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Normes IFRS

livrable de recherche

REALISE PAR:
HATTABI REDA

ENCADRE PAR:
PR. SAID YOUSSEF
SOMMAIRE

01 Introduction

02 Cadre Comptable Marocain

03 USGAAP

04 Plan Comptable De L’Afrique De L’Ouest

05 Plan Comptable Bancaire

06 Plan Comptable Immobilier

07 Plan Comptable Agricole

08 Plan Comptable Francais

09 Plan Comptable Des Assurances

10 Plan Comptable Des Societes Sportives

11 Conclusion

12 Bibliographie
INTRODUCTION
Les normes IFRS (International financial reporting standards) sont les normes internationales
d'informations financières destinées à standardiser la présentation des données comptables
échangéesau niveau international. Les normes comptables IFRS sont éditéespar le bureau
des standards comptables internationaux, désigné sous ses initiales anglaises IASB. Elles
remplacent depuis 2005 les normes labellisées IAS (International Accounting Standards).
Toutefois, on trouve encore certaines normes labellisées IAS (International accounting
standards). Dans les années 2000, certains scandales financiers ont mis en avant le manque
de transparence des informations à la disposition de l'investisseur privé.L'IASB fut alors créé
afin d'harmoniser les rapports comptables au niveau international, et de permettre aux
investisseurs de déterminer la situation financière d'une entreprise.
L'information comptable doit être "pertinente, intelligible, fiable et d'une importance relative".
Les normes comptables IFRS posent des principes plutôt que des règles, ce qui laisse aux
entreprises des marges de manœuvre. Ces principes sont les suivants : l'approche bilancielle
(priorité du bilan sur le comptede résultat), la primauté de la substance sur la forme,le
principe de neutralité, la priorité accordée à la vision de l'investisseur, la place importante
accordée à l'interprétation, et le principe de prudence.
Pour le cas du Maroc, le référentiel comptable marocain est resté figé face aux
changements induits par les normes IFRS. Le processus de convergence des normes
comptables avec les référentielsinternationaux (IFRS) s’est pour l’instant limité aux
groupesdu secteur financier et aux sociétés cotées.Les comptes consolidés sont
obligatoirement déclinésaux standards IFRS. Au-delà de ce périmètre, certains grands
groupes marocains, soucieux d’apporter aux investisseurs la meilleure lisibilité possible des
comptes et une base de benchmark de performances avec les firmes appartenant au
même secteur, ont opté pour les normes IFRS. A travers ce travail nous allons présenter les
différents fonctionnements de la comptabilité de quelque pays et en fonction de quelque
secteur.
CADRE COMPTABLE
MAROCAIN
INTRODUCTION :
L’évolution des pratiquesau niveau international en matière de normalisation comptable et
l’adoption des normes comptables internationales en Europe affecte le contexte financier au
Maroc à plus d’un titre. Ainsi, plusieurs entreprises marocaines sont concernées par la
présentation des états de synthèse en normes IFRS. Le Marocest engagé dans un processusde
modernisation de son paysageéconomique et financier. Pour ce dernier, ce n’est ni un choix ni
une option parmi d’autres, c’est uneobligation qui s’impose dans le contexte actuel de
globalisation et de libre échange des produits, services et des capitaux. Ce pays se trouve
entre, d’un côté la normalisation comptableà travers le Code Général de Normalisation
Comptable (CGNC) avec le Plan comptable général 1992 et ses multiples adaptations
professionnelles, et d’un autre côté, les IFRS qui sont adoptés pour les comptesconsolidés
établis par lesétablissements de crédit et les sociétés cotées.
Contexte et originesde la normalisation comptable au Maroc
En l’absence d’un plan comptable officiel au Maroc avant 1992 et en raison de la pauvreté de
l’information économique et financière générée par la comptabilité des entreprises et son
inadaptation aux réalités économiques et sociales du pays, un « Comité National du Plan
Comptable » a été créé par le 1er Ministre (circulaire du 10octobre 1983). Cet organe avait pour
