Introduction I le contexte • Dans un contexte continu de réformes, le Maroc, à l’instar des autres pays du monde, affiche l’ambition d’émergence économique et de convergence avec les pays émergents. Doté d’une stabilité macroéconomique et politique et d’une trajectoire de croissance économique relativement soutenue, le Maroc est confronté à la nécessité de passer à une vitesse supérieure dans la mise en place de réformes structurelles, notamment dans le domaine social en vue d’asseoir de manière irréversible les fondations d’une économie plus compétitive et empreinte d’une forte inclusion sociale. Évoquer le sujet • Pour ce faire, le Maroc a mis l’établissement du système de protection sociale au cœur de ses priorités. En effet, la constitution marocaine de 2011, prévoit, pour tous les citoyens, un égal accès aux soins de santé, à la protection sociale, à l’éducation, et le droit spécifique à une assistance sociale au bénéfice des catégories de citoyens les plus vulnérables. Ainsi, les pouvoirs publics veillent notamment à traiter et prévenir la vulnérabilité de certaines catégories de femmes et de mères, d'enfants et de personnes âgées ; réhabiliter et intégrer dans la vie sociale et civile les handicapés physiques, sens moteurs et mentaux et faciliter leur jouissance des droits et libertés reconnus à tous. • Parler du NMD. Introduction II contexte • Le Maroc, à l’instar de la quasi intégralité des pays du monde, est confronté à une crise pandémique à cause du coronavirus déclaré pandémie mondial par l’organisation mondiale de la santé (OMS). Une crise qui avait des effets lourds sur différents volets : économique, social, organisationnel… • Pour cela, et conformément ou discours notamment celui prononcé à l’occasion du 20ème anniversaire de l’accession de sa Majesté le Roi Mohammed 6 au Trône, a souligné qu’en dépit des réalisations en matières d’infrastructures, de croissance économique et l’importance attaché au développement humain, le modèle de développement n’est pas en mesures de réduire les inégalités sociales, les disparités territoriales et à satisfaire les besoins croissants d’une partie de la populations. • Parler des recommandations du NMD. Pour les deux types • Il faudra évoquer ce point : • Par ailleurs, en vue de renforcer le domaine social, le Maroc a développé de manière fragmentée sur une période très longue le système de sécurité sociale. Aujourd’hui, le système de protection sociale est composé par trois composantes majeures : le système de sécurité sociale contributif (CNSS, RCAR, CMR, CNOPS…), le système de protection sociale partiellement contributif (RAMED) et le système de protection sociale non-contributif (Tayssir, Daam, INDH…). Chantier royal de généralisation de la protection sociale • En effet, l’année 2021 a été marqué par le lancement de la première phase du chantier royal de la généralisation de la protection sociale, dont le coût global s’élève à près de 51 milliards de dirhams, et dont le déploiement se décline selon 4 axes et se fera d’une manière progressive sur une période de 5 ans : • 2021-2022 : La généralisation de la couverture médicale obligatoire en faveur de 22 millions de bénéficiaires additionnels ; • 2023-2024 : La généralisation des allocations familiales qui bénéficieront à près de 7 millions d’enfants en âge de scolarité, en faveur de 3 millions de familles. • 2025 : L’élargissement de la base d’adhérents au régime de retraite au profit de la population active. • 2025 : La généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi au profit de toute personne ayant un emploi régulier. Mesures d’accompagnement • Or, afin de réussir la généralisation de l’AMO, il s’avérait impératif de mettre en œuvre des mesures d’accompagnement, d’ordre juridique, financier et organisationnel. Il s’agit notamment de : • La refonte du cadre législatif et réglementaire : la révision de plusieurs lois, entre autres : la loi N°65-00 portant code de la couverture médicale de base ; la loi-cadre N°09.21 relative à la protection sociale, qui constitue la pierre angulaire et le cadre de référence pour la mise en œuvre de la vision éclairée de sa Majesté dans le domaine de la protection sociale, et la réalisation des nobles objectifs fixés par sa Majesté, dont les plus importants sont le soutien du pouvoir d'achat des familles marocaines et la réalisation de la justice sociale et spatiale. • L’élaboration de nouveaux textes, et le lancement d’un ensemble de réformes structurelles qui concernent la mise à niveau du système de santé. La réforme de la gouvernance du système de protection sociale ;
