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22/04/2018

RELATIONS ÉCONOMIQUES
INTERNATIONALES

LF en sciences
Economiques et
Gestion

2017-2018 Pr. RAOUF Radouane

Références

 Krugman P., et Obstfield M., (2009). Economie internationale, 8ème édition,


Pearson Education.
 Mucchielli J-L., Mayer T., (2005). Economie internationale. Dalloz.
 Bouët A., (2000), « La mesure des protections commerciales nationales »,
Document de travail CEPII, N° 00-15.
 Anderson et van Wincoop (2004), « Trade costs » NBER Working paper N°
10480.
 Baldwin R.E., (1982), « The political Economy of Protectionism » in J.N.
Bhagwati ed., Import Competition and Response, Cambridge University
Press.
 Masserlin, P., 2001, Measuring the costs of protection in Europe: European
commercial policy in the 2000s, Institute for International Economics,
Washington.
 James Brander et Barbara Spencer, « Export Subsidies and International
Market Share Rivalry », Journal of International Economics, 16, 1985, p.
83-100.
 CEPII, OCDE, OMC, FMI, BM, BRI, CNUCED

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Objectifs du cours

 Comprendre pourquoi les pays échangent-ils;


 Comprendre les approches théoriques en faveur du
commerce international (traditionnelle et NTCI);
 Faire le lien entre commerce international, politique
commerciale, balance des paiements et bien-être;
 SMI, SCM
 Connaître et manipuler les outils d’analyse du
commerce international.
 Décrypter l’actualité économique: Mondialisation-
démondialisation.

Plan

Partie I- Commerce international


 Cadre général d’analyse et système commercial
multilatéral
 Théories du commerce international

 Les politiques commerciales

 Commerce et distribution de la richesse: inégalités,


pauvreté
Partie II – Les relations financières internationales
 La balance des paiements

 La détermination des taux de change

 Le marché mondial des capitaux

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Introduction

L’économie internationale étudie les relations économiques


entre des Etats souverains. Elle recouvre donc de
multiples domaines.

La recherche en économie internationale investit deux


champs distincts:
 L’analyse du commerce international: les transactions
réelles qui ont lieu sur les marchés internationaux.
 L’étude des relations financières internationales: les
aspects monétaires de l’économie internationale.
Il est bien difficile de séparer strictement les questions
réelles et monétaires.

Trois questions sur le CI

 1) Quels sont les grands faits stylisés du


commerce international sur la longue durée ?
 2) Comment la structure des échanges a-t-elle
évolué au cours du temps ?
 3) Quelles sont les spécificités du commerce
international aujourd'hui ?

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1) Quels sont les grands faits stylisés du commerce international sur la


longue durée ?

1) Le commerce international est aussi vieux que les nations : c’est un commerce
d’indisponibilité (faute de ressources ou faute de techniques).
2) Au 16ème siècle, la découverte du nouveau monde : Un pays devient riche en
accumulant de l’or : tout l’intérêt de maximiser les capacités à exporter (les théories
mercantilistes).
3) La fin du 18 siècle : basculement , en exportant moins mais avec plus de valeur
possible pour importer plus (moins cher).
4) Le commerce à grande échelle est né au 19ème siècle (paix et ouverture en Europe) :
moitié du 19 S où on parle de la première mondialisation jusqu’à la veille de la 1ère
guerre mondiale.
5) Les années 30 et entre les guerres : un effondrement du commerce international.
6) Après la seconde guerre, le CI reprend à grande échelle : Les accords (GATT) , les
institutions (FMI), l’intégration des pays (ex UE).
7) Milieu des années 60 : la conteneurisation (transport maritime) : baisse des coûts de
transport.
8) Début des années 90 : révolution technique (Internet, TIC) (la baisse des coûts de
coordination) + Europe de l’est (entrée des pays ex-communistes dans l’économie
mondiale) et Chine. Taux d’ouverture élevé et intégration économique plus
importante.