missionla préparation d’un projet de Plan Comptable. Toutefois, les travaux de ce comité n’ont
démarré véritablement qu’à compter du 19 Août 1986.
À cette date, Le Ministre des finances a institué au sein du comité, une commission technique
appelée « Commission de Normalisation Comptable » qui a élaboré le projet du Code
Généralde Normalisation Comptable(CGNC). Le CGNC est mis en application par le décret n°
2.89.61 du 10 Novembre 1989 fixant les règles applicables à la comptabilité des établissements
publics et par les avis n°1 et 2 du Conseil National de Comptabilité6 adoptés par assemblée
plénière réunie le 26 Juillet 1993 et suite à la publication de la loi n°9.88 du 30 Décembre 1992
relative aux obligations comptables des commerçants. On assiste, avec le CGNC, au passage
d’un système « simpliste » à un système jugé compliqué et évolué. Il ne s’agit pas simplement
d’un changement de numéros de comptes mais d’une nouvelle philosophie et de nouveaux
principes dont l’objectif est de traduire, dans la limite du possible, une image fidèle de
l’entreprise.
Le CGNC est un document qui comporte deux parties : la première consacrée à la Norme
GénéraleComptable7(NGC), qui englobeles bases de la normalisation applicable à toute
entité économique, et la seconde,concerne le Plan Comptable Général des entreprises
(PCGE)
Au niveau de la seconde partie, on distingue quatre titres : le premier concerne les états de
synthèse, le deuxième concerne les modalités d’application des règles d’évaluation, le
troisième concerne le contenu et les modalités de fonctionnement des comptes, et le
quatrièmeconcerne les dispositions diverses.
Les états de synthèse sont présentés selon deux modèles :
-Le « modèle normal », qui comprend cinq états : Bilan, Comptes de Produits et
Charges, Etat des Soldes de Gestion, Tableau de financement, et Etat des Informations
Complémentaires (ETIC) et qui est destiné aux entreprises dont le chiffre d’affaires
dépasse 10 millions de dirhams8 ;
-Le« modèle simplifié », qui ne comporteque le bilan et Comptesde Produits et Charges
pour les entreprises dont le chiffred’affaires est inférieurou égale à 10 millionsde
dirhams.
Les modalitésd’application des méthodesd’évaluation concernent :
-L’actif immobilisé ;
-L’actif circulant ;
-Les dettes du financement permanent et du passif circulant ;
-Les éléments dont la valeur dépenddes fluctuations des monnaies étrangères.
Les dispositions diverses portentsur cinq chapitres :
-Les opérations particulières ;
-La comptabilité analytique ;
-Les comptes spéciaux ;
-La consolidation ;
-La terminologie comptable.
Ce référentiel comptable, inspiré de la 4éme et la 7éme directive européenne a constitué
un moyen d’arrimage au mouvement de normalisation comptableinternationale et
notamment en Europe. Il s’est enrichi depuis par plusieurs plans comptables sectoriels.
Toutefois, depuis son élaboration, il n’a fait l’objet d’aucun travail ni de mise à jour ni de
révisionou de consolidation.
1.1.1Contexte de l’évolution de la normalisation comptable au Maroc
Les professionnels et les pouvoirs publics marocains manifestent toujours leur intérêt pour
faire évoluer le référentiel comptable national. D’ailleurs, ils estiment nécessaire de rénover
en continu les référentiels comptables pour répondre aux nouvelles exigencesrévélées
après leur mise en application. Par ailleurs, dans un contextecaractérisé par l’ouverture des
économies à l’échelle internationale et par la prolifération des échanges internationaux, le
référentiel comptable national n’est plus adapté pour répondreaux besoins de l’ensemble
des partenaires (nationaux et étrangers). Le maintien de son adoption peut être un frein au
développement des entreprises.
En outre, en 2002, des recommandations d’amélioration du référentiel comptableadopté
furent formulées par les experts de la banque mondiale dans le cadre d’un rapport9
d’évaluation du respect des normes et codes, notamment en matière d’audit et de
comptabilité. Le rapport considère que le référentiel comptable marocain ne permet pas
de refléter la situation économique réelle des entreprises.
Normes comptables marocaines Normes IFRS