• La refonte profonde du système national de santé, notamment à
travers l’amélioration de l’offre de soins, la mise en place d’une politique innovante et incitative en matière des RH et l’identification et l’évaluation des filières de soins(contenu de la loi 06-22 ) • La réforme des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l'opérationnalisation du Registre social unifié (RSU), afin de remédier aux déséquilibres au niveau du ciblage des catégories éligibles à l'aide ; ( et bien évidemment réformer la caisse de compensation ) • La réforme fiscale relative à l'instauration de la Contribution Professionnelle Unique (CPU). • la publication du décret n° 2-21-532 qui porte sur : • La création d'une Commission interministérielle pour le pilotage de la réforme du système de la protection sociale, qui a, principalement, pour mission d'assurer le suivi de l'exécution de la réforme du système de la protection sociale, de coordonner les interventions des différentes parties concernées par ladite réforme et d'arrêter la liste des projets de textes législatifs et réglementaires concernant la généralisation de la protection sociale. • La création d'une Commission technique auprès de la Commission interministérielle, pour lui fournir l'aide et l'appui techniques, sous la présidence du Ministre Délégué auprès de la Ministre de l'Economie et des Finances, chargé du Budget. Elle est constituée d'un représentant de chaque autorité gouvernementale, siégeant à la Commission interministérielle, en plus du Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et du Directeur de l'Agence Nationale de l'Assurance Maladie (ANAM). • De même, il convient d’adopter des mesures et des mécanismes concrets pour faire jouer pleinement les outils de la redistribution, parce que le rôle des caisses est un rôle redistributif au profit de ceux qui en ont besoin. • De plus, dans le but de répondre à la demande, qui augmentera à un rythme rapide avec la mise en œuvre de ce grand chantier sociétal, les pouvoirs publics œuvre au renforcement des capacités médicales nationales, à l'ouverture de la pratique de la médecine aux compétences étrangères, à l’encouragement des établissements internationaux de santé à travailler et à investir au Maroc, et à la capitalisation sur des expériences réussies, conformément aux Hautes Instructions Royales contenues dans le discours d’ouverture du Parlement au titre de l'année 2018. CNSS • S’agissant de la CNSS, certaines mesures ont été mises en œuvre afin de garantir l'applicabilité des projets dans les délais impartis, à savoir la mise à niveau du système d’information, la réorganisation des structures administratives, le renforcement du réseau de proximité, la promotion de la digitalisation et le renforcement des ressources humaines. • Or, la réussite de ce chantier reste tributaire de la forte implication des différents acteurs du système national de santé dans la vague de digitalisation, car les dossiers médicaux des patients et les parcours coordonnés des soins ne peuvent être consultés et suivis que via un système d’information fonctionnel au niveau des 4 coins du Royaume. Alors, la transformation digitale des hôpitaux est donc indispensable. INDH • Il faudra évoquer les 3 phases , ainsi que les 4 programmes depuis le lancement de l’initiative en 2005 . • Parmi les premiers jalons de la lutte contre les inégalités (contenu d’une autre séance ) • (DOCUMENT WORD INDH) • Parler aussi de DAAM ,TAYSSIR , distribution d’1 million de cartables . RAMED • Le Régime d'Assistance Médicale, connu sous l'acronyme RAMED, a été instauré dans le cadre de la Loi 65-00 sur la Couverture médicale de Base. Son but est de garantir le droit aux soins de santé aux personnes économiquement défavorisées qui ne bénéficient pas de l'Assurance Maladie Obligatoire. • Lancé en novembre 2008, ce régime est destiné aux personnes en situation de vulnérabilité, de pauvreté et celles bénéficiaires de droit. Cette dernière catégorie regroupe les pensionnaires des établissements pénitentiaires, des établissements de