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L’inflation au Maroc

Relations complexes
• Baisse du pouvoir d’achat .
• Caisse de compensation .
• Politique monétaire et budgétaire .
• Le trio : crise sanitaire , sécheresse et conflit
russo ukranien .
• Réforme fiscale .
• La concurrence ….
• pourquoi nous avons aujourd’hui la sensation
de voyager dans le passé? L’inflation
galopante, la montée des taux d’intérêt, le
marché baissier et une guerre par procuration
avec la Russie rappellent en effet sans doute
bien des choses à quiconque a connu le début
des années 1980.
Comment introduire le sujet
• Parler de comment la crise sanitaire a pu
engendrer une hausse des prix .
• Parler des effets de la sécheresse ( produits
agricoles ) , dépendance des aléas
climatiques ..
• Parler du conflit russo ukranien et sa
perduration dans le temps .
Les taux alarmants de l’inflation partout au
monde
• Au Maroc :BAM :une inflation de 6,6% en 2022,
contre 1,4% en 2021, due essentiellement à
la hausse des prix des denrées alimentaires et des
carburants. Elle devrait revenir à 3,9% en 2023
(+4,2% en 2024
• Etat Unies : Plus de 6% en 2022 .
• En Allemagne : record historique 7,9%.
• En France près de 6%.
• D’autres pays une inflation à deux chiffres : Turquie .
Les causes de l’inflation

• Causes internes .
• Causes externes .(inflation importée)
Causes internes
• Sécheresse :
• 2022:le Maroc a été confronté à l'une des pires sécheresses depuis trois
décennies. En raison du manque de pluie, l'irrigation n'a pas été possible et, par
conséquent, les cultures vivrières n'ont pas été récoltées. En raison de cette
situation, la nation nord-africaine n'est pas en mesure d'obtenir les mêmes
quantités dans le secteur agroalimentaire et, par conséquent, des pénuries sont
constatées. 
• Les agriculteurs ont connu une situation critique qui leur a fait perdre
d'importantes récoltes de céréales et de légumineuses. En outre, comme il n'y a
pas eu de pluie en automne et en hiver, les réservoirs étaient à un niveau bas et la
crise s'est encore aggravée. 
• Le secteur agricole au Maroc est très important. C'est l'un des principaux piliers
de son économie et cette situation, conjuguée à la hausse des prix des produits
importés, désespère les autorités du pays. Il convient de noter que le secteur
agricole représente 14 % du PIB national.
• Crise sanitaire :
• Le contexte de marché actuel résulte toutefois
d’un événement très différent : la pandémie
de Covid-19 – et surtout, les moyens déployés
par les États pour l’enrayer – ont entraîné
d’importantes distorsions dans l’économie et
sur les marchés et de fortes tensions
d’approvisionnement
Causes externes
• La raison de cette augmentation est unique : la guerre en Ukraine. Ce
ralentissement économique sera principalement dû à la hausse des
prix du carburant et de certaines denrées alimentaires en raison du
conflit russo-ukrainien.
• "L'inflation élevée est principalement due à la hausse des prix de
l'énergie et des denrées alimentaires, ainsi qu'à l'accélération de
l'inflation chez les principaux partenaires commerciaux".
• Les premières prévisions confirment également que le royaume aura
du mal à se sortir de cette situation, car tout dépend de la durée de
l'invasion russe. En outre, elle contredit les données que le
gouvernement marocain avait initialement prévues, à savoir un taux
d'inflation de 3,2 %. 
•  
• Le conflit ukrainien a des conséquences internationales
majeures. Les diverses restrictions imposées par l'Occident à
Moscou ont été contrées par l'augmentation des prix des
hydrocarbures et d'autres produits. Il convient de noter que la
Russie est le premier producteur mondial de combustibles
fossiles et d'autres produits alimentaires, et qu'elle peut donc
imposer le prix qu'elle souhaite.
• La hausse des coûts fait que plusieurs pays se retrouvent en
crise. Comme le Maroc, le manque de gaz et de pétrole a poussé
le royaume à chercher d'autres solutions, mais elles n'ont pas pu
empêcher les citoyens de remarquer la hausse des prix et de
protester contre elle. .
Les mesures
• Mesures déjà mises en œuvre
• Mesures susceptibles
• Expériences étrangères
Mesures mises en œuvre
• Transport :
• 1,4 milliard de dirhams ont également été
alloués depuis avril 2022 pour atténuer les
effets de la crise pétrolière, et contribuent à
payer les transporteurs routiers, soit quelque
180 000 travailleurs de ce secteur, suite à leur
grève.
Caisse de compensation
• En réponse à la crise, le gouvernement
marocain a doublé le budget consacré aux
produits de base. Le gaz butane, la farine et le
sucre, entre autres, seront couverts par
l'exécutif et représenteront désormais 32
milliards de dirhams. Cependant, quelque 
Politique monétaire
• Pour contrôler l'inflation, la banque centrale
peut agir sur deux leviers : son taux directeur,
ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces
deux instruments ne peuvent cependant pas
être utilisés en même temps, toute variation
des taux entraînant une variation de la
quantité de monnaie, et réciproquement
• La politique monétaire a une action indirecte sur l'inflation, qui passe par
l'intermédiaire du PIB. Si la banque centrale a un objectif d'inflation de
2%, elle a juste à régler le taux d'intérêt pour que le PIB corresponde à
une inflation de 2% sur la courbe de Phillips. La banque centrale ne fixe
jamais son taux d'intérêt de manière permanente : elle l'adapte en
fonction des effets de sa politique monétaire. Ainsi, si le PIB augmente
trop, ou que l'inflation remonte dangereusement, elle remonte
progressivement ses taux d'intérêts de manière à ralentir les effets de sa
politique monétaire. Au fur et à mesure que l'inflation ou le PIB
s'approchent de leur cible, la banque centrale remonte ou baisse ses taux
d'intérêts progressivement. Quand la cible est atteinte, le taux d'intérêt se
stabilise au taux d'intérêt naturel.
• le Conseil BAM a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base
à 2,50%
Mesures susceptibles
• En outre, il faut penser à une baisse des prix en faisant jouer la
loi de l’offre et de la demande et celle de la concurrence saine.
Mais afin de rendre les prix des produits de premières
nécessités abordables, un régime de libéralisation ne pourrait
être atteint sans agir sur le côté offre du marché. De ce fait, les
industries subventionnées doivent être ouvertes à de
nouvelles entreprises pour limiter l'impact négatif de la hausse
des prix des produits dans un premier temps, non seulement
sur les pauvres, mais aussi sur la classe moyenne. Cette
ouverture des marchés des biens subventionnés permettra la
baisse des prix non seulement à travers l’augmentation de
l’offre, mais aussi l’accroissement de la concurrence.
NOUVEAU PARTENAIRES
• Au vu des charges que le gouvernement est appelé
à supporter via la Caisse de compensation, il
faudrait trouver dès maintenant de nouveaux
marchés et de nouveaux partenaires, comme le
font beaucoup de pays cherchant à garantir à leurs
populations un approvisionnement correct en
denrées alimentaires, d’autant plus que personne
ne peut deviner jusqu’où la conjoncture,
conjuguée à la crise politique en Ukraine, peut
nous amener.
Souveraineté alimentaire et énergétique