Vision juridique de l’entreprise : la Vision économique : la comptabilité est un


comptabilitéest un instrument de contrôle outil d’aide à la décision et de mesure de la
et de régulation sociale richesse créée pour les investisseurs et tous
les tiers intéressés

Principe du coût historique pour Concept de « justevaleur »


l’évaluation des actifs

Prééminence du droit sur les faits Principe de « prééminence de la


réalitééconomique sur l’apparence juridique »
Intangibilité du bilan : le bilan
d’ouverture doit correspondre au Primauté du bilan sur le compte résultat :
bilan de clôture de l’exercice possibilité de modifier directement les
précédent capitaux propres

Destinataire privilégié de l’information


Pas de distinction entre les comptable et financière : les investisseurs
utilisateurs de l’information
comptable : créanciers, L’actualisation est un principede base
administration fiscale, salariés… pour l’évaluation des produits, des
provisions et du coût d’entrée des
L’actualisation n’est pas prévue immobilisations

Plan de compte proposé dans le


CGNC Des tracés normalisés pour Absence de plan des comptes
les états de synthèse
Pas de formats norméspour les
Non prise en comptede l’impôt étatsfinanciers
différédans les comptes individuels
LOI 9-88
La loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants a été adoptée par la
chambre des représentants le 04/08/1992 et a été publiée au 30/12/1992 expose dans son
premier article les personnes assujettis à la présente loi qui sont toutes les personnes
physiques ou morales ayant la qualité de commerçant selon les dispositifs du code de
commerce, elles sont alors tenues de tenir une comptabilité dans les formes prescrites par
cette loi, de procéder par ce fait aux enregistrements comptables des mouvements
affectant les actifs et passifs de l’entreprise de façon chronologique, en faisant état pour
chaque écriture de l’origine, le contenu, l’imputation et les références de la pièce
justificative. Les enregistrements faits par les personnes physiques réalisant un chiffre
d’affaires n’excédant pas les 2000000 de DHs peuvent avoir comme dates celles
d’encaissement ou de décaissement, comme elles doivent faire état d’une liste des
créances et dettes ainsi qu’expliciter les mesures de dépenses.
L'article 2 de cette loi stipule que les enregistrements doivent se porter sous forme d’écriture
sur le livre journal, tout en respectant le principe de la partie double, puis les écritures sont
reportées sur le grand livre duquel sont dispensées les personnes physiques dont le CA
n’excède pas les 2 M, si la balance récapitulative peut être établie directement.
En vertu de l’article 3 de la loi, le livre journal et le grand livre peuvent étre détaillé en des
journaux auxiliaires ou des livres auxiliaires qui seront centralisés une fois par mois, et pour
les personnes physiques décrites ci-dessus la centralisation peut n’avoir lieu qu’une fois par
exercice.
Les entreprises ayant un chiffred’affaires supérieur à 10 M sont dans l’obligation d’établir un
manuel de procédures comptables qui décritl’organisation comptable selonles dispositifs
de l’article 4 de ladite loi.
Les articles 5 et 6 de la présente loi obligent les assujettis à cette loi de faire un inventaire
des actifs et passifsde l’entreprise au moins une fois par exercice, et de tenir un
livred’inventaire sur lequel sont transcrits le bilan et CPC de chaque exercice.
Article 7 : La durée de l'exercice est de 12 mois.
Article 8 : Le livre-journal et le livre d'inventaire sont cotés et paraphés par le greffier du
tribunal de première instance du siège de l'entreprise.
Article 9 : A la clôture de l'exercice, les personnes assujetties doivent établir des états de
synthèse annuels, sur le fondement des enregistrements comptables et de l'inventaire
retracés dans le livre-journal, le grand livre et le livre d'inventaire.
Article 10 : à savoir:
® Le bilan qui décrit séparément les élémentsactifs et passifsde l'entreprise.
®Le compte de produits et de charges qui récapitule les produits et les charges de l'exercice,
sans qu'il soit tenu compte de leur date d'encaissement ou de paiement.
®L'état des soldes de gestion qui décrit la formation du résultat net et celle de
l'autofinancement.
® Le tableau de financement qui met en évidence l'évolution financière de l'entreprise au
cours de l'exercice en décrivant les ressources dont elle a disposé et les emplois qu'elle en a
effectués.
®L’état des informations complémentaires qui complète et commente l'information donnée par
le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion et le tableau de
financement.
Article 11 : Ces états de synthèse doivent donner une image fidèle des actifs et passifs ainsi que
de la situation financière et des résultats de l'entreprise.
Article 12 : Le bilan, le compte de produits et charges, outre l'état des soldes de gestion et le
tableau de financement comportent des masses subdivisées en rubriques qui sont elles- mêmes
subdivisées en postes.
Article 13 : La présentation des états de synthèse à l’instar des modalités d'évaluation retenues
ne peut être modifiées d'un exercice à l'autre. Si des modifications interviennent, elles sont
décrites et justifiées dans l'état des informations complémentaires.
Article 14 : (modifié par l'article 1er de la loi n° 44-03 promulguée par le dahir n° 1-05-211du 14
février 2006 ; B.O. n° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à compter du
premier exercice comptableouvert après la date de publication de la loi n° 44-03).A leur date
d'entrée dans l'entreprise, les biens qui sont acquisà titre onéreuxsont enregistrés à leur coût
d'acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur actuelle et les biens produits à leur
coût de production.
Article 15 : Les mouvements et informations sont censés être inscrits dans les comptes ou postes
adéquats, avec la bonne dénomination et sans compensation entre eux. Les éléments d'actif et
de passif doivent être évalués séparément. Aucune compensation ne peut être opérée entre les
postes d'actif et de passif du bilan ou entre les postes de produits et de charges du compte de
produits et charges.
Article 16 : Les produits ne sont pris en compte que s'ils sont définitivement acquis à
l'entreprise ; les charges sont à enregistrer dès lors qu'elles sont probables. Même en cas
d'absence ou en cas d’insuffisance de bénéfice, il doit être procédé aux amortissements et
provisions nécessaires. Il doit être tenu compte des risques et des charges nés au cours de
l'exercice ou d'un exercice antérieur, même s'ils sont connus entre la date de clôture de
l'exercice et la date de l'établissement des états de synthèse.
Article 17 : Principe d’indépendance des exercices ; chaque exercice comptable est indépendant
et seulement le bénéfice qui doit être inscrit dans les étatsde synthèse à la date de clôture. Si un
exercice s’étale sur une durée supérieure à 1 an, le bénéfice réalisé dans l’année est enregistré
sous condition qu’il soit calculé avec exactitude et sa réalisation est certaine.
Article 18 : Date d’établissement des Etats de synthèse; au plus tard dans 3 mois qui suivent la
date de clôture de l’exercice sauf s’il y a eu lieu des contraintes qui doivent être justifiées dans
ETIC.
Article 19 : Cas de dérogation aux principes comptables ; c’est le cas où ces principes ne reflètent
pas l’image fidèle de l’actif et du passif, de la situation financière ou des résultats.
Article 20 : Cas de dérogation aux principes comptables ; dans le cas de cessation de l’activité,
l’assujetti peut se baser sur d’autres principescomptables pour élaborerses états de synthèse. La
méthode suivie doit être expliqué au niveau des Etats des informations complémentaires.
Article 21 : Dispenses accordés aux entreprises dont CA annuelest inférieur ou égal à
7500 000 dhs ; Ces assujettis sont dispensés d’élaborer les états de soldes de gestion, le
tableau de financement et ETIC.

