Introduction:

Les trois dernières années ont constitué une série de

crises qui ont eu un impact direct sur le
développement du système de L'économie mondiale,
qui a subi d'importantes transformations, notamment
au niveau des chaînes mondiales de production et de
distribution et la Commercialisation d'un groupe de
matières stratégiques telles que les médicaments,
l'énergie ou la nourriture. Le Maroc, comme le reste
du monde, a souffert de cette transformation que
connaissent les marchés mondiaux et a été affecté par
cette Crises, mais grâce aux hautes directives de Sa
Majesté, que Dieu lui accorde la victoire et les efforts
faites par Le gouvernement a su gérer cette situation
et limiter les répercussions sur les citoyens, surtout
pendant La crise sanitaire du Covid ou la dernière
crise que nous vivons depuis le début de l'année
2022, qui s'est caractérisée par des hausses de prix
importantes au niveau des matériaux de base et au
niveau des marchés internationaux.
Ce contexte global a coïncidé avec la situation
nationale, caractérisée par une année de sécheresse et
de faibles précipitations durant La saison agricole
écoulée, qui a eu des répercussions sur un groupe de
cultures, ainsi qu'une pénurie dans le troupeau.
Depuis le début de cette crise, le gouvernement est
intervenu par un ensemble de mesures urgentes Afin
de réduire l'impact des répercussions de l'inflation
importée sur les prix nationaux et de fournir des
matières premières au consommateur A des prix en
adéquation avec son pouvoir d'achat. Cette brève
introduction nous amène à soulever un problème
central : Quelle est la situation des prix au Maroc et
quels sont les facteurs affectant les prix intérieurs ?
Quelles sont les mesures prises pour réduire la hausse
des prix ?
Pour répondre à cette problématique, nous allons
diviser le sujet en deux parties, selon le schéma
suivant :
La première partie : la situation des prix au
Maroc et les facteurs qui ont affecté les prix
intérieurs.
Deuxième partie : les mesures prises pour limiter
la hausse des prix.

Comme tout le monde le sait, L'année 2022 et plus

particulièrement au cours de la première moitié de
celle-ci, a connu des records de hauts prix pour un
groupe de matériaux, en particulier les matériaux
Importé et ses dérivés; Ces matériaux ont enregistré
des baisses à partir de la deuxième partie de l'année,
ce qui a contribué à la stabilité et à la baisse
Relative d’un groupe de substances et leurs dérivés ;
L'indice des prix à la consommation a également
enregistré 6,6 %, et comme vous le savez, il n'a pas
dépassé 2 % pour des dizaines d’années passées Il
convient de noter que s'il n'y avait eu les
interventions gouvernementales et le soutien apporté
à un groupe de matériaux, cet indicateur aurait
enregistré un pourcentage plus élevé que l'autre
groupe des pays Au début de l'année en cours,
certains produits agricoles produits localement, tels
que les légumes et la viande rouge, ont connu des
augmentations Pour un ensemble de facteurs dont le
plus important est la rareté de l'eau lors de la dernière
saison agricole et la vague de froid qu'a connue notre
pays au cours de cette période.
En ce qui concerne l'état des carburants au cours des
deux dernières années, les prix ont connu des
augmentations importantes entre janvier et juin 2022,
atteignant 69 % pour le gasoil .et 51 % pour
l'essence. Les prix ont également baissé, à partir de
novembre 2022, et le prix moyen a atteint 13 dirhams
pour le gasoil et 14,61 dirhams le litre d'essence
début mars 2023. Quant aux matières agricoles,
légumes et fruits Ces matériaux sont soumis à la
logique de l'offre et de la demande et de la production
saisonnière et sont affectés par les niveaux et les
conditions de récolte ainsi Les conditions climatiques
ont enregistré des hausses significatives au début de
cette année, et les prix ont commencé à baisser ces
derniers jours Les raisons de la hausse sont :
des coûts de production élevés, Et la pénurie de
ressources en eau au cours de l'année écoulée,
Ainsi que la vague de froid que le Maroc a connue en
début d'année. Quant aux produits animaux, les
viandes rouges et blanches Les prix de la viande
rouge ont connu des augmentations importantes au
début de cette année, et ils ont progressivement
recommencé à baisser après une intervention du
gouvernement Les raisons de cette augmentation sont
dues à plusieurs facteurs dont les plus importants
sont :
Le coût élevé du fourrage, etc. Le troupeau n'a pas
été vacciné pendant la période Covid, ce qui a
contribué à réduire le nombre de vaches et de veaux,
en plus de la sécheresse qui a poussé les agriculteurs
à orienter les vaches vers le sacrifice. Tous ces
exemples et d'autres montrent clairement la réalité
des prix au Maroc et les facteurs impliqués dans leur
hausse, comme le montrent les exemples exclusifs
qui ont été présentés. Après avoir abordé la réalité
des prix et les facteurs qui y participent, j'aborderai
dans la seconde partie les mesures prises par le
gouvernement pour limiter la hausse de ces prix.

Deuxième partie : les mesures prises par le

gouvernement pour limiter la hausse des prix.

Le gouvernement marocain a pris un ensemble de

mesures par lesquelles il entendait limiter la hausse
des prix et s'est traduit par deux types de mesures,
certaines urgentes, d'autres structurelles. Quant aux
mesures urgentes, il s'agissait de contrôler les prix et
de maintenir Le pouvoir d'achat des citoyens en
continuant à subventionner les prix des matériels et
services de base en allouant une importante dotation
financière de 5 millions de dirhams à titre de soutien
financier à l'Office National pour l'électricité et l'eau
potable Pour maintenir la stabilité des prix Eau et
électricité, ainsi que l'allocation de plus de 40
milliards de dirhams afin de maintenir la stabilité du
prix du gaz butane A 40 dirhams pour une bouteille
de gaz butane de 12 kg . Et 10 dirhams pour une
bouteille de gaz de 3 kg, et la stabilité des prix du
sucre de toutes sortes et de la farine subventionnée
ANSI un soutien supplémentaire des prix du blé
tendre importé, le maintien des prix du blé tendre à
leurs niveaux normaux, et la limitation de la hausse
des prix de ses dérivés, notamment la stabilisation du
prix du pain à un dirham et 20 centimes. Quant aux
mesures structurelles, elles ont été représentées dans
les réformes visant à réduire la spéculation et à
organiser Le marché et consacrant les fondements
d'une concurrence honnête en intensifiant le
processus de surveillance, alors que les comités
mixtes dirigés par les gouverneurs et les travailleurs
ont intensifié leur travail en l'an 2022 et les premières
semaines A partir de l'année 2023 Des sommets ont
été enregistrés dans les observations et dans Le
produit enregistré au cours de cette période par
rapport aux années écoulée, de sorte que le nombre
d'opérations de contrôle a augmenté de plus de % 55
en 2022 et plus de 76% début 2023 Par rapport à la
même période en 2001

Conclusion :
Sur la base de ce qui précède, la situation des prix au
Maroc, malgré tous les efforts visant à protéger le
pouvoir d'achat du citoyen marocain, qu'il soit le
revenu moyen ou le citoyen de la classe pauvre, et à
la lumière de toutes ces conditions que le marché
international et national passe par une hausse tangible
des prix, la question demeure de la part du simple
citoyen de savoir quand cette hausse prendra-t-elle
fin ?