bienfaisance et des orphelinats. • Le RAMED permet d’assurer, aux bénéficiaires, une couverture médicale et la gratuité des soins dans tous les hôpitaux et les établissements publics de santé sans discrimination aucune. • Le ministère de la Santé accompagne la mise en œuvre du RAMED avec un ensemble de mesures ayant pour objectif de faciliter, à la population cible, l’accès aux soins et aux prestations sanitaires et de garantir une répartition équitable des services de santé sur l’ensemble du territoire nationale, notamment au niveau du traitement des maladies chroniques telles que le diabète, le cancer, l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, etc. • L’an 2022: basculement vers AMO tadamoune les réalisations notoires accomplies dans le secteur de la santé • Sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, notamment dans le contexte de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. En effet, M. Ait Taleb le ministre de la santé et la protection sociale, a relevé que le Maroc, guidé par la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et animé par la volonté d'apporter sa pierre à l’édifice, pour un accès équitable et sécurisé aux vaccins aux populations du continent africain, a lancé, les travaux de réalisation d’une usine de fabrication de vaccins anti-Covid-19 et autres vaccins. Ce projet a fait du Royaume du Maroc un hub biotechnologique en Afrique. • Parler de la loi 06-22 ( sujet d’une autre séance ) Défis • Plusieurs défis peuvent menacer le système de protection sociale au Maroc. Parmi ces défis, nous trouvons : • Premièrement, le défi relatif au déficit social qui touche la population et qui constitue un facteur potentiel d’instabilité, susceptible de mener la cohésion nationale et de constituer un handicap sérieux aux mutations économiques. Ce déficit se manifeste dans les disparités de revenu, d’accès aux commandites de base tels que l’accès aux soins et l’éducation. • Deuxièmement, le défi relatif à la faiblesse et l’incapacité de répondre à la demande des citoyens en termes de soins en raison de la masse population qui connait une transition démographique accélérée. En effet, la couverture et la généralisation de la protection sociale est un défi global et n’est pas spécifique à l’économie nationale. • Troisièmement, le défi relatif au pouvoir d’offrir des prestations de qualité et de pallier les lacunes déjà existantes dont souffre le système national de protection sociale à la fois en termes de qualité, d’équité et d’égalité de couverture contre les risques parmi les populations bénéficiaires du secteur formel, en termes de répartition régionale de ressources humaines et en infrastructure pour le cas des services de santé. De plus des mesures d’accompagnement doivent également être adoptées et auront pour objectifs d’intensifier les programmes de formation et de consolidation des compétences médicales des professionnels de la santé. Il s’agit essentiellement de renforcer les capacités médicales nationales et de lutter contre le déficit en matière de cadres sanitaires, à travers l’ouverture du secteur de la santé aux compétences étrangères et à l’investissement étranger et la capitalisation des expériences réussies. • Dernièrement, un défi relatif au pouvoir d’assurer la durabilité et la soutenabilité du financement de ce système de protection sociale. Le Wali de la BAM s’est bien évidemment attardé sur la problématique financière, l’un des enjeux de taille pour la réussite de ce chantier. Elargir la couverture sociale implique en effet de mobiliser des moyens financiers et d’assurer la pérennité du système sur le long terme. Bilan d’exécution du chantier de la GPS • La loi de finances 2023 a dévoilé les prochaines étapes de la mise en œuvre du grand chantier de la généralisation de la protection sociale au Maroc ainsi que le bilan des réalisations à ce jour. Ce projet mobilisera une enveloppe de 51 milliards de DH à l'horizon de 2025 répartie entre la généralisation de l'AMO, la généralisation des allocations familiales, l'élargissement des bénéficiaires des régimes de retraite et la généralisation de l'accès à l'indemnité pour perte d'emploi. Sur le plan opérationnel
• Adoption de 22 décrets d’application de la loi n° 98-15 relative à