Article 22 : Les documents comptables sont établis en monnaie nationales et sont conservés
pendant dix ans. Les altérations et le blanc ne sont pas admisdans les documentscomptables.
Article 23 : L'administration fiscalepeut rejeter la comptabilité non conforme aux dispositions
de la loi 9-88.
Article 24 : Les professionnels chargés de l’application de la loi 9-88 : Les expertscomptables,
comptables agréés et autres personnes faisant profession de tenir la comptabilité des
commerçants.
Article 25 : L’abrogation des articles 10, 11, 12 et 13 du dahir du 12/08/1913) formant code
de commerce.
Article 26 : La date d’entréeen vigueur de la loi (le 01/01/1994).
USGAAP
Les états unis ont une économie ouverte de libre entreprise. Donc ce sont majoritairement
les entreprises privées qui mènent la production du pays. La contribution du secteur privé
dans les investissements est importante [La contribution des entreprises mise à part les
entités publiques en USA était de Le o% de la FBCF (l’agrégat qui mesure l’investissement en
capital fixe) durant l’année 2020]2 gouvernement américain joue le rôle régulateur et
directionnel mais les entreprises privées produisent la plupart des produitset services. Les
entreprises ont besoin de capitaux pour se développer. Ces capitaux peuvent être présentés
par des institutions financières, des investissements privés etc. Mais ces derniers n’offriront
continuellement leurs capitaux que s’ils sont satisfaits et reçoivent un rendement
correspondant au risque. Ils s’attendent donc que l’entreprise en question mets à leur
disposition des informations claires et crédibles qui reflète l’image fidèle de la situation de
l’entreprise et qui va leur permettre de considérer un prêt ou un investissement. D’où la
nécessitéd’utiliser un rapportfinancier GAAP.

Les normesUS GAAP :

Les normes US GAAP sont les règles comptables en vigueur aux États-Unis. Elles ont été
définies en 1973par le FASB3, organisme de droit privé et contrôlé par la SEC4.
Les normes US GAAP aux Etats-Unis sont des conventions, des règles et des procédures qui
définissent lespratiques comptables autorisées. Ces principes fournissent des critères à partir
desquels les comptables peuvent établir ou juger les états financiers.
Les US GAAP sont une combinaison de normes qui représente à la fois une autorité (Car elles
sont établiespar des conseils d’administration), et des méthodescommunément acceptées
d’enregistrement et de présentation des informations comptables.
E
US GAAP et les normes IFRS:
Les GAAP et les IFRS visent à fournir des informations pertinentes à un large éventail
d'utilisateurs. Cependant, les PCGR fournissent des objectifs distincts pour les entités
commerciales et les entités non commerciales, tandisque les IFRS n'ont qu'un seul
objectifpour tous les types d'entités.

GAAP IFRS

Normes internationales
Principes comptables
Signification d'information financière
reconnus en vigueur

Directives et structure Méthode d'information


Introduction standardpour la financière universelle qui
comptabilité financière permet aux entreprises .
typique.

Revenus ou dépenses,
Revenus ou dépenses,
Éléments de performance actifs ou passifs.
actifs ou
passifs, gains,pertes,
résultat global

Plus de 110 pays, dont ceux


Champs d’application États Unis de l'Unioneuropéenne
PLAN COMPTABLE DE
L’AFRIQUE DE L’OUEST
1. Introduction :

L'Afrique de l'Ouest a remplacé l'Afrique de l'Est comme premier partenaire


commercial du Maroc en Afrique, avec des exportations vers l'Afrique de l'Ouest
s'élevant à 1,6 milliard de dollars et des échanges commerciaux de plus de 2
milliards de dollars, le commerce ayant pratiquement triplé au cours des dix
dernières années.
Un nombre croissant d'entreprises marocaines, notamment des banques, se
lancent dans cette industrie ; comme l'Altijarri Wafa Bank, les biens immobiliers
comme Addoha, et les participations qui nécessitent notre compréhension du plan
comptable ouest-africain, d'autant plus qu'il concerne plusieurs nations et non une
seule, comme le Sénégal, le Mali, et le Code de l'Ivoire ....
La compréhension de ce plan comptable permet de connaître les lois et règlements
régissant la comptabilité et le droit des affaires auxquelsune entreprise doit se
conformer pour effectuer ses opérations normales.