2) Comment la structure des échanges a-t-elle évolué au cours


du temps ?

1) 19ème siècle : un échange asymétrique (lié au


niveau de développement des pays) : GB pays
industrialisé : produits manufacturés (le textile). Il
s’agit d’un commerce interbranche.
2) Après la 2ème guerre mondiale : intensification des
échanges interbranches et puis à partir des
années 60, se développe le commerce
intrabranche.
3) Les années 80 : présence des PED

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3) Quelles sont les spécificités du commerce international


aujourd'hui ?

1. Depuis les années 90, on constate une poussée plus


importante de la spécialisation et de la division du
travail au sein des entreprises (FMN), décomposition
des processus productifs (DIPP), la sous-traitance.
2. Le commerce des tâches : CVM (60% du commerce
sous formes de biens intermédiaires ou composantes) :
pose le problème de l’évaluation des exportations
(VA).
3. Le rôle de l’OMC, les normes.
4. Les inquiétudes fasse à la montée du protectionnisme.

Un aperçu du commerce mondial

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Un aperçu du commerce mondial

Un aperçu du commerce mondial

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Taux de croissance du PIB en volume et des exportations de


biens et services (monde) 1980-2016 (%)

Source : Base World Economic Outlook, FMI, avril 2017

Taux d'ouverture mondial 1980-2015


(exportations de biens et services en % du PIB mondial)

Source : Base de données Chelem, CEPII.

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Un aperçu du commerce mondial

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Un aperçu du commerce mondial


 Depuis le début des années 90, la Chine enregistre
davantage d’exportations que d’importations, alors
que, les EU importent davantage qu’ils n’exportent.
 Que fait la Chine de son excédent? Et comment font

les EU pour financer leurs importations non


couvertes par les exportations?
 L’examen de flux de capitaux est à même de

fournir une réponse.


L’interdépendance des marchés financiers.

L’économie internationale
 L’économie internationale utilise généralement les mêmes méthodes
d’analyse que les autres branches de l’économie.
 Les comportement des individus sont a priori les mêmes dans les transactions
intérieures que sur les marchés mondiaux (le recours à une importation
semble, dans la majorité des cas, être un choix insignifiant: entreprise à Lille
qui choisit un fournisseur à Charleroi au lieu d’une autre à Metz).
 S’il existe des différences notables entre commerce inter-régional (à
l’intérieur d’un pays) et commerce international (en matière : de politique,
culture, frontière, langue, …), il est important de garder à l’esprit que les
sources du gain de l’échange restent les mêmes dans les deux cas, résultant
en général dans un gain mutuel (l’aspect volontaire du commerce est
important).
 La dimension internationale ne modifie pas les modes de décision
économique;
 Lorsque l’échange engage plusieurs pays, d’autres déterminants se
rajoutent: l’évolution des taux de change ou la politique commerciale.

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1- Les gains à l’échange: des idées reçues en théorie

1. Le lien entre productivité et compétitivité: l’ouverture au libre-échange ne


peut profiter à une économie qu’à condition qu’elle soit suffisamment
efficace pour affronter la concurrence étrangère. (la différence de coût
d’opportunité d’un secteur par rapport aux autres). Voir le modèle ricardien.
2. Avec l’ouverture, les nations se retrouvent en concurrence (telles des
entreprises): Il faut exporter le plus possible. Or l’échange n’est pas un jeu à
somme nulle et qu’il existe un gain mutuel. Fondamentalement, ce sont les
importations et non les exportations qui constituent le but de l’échange. Les
exportations ne servent qu’à financer le surplus de consommation permis par
les importations. « C’est parce que les pays peuvent difficilement
s’échanger des facteurs de production tels que le travail, le capital, la
terre ou le sous-sol, qu’ils s’échangent des produits incorporant ces
richesses factorielles ». Mucchielli et al (2005).
3. L’argument du dumping social: la concurrence des pays à bas salaires
pénalise les pays développés. (les salaires reflètent la productivité: relation
presque linéaire entre coût horaire et productivité).(ex: l’élargissement de
UE). Les PVD redoutent, elles aussi, la concurrence des pays industrialisés
dotés d’entreprises très efficaces.

