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Donner moi l'impacte de coupe du monde 2030 sur l’infrastructure de Maroc selon les

informations suivants avec une manière professionnel et bien résumé dans un seul texte :
- Le secteur qui en profitera le plus est celui des BTP (bâtiments et travaux publics), puisque
les différents projets viendront grossir les carnets de commande. La présence de grands
groupes nationaux dans ce secteur (TGCC, SGTM, Jetcontractors…) permettra de capter
cette plus-value et de la conserver sur le territoire national.
- Ces projets de construction ne concernent pas seulement les stades, mais également
l’infrastructure de transport. La priorité sera évidemment donnée à l’extension des lignes
TGV (Marrakech puis Agadir), ainsi que du reste du réseau ferroviaire et autoroutier. Dans
les cartons depuis plus de 40 ans, le tunnel reliant les deux rives du détroit de Gibraltar tient
là une occasion historique pour se concrétiser. Rabat et Madrid ont lancé une nouvelle
étape dans la relance du projet, dont le Comité mixte chargé du projet, composé entre
autres du ministre de l'Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et de son homologue
espagnol, Raquel Sánchez, poursuit les consultations techniques pour concrétiser ce
chantier de manière optimale.
- le coût des stades : 17 milliards de DH
Revue à la hausse des coûts de construction et rénovation des stades (inflation,
modernisation des stades à construire, etc.)
Grand Stade de Casablanca : 6 milliards de DH
2 stades modulaires (Rabat et Marrakech) : 3 milliards de DH chacun
Rénovation des stades (Marrakech, Rabat, Tanger, Agadir et Fès) : 1 milliard de DH
chacun
Le coût des Centres d’entrainement : 8 milliards de DH
Rénovation totale des 61 centres existants
Construction de la moitié des nouveaux centres proposés
Estimation du coût total : aux alentours de 8 milliards de DH (tenant compte de la cherté
des matières de construction, de la modernisation des normes de construction, etc.)
Coût d’investissement dans les Transports et infrastructures : 17 milliards de DH

- Le Maroc attendait depuis des décennies l’opportunité d’organiser cet événement


footballistique majeur. Cet événement aura certainement un impact considérable sur le
développement du Maroc, en favorisant la mise en place de réformes sociales et
économiques tout en stimulant davantage les investissements dans le pays.
- Pendant le déroulement de la Coupe du Monde, soit l'été 2030, toute l'économie nationale
sera en ébullition. L'arrivée massive de touristes stimulera une grande partie de l'économie
nationale, notamment l'hôtellerie, la restauration, le divertissement, le transport, l’artisanat
et les services, sans oublier les réserves en devises, qui vont certainement battre des
records. Dans ce sillage, l’Histoire est témoin : durant le quatrième trimestre 2022, le PIB
du Qatar a fait un bond de 8% grâce au Mondial. La Corée du Sud, hôte de l'édition 2002, a
connu une forte croissance du PIB réel de 7% par rapport aux niveaux enregistrés en 2001,
2003 et 2004. De même qu’en 1998, la France a connu un taux de croissance du PIB plus
élevé l’année de la Coupe du Monde (3,4%) alors que celui de l'année précédente était de
2,3 %.
"Toute cette dynamique aura des répercussions à court, moyen et long termes, sur le plan
économique et social, parmi lesquelles la création d'opportunités d'emploi, sans oublier la
vente des droits de retransmission télévisée, de marketing et d'hospitalité", analyse
Abderrahim Bourkia. L'organisation de la Coupe du Monde aura finalement un impact
durable sur l'image du Maroc en tant que destination touristique et d'investissements directs
étrangers. Cela pourrait placer le pays parmi les premières destinations touristiques
mondiales d'ici 2050. Ceci dit, si les dépenses s’annoncent titanesques, Karim Adyel estime
que "la balance des dividendes pourrait ainsi dépasser largement celle des dépenses".
Par ailleurs, et au moment où la stratégie de préparation de cette Coupe du Monde n’est pas
encore close, l'État devrait penser, selon nos interlocuteurs, à accompagner cette
opportunité par un projet de développement global, visant à faire profiter tout le territoire
national des retombées économiques de cet événement, et non seulement les villes
sélectionnées pour accueillir les matchs.
- On doit se féliciter de cette consécration qui n’est que le fruit d’un travail stratégique
soutenu par la Fédération Royale Marocaine de Football conformément à la Vision Royale
depuis des années et qui constitue également une victoire sur le plan géopolitique. Ceci dit,
la Coupe du Monde 2030 sera pour le Maroc une occasion pour montrer les capacités, non
pas en tant que participant, mais en tant que pays hôte qui bénéficie de la confiance de la
plus haute autorité en matière de football.
Du côté socio-économique, il existe une excellente stratégie de relation publique qui suit,
de coutume, l’annonce de l’organisateur de la Coupe du Monde. La couverture de
l’événement est importante, ce qui veut dire un nombre important de visiteurs, spectateurs,
médias du monde entier, ce qui aura un impact majeur sur toute la société marocaine et sur
l’économie du pays. Mais je pense que l’intérêt majeur n’est pas uniquement l’événement
en soi, mais tout ce qui gravite autour. L’amélioration des différents services pour les
visiteurs, la modernisation des transports, des hôpitaux, etc. Tous ces éléments serviront de
moteur économique et permettront d’associer le Maroc aux valeurs dites « positives » du
sport et de qualité de vie.
- L’expert tient néanmoins à préciser qu’il ne faut pas s’attendre à gagner de l’argent en
organisant ce grand événement : «Est-ce que les méga événements font gagner de
l’argent ? À mon avis non ! Mais par contre en termes d’investissement, on peut dire qu’on
peut gagner 10 ans. Il faut savoir aussi que le PIB gagnera entre 1 et 2,5 points avec
l’organisation de la Coupe du monde. Pour chaque point gagné, il y aura entre 50.000 à
60.000 emplois créés. Je pense que pour les prochaines années, il y aura énormément de
création d’emplois». Pour étayer ses propos, l’expert assure que les investissements
étatiques ne sont pas faits selon la même logique les investissements du secteur privé. Ici
on parle d’investissements en diplomatie, en sécurité, dans la santé, dans les infrastructures,
dans la ligne à grande vitesse qui va probablement arriver à Marrakech, voire Agadir. Ça
c’est des choses dont l’État à besoin. C’est pour cela qu’il ne faut pas s’attendre à une
rentabilité, en tout cas sur le court terme».
- commente-t-il, soulignant que l’organisation d’un tel événement d’envergure mondiale va
davantage rehausser l’image du royaume et attirer les investisseurs, ce qui selon lui devrait
entraîner une croissance du PIB entre 3 et 5 %.
-