Le thème de l’harmonisation comptable internationale provoque un intérêt


particulier dans les États où les entreprises évoluent et ont des ambitions nationales
ou internationales.
La problématique est de leur procurer des outils d’informations identiques à ceux de
leurs homologues, acteurs sur les différents marchés.
Chaque nouveau plan comptable doit justifier sa raison d’être par la prise en
compte de l’évolution des besoins des entreprises, des marchés locaux et
internationaux et de l’environnement économique, juridique et institutionnel en
général. Le SYSCOHADA n’a pas failli à cette obligation.

les principales innovations de l’OHADA par rapport à l’OCAM :


PLAN COMPTABLE BANCAIRE
Les normes comptables internationales sont souvent accusées d’augmenter la
volatilité des résultats et des capitaux propres, particulièrement en temps de crise. Les
banques sont davantage concernées par ce sujet que les entreprises industrielles et
commerciales : les impacts sur leurs bilans sont susceptibles d’être amplifiés du fait de
leurs activités en très large part financières. Les autorités monétaires nationales et
internationales, quant à elles, s’efforcent d’instaurer des régulations plus strictes, qui
s’appuient sur les états déclaratifs comptables. Comprendre les spécificités de la
comptabilité bancaire permet de porter un jugement éclairé sur nombre
d’événements de l’actualité économique. Dans une première partie, les états financiers
d’une entreprise et d’une banque seront comparés et les différences expliquées par
leurs activités respectives ; les conséquences de la décentralisation des
responsabilités comptables, résumée par « Dans une banque, tout le monde est
comptable », seront analysées. La deuxième partie sera consacrée aux impacts
comptables et réglementaires du rôle central joué par les banques dans l’économie et
les finances: une synthèse des ratios et normes prudentiels, fondés sur la comptabilité,
sera fournie. Enfin, la troisième partie traitera principalement des normes IAS/ IFRS les
plus significatives pour les banques, et accessoirement des normes françaises utilisées
pour les comptes sociaux lorsqu’elles présentent des divergences par rapport aux
normes internationales. S’agissant d’une « introduction », l’intégralité des sujets relatifs
à la comptabilité bancaire n’est pas abordée. Les thèmes non spécifiques à la
comptabilité bancaire, ou qui occupent une place réduite dans les états financiers des
banques, ont été volontairement écartés. Bien que distinct de la comptabilité, le
domaine prudentiel occupe une place significative dans cet ouvrage. Interlocuteurs
privilégiés des autorités de tutelle, les services comptables centralisent les
informations nécessaires au calcul des ratios, en s’appuyant sur les évaluations
réalisées par les directions des risques. Concernant les normes comptables
internationales, des évolutions très importantes ont abouti récemment. La mise en
œuvre de la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers, d’application obligatoire
à compter du 1er janvier 2018, a représenté un défi pour les banques.
1.Dispositions générales
Section 1 : Principes comptables fondamentaux :

Les établissements de crédit doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états
de synthèse aptes à donnerune image fidèlede leur patrimoine, de leur situation
financière, des risques assumés et de leurs résultats.
La représentation d’une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de
conventions de base - constitutives d’un langage commun - appelées principes comptables
fondamentaux.
Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le
respect des principes comptables fondamentaux et des prescriptions du PCEC, les états de
synthèse sont présumés donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,
des risques assumés et des résultats de l’établissement de crédit.
Dans le cas où l’application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à
obtenirdes états de synthèseune image fidèle,l’établissement de crédit doit obligatoirement
fournir dans l’état des informations complémentaires (ETIC) toutes indications permettant
d’atteindre l’objectif de l’image fidèle.
Dans le cas exceptionnel où l’application stricted’un principe ou d’une prescription se
révèle contraire à l’objectif de l’image fidèle, l’établissement de crédit doit y déroger. Cette
dérogation doit être mentionnée dans l’ETIC et être dûment motivée avec indication de
son influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’établissement de
crédit.
1. - Les principes comptables fondamentaux retenussont au nombre de sept :
2. -Principe de continuité d’exploitation.
3. -Principe de permanence des méthodes.
4. -Principe du coût historique.
5. -Principe de spécialisation des exercices.
6. -Principe de prudence.
7. -Principe de clarté.
8. -Principe d'importance significative.

Section 2 : Organisation du système comptable et du dispositif du contrôle interne


