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Passages pouvant être introduit ( pour débuter une introduction

sur la relance éco , hausse des prix , caisse de compensation , …)


A la lumière du contexte mondial actuel marqué par l’incertitude et des
tensions inflationnistes, le gouvernement accorde une importance cruciale
au suivi des évolutions des prix et a décrété une série de mesures pour
assurer leur stabilité afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages
marocains.
la crise russo-ukrainienne, les effets de la crise sanitaire et les répercussions
des changements climatiques, sont autant de facteurs qui mettent en avant
l’importance d’accélérer la mise en œuvre des stratégies d’autonomie
énergétique et de la protection de la sécurité alimentaire.

l’exécutif( le gouvernement ) s’est engagé à coordonner avec l’ensemble des


professionnels afin de stabiliser les prix et maintenir leur niveau approprié
et habituel, soulignant que les produits de grande consommation ont fait
l’objet d’un contrôle et d’un suivi continus.
Et de noter qu’à la lumière du contexte mondial actuel marqué par
l’incertitude et des tensions inflationnistes, le gouvernement dit accorder
une « importance cruciale » au suivi des évolutions des prix et a pris une
série de mesures pour assurer leur stabilité afin de préserver le pouvoir
d’achat des ménages marocains.

Caisse de compensation (divers paragraphes pouvant faire l’objet


d’introduction CDC

Indicateur :

 Les charges de la Caisse de compensation se sont élevées à 21,1


MMDH à fin 2021, contre des prévisions de l’ordre de 12,5 MMDH la
même année
 Les charges de la Caisse de compensation devraient augmenter de
plus de 15 milliards de dirhams (MMDH) supplémentaires par
rapport aux prévisions de la loi de finances 2022, fixées à 17 MMDH,
 Passage 1 :
Créé en 1941, la caisse de compensation au Maroc est le seul
organisme habilité à connaître toutes les opérations de stabilisation des
prix, notamment à en assurer le financement et à effectuer ou à centraliser
les prélèvements qui y sont afférents. La mission et les objectifs de la caisse,
tels que décrits par son Dahir de création de 1941 et redéfinis par celui de
1977, consistent essentiellement en la stabilisation des prix des produits de
première nécessité tel que sucre, huiles alimentaires, produits pétroliers,
gaz butane…
Le rôle économique et social de la caisse de compensation au Maroc,
en particulier après l’indépendance, était considérable et permet ainsi
d’amortir, par voie de péréquations et quelquefois de subventions, les
différentes fluctuations des prix de certains produits atténuant ainsi leurs
effets sur le consommateur. Cependant, la caisse de compensation au
Maroc est régulièrement critiquée par certains organismes internationaux
comme la Banque mondiale ou le FMI sous prétexte que ses aides ne
viseraient pas directement les plus pauvres et bénéficieraient parfois aux
personnes aisées et aux entreprises. Considérée comme sensible par le
gouvernement pour éviter des troubles sociaux, la caisse de compensation a
fait depuis 2012 l'objet d'une réforme.
Mais jusqu’à aujourd’hui, même la réforme de la caisse de
compensation au Maroc reste souvent au cœur des débats, et plus
particulièrement chaque année lors de l'élaboration et l'adoption du projet
de loi de finances (PLF)

Passage 2
Historiquement, le système de compensation avait été pensé sur la base du
mécanisme de péréquation, où les produits subventionnés se compensent
entre eux, avec une contribution ponctuelle du budget de l’Etat. Ce système
avait une double finalité, sociale et économique, avec, d’une part, la volonté
de préservation du pouvoir d’achat des citoyens et, de l’autre, la garantie
d’un niveau de rentabilité pour les entreprises des secteurs concernés
(sucreries, minoteries et sociétés pétrolières) . Mais, dans un contexte de
volatilité des cours des marchés mondiaux et de fluctuations devenues
structurelles, la péréquation n’était plus un mécanisme viable. Le recours au
budget de l’Etat prenait alors une tendance haussière creusant de plus en
plus le déficit budgétaire et réduisant par-là, de manière substantielle, les
marges de financement de l’investissement public. C’est dans ce contexte
qu’a été amorcée la réforme progressive du système de compensation dont
les premières mesures n’ont concerné que les produits pétroliers liquides.
Le gaz butane, le sucre et la farine demeurent jusque-là compensés.

