus depuis le
11 Septembre 2013, une condition de recevabilité des déclarations en douane.
Ils sont en rapport soit avec les régimes douaniers, soit avec la nature des marchandises.
des Douanes.
Pour le transit :
La fiche d’empotage ;
Le carnet TRIE (Annexe 37);
La déclaration d’entrée pour les déclarations d’apurement.
A l’exportation
Pour le bois :
Un agrément d’exportateur ;
La fiche de spécification délivrée par la Direction Générale des Eaux et Forêts ;
Le certificat d’origine EUR1 ;
Le certificat d’origine UEMOA, CEDEAO.
A L’importation
Pour les produits halieutiques, carnes et laitiers, fruits et légumes :
L’autorisation d’importation délivrée par le Ministère en charge de la Production Animale
Le certificat d’origine
Le Visa des Services phytosanitaires (Ministère de l’Agriculture)
Le certificat de non radioactivité pour les produits laitiers
Pour les produits pharmaceutiques :
L’autorisation d’importer délivrée par la Direction de la Pharmacie et du médicament ;
L’autorisation d’enlever délivrée par la Direction de la Pharmacie et du Médicament.
Pour les effets personnels (déménagement) :
Un certificat de déménagement délivré par les Services administratifs du pays de départ ;
Un inventaire détaillé, daté et signé par le détenteur des effets et objets mobiliers constituant
son déménagement et revêtu d’une attestation par laquelle il déclare sur l’honneur que ces
effets et objets sont en cours d’usage et lui appartiennent depuis au moins six mois.
Pour les animaux vivants :
Le certificat de vaccination (bovins, équidés.) ;
Le certificat de salubrité pour les viandes et abats comestibles ;
Le certificat pour les abeilles, couvain ;
Le certificat sanitaire pour les poussins, œufs à couver ou à consommer ;
Le certificat sanitaire pour les reproducteurs de race pure ;
Le certificat zoo pour les oiseaux ;
Le certificat zoo sanitaire pour les semences de géniteur.
Pour les espèces de faune et de flores sauvages menacées d’extinction et produits issus de
ces espèces (Convention de Washington) : une autorisation de la Direction en charge de la
protection de la nature, Ministère de l’environnement et des Eaux et Forêts est nécessaire.
Pour les dépouilles mortelles : le certificat de non contagion.
Pour les véhicules d’occasion :
La carte grise étrangère du véhicule ;
La fiche CIVIO et d’évaluation délivrée par la SICTA ;
Le Compte Contribuable délivré par la DGI ;
Le Code Importateur (pour les professionnels) ;
Le Code Importateur Occasionnel délivré par le Service d’Attribution du Code Occasionnel ;
Le visa de ré immatriculation délivré par le Bureau Central National Interpol ;
Le connaissement original ;
Le registre de commerce (pour les professionnels) ;
La copie de la Carte Nationale d’Identité ou de la Carte de Séjour.
Pour les produits concernés par les exonérations des droits et taxes :
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L’autorisation de franchise ;
La Décision d’exonération.
Pour les produits originaires de l’UEMOA et de la CEDEAO :
Le certificat d’origine UEMOA et CEDEAO ;
La déclaration d’exportation du pays d’origine.
Pour les armes et munitions :
L’autorisation d’importation ;
Le permis de dédouaner délivré par le Ministère de la Sécurité.
Nous nous pencherons d’abord sur les importations (maritimes et aériennes) avant d’aborder le cas
des exportations. Il faudrait que l’importateur ou l’exportateur ait satisfait aux conditions d’accès
et qu’il se soit fait enregistrer au Système de Dédouanement Automatisé des Marchandises
(SYDAM).
A la commande :
Domiciliation de la facture pro forma à la banque ;
Levée de la DAI auprès de la douane si FOB…≥ 500.000 F CFA.