1 - OBJECTIFSDE L’ORGANISATION DU SYSTÈME COMPTABLE :
L'organisation de la comptabilité normalisée est destinée à garantir la fiabilité des
informations fournies et leur disponibilité en temps opportun. La comptabilité, système
d'information de l’établissement de crédit, doit être organiséede telle sorte qu'elle permette
:
Celle-ci est fondée sur le respectdes principes et des prescriptions du PCEC. L'organisation du
système comptable supposel’adoption d’un plan de compteset d’un plan d’attributs, le choix de
supports et la définition de procédures de traitement.
2 - STRUCTURES FONDAMENTALES DE LA COMPTABILITE :
L’établissement de crédit doit satisfaire aux conditions fondamentales suivantes de tenue de
sa comptabilité :
Tenir la comptabilité en monnaie nationale, toutefois les éléments libellés en monnaies
étrangères sont inscritsdans des comptestenus dans ces monnaies, l'inventaire annuel et les
états de synthèse sont établis en dirhams sur la base du cours de change au jour de l’inventaire ;
Employer la technique de la partiedouble garantissant l'égalitéarithmétique des mouvements
"débit" et des mouvements "crédit" des comptes et des équilibres qui en découlent ;
S’appuyer sur des pièces justificatives datées, conservées, classées dans un ordre défini,
susceptibles de servir comme moyen de preuve et portant les références de leur enregistrement
en comptabilité ; Respecter l’enregistrement chronologique des opérations ;
Tenir des livres et supports permettant de générer les états de synthèse prévus par le PCEC ;
Permettre un contrôlecomptable fiable contribuant à la prévention des erreurs et des fraudes
et à la protection du patrimoine ;
Contrôler par inventaire l'existence et la valeurdes éléments actifset passifs ; Permettre pour
chaque enregistrement comptable d'en connaître l'origine, le contenu, l'imputation par nature,
la qualification sommaire ainsi que la référence de la pièce justificative qui l'appui.
3 - PLAN DE COMPTES
- Le plan de comptesdes établissements de crédit est un documentqui donne la nomenclature
des comptes à utiliser, définit leur contenu et détermine, le cas échéant, leurs règles
particulières de fonctionnement par référence au PCEC.
La liste des comptesdu PCEC :
Le PCEC comporte une architecture de comptes répartis en catégories homogènes appelées
"classes". Les classes comprennent : les classes de comptes de situation : 1à 5 ; les classes de
comptes hors bilan : 8 ; les classesde comptes de gestion : 6 et 7. Chaqueclasse est subdivisée en
comptes faisant l'objet d'une classification décimale à quatre chiffres.
-La classe 1 : Traite des opérations de trésorerie et les opérations avec les sociétés de
financement et les établissements de crédit assimilés.
-La classe 2 : Couvre les opérations effectuées, sous forme de dépôts ou de crédits, avec les
agents économiques autres que les établissements de crédit et assimilés y compris les
opérations de pension.
-La classe 3 : Regroupe les opérations sur titres effectuées avec l'ensemble des agents
économiques ainsi que les opérations diverses (débiteurs et créditeurs divers, comptes de
régularisation etc...
PLAN COMPTABLE IMMOBILIER
Contexte d’adoption du PCI
-Le Maroc a entrepris des réformes et actions visantà moderniser l’environnement juridique
et économique de l’entreprise.
-Sur le plan comptable, un effort considérable été effectué qui s’est traduitnotamment par :
Ø L’adoption en 1992 de la loi comptable 9.88 relative aux obligations comptables des
commerçants, promulguée par le Dahir n° 1-92-138 du 25 décembre1992, qui a édicté des
règles répondant aux standards internationaux ;
Ø La promulgation de la loi n° 17.95sur les sociétés anonymes, la loi n° 5-96 du 13/02/1997,
relative aux autres sociétés commerciales et la loi n° 15-95 du 1/08/1996, relative au nouveau
code de commerce qui comportent des prescriptions visant une plus grandetransparence
des affaires: certification des comptes, publication des informations financières,
responsabilisation des
dirigeants etc….
-Dans le même cadre, des plans comptables sectoriels ont été adoptés par le CNC :OPCVM,
entreprises d’assurance, établissements de crédit, coopératives, titrisation des créances
hypothécaires, Etat.
-Le secteur immobilier ne pouvant resteren marge de cette mouvance,le Département de
l’Habitat et de l’Urbanisme a initié l’élaboration d’un plan comptable propre au secteur
immobilier, couvrant aussi bien les entreprises publiques que privées.
-En plus de ces considérations, trois facteurs ont favorisé l’élaboration de ce plan :
Ø Les opérations de production immobilière comportent des particularités qui les
différencient des entreprises d’autres secteurs, commele démontre, à titre d’exemple :
-Leur cycle de production dépassant généralement une année,
-l’importance de leurs stocks et des charges financières,
-la possibilité de vente avant l’achèvement,
- la spécificité d’évaluation des stocksà l’achèvement (priseen charge des dépenses
restant à effectuer).
Ø Les Organismes Sous Tutelle (OST) du Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme ont utilisé,
jusqu’en 1998, comme référentiel comptable un mémorandum datant de 1982 qui ne
répondait plus aux besoins comptables et fiscaux ;
Ø Le Département de l’Habitat et de l’Urbanisme a élaboré un manuel des procédures
comptables pour les Organismes sous sa tutelle,rendu applicable à partir de l’exercice
comptable 1999, en vue de remédier à l’absence de normes comptables en la matière et
d’unifier les pratiques dans le secteur public.
-Compte tenu de l’expérience acquise au niveau des OST, leDépartement de l’Habitat et de
l’Urbanisme, a demandé au Conseil National de la Comptabilité (CNC) l’institution d’une Commission
Technique Spécialisée (CTS) pour élaborerun plan comptable propre au secteur immobilier.
-Le CNC a décidé lors desa VIème AssembléePlénière, tenue le 15 juillet1999, la création de cette CTS
dont la présidence a été confiée à ce Département.