Passage 3
En définissant la compensation, on définit par ricochets la nature de l’Etat
et on se situe d’emblée dans le cadre de l’Etat Providence. Néanmoins, selon
la nouvelle conjoncture économique, jugée critique, la remise en question
de la viabilité de ce modèle de société depuis des décennies devient de plus
en plus urgente. En effet, un tel modèle est jugé couteux surtout dans un
environnement de rareté des ressources, une conjoncture incertaine et un
ralentissement de la croissance économique. Partant de ce qui précède, la
problématique de la compensation au Maroc réside, dans sa forme globale,
dans le dilemme qui existe entre le maintien de l’équilibre budgétaire et le
souci de l’équité sociale. A cet effet, le « paradoxe » de la question de la
compensation se situe dans le fait qu’au moment où on en a le plus besoin
pour atténuer l’impact de la volatilité des prix sur le niveau de vie de la
population, que la question de la « viabilité » du financement de ce système
et de sa pérennité se pose.

Mesures afin de remédier au creusement du budget par la caisse


de compensation (Mesures pouvant être intégré en totalité ou en
partie à travers d’autres sujets ..)
 Système de ciblage direct :Sur le plan pratique des transferts directs
aux ménages et plus particulièrement aux opérations d’identification
des bénéficiaires potentiels, il faudra réfléchir d’une part à installer
une base de données étendue et complexe et d’autre part à mettre en
place tout un appareil administratif suffisamment étoffé pour la
gestion de l’ensemble de dispositifs au profit des populations ciblées.
Un suivi régulier du dispositif s’avère aussi nécessaire, suite aux
changements continus de l’environnement socioéconomique, pour
procéder à l’actualisation des données et la désignation des flux des
entrants et des sortants du système en fonction de l’évolution de leur
positionnement dans les différentes catégories socio-professionnelles.
(expérience de l’Indonésie , Chili , Mexique …)
cependant ce système d’aide direct n’est qu’un dilemme à CM
terme .A long terme , il faudra repenser de ce qu’est création
d’emplois pour les générations futures , amélioration de
l’enseignement afin de garantir un niveau décent par la suite à ces
ménages et finir avec le système d’aide .
 Dans la même optique du soutien du pouvoir d’achat, il faut penser à
une baisse des prix en faisant jouer la loi de l’offre et de la demande et
celle de la concurrence saine. Ce faisant, et dans le but de rendre les
prix des biens de première nécessité abordables, le système de
libéralisation ne pourrait être faisable sans agir sur le côté offre du
marché. Il est donc indispensable d’ouvrir les filières subventionnées
à de nouvelles entreprises pour contenir les effets négatifs de
l’augmentation des prix des produits dans un premier temps, non
seulement vis-à-vis des pauvres, mais aussi pour la classe moyenne.
 Cette ouverture des marchés des biens subventionnés permettra la
baisse des prix non seulement à travers l’augmentation de l’offre,
mais aussi l’intensification de la concurrence. Il faut savoir que ce
sont les rentes de situation touchant les filières subventionnées ainsi
que l’opacité du système de compensation qui gonflent
artificiellement les prix. Il devient donc impératif de débarrasser le
marché des structures monopolistiques et oligopolistiques et les
lobbys qui constituent un frein à la réforme de la caisse.
 Le mécanisme de rivalité et de sanction par les pertes et profits
inciterait les producteurs à faire des efforts pour baisser les coûts et
améliorer leur compétitivité. Néanmoins, cette dernière doit plus que
jamais se débarrasser de ses sources ‘‘traditionnelles’’, notamment le
coût des intrants ou encore celle de la fiscalité, et s’appuyer sur les
‘‘vrais’’ facteurs de « compétitivité hors-prix » liés principalement à la
qualité des ressources humaines, la qualité et le contenu des
investissements, l’innovation technologique et organisationnelle, la
bonne gouvernance… etc.
 La mise en place d’une véritable politique de relance accommodante
sur le plan monétaire s’avère nécessaire pour faire face à la sous-
liquidité du marché monétaire Réforme de la caisse de compensation
marocaine. En effet, il devient urgent que la BAM revoit à la baisse
son taux directeur à l’instar des autres banques centrales en
particulier la BCE et la FED pour remédier à l’impact négatif que peut
engendrer cette sous liquidité, traduite par un durcissement des
conditions du crédit aussi bien pour les entreprises (en pénalisant
leur trésorerie et leurs investissements) que pour les ménages (en
pénalisant leur consommation et donc affecter négativement la
production ) et partant freiner la croissance économique
 On pourra aussi parler d’une réforme fiscal , baisse des taux , Cette
baisse exercera notamment un effet d’entrainement sur la croissance
économique via l’amélioration du pouvoir d’achat et la relance de la
demande

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