A l’embarquement de la marchandise :
Etablissement et validation du BSC auprès de l’office ivoirien des chargeurs (OIC) ;
Vérification et classification de la marchandise auprès de WF CI ou de la DARRV et
émission de l’attestation de valeur, d’évaluation ou du RFCV;
Avant l’arrivée de la marchandise :
Etablissement de l’ordre de transit (OT) (Annexe 38) ;
Consultation de l’attestation de valeur au SYDAM ;
Etablissement du manifeste SYDAM (pour les marchandises conteneurisées, le CAD
établit également une déclaration sommaire de type CNT).
Vérification le cas échéant qui débouche sur l’obtention du bon à enlever (BAE) puis
l’activation du bon de livraison (BDEL) par l’acconier pour permettre l’enlèvement de la
marchandise ;
Paiement des droits et taxes et transmission le cas échéant des pièces comptables.
Ici également plusieurs étapes sont observées qui sont analogues à celles décrites plus-haut :
A la commande :
Domiciliation de la facture pro forma à la banque ;
Levée de la DAI auprès de la douane (si FOB…≥ .500.000 F CFA) ;
Transmission des documents à WF CI pour contrôle documentaire, détermination de la
valeur et classification.
La déclaration d’exportation
En Côte d’Ivoire, toute opération d'exportation de biens ou de marchandises est libre à l'exception
de certains biens et marchandises dont l'exportation est subordonnée à l'obtention d'une
autorisation préalable délivrée par le Ministre Technique concerné.
Ainsi, pour les exportations de diamants et de certains métaux dont l'or, par exemple, une
autorisation préalable délivrée par le Ministère en Charge des Mines et de l’énergie est exigée.
Le certificat d’origine
Il est délivré par le Ministère en charge de l’industrie tous les jours ouvrables (Abidjan-Plateau ;
immeuble CCIA 20ème étage Tél. (225) 20-21-77-58).
Le formulaire est disponible à l’APEX-CI (Abidjan-Plateau, Immeuble CCIA 3ème étage) et à la
Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’ivoire (CCI-CI).
Le coût est de :
- 15 000 F CFA pour le petit format (produits du cru et de l’artisanat traditionnel, produits
industriels agréés et produits industriels non agréés de l’UEMOA).
- 20 000 F CFA pour le grand format (exportation hors UEMOA).
6.1. Définition
Un régime douanier est une situation juridique dans laquelle un importateur ou un exportateur, par
le biais d’un CAD, place sa marchandise (importée ou à exporter) en fonction de ses besoins ou de
ses moyens.
6.2. Typologie
Nous avons des régimes douaniers généraux et des régimes douaniers particuliers.
6.2.1. Les régimes douaniers généraux
Il s’agit des régimes qui rendent compte de la situation normale et générale à l’import (mise à la
consommation) et à l’export (exportation définitive).
Ce sont des régimes de droit commun parce qu’ils sont assujettis au paiement des droits et taxes
de douane.
Ils sont dits définitifs car ils traduisent la situation définitive de la marchandise. Nous pouvons
citer entre autres :
La mise à la consommation directe codée D3 - C 100 ou IM 4000 ;
La mise à la consommation en suite d’entrepôt notée D3 SE – C 300 ou IM 4070 ;
La mise à la consommation en suite d’admission temporaire : D3 SAT – C 500 ou IM
4050 ;
L’exportation définitive de produits pris sur le sol ivoirien ; codes : D6 – E 100 ou EX
1000.
Les codes donnés sont respectivement ceux du SYDAM, de l’UEMOA et du SYDAM World.
6.2.2.1. Intérêt
Les régimes douaniers économiques ont été conçus pour répondre efficacement aux différents
besoins des opérateurs.
Les régimes douaniers économiques procurent à entreprise d’importants avantages :
Ils contribuent à promouvoir une politique orientée vers l’exportation en procurant divers
avantages lorsque l’on le souhaite. Ils permettent notamment :
Mener des activités de stockage : par la mise en entrepôt (réel, fictif ou spécial) : D11 – S 300
ou IM 7000.
