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La souveraineté alimentaire et

énergétique
Piments du sujet
• :« De fait, la crise pandémique a révélé le
retour en force du thème de la Souveraineté.
Qu’elle soit sanitaire, énergétique, industrielle,
alimentaire ou autre, sa préservation est
devenue l’enjeu d’une véritable compétition
(…) » Extrait du discours royal au parlement à
l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la
1ère année législative de la 11ème législature.
Comment évoquer le sujet
• Parler du trio :
• Inflation suite surtout au conflit russo-
ukranien .
• Crise sanitaire .
• Sécheresse et ses répercussions sur le secteur
agroalimentaire .
Exemple
• Comme ailleurs dans le monde, l’exécutif marocain doit gérer depuis
plusieurs mois l’inflation des prix des matières premières, ceci rentre dans le
contexte de la reprise économique après la pandémie covid-19, et ce alors,
que la saison agricole a connu un déficit pluviométrique, accentué par
l’invasion Russe de l’Ukraine. Le Maroc comme d’autre nation est
économiquement liée à ces deux pays, car il importe le blé auprès de
l’Ukraine et le pétrole de la Russie, on comprends alors, que les échanges
entre le Maroc et ces deux pays belligérant vont réduire pour cette année.
Ce qui engendrera des répercutions négative sur l’économie marocaine et
l’économie des autres nations, en l’occurrence cette guerre est la cause pour
laquelle les prix des produit alimentaire et énergétique ont monté en flèche.
• La récente crise sanitaire a évoqué le principe de la souveraineté sanitaire, et
cette guerre russo-ukrainienne sera l’occasion pour nous de s’intéresser aux
principes de la souveraineté que ça soit alimentaire ou énergétique.
Problématique
• Pour ce faire l’intérêt majeur de ce sujet et
d’élucider les questions suivantes : quelles
sont les répercussions de l’invasion Russe de
l’Ukraine sur l’économie marocaine ? et
quelles sont les mesures prise susceptible de
renforcer la souveraineté alimentaire et
énergétiques au Maroc ?
Répercussions du conflit russo ukranien
• Sur les 54 pays que compte l’Afrique, 11 sont de grands exportateurs d’énergie et
les autres sont des importateurs nets d’énergie, ou en quasi-autosuffisance. Donc
les effets de la guerre sur les importateurs d’énergie africains, qui ont également
tendance à être des importateurs de produits alimentaires, sont fortement négatifs.
• Le Maroc, pour sa part, est fortement dépendant des importations d’énergie et de
denrées alimentaires. Il représente la plus grande économie africaine la plus
susceptible de subir un choc négatif important du fait de la guerre, car ses
importations de pétrole, de gaz et de charbon représentaient 6,4 % du PIB en 2019,
il est également un grand importateur de céréales. Le coût des céréales importées
en tant que part du PIB s’élevait à 1,4 % en 2019, mais en raison d’une mauvaise
récolte attendue en 2022, les importations pourraient être deux fois plus
importantes, soit trois fois plus importantes que celles de 2021. Cela signifie que
l’effet combiné de la hausse des cours du pétrole et des céréales, s’il se maintient,
pourrait coûter au Maroc entre 1 et 2 % du revenu national cette année.
• Au-delà de l’impact sur la balance extérieure du Maroc, la
flambée des cours du pétrole et des denrées alimentaires
aggravera le déficit budgétaire déjà élevé, estimé à 6,5 %
du PIB cette année, dans la mesure où le gaz butane est
subventionné. La hausse des prix intensifiera également
les pressions inflationnistes, comme dans le cas de
l’essence et des autres carburants dont les prix sont
libéralisés. Avec les syndicats qui exercentune pression sur
les autorités pour qu’elles ajustent les salaires afin de
compenser la hausse des prix, donc l’inflation semble
destinée à être encore plus élevée.
• Cependant, l’avenir du Maroc dans ce
contexte international perturbé repose sur la
mise en œuvredes mesures qui renforceraient
la souveraineté alimentaire et la souveraineté
énergétique. Ceci fera l’objet de notre 2ème
partie.
Séchresse
• Le Maroc est frappé de plein fouet par sa pire
sécheresse depuis près de quarante ans, une sévère
pénurie d'eau potable cette année, conséquence du
changement climatique et d'une gestion hydrique
inefficiente. Selon le ministère de l'Agriculture, la
sécheresse devrait s'intensifier progressivement au
Maroc jusqu'en 2050 sous l'effet d'une baisse de la
pluviométrie (- 11 %) et d'une augmentation des
températures (+ 1,3 °C). Elle entraînera une « diminution
de la disponibilité en eau d'irrigation de plus de 25 % ».
Les mesures déployés pour assurer la souveraineté alimentaire et
la sécurité énergétique.

