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Comptabilité publique

Séance 5

SÉBASTIEN DENIAU
Quizz Comptables

 Le SCBCM Culture

 Le Service de gestion comptable de Tourcoing

 Le Service des Impôts des Entreprises de Melun

 Le Directeur départemental des Finances publiques


de la Drôme
Quizz Comptables - Corrigé

 Le SCBCM Culture : comptable principal non


centralisateur

 Le Service de gestion comptable de Tourcoing :


comptable principal non centralisateur

 Le Service des Impôts des Entreprises de Melun :


comptable secondaire non centralisateur

 Le Directeur départemental des Finances publiques


de la Drôme : comptable principal et centralisateur
Schéma de centralisation des comptes

Echelon national

Echelon départemental

Echelon local
Schéma de centralisation des comptes

Echelon national 3CE CBCM

Echelon départemental DDFIP

Echelon local SIP SIE Trésorerie


Nomenclatures de l’Etat

 Référentiels pour l’Etat :


- Instruction codificatrice PR en 9 livres :

- Instruction R3 de transferts entre postes comptables


centralisateurs et non centralisateurs

- Instruction R15 pour les postes comptables non


centralisateurs en charge des impôts des
professionnels
Classe 1 – Situation nette, provisions pour
risques et charges, emprunts et dettes assimilées

10 : Comptes d’intégration, écarts de réévaluation et de


réactualisation et d’équivalence
11 : Report à nouveau
12 : Solde des opérations de l’exercice
15 : Provisions pour risques et charges
16 : Emprunts et dettes assimilées
18 : Liaisons internes
19 : Ecart BO compte de liaison
Sous-classe 10 - Exemples

 Comptes de sous-classe 10 : utilisés pour


comptabiliser des écarts de réévaluation liés par
exemple à la valorisation des infrastructures
routières ou des ouvrages d’art (ponts, viaducs…)
Classe 2 : Immobilisations

 20 Immobilisations incorporelles
 21 Immobilisations corporelles
 22 Immobilisations mises en concession et assimilé
 23 Immobilisations en cours
 24 Travaux en cours sur biens non contrôlés par l'Etat
 25 Rétablissements de crédits sur dépenses des
ministères
 26 Participations et créances rattachées à des
participations
 27 Autres immobilisations financières
 28 Amortissements et assimilés des immobilisations
 29 Dépréciations des immobilisations
Classe 3 – Stocks, encours et comptes de liaisons
internes

 32 Stocks d'autres approvisionnements


 33 En-cours de production de biens
 34 En-cours de production de services
 35 Produits finis et intermédiaires
 36 Stocks hors magasins
 37 Stocks de marchandises - Activités liées aux
routes
 39 Dépréciations des stocks
Classe 4 - Comptes de tiers

 40 Fournisseurs et comptes rattachés


 41 Clients, redevables, autres débiteurs de l'Etat et
comptes rattachés
 42 Personnel, pensionnés et comptes rattachés
 43 Etat, Sécurité sociale et autres organismes sociaux
 44 Correspondants du Trésor et comptes rattachés
 45 Opération de l'Etat et tiers créditeurs dans le cadre
des politiques d'intervention
 46 Débiteurs et créditeurs divers
 47 Comptes transitoires ou d'attente
 48 Comptes de régularisation
 49 Dépréciation des comptes de tiers
Classe 5 – Comptes financiers

 50 Equivalents de trésorerie (Valeurs mobilières de


placement)
 51 Banques, établissements financiers et assimilés
 53 Caisse
 54 Régies et assimilées et comptes rattachés
 55 Comptes de dépôts des budgets annexes et autres
services non personnalisés de l'Etat
 56 Chèques Trésor émis
 58 Mouvements entre comptes financiers
 59 Provisions pour dépréciation des comptes financiers
Classe 6 – Comptes de charges

 60 Achats
 61 Autres charges externes
 62 Autres charges de gestion ordinaire
 63 Subventions pour charges de service public
 64 Charges de personnel
 65 Charges d'intervention
 66 Charges financières
 68 Dotations aux amortissements, aux provisions et
aux dépréciations
Classe 7 – Comptes de produits

