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CHAI guide_performance_processus-v2018 (economie.gouv.fr)

5384c2cfc4688.pdf

Le suivi du processus d’élaboration de l’information financière - Guide méthodologique pour le comité


d’audit (kpmg.com)

Le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques (kpmg.com)

BOUNGAB.pdf (iseor-formations.com)

RFAP_148_1029.pdf

Audit fiscal au Maroc - Upsilon Consulting (upsilon-consulting.com)

Audit comptable et financier : définition et objectifs - Ooreka

640_recueilnormescomptables.pdf (finances.gov.ma)

AUDIT_COMPTABLE20190916-102767-1x5jp4w.pdf
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La comptabilité du royaume du Maroc est fonction de certains choix qui sont :

- Le respect d’un point de vue juridique et institutionnel des opérations menées par l’état

- La volonté de tenir une comptabilité qui converge vers les normes internationales

- Une homogénéisation de l’articulation entre la comptabilité de l’état et la comptabilité nationale

En ce qui concerne l’aspect juridique la comptabilité de l’état doit suivre les décrets, textes législatifs ainsi
que les textes réglementaires mis en place dans le royaume du Maroc.

Le décret n°2-09-608 établit fin janvier 2010 modifie et complète le décret royal qui traite du règlement
général de la comptabilité publique, ce décret met en avant les grands principes de la nouvelle
comptabilité du royaume.

La comptabilité de l’état se réfère aux principes standards internationaux édicté en matière de


comptabilité du secteur public « IPSAS ».

L’intégration des opérations budgétaires et de trésorerie dans le plan comptable a pour but de faciliter la
réalisation de tableaux synthétisant les informations.

Ce dit plan comptable a pour but d’ériger la comptabilité en un système d’information, de gestion,
d’analyse et de contrôle des opérations financières de l’état.

A l’origine le plan comptable du royaume du Maroc disposé de 9 groupes de comptes :

1. Disponibilités et valeurs mobilisables

2. Opérations budgétaires

3. Comptes spéciaux du trésor

4. Avances et prêts du trésor

5. Dettes de l’état

6. Correspondants administratifs

7. Opérations de tiers

8. Opérations à classer ou à imputer

9. Compte de résultat

Cette présentation du plan comptable ne permettait pas de refléter de façon fidèle la situation financière
et patrimoniale de l’état.

C’est pour cette raison que le plan comptable initiale a été modifier et a laissé place au plan comptable
de l’état (PCE).
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Ces modifications ont pour but d’avoir une comptabilité qui converge vers les normes internationales,
une centralisation ainsi qu’une synthétisation de l’information dans les documents comptables, une
réduction des étapes intermédiaires et pour finir l’ajout des immobilisations et donc leur constatations
dans les bilans comptables.

Le PCE présente toujours avec 9 groupes de comptes néanmoins il se présente maintenant sous cette
forme :

1. Situation nette et financements

2. Actifs immobilisés

3. Actifs circulants

4. Passifs circulants

5. Compte de trésorerie

6. Charges

7. Produits

8. Engagements hors bilan

9. Comptabilité analytique budgétaire, comptes d’ordre et lois de règlements

On peut facilement se rendre compte de l’amélioration de la présentation qui nous permets plus
facilement de tirer les informations présente dans le bilan et le compte de résultat.

On peut également remarquer la convergence vers les normes internationales.

La comptabilité de l’état a pour but de fournir de l’information aux utilisateurs, aux partenaires ainsi
qu’au organes de contrôle mais aussi aux responsables et gestionnaires.

Dans la comptabilité de l’état plusieurs principes sont présents :

- Spécialisation des exercices

Les charges et produits sont rattachés à l’exercice qui les concernent. De ce fait pour tout les produits et
charges qui sont introduit au fur et à mesure sont comptabilisé sans tenir compte de leur date
d’encaissement ou de leur paiement.

Il existe certaines exceptions c’est le cas par exemple de certains produits régaliens (qui révèle de la
propriété du souverain).

Les charges ainsi que les produits connus postérieurement à la date de clôture de l’exercice et
antérieurement à celle de l’établissement doivent être comptabilisé par les charges et produits du même
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exercice. A contrario les charges et produits comptabilisé au cours de l’année N et se rattachant à


l’exercice N+1 doivent être soustrait des éléments du résultat et inscrit dans un compte de régularisation.

- Principe de prudence

Les éléments présents et susceptibles de causer un accroissement des charges ou une diminution des
produits de l’exercice doivent être pris en compte dans le calcul du résultat.

De ce fait les produits incertains et les charges susceptibles sont automatiquement pris en compte dans
le calcul du résultat de l’exercice.

- Principe de clarté

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La comptabilité de l’état est définie dans un certain champ d’application. La comptabilité de l’état s’étant
donc a tous les services et institutions relevant de l’état et qui n’ont pas de personnalité juridique propre
cela représente donc à toutes les entités ou services dont le fonctionnement est décrit et autorisé par la
loi des finances.
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