 L’exploitation des PVD: écart gigantesque en termes de


revenus entre les dirigeants de grandes entreprises et les
employés de leurs filiales implantés dans les PVD. (leurs
revenus seront encore plus faibles s’ils refusent tout
commerce avec les économies développées).
 Mondialisation et mondialisme .
 Autre que le commerce des biens et services, La migration,
l’emprunt international et les échanges internationaux
d’actifs risqués (comme les actions et les obligations) sont
également des formes d’échanges mutuellement profitables.
 Les échanges influent sur la distribution des revenus (entre
pays, groupes de personnes, TQ, TNQ)

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Échange volontaire, gain mutuel


Variation du BES dans les deux pays

P P, P* P*
O

O
Pm EOc

P*
Pc
D
EDm D
X=M
Maroc Équilibre International Chine

Si le Maroc est un grand pays, la demande se déplace en haut


provoquant une augmentation du prix sur le marché international

4- Le Système commercial multilatéral

 C’est un ensemble de principes et de règles que les


pays membres sont tenus de respecter dans leurs
relations commerciales.

 Ces principes et ces règles, élaborés par le GATT


en 1947, ont été renforcés par la création de
l’OMC, suite au Cycle d’Uruguay.

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OMC

 L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est l'organisation


internationale qui a pour objectif d'assurer l'ouverture du commerce
dans l'intérêt de tous.

 Les décisions de l'Organisation sont en général prises par consensus


par l'ensemble des Membres. L'instance suprême est la Conférence
ministérielle qui se réunit tous les deux ans environ. Un Conseil
général s'occupe des affaires courantes de l'Organisation dans
l'intervalle entre les Conférences ministérielles. Ces deux organes se
composent de représentants de tous les Membres. Des organes
subsidiaires spécialisés (conseils, comités et sous-comités), où tous les
Membres sont aussi représentés, s'occupent de l'administration et du
suivi de la mise en œuvre des différents Accords de l'OMC par les
Membres.

Les principales activités de l’OMC

 négocier la réduction ou l'élimination des obstacles au commerce (droits de douane à


l'importation, autres obstacles au commerce) et convenir de règles régissant le commerce
international (par exemple mesures antidumping, subventions, normes relatives aux produits,
etc.);
 administrer et suivre l'application des règles commerciales de l'OMC convenues pour le
commerce des marchandises, le commerce des services et les aspects des droits de propriété
intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC);
 suivre et examiner les politiques commerciales des Membres et assurer la transparence des
accords commerciaux régionaux et bilatéraux;
 régler les différends entre les Membres concernant l'interprétation et l'application des accords;
 renforcer la capacité des fonctionnaires des pays en développement s'occupant de questions
commerciales internationales;
 faciliter le processus d'accession des pays qui ne sont pas encore Membres de l'Organisation;
 mener des recherches économiques et réunir et diffuser des données sur le commerce, de
manière à appuyer les autres activités principales de l'OMC;
 expliquer au public en quoi consiste l'OMC, sa mission et ses activités et le sensibiliser à ces
sujets.

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Les principes du SCM

1. Non-discrimination;
2. Libéralisation;
3. Transparence et prévisibilité;
4. Prohibition des restrictions quantitatives;
5. Concurrence loyale;
6. Traitement spécial et différencié pour les pays en
développement

1. Le principe de non-discrimination

 Clause de la Nation la plus favorisée (NPF);


Les pays ne doivent pas, en principe, établir de
discrimination entre leurs partenaires commerciaux, c’est-à-
dire si un pays Membre accorde un avantage à un pays
donné, il a pour obligation d’étendre cet avantage à tous les
autres membres et ceci automatiquement et sans condition.