 70 Ventes de produits, de services et de marchandises


 71 Produits de fonctionnement relevant de missions
spécifiques à l'Etat
 72 Autres produits de fonctionnement
 73 Production stockée et immobilisée
 74 Cotisations et contributions au titre du régime de
retraite
 75 Produits d'intervention
 76 Produits financiers
 77 Produits régaliens
 78 Reprises sur provisions et dépréciations
 79 Transferts de charges
Classe 8 – Engagements hors bilan

 80 Engagements pris dans le cadre d'accords bien


définis
 88 Solde d'exercices antérieurs en attente
d'affectation
 89 Compte de reprise
Compte général de l’Etat

 Compte général de l’Etat – états financiers :


bilan, compte de résultat et annexe dont
engagements hors bilan.
 Plaquette « 4 pages » récapitulative
 Rapport de présentation
 Rapport sur le contrôle interne comptable de
l’Etat
 Balance générale des comptes de l’Etat
Etats financiers

 L’article 168 du GBCP prévoit que le CGE comporte :

- Le bilan soit la situation nette de l’Etat (actif et passif) ;


- Le compte de résultat composé de trois tableaux
(charges nettes, produits régaliens et détermination du
solde des opérations de l’exercice) ;
- Tableau des flux de trésorerie (flux d’entrées et de
sorties liés à l’activité, liés aux opérations d’investissement
et liés aux opérations de financement) ;
- Annexe : engagements hors-bilan
Système comptable dual de l’Etat

 Système dual de l’Etat


Le système comptable de l’Etat distingue une
comptabilité budgétaire et une comptabilité générale
avec des faits générateurs divergents.
Ceci a pour conséquence des écarts significatifs entre
le solde public et le résultat comptable.
CGE 2021

 Solde budgétaire est de -170,7Mds €


 Solde patrimonial est de -142,1Mds € (165,7Mds€ en
2020 et 84,6Mds€ en 2019)
 Dette financière de l’Etat en % du PIB (88%) contre
112,9% toutes administrations publiques confondues

 Toutes les données sont exprimées en millions d’euros

 Pour rappels, il ne s’agit pas d’une consolidation au sens


comptable. Les actifs et passifs des entités contrôlées par
l’Etat ne sont pas repris tels quels dans le CGE.
Ecart entre solde budgétaire et solde patrimonial
 Ecart positif de 28,6Md€ entre le solde budgétaire et le solde
patrimonial.
 Provisions soldées
 Réduction du passif de l’entreprise
 En cas de provisions non utilisées, celles n’ont pas donné lieu à décaissement et sont
donc sans impact budgétaire.
 Charges calculées n’ont pas d’impact en comptabilité budgétaire
(DADP)
 Décalage entre recettes et produits
 Recettes encaissées en N sont incluses dans le solde budgétaire
 En patrimonial, elles peuvent se rattacher à un exercice ultérieur
 Exemple : acomptes d’impôt sur les sociétés sont encaissés en 2021 mais seront
déclarés et soldés en 2022 au moment du dépôt des déclarations
 Décalage entre charges et dépenses :
 Charges à payer viennent diminuer le résultat patrimonial
 Sans effet sur le solde budgétaire puisqu’il n’y a pas eu de décaissement

 Efforts d’investissement
 Dépenses budgétaires en T5 qui détériorent le solde budgétaire
 En patrimonial, elles viennent augmenter l’actif (neutralisation)
Annexe

Dépenses en attente
d’affectation (compte
d’imputation provisoire)

Avances aux
départements
ACTIF
ACTIFS

 Hausse de l’actif de 55,7Mds€


 Hausse de la valeur brute des actifs concédés autoroutiers suite à la
forte hausse de l’indice des coûts de construction
 Hausse des immobilisations corporelles en cours
 Hausse des immobilisations financières = acquisition de 29,99% de
Orano + augmentation des valeurs d’entités contrôlées (EDF, SNCF,
BPI France) + recapitalisation de l’Agence française de
développement
 Les actifs immobilisés n’ont pas nécessairement de
valeur vénale mais une valeur historique corrigée
représentant une valeur économique d’usage.
 Les actifs des entités contrôlées par l’Etat ne sont en
revanche pas retranscrits tels quels dans les comptes
individuels de l’Etat puisqu’il ne s’agit pas d’une
consolidation.
Immobilisations incorporelles