Infrastructure :
- Le secteur qui en profitera le plus est celui des BTP (bâtiments et travaux publics), puisque
les différents projets viendront grossir les carnets de commande. La présence de grands
groupes nationaux dans ce secteur (TGCC, SGTM, Jetcontractors…) permettra de capter
cette plus-value et de la conserver sur le territoire national.
- Ces projets de construction ne concernent pas seulement les stades, mais également
l’infrastructure de transport. La priorité sera évidemment donnée à l’extension des lignes
TGV (Marrakech puis Agadir), ainsi que du reste du réseau ferroviaire et autoroutier. Dans
les cartons depuis plus de 40 ans, le tunnel reliant les deux rives du détroit de Gibraltar tient
là une occasion historique pour se concrétiser. Rabat et Madrid ont lancé une nouvelle
étape dans la relance du projet, dont le Comité mixte chargé du projet, composé entre
autres du ministre de l'Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et de son homologue
espagnol, Raquel Sánchez, poursuit les consultations techniques pour concrétiser ce
chantier de manière optimale.
- le coût des stades : 17 milliards de DH
Revue à la hausse des coûts de construction et rénovation des stades (inflation,
modernisation des stades à construire, etc.)
Grand Stade de Casablanca : 6 milliards de DH
2 stades modulaires (Rabat et Marrakech) : 3 milliards de DH chacun
Rénovation des stades (Marrakech, Rabat, Tanger, Agadir et Fès) : 1 milliard de DH
chacun
Le coût des Centres d’entrainement : 8 milliards de DH
Rénovation totale des 61 centres existants
Construction de la moitié des nouveaux centres proposés
Estimation du coût total : aux alentours de 8 milliards de DH (tenant compte de la cherté
des matières de construction, de la modernisation des normes de construction, etc.)
Coût d’investissement dans les Transports et infrastructures : 17 milliards de DH
Le développement du réseau de transport interne des villes hôtes (bus modernes, routes,
etc.)
Développement de la voie ferroviaire entre Casablanca et Marrakech
Coût d’organisation : 10 milliards de DH
Le coût organisationnel devrait être supporté par les 3 pays organisateurs. Une enveloppe
aux alentours de 3 milliards de dollars est envisageable
- Selon l’étude, le coût total de construction des stades et centres d’entrainement devrait être
supporté intégralement par l’État dans son budget sur l’horizon 2024-2030, pour un
montant de 25 milliards de dirhams.
- Le secteur des BTP sera le grand bénéficiaire de l’organisation de ce Mondial au Maroc,
estime Lahbabi. « Le Maroc va devoir construire de nouvelles infrastructures, que ce soit
des stades, des routes, des structures médicales ou des hôtels. C’est donc une bonne
nouvelle pour le secteur des BTP
-