 Marchandises: GATT, article 1:1


 Services: AGCS, article II:1
 Propriété intellectuelle: ADPIC, article 4

 Traitement national

N.B. Ces deux principes forment les deux piliers du SCM

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NPF: champ d’application

 Droits de douane, c’est-à-dire le tarif imposé au


moment de l’importation;
 Charges de toute nature imposées à l’importation;
 Charges de toute nature imposées en relation avec les
importations et les exportations, par exemple
commission douanière, frais consulaires, taxe
d’inspection de la qualité;
 Charges imposées sur les transferts internationaux de
paiement pour des importations et des exportations,
par exemple quelques taxes et commissions levées par
le Gouvernement au moment de ces transferts.

Exceptions à la Clause NPF

 Clause d’habilitation de 1979 permettant aux pays


développés d’appliquer un traitement tarifaire plus
favorable aux importations en provenance des pays
en développement et aux PMA sans avoir l’obligation
d’accorder ce traitement plus favorable aux autres
Membres.
 Préférences historiques (article I:2 à 4 du GATT)/ il ne
reste aujourd’hui que très peu.
 Accords commerciaux régionaux (article XXIV du
GATT).
 Trafic frontalier (article XXIV:3 du GATT): les
avantages accordés par les Membres à des pays
limitrophes pour faciliter le trafic frontalier constituent
une dérogation autorisée à la clause NPF.

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Traitement national

 Il signifie que les produits (services ou droits de


propriété intellectuelle tels que brevets ou droits
d’auteur) qui sont importés et ceux qui sont produits
localement doivent être traités d’une manière égale
sur le territoire d’un Membre.

 En d’autres termes, le traitement national fait


référence à la non-discrimination entre, d’une part,
les produits ou les services d’origine nationale (ou
les fournisseurs de services nationaux) et, de l’autre,
les produits ou les services importés (ou les
fournisseurs de services étrangers).

Traitement national

Les trois aspects généraux du traitement national:


1. Les produits importés ne doivent pas être directement ou
indirectement assujettis à des taxes intérieures ou à d’autres
charges internes supérieures à celles appliquées aux produits
nationaux
2. Les produits importés ne doivent pas être traités de façon moins
favorable que les produits nationaux similaires, dans les lois,
réglementation et exigence en matière de vente interne, offre de
vente, achat, transport, distribution ou usage.
3. Aucun Membre ne peut édicter une réglementation interne fixant,
dans des opérations de mélange, de transformation ou d’usage de
produits, l’utilisation obligatoire d’une quantité d’un composant de
source locale de préférence à l’utilisation du même produit importé.
Par exemple, il ne peut pas être prescrit, dans la production d’un
produit chimique, qu’une certaine proportion de composants devra
être obtenue à partir d’une source locale.

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Les exceptions au traitement national

 GATT, Art. III:3 concerne les préférences historiques.


 GATT, Art. III:8(a) concerne les marchés publics dans
le cas où les produits nationaux qui sont achetés par
les pouvoirs publics sont utilisés pour leurs propres
besoins mais non à des fins de revente.
 GATT, Art. III:8(b) concernant les subventions.
 GATT, Art. III:10 et Art. IV concernant la possibilité
pour les Etats Membres d’accorder des préférences
aux produits de l’industrie cinématographique
nationale en imposant des quotas aux films
étrangers à l’écran.

2. La libéralisation du commerce

Définition: élimination progressive ou totale des


obstacles au commerce par voie de négociation en
vue de mettre en place un SCM plus juste et plus
ouvert au bénéfice et pour le bien-être des
peuples( déclaration de Marrakech, 15 avril 1994).