 Principales immobilisations incorporelles :


 Spectre hertzien
 Coûts de développement militaires (en diminution en 2021 en valeur brute)
 Logiciels produits en interne (39% des ministères économiques et financiers, 16%
Armées, 15% Education nationale)

 Capacité à lever l’impôt:


 Actif incorporel difficile à évaluer car il est potentiellement infini mais dépend aussi
de la réalisation d’opérations imposables par les redevables (TVA en cas d’achat de
biens et de services), ce qui est hors du contrôle de l’Etat

 Actif incorporel en cas de perception:


 Un actif incorporel peut être constaté en cas de transaction avec un tiers qui
continuera à produire des effets dans le temps (potentiel économique)
 Exemple : restriction de l’occupation d’un domaine public qui donnera de fait lieu à
des redevances pour occupation du domaine public
 Evaluation comptable se fera alors en méthode d’actualisation des flux de trésorerie
futurs
Immobilisations corporelles
 Recensement est établir non sur la notion de propriété mais sur
celle plus large de contrôle:
 Lorsque l’Etat est en maîtrise des conditions d’utilisation et du potentiel de
service (perception de loyers)
 Exemple : Conseil général met gratuitement à disposition de services l’Etat
des locaux. Ceux-ci ne sont pas propriété de l’Etat mais sont contrôlés par
lui et sont donc valorisés;
 Inversement des locaux mis à disposition gratuitement par l’Etat à une
collectivité sont considérés comme non contrôlés et dès lors non valorisés.
 Bien spécifiques ou non spécifiques
 Non spécifiques : bureaux, plantations, terrains à bâtir
 Spécifiques (pas de valeur marchande observable) : monuments historiques,
culturels ou cultuels, cimetières, plages, dunes, étangs, ponts, viaducs…
 Biens sont évalués lorsque leur coût ou leur valeur peut être
évalué avec une fiabilité suffisante
 Biens historiques et culturels sont évalués pour un euro
symbolique ou à leur valeur marchande en cas d’acquisition
externe ou de don
Immobilisations financières

 Distinction entre entités contrôlées et entités non contrôlées:


 Contrôlées : EDF, BPI, ONF, SNCF, RATP
 Non contrôlées : CDC, Banque de France

 Notion de contrôle:
 Analyse de la nature des liens entre entités selon les critères généraux de
reconnaissance du contrôle
 Détention directe ou indirecte de la majorité des droits de votes
 Pouvoir de nomination ou de révocation des membres de l’organe dirigeant
 Pouvoir de faire cesser l’activité de l’entité
 Pouvoir d’imposer des transferts d’actifs
 Sinon, utilisation d’indicateurs de contrôle :
 Capacité de rejet du budget de fonctionnement ou d’investissement
 Capacité d’annuler les décisions de l’organe dirigeant
 Mission définie par le loi
 Action de préférence avec droit de veto
 …
Stocks

 Pour plus de 99% il s’agit des stocks militaires.

 Les stocks sont généralement évalués pour leur


valeur d’acquisition, pour leur coût de production et
leur valeur vénale.

 Leur dépréciation fait l’objet de réserves par la Cour


des Comptes.
PASSIF
PASSIFS

 Hausse du passif de 175,5Mds€


 Hausse de 142,3Mds€ des dettes financières
 Hausse des dettes non financières (
 Diminution des charges à payer (transformation du CICE)
 Baisse des provisions pour risques et charges liées aux prêts garantis par l’Etat
 Préfinancement de la Facilité pour la reprise et la résilience reçue de l’Union européenne dont
une partie est à rembourser
 Acomptes d’IS constituent des dettes non financières tant qu’ils ne sont pas consolidés par les
déclarations d’IS