• L’économie nationale est appelée à relever en 2022 des


défis en lien avec la flambée internationale des prix des
matières première, accentuée par la crise ukrainienne,
pour se faire, l’exécutif marocain a adopté des mesures
ambitieuses sous la conduite de sa majesté en vue
d’atténuer les effets néfastes de cette inflation importée
causée par des facteurs d’origine externe et procéder à la
maitriser des risques en question par le biais de mise en
œuvre des mesures nécessaires permettant de renforcer
la souveraineté dans le contexte alimentaire et
énergétique.
Agriculture moderne
• A cet égard, l’agriculture au Maroc constitue un pilier
important pour le développement l’économique et
social, en effet le lancement de la nouvelle stratégie «
Génération Green 2020-2030 »,sous la conduite de sa
majesté est considéré comme l’une des mesures
fondamentales permettant la pérennité de la
souveraineté alimentaire, qui rentre dans le cadre de la
continuité du «Plan Maroc Vert », celui-ci a pour objectif
d’augmenter la production agricole brut marocaine,
moderniser les méthodes d’élevage et augmenter les
investissement agricole.
Économie bleue
• Toutefois, la sécurité alimentaire ne se base pas seulement sur
l’économie verte mais aussi sur l’économie bleu. Le Maroc dispose
d’un atout privilégié en raison de sa position stratégique qui donne
sur deux zones littorales, ses richesses halieutiques, et ses
ressources naturelles extraient auprès de l’océan atlantique d’un
côté et la mer méditerranéenne d’un autre côté, en gros il est bien
outillé pour procéder au dessalement de l’eau qui sera destiner à
l’arrosage des activités agricoles, et également pour ressourcer les
citoyens de l’eau potable. En effet ces mesures représentent des
piliers incontournables du Nouveau Modèle de Développement à
l’horizon de 2035, qui permettront de réduire notre dépendance à
l’égard des différentes sources extérieures.
Stratégie nationale de l’efficacité énergétique

• Cependant l’avenir marocain dans ce contexte ne repose pas


seulement sur les mesures de la souveraineté alimentaire,
mais aussi sur les mesures de la souveraineté énergétique. La
guerre russo-ukrainienne et les retombées néfaste qu’elle a
eues sur les marchés mondiaux énergétique, confirme qu’il
faudra chercher une solution alternative qui pourra remédier à
la pénurie éventuelle des produits énergétiques, et pour se
faire le Maroc a penché ses efforts vers les renouvelables par
l’adoption de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique
2030, sous la conduite de sa majesté le Roi, cette stratégie
envisage de porter à 52% la part du renouvelable de son mix
énergétiques en 2030.
• Ce dernier a opté pour une transition énergétique centrée
autour du développement des énergies pour augmenter sa
capacité additionnelle d’énergie, à savoir 6000 mégawatt
extraient des sources éoliennes, hydrauliques et solaires. En
lançant les complexes solaires NOOR 1,2 et 3, considérer
comme les plus grands complexes solaires mondiale. Le Maroc
envisage un approvisionnement additionnel de 12 gigawatt à
partir des sources solaires seulement, tous ceci converge dans
un seul but c’est d’assurer une pérennité énergétique au
Royaume comme il est recommander au niveau du NMD, et par
la même occasion réduire les effets de la flambée des prix de
l’énergie vu son contexte géopolitique mondial.
• Le Maroc, fort heureusement, et grâce à la vision clairvoyante
de Sa Majesté le Roi, a créé un dispositif de réserve dans le but
de consolider la sécurité stratégique du Royaume contre toutes
menace épidémique ou géopolitique futur. Le souverain
souligne que : « Aussi, afin de consolider la sécurité stratégique
du pays, Nous appelons à la création d’un dispositif national
intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de
première nécessité, notamment alimentaires, sanitaires et
énergétiques et à la mise à jour continue des besoins nationaux
en la matière. » Extrait de discours Royal au parlement à
l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année
législative de la 11ème législature.
• En effet, l’exécutif a ambition à la mise en
place d’un nouveau système de gestion du
stock de réserve énergétique, et ce dans le
cadre d’un partenariat public-privé (PPP), et le
suivi minutieux de la situation du secteur
énergétique national, en plus de la proposition
de mesures adéquates qui doivent être
adoptées au cas où le secteur fait face à des
chocs ou des fluctuations externes.
Conclusion :

• En définitive, l’invasion Russe de l’Ukraine est un signe d’une


crise mondiale de grande ampleur (énergétique, alimentaire…).
Le Maroc actuellement est touché par les effets de cette crise,
malgré ses fortes relations avec extérieur, la situation en
Ukraine provoque, pour le Maroc, comme pour d’autres
nations, de fortes conséquences qui impactent négativement
leur sécurité alimentaire et énergétique. Cependant, la
conjoncture mondiale actuelle constitue une action capitale
pour faire réveiller le Maroc à renforcer son économie à l’avenir,
et à réduire leur dépendance économique. En effet, il convient
de souligner, à mon avis, que parmi les mesures susceptibles
d’atteindre la souveraineté du Royaume il y a :
D’autres mesures
• Le lancement de la Société Anonyme Marocaine de
l’industrie dans le Raffinage (la SAMIR) ce qui permet de
réduire la volatilité des prix de pétrole et ses dérivés.
• La réforme de la caisse de compensation
• La révision du cadre incitatif à l’investissement dans les
domaines énergétique et alimentaire.
• Le renforcement des coopérations sud-sud en Afrique qui
dispose la moitié des terres arables non cultivés au monde
• Le renforcement des partenariats public-privé (PPP)
notamment en matière de soutien des projets
d’investissement alimentaire et énergétique

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