l’assurance maladie obligatoire de base pour les catégories des professionnels, des travailleurs indépendants et des personnes non- salariées exerçant une activité libérale (TNS) et de la loi n° 99-15 instituant un régime de pensions pour les catégories des professionnels, des travailleurs indépendants et des personnes non-salariées exerçant une activité libérale. Lesdits décrets ont ouvert la voie à la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire à près de 3,6 millions de bénéficiaires, à fin août 2022, dont 2,22 millions d’assurés principaux TNS. Ainsi, le Gouvernement a procédé à la mise en œuvre d’un plan de communication pour encourager l’immatriculation de la population concernée ; • Déploiement de plusieurs actions pour accélérer le recouvrement des cotisations et l’amélioration des taux de recouvrement ; • Constitution d’un comité de travail pour assainir la base de données des bénéficiaires du RAMED et définir les modalités de basculement de cette population vers la CNSS afin de permettre le démarrage de généralisation de l’AMO aux populations pauvres et vulnérables ; • Adaptation de l’arsenal juridique permettant la transition du RAMED à l’AMO, notamment, par l’adoption en Conseil du Gouvernement du projet de loi n° 22-27 complétant et modifiant la loi n° 65-00 portant code de la couverture médicale de base ; • Poursuite du chantier de refonte du système national de santé en accompagnement de la généralisation de l’AMO à travers, notamment, la préparation du cadre juridique nécessaire à ce chantier, et particulièrement la loi-cadre n° 06-22 relative au système national de santé. • Adoption des projets de lois portant sur : la création des groupements sanitaires territoriaux, la Haute Autorité de Santé, le statut particulier des professionnels de santé, l’Agence Marocaine des Médicaments et des Produits de Santé et l’Agence Marocaine du Sang et de ses dérivés, la mise à niveau des infrastructures sanitaires et la mise en place du système d’information hospitalier ; • Réalisation d’une étude actuarielle ayant pour objet de mesurer l’équilibre financier du dispositif d’Assurance Maladie Obligatoire afin de maîtriser les enjeux de sa généralisation à la population des travailleurs non-salariés et à la population des bénéficiaires du RAMED. Au terme de cette étude, la CNSS disposera d’un bilan actuariel de l’AMO pour chacune des populations couvertes. Sur le plan du financement • Ce chantier mobilisera une enveloppe de 51 milliards de dirhams à partir de 2025, répartie entre la généralisation de l'AMO (14 milliards de dirhams), la généralisation des allocations familiales (19 milliards de dirhams), l'élargissement des bénéficiaires des régimes de retraite (17 milliards de dirhams) et la généralisation de l'accès à l'indemnité pour perte d'emploi (1 milliard de dirhams). • Ce montant sera financé, à hauteur de 50%, selon un mécanisme de contribution basé principalement, sur les cotisations des travailleurs non-salariés, et aussi à travers la Contribution Professionnelle Unique (CPU) prévue par la loi de finances de l’année 2021, et via les versements directs. Les 50% restants seront financés à travers le budget de l’Etat, dans le cadre de la couverture solidaire, avec comme objectif d’assurer un accès à la couverture sociale pour les personnes n’ayant pas une capacité contributive. • Le Gouvernement tient à mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la bonne mise en œuvre de ces chantiers, notant que 10 milliards de dirhams ont été prévus pour l’année 2022 dans le cadre du Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale, dans le but de financer les différents programmes sociaux en cours ainsi que les volets de généralisation de la protection sociale, y compris la généralisation de l’assurance maladie obligatoire. CPU • La contribution professionnelle unique a été instaurée par la loi de finance 2021. Elle permet aux professionnels auparavant soumis au régime du bénéfice forfaitaire de s’acquitter, désormais, d’un seul impôt remplaçant l’impôt forfaitaire sur le revenu, la taxe professionnelle et la taxe des services communaux et leur assure une couverture médicale à travers le paiement d'un droit complémentaire. CPU = IR + TP + TC + Droit complémentaire Sur le plan de la gouvernance
• La réussite du chantier de la généralisation de la protection sociale est tributaire de la mise