Touristique :
- Le Tourisme : L’organisation de cette coupe du monde devrait impacter positivement
le secteur touristique marocain sur le court et moyen terme grâce à un flux de touristes
significatif pour l’année de l’organisation de la compétition et les années qui suivront ;
Une amélioration de l’offre hôtelière nationale pour atteindre les objectifs du secteur
touristique à moyen et long terme. Notons que 100.000 lits hôteliers supplémentaires
devraient être fournis pour répondre à la demande dans les villes hôtes. Les recettes
touristiques prévues sur l’année 2030 devraient s’élever à 120 milliards de DH.
- Pour tirer le meilleur parti de l’organisation du Mondial 2030 en termes de marketing,
Guedira juge qu’il faudra abriter soit le match d’ouverture, soit la finale : «Le vrai
challenge, c’est de pouvoir abriter le match d’ouverture ou la finale, parce qu’il y a un
marketing de territoire à faire sur l’un de ces deux matchs. Quand on voit la finale de
la Coupe du monde au Qatar, le nombre de clics sur les réseaux sociaux a dépassé les
3 milliards. C’est un chiffre énorme. Cliquer sur une image avec un tag du Maroc 3
milliards de fois, c’est encourager l’arrivée des touristes sur le marché marocain pour
les 10 ou 15 prochaines années», souligne l’expert. Pour abriter l’un des deux matchs,
il faut se préparer. Et de préciser que la ville qui va abriter la finale doit avoir 8.000
lits et un stade de plus de 80.000 spectateurs. D’où la nécessité d’accélérer la
construction du Grand Stade de Casablanca, conclut-il.
L'organisation de la Coupe du Monde 2030 au Maroc serait un moteur majeur
pour le développement des infrastructures du pays. Les investissements massifs
prévus pour la construction de stades modernes, l'expansion des réseaux de
transports et l'amélioration des installations connexes stimuleraient de manière
significative le secteur de la construction. Ces projets d'infrastructure
contribueraient non seulement à la création d'emplois temporaires et permanents,
mais également à l'optimisation des réseaux de transports, facilitant la mobilité
des citoyens, et le développement continu du tourisme sportif.

Le Tourisme : L’organisation de cette coupe du monde devrait impacter


positivement le secteur touristique marocain sur le court et moyen terme grâce à
un flux de touristes significatif pour l’année de l’organisation de la compétition
et les années qui suivront ; Une amélioration de l’offre hôtelière nationale pour
atteindre les objectifs du secteur touristique à moyen et long terme. Notons que
100.000 lits hôteliers supplémentaires devraient être fournis pour répondre à la
demande dans les villes hôtes. Les recettes touristiques prévues sur l’année 2030
devraient s’élever à 120 milliards de DH.

L'organisation de la Coupe du Monde 2030 au Maroc pourrait avoir un impact


économique et social significatif. Les investissements massifs dans les
infrastructures, tels que les stades et les transports, stimuleraient l'économie
locale et créeraient des emplois temporaires et permanents. Le secteur du
tourisme bénéficierait de l'afflux de visiteurs internationaux. De plus, la
visibilité mondiale renforcerait l'image du Maroc, attirant des investisseurs, ce
qui selon lui devrait entraîner une croissance du PIB entre 3 et 5 %. Cependant, Sur
le plan social, l'événement susciterait une fierté nationale et offrirait des
opportunités éducatives et culturelles. la réussite dépendrait d'une gestion
efficace, d'une planification minutieuse et d'une collaboration entre les secteurs
public et privé pour maximiser les avantages à long terme.

En résumé, la Coupe du Monde 2030 promet d'avoir un impact


transformationnel sur le Maroc. Les investissements massifs ouvriront la voie à
une croissance économique durable. Cette opportunité historique positionne le
Maroc sur la scène mondiale. La Coupe du Monde 2030 n'est pas simplement un
événement sportif majeur, mais une vitrine pour le progrès et le dynamisme du
Maroc.

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