 Pas de notion de capital


 Pas d’actionnaire car pas de contrôle capitalistique
 Capital comme garantie ultime pour les créanciers serait incompatible avec le principe d’égalité
devant les charges publiques

 Certaines obligations sont retranscrites en annexe et non en passifs:


 Obligations potentielles de l’Etat dont la survenance future est incertaine et indépendante du
contrôle de l’Etat
 Obligations dont la sortie de ressources est incertaine
 Difficulté d’estimation des passifs de l’Etat liés à sa qualité de pouvoir souverain et de financeur
en « dernier recours »
Dettes non financières

 Dettes de fonctionnement : contributions sociales


dues par l’Etat pour les fonctionnaires et
contractuels de droit public
 Dettes d’intervention :
 Transferts aux ménages : indemnité inflation, aides publiques
au logement
 Transferts aux entreprises : aides dans le cadre du Plan de
relance (fonds de solidarité, activité partielle)
 Transferts aux collectivités territoriales : fonds de péréquation
Provisions pour risques et charges

 Prêts garantis par l’Etat


 Provisions pour litiges fiscaux (79% des provisions
pour litiges)

 Provisions pour démantèlement et remises en état,


dépollution
Trésorerie passive

 L’obligation de dépôts au Trésor est un passif de


l’Etat envers les correspondants du Trésor et
notamment les collectivités locales.
Situation nette

Situation nette a seulement ici une fonction technique.

Contrairement à une entreprise, la situation nette structurellement négative n’a pas


pour conséquence d’empêcher l’Etat d’assurer ses missions ni de mettre en péril sa
pérennité.
En effet, ceci découle entre autres du fait que certains éléments d’actif ne sont pas
comptabilisés ni comptabilisables (capacité de l’Etat à lever l’impôt…).

Certains passifs ont une valeur différente de la valeur indiquée car certaines dettes ne
sont pas entièrement honorées à terme (renouvellement continu de la dette…).

La situation nette de l’Etat ne traduit ainsi pas sa solvabilité.


Entre 2006 et 2021, les reports des exercices antérieurs sont passés de -720 469 à -1
916 288.
Compte de résultat – Charges de fonctionnement
Charges de fonctionnement nettes

 Hausse de 13,5Mds€ des charges de fonctionnement


nettes
 Hausse des achats et prestations externes comme mesures de
lutte contre la pandémie
 Hausse des charges de personnel – augmentation des
rémunérations versées dans les secteurs prioritaires
(enseignement, armées, police et gendarmerie)
 Hausse importante des subventions pour charges de service
public (subventions dans le cadre du plan de relance +
subvention à l’établissement public France Compétences)
RNCE - Charges

 Charges de fonctionnement indirectes (spécificité Etat):


 Subventions versées par l’Etat pour financer les charges de
fonctionnement d’entité chargées de missions de services publics
 Exemple : subventions aux universités, au CNRS, à Pôle emploi
 Charges d’intervention (spécificité Etat):
 Transferts dont prélèvement sur recettes au profit par exemple des
collectivités territoriales dont les risques de non-recouvrement à la
charge de l’Etat
 Transferts aux ménages, entreprises, établissements publics…
 Comptabilisation en charges de l’exercice si toutes les conditions sont
réunies, sinon engagements hors bilan
 Pas de distinction entre charges courantes et charges
exceptionnelles
Compte de résultat – Charges d’intervention
Charges d’intervention nettes

 Forte diminution en 2021 (-21,65Mds€) par rapport


à 2020
 Diminution des transferts aux collectivités territoriales
(réformes de la fiscalité locale)
 Hausse des transferts aux ménages et aux entreprises (plan
d’urgence et de relance), mesures en faveur du pouvoir d’achat
(indemnité inflation, chèque énergie…)
Compte de résultat – Charges financière
Charges financières nettes