• Stratégie Génération Green


• Plan halieutis .
• Stratégie d’efficacité énergétique
• NMD.
Mesures( expériences étrangères )
• France : Afin de soutenir le pouvoir d’achat des Français face à la
hausse de l’inflation, plusieurs mesures ont été adoptées durant
l'été 2022 : prime exceptionnelle de rentrée, revalorisation des
prestations sociales, prime sur la partage de la valeur, remise
carburant, rachat de RTT ou encore suppression de la redevance
audiovisuelle.
• Allemagne :Freins tarifaires sur le gaz et l'électricité, extension
des aides au logement, forfait transport à prix réduit : l'État
fédéral et les länder se sont accordés mercredi 2 novembre sur
des mesures clés du bouclier anti-inflation de 200 milliards
d'euros annoncé par le gouvernement allemand.
• Les banques centrales : FED , BCE .. : hausse des taux directeurs .
LUTTE CONTRE L’inflation en zone EURO
• En fonction des causes identifiées - excès de demande,
origine monétaire ou hausse des coûts de production -, la
lutte contre l'inflation peut prendre plusieurs formes.
Pour contenir, voire faire baisser l'inflation, les pouvoirs
publics peuvent mobiliser la politique monétaire, la
politique budgétaire, la politique des revenus ou, enfin, la
politique de concurrence. En Zone euro, c'est surtout la
politique monétaire - à travers la hausse des taux d'intérêt
- qui est actuellement à l'œuvre, accompagnée d'un
soutien aux revenus et au pouvoir d'achat à l'aide de la
politique budgétaire.
Impact
• Augmentation du cash en circulation :Au
Royaume chérifien, deux raisons principales
expliqueraient ce phénomène, à savoir l’inflation
et la forte augmentation des transferts des MRE –
pour Marocains résidents à l’étranger.
• Baisse du pouvoir d’achats .
• Baisse de la compétitivité
• Augmentation des dépenses relatives à la caisse
de compensation .

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