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3. Transparence et prévisibilité

 Obligation pour les Membres de notifier: cette


obligation permet un suivi de la mise en œuvre des
obligations prévues dans les Accords de l’OMC;
 Le mécanisme d’Examen des Politiques
Commerciales dont les objectifs sont d’encourager
une plus grande transparence et une meilleure
compréhension des décisions prises par les
Gouvernements en matière de politique
commerciale.
 N.B. les PMA passent l’EPC tous les six ans.

3. Prévisibilité

 Consolidation(article II du GATT) des droits: dans le


cadre de la libéralisation progressive de leur
commerce, les pays Membres s’engagent à ne pas
relever ultérieurement les droits ainsi réduits en les
consolidant dans leurs listes nationales. Ces listes
font partie intégrante du système juridique du
GATT.

 Un droit de douane est consolidé lorsqu’un


engagement juridique a été pris par un Membre
de ne pas relever ce droit au-delà du taux plafond.

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4. Prohibition des restrictions quantitatives

 Aucun Membre n’instituera ou ne maintiendra à


l’importation d’un produit originaire du territoire
d’un autre Membre, à l’exportation ou à la vente
pour l’exportation d’un produit destiné au territoire
d’un autre Membre, de prohibitions ou de
restrictions autres que les droits de douane, taxes
ou autres impositions, que l’application en soi faite
au moyen de contingents, de licences d’importation
ou d’exportation ou de tout autre procédé.

4. Exceptions à ce principe
1. Article XI:2(a) concernant une situation critique due
à une pénurie de produits alimentaires ou d’autres
produits essentiels;
2. Restrictions à l’importation de produits de
l’agriculture et des pêches (article XI:2c) du GATT.
3. Restriction pour sauvegarde de l’équilibre de la
balance des paiements (Art. XII et XVIII:B).
4. Article XIX relatif aux mesures d’urgence.
N.B. L’exception agricole a pris fin lors de l’entrée en
vigueur de l’Accord de l’OMC sur l’Agriculture
dont l’article 4 prévoit, entre autres choses, que
les contingents doivent être convertis en droit de
douane.

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5. Concurrence loyale

 Le SCM prévoit un ensemble de règles visant à


garantir une concurrence ouverte, loyale et exempte
de distorsions.

 Il s’agit des dispositions relatives à l’octroi des


subventions (Article XVI du GATT 94 et l’Accord sur
les subventions) et à l’imposition des droits
compensateurs ou antidumping (Article VI du GATT
94 et l’Accord sur la mise en œuvre de l’Art. VI)
dans les cas de dumping.

6. Le Traitement spécial et différencié (TSD) pour les


PVD et les PMA

 1954, introduction de l’Art. XVIII du GATT de 1947 pour


tenir compte des besoins des pays Membres en voie de
développement;
 Introduction de la Partie IV dans le GATT de 1947 et 1994
traitant du commerce et de développement (ART. XXXVI
relatif au principe de non réciprocité dans les négociations
commerciales).
 Introduction de la clause d’habilitation en 1979
institutionnalisant le SGP (système généralisé de
préférences).
 Décision relative à des mesures de sauvegarde adoptées
(restreindre temporairement les importations) à des fins de
développement (Art. XVIII du GATT 1994).

Enquête de sauvegarde menace de causer un


dommage grave mesure de « sauvegarde ».

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6. TSD (suite)

 visant à aider les PMA ou à favoriser leur participation au


SCM. Les Accords de l’OMC, issus du Cycle d’Uruguay,
contiennent six dispositions relatives au TSD:

1. dispositions visant à accroître les possibilités


commerciales des PVD;
2. dispositions exigeant des Membres de l’OMC qu’ils
préservent les intérêts des PVD;
3. dispositions offrant aux pays en développement une
certaine flexibilité dans l’utilisation des instruments de
politique commerciale;
4. dispositions prévoyant une assistance technique pour les
PVD;
5. dispositions offrant une période de transition plus longue
dans la mise en œuvre des Accords de l’OMC;
6. dispositions spéciales relatives aux mesures.

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