 Baisse des charges financières nettes de 15,8 Md€


due à la reprise en 2020 de la dette de SNCF Réseau

 Légère diminution des charges d’intérêts de


0,9Mds€ entre 2020 (37,2Mds€) et 2021
(36,3Mds€)
Charges nettes

 Le tableau des charges nettes présente ainsi la


compensation entre les charges de l’Etat et les
produits de fonctionnement, d’intervention ou
financiers.
 Réduction entre 2020 et 2021 due à :
 Baisse des charges nettes d’intervention de 21,6 Md€ (réforme
de la fiscalité locale)
 Baisse des charges financières nettes de 15,8 Md€ due à la
reprise en 2020 de la dette de SNCF Réseau
Compte de résultat - Produits
Produits régaliens nets

 Total relativement stable entre 2020 et 2021 mais des


écarts importants

 Diminutions de produits régaliens nets


 TVA (-19,3Mds€) en raison de l’attribution d’une partie des recettes
de TVA aux collectivités locales dans le cadre de la réforme de la taxe
d’habitation
 Hausse de la contribution au budget de l’UE dans le cadre financier
pluriannuel pour 2021-2027 (Next Generation EU) et répartition de
la contribution britannique
 Augmentations de produits régaliens nets
 Hausse des recettes en impôt sur le revenu
 Affectation de la taxe d’habitation sur les résidences principales au
budget de l’Etat dans le cadre de la réforme
Solde des opérations de l’exercice
Evolution du solde des opérations
Compte de résultat d’une entreprise commerciale

 Dans la comptabilité privée, il s’agit de confronter la


valeur des biens ou services échangés sur le marché
(produits) avec leur coût complet de revient (charges).
 Activité économique qui consiste à transformer des
entrées (charges) en sorties (produits/services)
 Prestations économiques individualisables dont le prix
est directement la conséquence de leur valeur d’échange
sur le marché.
 Correspondance entre produits et charges ; les premiers
résultent des seconds et permettent de couvrir les
seconds.
Compte de résultat de l’Etat

 Principe est précisément l’absence de contrepartie et de


proportionnalité dans le cadre du versement des produits
régaliens par rapport aux activités d’intérêt général.

 La valeur des services publics ne découle pas d’une


logique de marché.

 Le solde des opérations de l’exercice ne présage pas de la


capacité de l’organisme à accumuler des revenus.

 Pas de présentation de soldes intermédiaires de gestion


similaires à ceux des entreprises
Principales spécificités de l’Etat

 Autorité souveraine dispose de prérogatives


exorbitantes du droit commun, notamment la
capacité à modifier les règles qui lui sont applicables
Rend complexe de déterminer le moment
d’enregistrement de droits et d’obligations
Toutes les actions de l’Etat ne peuvent être
transcrites en comptabilité générale
 Absence de capital initial en raison de la continuité
de l’action publique
 Actifs complexes à évaluer
Engagements hors bilan

 Engagements de retraite de l’Etat:


 Besoin de financement pluriannuel des régimes des fonctionnaires
civils et militaires en diminution de 228,8Mds€
 Engagements pris dans le cadre d’accords bien définis:
 Hausse de l’encours de l’épargne garantie (livret A, livret de
développement durable et social…)
 Engagements découlant de la mission de régulateur
économique et social de l’Etat:
 Soutien renforcé au service public de l’énergie (producteurs
d’énergies renouvelables…)
 Hausse de l’engagement de l’Etat au titre de l’allocation adulte
handicapé
Certification des comptes 2021

Certification avec réserve

 Cinq anomalies significatives


 Surévaluation des matériels militaires et absence de provisionnement des charges de gros
entretien et de grandes visites
 Surévaluation de la participation de l’Etat au capital d’EDF
 Sous-évaluation de la participation de l’Etat dans la Caisse des Dépôts et consignations
 Charges nettes relatives aux dispositifs d’intervention sont sur- ou sous-évaluées
 Absence de l’engagement hors bilan de garantir la dette de BpiFrance

 Dizaine de postes des états financiers où la Cour a constaté l’absence


d’éléments probants :
 Valeur du patrimoine immobilier, du réseau routier, des actifs liés aux programmes d’armement
et des stocks militaires
 Valeur de certaines entités contrôlées par l’Etat
 Valeur des créances fiscales
 Provisionnement des obligations de dépollution et de désamiantage
 Justification des soldes de trésorerie
 Montant des charges d’intervention et des produits fiscaux

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