en place d’un cadre de gouvernance permettant un pilotage et un déploiement efficace de la réforme. A ce titre, la loi-cadre relative à la protection sociale a annoncé, dans son titre 3 (article 16), la mise en place d’un mécanisme de pilotage qui veille, particulièrement, sur le suivi de sa mise en œuvre et la coordination des interventions des différentes parties prenantes. A cet égard, il a été procédé à la publication du décret n° 2-21-532 qui porte sur : • La création d'une Commission interministérielle pour le pilotage de la réforme du système de la protection sociale, qui a, principalement, pour mission d'assurer le suivi de l’exécution de la réforme du système de la protection sociale, de coordonner les interventions des différentes parties concernées par ladite réforme et d'arrêter la liste des projets de textes législatifs et réglementaires nécessaires à la généralisation de la protection sociale. Elle veille, également, à la mise en œuvre et l'accompagnement des chantiers de généralisation de la protection sociale, la détermination des mesures et des mécanismes nécessaires au développement des aspects de gestion et à la préservation de la durabilité financière du système de la protection sociale. En plus, cette commission œuvre à la mise en place d'une communication institutionnelle coordonnée et efficiente autour de ce chantier ; • La création d'une Commission technique auprès de la Commission interministérielle, pour lui fournir l'aide et l’appui techniques, sous la présidence du Ministre Délégué auprès de la Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget. Elle est constituée d'un représentant de chaque autorité gouvernementale, siégeant à la Commission interministérielle, en plus du Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et du Directeur de l'Agence Nationale de l'Assurance Maladie (ANAM). • Parallèlement, à la mise en place du cadre de gouvernance de la mise en œuvre de la réforme, une mise à niveau de la gouvernance de la CNSS est indispensable afin d’attribuer la gestion de la généralisation de l’AMO à cet organisme. A cet égard, les travaux sont en cours pour amender la loi n° 1- 72-184 relative au régime de la sécurité sociale permettant de réviser le cadre de gouvernance et de gestion de la CNSS pour l’adapter aux exigences de la réforme. Conclusion • Les efforts faites par le gouvernement marocain, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de la protection sociale, constitue un point fort pour la réalisation des aspirations de Sa Majesté le Roi en faveur de toutes les composantes de la société marocaine en matière de soins de santé, d’une éducation de qualité, du travail, de la couverture médicale et de la protection sociale. • Par ailleurs, le Maroc ambitionne de mettre en place un système de protection sociale solide à la hauteur de ces réalisations. En effet, les principaux objectifs de ces derniers traitent le développement des infrastructures de base, l’accès équitable des citoyens aux services sanitaires de qualité, en plus de l’obligation de remédier à la pénurie des ressources humaines dans cette activité vitale pour le développement du pays. • Toutefois, malgré ces réalisations, le système de la protection sociale au Maroc est face à plusieurs défis qui peut nuire son bon fonctionnement et son élargissement. Et donc le chemin reste devant le gouvernement pour consolider les avancées notables de ce projet à long terme, pour cela Quelles sont les mesures à mettre en œuvre pour faire face à ces défis ? Conclusion • En guise de conclusion, le projet de généralisation de la protection sociale reste un point clé et une solution efficace afin de combler le problème des inégalités sociales, pour une société très équitable et capable de former les ressources humaines nécessaires au développement économique et social du pays. • A cet égard, le gouvernement devra trouver des solutions efficientes afin de combler deux problématiques fondamentales : le financement et la gouvernance. • En effet la réussite de la réforme proposée et sa vitalité à terme est largement conditionnée par la disponibilité des ressources financières suffisantes et pérennes. De ce fait la question cruciale qu’on peut poser : est-ce que le Maroc face à la rude conjoncture actuelle et le creusement du budget de l’Etat peut réaliser ce projet en temps opportun ?