Permettre la circulation des marchandises entre deux (02) bureaux de douane : par le transit
national (D15 – S 111 ou IM 8000) ou international (D 25 - S 200 ou IM 8200).
Pour toutes ces activités (stockage, transformation et utilisation des marchandises), les régimes
économiques font bénéficier d’importants avantages tels que :
Les opérations souscrites sous régimes économiques en douane, doivent, sauf pour des cas
d’exception prévues par la réglementation, être couvertes par une garantie matérialisée soit par la
consignation d’un montant fixé par l’Administration, auprès du Receveur des douanes, soit par la
caution bancaire ou toute autre forme de caution agréée.
Ces opérations donnent lieu à la souscription de déclarations « acquits-à-caution » comportant,
outre la déclaration détaillée de marchandises, l’engagement du soumissionnaire et de sa caution,
le cas échéant, à honorer les engagements souscrits.
Elles peuvent être couvertes par les documents prévus par les conventions internationales
auxquelles la Côte d’Ivoire adhère (carnet TRIE, ATA…).
Les opérations souscrites sous régimes économiques en douane, doivent, sauf pour des cas
d’exception prévues par la réglementation, être couvertes par une garantie matérialisée soit par la
consignation d’un montant fixé par l’Administration, auprès du Receveur des douanes, soit par la
caution bancaire ou toute autre forme de caution agréée.
Elles peuvent être couvertes par les documents prévus par les conventions internationales
auxquelles la Côte d’Ivoire adhère (carnet TRIE, ATA…).
Nous allons étudier les principaux régimes douaniers utilisés que sont l’entrepôt, l’admission
temporaire et le transit.
Définition
Le régime de l’entrepôt est le régime douanier en application duquel les marchandises importées
sont stockées sous contrôle de la douane dans un local agrée à cet effet en suspension des droits
et taxes à l’importation. Ce régime peut être utilisé lorsque l’importateur, ayant sans doute
bénéficié d’opportunités d’achat, souhaite stocker ses marchandises en attente de leur destination
finale ou des moyens pour les mettre à la consommation. L’Entrepôt peut être réel, spécial ou
fictif.
Effets de l'entrepôt
Les marchandises placées en entrepôt sont réputées être hors du territoire douanier, selon le
principe d’extraterritorialité. A la sortie de l’entrepôt, elles peuvent recevoir toutes les
destinations possibles (mise à la consommation, réexportation etc.).
ans au maximum.
Entrepôt Spécial : Il est prévu pour des marchandises nécessitant des précautions ou des
installations particulières ; il appartient à un importateur. Durée de séjour : 2 ans au
maximum.
Entrepôt fictif : Il appartient à un importateur ou à commissionnaire en douane agréé, durée
de séjour : 18 mois au maximum.
Toutes ces durées peuvent faire l’objet de prorogation de six (06) mois non renouvelable après
une demande formellement adressée a la Direction Générale des Douanes au plus tard un (01)
mois avant l’échéance. Sans cette disposition, les marchandises encore en entrepôt devront soit
être réexportées (si elle sont interdites de vente en Côte d’Ivoire) ou mises a la consommation
avec la liquidation des droits et taxes exigibles.
Définition
L’Admission Temporaire (AT) est le régime douanier qui permet de recevoir dans le territoire
douanier, en suspension des droits et taxes à l’importation, certaines marchandises, destinées en
principe, à être réexportées dans un délai déterminé, après avoir subi une transformation,
une ouvraison, une réparation ou une utilisation pendant la durée en question.
Ce régime est utilisé lorsque des intrants, du matériel d’entreprise pour travaux ou réparation ou
des marchandises à présenter, doivent être importés. On distingue ainsi : l’Admission Temporaire
pour Transformation (ATT), l’Admission Temporaire Ordinaire (ATO) et l’Admission
Temporaire de Matériel d’Entreprise (ATME).