Objectifs du PCI
-Le Plan Comptable du Secteur Immobilier (PCSI) est conçude façon à satisfaire les objectifs
primordiaux de la normalisation comptable, à savoir :
Ø Unifier les concepts, uniformiser les modes de comptabilisation des opérations et assurer une
lecture uniforme des états financiers ;
Ø Permettre la transparence et éviter les problèmes d'interprétations divergentes ayant des
répercussions fiscales ;
Ø Produire des informations harmonisées sur la situation financière et sur les performances de
l'entreprise, permettant à tous les niveaux de direction de planifier, de diriger et de contrôler leurs
actions ;
Ø Semettre enharmonie avecle cyclede productiondépassant généralement2 années ;
Ø Fournir une image aussi fidèle que possible de ce que représente l'entreprise à tous les utilisateurs
des comptes, privés ou publics (fournisseurs, clients, salariés, banques et autres prêteurs, associés et
actionnaires, pouvoirs publics, etc.) ;
Ø Apporter tous les éclaircissements et informations complémentaires de manière à opérer cette
harmonisation.
1-Organisation de la comptabilité
-L'organisation de la comptabilité normalisée est destinée à garantir la fiabilité des informations
fournies et leur disponibilité en temps opportun.

4.1- Objectifsde l'organisation comptable


-La comptabilité, systèmed’information de l'entreprise immobilière, doit être organisée de telle sorte
qu'elle permette de saisir, classer et enregistrer les données de base chiffrées.
Ø D’établir en temps opportunles états prévusou requis ;
Ø De fournirpériodiquement, après traitement, les états de synthèse ;
Ø De contrôlerl'exactitude des données et des procédures de traitement.
-Pour être probante, la comptabilité doit satisfaire aux exigences de la régularité. Celle-ci est fondée
sur le respect des principes et des prescriptions du présent plan comptable.
-L'organisation de la comptabilité supposel'adoption d'un plan de comptes,le choix de supports et la
définition de procédures de traitement.
4.2-Structures fondamentales de la comptabilité
-Toute entreprise immobilière doit satisfaire aux conditions fondamentales suivantes de tenue de sa
comptabilité :
Ø Tenir la comptabilité en monnaie nationale;
Ø Employer la technique de la partie double garantissant l'égalité arithmétique des mouvements
"débit" et des mouvements "crédit" des compteset des équilibres qui en découlent
Ø S’appuyer sur des pièces justificatives datées, conservées, classées dans un ordre défini,
susceptibles de servir comme moyen de preuve et portant les références de leur enregistrement en
comptabilité ;
ØRespecter l'enregistrement chronologique des opérations ;
Ø Tenir des livres et supports permettant de générer les états de synthèse prévuspar le présent plan
comptable ;
Ø Permettre un contrôle comptable fiable contribuant à la prévention des erreurs et des fraudes et à
la protection du patrimoine ;
ØContrôler par inventaire l'existence et la valeurdes éléments actifs et passifs ;
Ø Permettre pour chaque enregistrement comptable d'en connaîtrel'origine, le contenu, l’imputation
par nature, la qualification sommaire ainsi que la référence de la pièce justificative qui l'appui.

4.3-Plan des comptes


-Le plan de comptes de l’entreprise immobilière est un documentqui donne la nomenclature des
comptes à utiliser, définit leur contenu et détermine le cas échéant leurs règles particulières de
fonctionnement, par référence au PCGE.
-Le plan de comptes des entreprises immobilières et ses éventuelles adaptations, comporte une
architecture de comptes répartisen catégories homogènesappelées "classes". Les classes comprennent :
Ø Des classes de comptes de situation ;
Ø Des classes de comptes de gestion ;
Ø Des classesde comptes spéciaux.
-Chaque classe est subdivisée en comptes faisantl'objet d'une classification décimale. Les comptes sont
identifiés par des numéros à quatre chiffres ou plus, selon leurs niveaux successifs, dans le cadre d'une
codification décimale.
-Le plan de comptes de chaque entreprise immobilière doit être suffisamment détaillépour permettre
l'enregistrement des opérations conformément aux prescriptions du présent plan comptable.
-Lorsque les comptes prévus par le présent plan comptable ne suffisent pas à l'entreprise pour
enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrirtoutes les subdivisions nécessaires.
-Les opérations sont inscrites dans les comptesdont l'intitulé correspond à leur nature.
-Toute compensation entre comptes est interdite sauf lorsqu'elle est explicitement prévuepar le
présent plan comptable.
PLAN COMPTABLE AGRICOLE
1.Historique :
Avant les années 1980 : Les entreprises agricoles utilisaient le plan comptable général,
qui était conçu pour couvrir un large éventail d'entreprises et ne prenait pas
suffisamment en compte les spécificités du secteur agricole. Cela conduisait parfois à
des difficultés dans la comptabilisation des activités agricoles.
Années 1980 : Avec la croissance de la sensibilisation aux particularités de l'activité
agricole, des discussions ont été initiées pour élaborer un plan comptable spécifique au
secteur agricole. Ces discussions ont impliqué des représentants du secteur agricole,
des experts comptables, et d'autres parties prenantes.
1982 : Première version du Plan Comptable Agricole : La première version officielle du Plan
Comptable Agricole a été publiée. Cette version a introduit des comptes spécifiques
pour refléter les caractéristiques uniques de l'agriculture, y compris des comptes pour les
animaux, les cultures, et les subventions agricoles. Cela a permis une meilleure
adaptation de la comptabilité aux cycles de production agricole.
Évolutions subséquentes : Au fil des années, le plan comptable agricole a subi plusieurs
mises à jour pour refléter les changements dans le secteur agricole ainsi que les
évolutions plus larges dans les normes comptables. Ces mises à jour ont visé à améliorer
la précision et la pertinence des informations financières pour les entreprises agricoles.
Harmonisation européenne : L'harmonisation des normes comptables au sein de l'Union
européenne a eu un impact sur le plan comptable agricole. Les efforts ont été faits pour
aligner les pratiques comptables agricoles françaises avec les normes comptables
européennes, en particulier avec l'influence des normes IFRS.
Adaptations aux nouvelles pratiques agricoles : Le plan comptable agricole a également
été ajusté pour tenir compte des nouvelles pratiques agricoles, telles que l'agriculture
biologique, les diversifications d'activités agricoles, et d'autres évolutions dans le secteur.

