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Introduction :
A l'instar d'autres pays à travers le monde, le Maroc a entrepris, depuis les années 80, un vaste
programme d'ajustement structurel ayant pour objectif le rétablissement de la stabilité du
cadre macroéconomique. Cette stabilité s'est accompagnée d'une accentuation du caractère
libéral de notre économie et une ouverture active sur l'extérieur, suivies d'un désengagement
progressif de l'Etat au profit des opérateurs privés.
Sur le plan politique et social, des évolutions importantes sont également observées et se
matérialisent par la dynamisation de la vie politique et associative, une participation plus
accrue des populations à la gestion des affaires publiques et une volonté plus marquée
d'insertion de la femme dans la vie active.
Afin d'améliorer les conditions sociales du pays en général et celles des populations les plus
vulnérables en particulier, l'administration doit également être un facteur de régulation en
accordant plus d'intérêt aux aspirations sociales, emploi, santé, éducation, logement, culture et
loisirs.
I-Diagnostic inquiétant
I-Diagnostic inquiétant :
Les tares de l'Administration marocaine sont de plusieurs ordres, allant des aspects matériels
relatifs aux structures lui permettant d'accomplir ses missions et faire un bon usage des
moyens dans le but d'adapter ses structures, et faire face aux mutations de son environnement
en perpétuel structuration et déstructuration.
Sur un autre registre, cette administration connait un chevauchement des compétences et une
centralisation accrue, malgré un processus de déconcentration et de décentralisation entamé à
l'aube de l'indépendance; L'administration publique marocaine reste caractérisée par une
centralisation accrue, avec l'importance des prérogatives reconnues aux structures centrales
ainsi que des pouvoirs discrétionnaires et des moyens qui leurs sont dévolus. De même la
déconcentration, qui n'apporte aucune modification à la structure centralisée, ne participe qu'à
un aménagement du pouvoir de décision. Lequel pouvoir déconcentré demeure subordonné à
un contrôle hiérarchique, ce qui se répercute négativement sur l'efficacité des Administrations
publiques.
De point de vue culturel, S'il existe une problématique partagée par l'ensemble des
administrations publique de par le monde, c'est bien celle de l'éthique. En effet, des maux tels
que la corruption, le trafic d'influence, la concussion ou encore l'abus de pouvoir sont
présents, à des degrés divers, dans toutes les administrations publiques. Et sont considérés
comme des pratiques contraires à l'éthique.
L'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication a eu un
impact considérable sur le fonctionnement des administrations publiques par le biais de
l'instauration de la « E-administration » ou encore la « E-government ». Toutefois, ces
technologies se trouvent confrontés à plusieurs embûches, qui pénètrent négativement
l'essence du service public. En effet, Nous ne saurons imaginer comment un citoyen
analphabète vivant dans une zone rurale caractérisée par l'absence d'infrastructures de base
pourrait prétendre utiliser l'outil informatique en particulier internet comme moyen pour se
rapprocher de l'administration. L' « E-administration » pourrait donc être non pas une source
d'efficacité de l'administration mais plutôt une source d'inégalité et de discrimination quant à
l'accès au service public.
1-Relation Administration-citoyen :
3-Gouvernance et organisation :
Une série de mesures peuvent être adoptées pour accroître la compatibilité entre les
différentes administrations et s’inspirer des meilleures pratiques du secteur privé.
Parmi ces mesures:
- la mise en évidence du niveau régional en tant que cadre approprié pour l’harmonisation des
politiques publiques,
- Ethique dans la fonction publique : Fort d’un engagement pris au plus haut rang de l’Etat
lors des dernières années, de faire de la lutte contre la corruption et de la moralisation de la
vie publique une priorité politique, réglementaire et institutionnelle en vue d'instaurer des
rapports responsables et transparents avec le citoyen, le Maroc n’a cessé d’accentuer ses
efforts en vue de renforcer ses acquis et d’améliorer son approche en la matière.
Conclusion :