Intérêt
Le but principal de ce régime est de permettre aux entreprises nationales d’offrir leurs produits
sur les marchés étrangers à des prix compétitifs (AT T). il permet également de présenter des
échantillons commerciaux, des marchandises aux foires et expositions, ou des matériels
d’entreprise pour travaux, réparations essais (ATME) sans avoir à supporter les droits et taxes sur
ces biens.
Le régime implique en règle générale, la suspension totale des droits et taxes à l’importation.
Les produits finis, dits compensateurs (ATT) sont destinés à la réexportation, en exemption de
tous droits et taxes.
Toutefois, pour bénéficier de ce régime, le pétitionnaire doit déposer une demande
d’autorisation auprès de la Direction Générale des Douanes et souscrire un engagement
cautionné ou utiliser le carnet ATA.
Il est à noter que lorsque le terme est échu sans qu’une demande de prorogation n’ait été déposée
à la Direction Générale des Douanes, les biens sont alors considérés comme étant mis a la
consommation avec notamment la liquidation des droits et taxes ou la réexportation selon que les
biens peuvent être admis sur le territoire ou non.
6.2.2.6. Le transit
Définition
Le transit est un régime qui permet le transport des marchandises sous douane d’un bureau de
douane à un autre.
Le transit est dit interne quand il y a déplacement de marchandises d’un point du territoire
douanier à un autre.
Il est dit international quand il se fait entre pays.
Effets du régime
Les marchandises acheminées sous ce régime bénéficient de la suspension des droits et taxes, des
prohibitions, restrictions applicables. Elles circulent sous couvert d’un acquit à caution ou tout
document prévu par des conventions auxquelles la Côte est partie ( Ex : carnet TRIE au niveau
de la CEDEAO).
Exigences du régime
Le délai d’accomplissement de l’opération de transit (délai de route) et l’itinéraire à suivre pour
convoyer les marchandises sont fixés par le bureau de départ. L’opération est couverte par une
caution pour prévenir les cas de fraude.
N B : Pour tous ces régimes, en particulier pour ceux d’entrepôt et d’A T, les manquants
constatés pendant les contrôles réguliers effectués par la douane seront considérés comme
ayant été mis à la consommation et feront donc l’objet du paiement des droits et taxes
correspondants.
Dans ce régime, les matières premières à mettre en œuvre ont été préalablement mises à la
consommation par le paiement des droits et taxes. Elles sont donc en libre circulation au moment
de leur transformation.
La technique utilisée consiste à accorder l’exonération des droits et taxes à l’importation pour des
marchandises équivalentes (c’est-à-dire identiques par leur espèce, leur qualité et leurs
caractéristiques techniques) à celles qui ont été transformées pour obtenir des produits exportés
du territoire douanier. Ne peuvent bénéficier du régime, que les entreprises agréées par décision
du Directeur Général des Douanes.
Les usines exercées sont des établissements placés sous la surveillance permanente de
l’Administration des Douanes en vue de permettre la mise en œuvre ou la fabrication de produits
en suspension totale ou partielle des droits et taxes dont ils sont passibles (SIR, SMB).
Nous les avons défini, en avons donné la composition et les avons déterminé dans le chapitre sur
les incoterms 2010 (pages 28, 29, 30 et 31).
Chapitre 7 : LE TRANSIT EN CÔTE D’IVOIRE
L’administration des douanes, dans l’exercice de ses fonctions est en contact permanent avec des
acteurs parmi lesquels les transitaires qui sont chargés entre autres fonctions de la déclaration en
douane des marchandises importées ou à exporter. Cette activité sera développée dans cette partie.
1. DEFINITION
La notion de transit est une notion polysémique ; en effet, le transit désigne :
Un passage, un lieu de transition.
Exemple : des passagers en transit à Yamoussoukro.
Un régime douanier sous – lequel une marchandise importée peut circuler, en suspension des
droits et taxes exigibles, entre deux (02) bureaux de douane.
Exemple : des marchandises en transit national.
Une activité professionnelle qui consiste à accomplir pour autrui les formalités de
dédouanement.
Exemple : une société de transit.
2. ORGANISATION
L’article 80 du code des douanes confère aux seuls commissionnaires agréés en douane (CAD), la
capacité de déclarer en détail ; cette loi visait deux (02) objectifs ; l’un social avec la création de
nouveaux emplois et l’autre de transparence fiscale par la sécurisation des recettes de l’Etat.
Ainsi, depuis sa création, la corporation est très bien organisée à titre privé avec deux (02)
syndicats ; lesquels sont intégrés à la FEDERMAR, la fédération qui regroupe tous les acteurs du
secteur maritime.
Cette corporation est régie par le décret 90-663 d’Août 1990 qui en définit les droits et les
obligations.
3.1. Définition
Le CAD est la personne morale qui a reçu l’autorisation pour exercer, à titre principal ou en
complément de son activité principale, la profession d’accomplir pour des tiers les formalités en
douane relatives à la déclaration en détail des marchandises.
L’agrément est délivré par la direction générale de la douane (DGD) sous certaines conditions
notamment la constitution d’un dossier et sa validation au terme d’un circuit.
Le dossier constitué de la demande et des pièces y afférant est transmis par le pétitionnaire à la
DGD pour enquête sur la moralité du ou des dirigeants. La DGD saisit par la suite la chambre de
discipline appelée alors à donner sur le dossier d’agrément et l’enquête. L’avis de la chambre et
toutes les pièces la précédant sont soumis à un comité consultatif lequel, après examen, donne son
avis au ministère au ministère de l’économie et des finances qui statue en dernier ressort sur le
dossier de demande d’agrément. Dans les deux (02) mois qui suivent l’octroi de cet agrément, le
CAD doit justifier qu’il a intégralement libéré le capital de 25.000.000 F CFA et qu’il possède un
établissement pour abriter ses activités (par lettre adressée à la DGD).
Dossier Dossier +
PETITIONNAIRE DGD
CHAMBRE DE
Agrément Enquête DISCIPLINE
Décision Avis
Avis
MINISTERE DE
L’ECONOMIE ET DES
FINANCES COMITE
CONSULTATIF
Il s’agit d’apprécier le transitaire sous l’angle juridique relativement au contrat qui le lie à son
client importateur ou exportateur. Deux (02) statuts se dégagent
Il est lié à son client par un contrat de mandat ; lequel contient les instructions du mandant pour le
compte de qui il agit généralement, pour accomplir les opérations de dédouanement. Dans ce type
de contrat, le transitaire n’a pas le choix des sous-traitants (qui lui sont pratiquement imposés), il
est tenu à une obligation de moyens et délivre une facture relativement détaillée.
Relèvent de ce statut : les transitaires portuaires et aéroportuaires, le consignataire de
marchandises, le courtier de fret, l’entrepreneur de manutention…
Il est lié à son client par un contrat de commission qui lui indique les opérations à effectuer,
définies par le commettant. Il se doit ainsi d’acheminer, au mieux des intérêts de son commettant,
les marchandises à destination. Il prend ainsi des initiatives dans la conception de l’opération de
transport, le choix du mode et de la modalité de transport adaptés, le paiement du fret et de
l’assurance. Il dispose de ce fait du choix des sous-traitants dont il est responsable des fautes. Il est
tenu à une obligation de résultat et délivre une facture forfaitaire.
Relèvent de ce statut : l’organisateur de transport multimodal (OTM), le commissionnaire de
transport, le groupeur de fret aérien, l’affréteur routier, l’intégrateur…
Les obligations seront observées vis-à-vis de la douane et vis-à-vis du chargeur. Elles font naître de
facto des responsabilités.
N. B : Par dérogation au principe ci-dessus rappelé peuvent déclarer en détail en douane, les
personnes suivantes :
Les voyageurs, en ce qui concerne les objets qui les accompagnent sous réserve
qu’ils correspondent bien à leur situation sociale,
Les frontaliers en ce qui concerne les objets ou denrées dont ils sont porteurs à
condition qu’il s’agisse de petites quantités importées sans but commercial et faisant
l’objet de tolérances à l’entrée ou à la sortie du territoire douanier.
Pour procéder à un choix judicieux, il faut agir avec méthode en définissant avec précision les
besoins puis en sélectionnant l’offre-solution. Cette sélection se fait en fonction de plusieurs
critères dont l’importance et le poids attribué à chacun dépendront de l’opération à réaliser :
Les garanties offertes en matière de qualité de service : niveau du crédit d’enlèvement, l’image
de marque, l’équipement logistique, la possibilité d’assurer la chaîne des opérations…
La qualité de conseil.
7. LA FACTURE DU TRANSITAIRE
La facture du transitaire ou facture de dédouanement est la facture que délivre le transitaire à son
client relativement au dédouanement qui a été réalisé. L’analyse de cette facture fait ressortir
quatre (04) grandes rubriques :
Les Débours Douane : il s’agit de l’ensemble des droits et taxes exigibles pour l’opération
concernée (DD, RSTA, Accises, TVA, PCS, PCC, TSD, à l’import ou DUS à l’export). Ce
sont toutes les dépenses engagées par le transitaire pour le règlement de la douane et qu’il
reprend à l’identique sur la facture pour remboursement par le client.
Les Assignés : ce sont les charges supportées par le transitaire (pour pouvoir mener à bien sa
mission), mais engagées bien avant qu’il ne prenne en main le dossier ; nous pouvons citer le
fret (payable à destination), les contre-remboursements…
Les Débours Divers : il s’agit des dépenses faites par le transitaire pour l’intervention des
divers intervenants en zone sous-douane ; ces dépenses sont également reprises à l’identique
en vue de leur remboursement par le client ; la taxe d’acconage, le chargement sur camion, les
frais d’expertise ainsi que des pénalités éventuelles.
Les Prestations ou Interventions : cette rubrique récapitule les frais dus au transitaire pour
ses propres prestations ; elle renferme les commissions sur avance de fonds, la redevance
SYDAM, la commission transit, les frais fixes, les honoraires d’agréé en douane (HAD).
Remarques : _ Les éléments des rubriques varient en fonction de l’opération (import ou export),
du régime douanier (suspensif ou non), de la nature de la marchandise, de la modalité
d’expédition (vrac, conventionnel, conteneur plein ou en groupage / dégroupage).
_ Tous les montants au niveau notamment des débours et des prestations sont
déterminés à partir du tarif des douanes et du barème des auxiliaires de transport.
SOCIETE (transitaire):
……………………….
N° REF : …………….
N°DOSSIER : ……… DESTINATAIRE (client) :
……………………………
NUMEROS ET NOMBRE DE NATURE DE LA POIDS
MARQUES COLIS MARCHANDISE
MODE DE TRANSPORT : VALEUR DES MARCHANDISES :
DATE D’ARRIVEE EN CÔTE D’IVOIRE :
DESTINATION : REGIME DOUANIER :
CODE LIBELLE DE LA RUBRIQUE BASE MONTANT
TAXABLE
DEBOURS DOUANE
DD
RSTA
A TVA
PCS
PCC
TSD
RPI
Agio trésor
TOTAL DEBOURS DOUANE
ASSIGNES
B Fret payable à destination
Contre-remboursement
TOTAL ASSIGNES
DEBOURS DIVERS
M. LIDJI FRANCK H. W. Contacts : 06 91 19 37 / 40 52 77 55 Page 88 sur 89
TECHNIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL (TCI) 1 B.T.S GC 2014 - 2015
Facture d’acconage
Chargement sur camion
C Transport (livraison)
TOTAL DEBOURS DIVERS
TOTAL DEBOURS
PRESTATIONS
Commission sur avance de fonds
D Redevance SYDAM
Commission transit 23.400
Frais fixes 19.500
HAD
TOTAL PRESTATIONS
TOTAL FACTURE (NET A PAYER)
Pièces jointes : Conditions de règlement :