L'objectif constant de ces ajustements a été de fournir un cadre comptable qui reflète de
manière précise et appropriée la réalité économique des entreprises agricoles, tout en
facilitant la comparabilité des informations financières entre les acteurs du secteur.
2. Le PCA
1. Principes comptables fondamentaux : Les principes comptables fondamentaux retenus sont au
nombre de sept : ✓ Le principe de continuité d'exploitation ; ✓ Le principe de permanence des
méthodes ; ✓ Le principe du coût historique ; ✓ Le principe de spécialisation des exercices ; ✓ Le
principe de prudence ; ✓ Le principe de clarté ; 45 ✓ Le principe d'importance significative.
2. L'organisation de la comptabilité :
L'organisation de la comptabilité de PCA est similaire à celle du CGNC, cette organisation normalisée
est destinée à garantir la fiabilité des informations fournies et leur disponibilité en temps opportun.
3. Simplifications en faveur des petites entreprises :
Les simplifications prévues dans le droit commun sont applicables au secteur agricole, savoir :
• Les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à dix millions de dirhams
(10.000.000 DH) sont dispensées de l’établissement du manuel d’organisation comptable et
peuvent utiliser le modèle simplifié des états de synthèse.
• Les personnes physiques dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à deux millions
de dirhams (2.000.000 DH) bénéficient des simplifications supplémentaires.
4. Les Etats de synthèse :
La fonction d'information de la comptabilité normalisée est essentiellement assurée par
les états financiers de fin d'exercice, appelés dans la norme comptable : états de synthèse.
La représentation fidèle du patrimoine, de la situation financière et de la formation
des résultats de l'entreprise est assurée par cinq documents formant un tout indissociable :
✓ Le Bilan (BL) ;
✓ Le Compte de Produits et Charges (CPC) ;
✓ L’Etat des Soldes de Gestion (ESG) ;
✓ Le Tableau de Financement (TF) ;
✓ L'Etat des Informations Complémentaires (ETIC)
La présentation des états de synthèse doit être identique d'un exercice à l'autre, doit être faite
selon l'un des deux modèles proposés par le Code Général de la Normalisation Comptable :
"Modèle Normal", appliqué plus spécialement aux moyennes et grandes entreprises ;
"Modèle Simplifié", réservé aux petites entreprises, ne dépassant pas certains seuils de taille
fixés par les textes, ne réalisant pas un chiffre d’affaires excédant 10 millions de dirhams ; ces
petites entreprises peuvent, à leur convenance, ne pas user de cette possibilité et utiliser le
modèle Normal.
Le cout de la production animale :

Le coût de la production animale peut varier considérablement en fonction du type d'animal, de la


méthode d'élevage, de la localisation géographique, des pratiques agricoles spécifiques, des coûts des
intrants, des conditions météorologiques, et d'autres facteurs. Il est important de prendre en compte
plusieurs éléments pour évaluer le coût de la production animale. Voici quelques-uns des principaux
facteurs à considérer :
Alimentation : Le coût de l'alimentation est souvent l'un des postes de dépenses les plus importants.
Il inclut le prix des aliments pour animaux, la qualité de l'alimentation, les suppléments
nutritionnels, etc.
Soins vétérinaires : Les coûts liés aux soins vétérinaires, y compris les vaccinations, les traitements
contre les parasites, les services vétérinaires, peuvent contribuer significativement au coût de
production
Installations et équipements : Les coûts liés aux installations d'élevage, aux abris, aux clôtures, aux
systèmes d'abreuvement, et aux équipements nécessaires pour la production animale peuvent être
des investissements importants.
Main-d'œuvre : Les coûts de la main-d'œuvre, y compris les salaires des travailleurs agricoles,
peuvent être un facteur significatif dans le coût global de production.
Reproduction : Les coûts liés à la reproduction, tels que l'achat de reproducteurs de qualité, la gestion
de la reproduction, les coûts liés à la gestation et au vêlage, peuvent influencer le coût total de
production.
Gestion des déchets : La gestion des déchets, qu'il s'agisse de fumier ou d'autres sous-produits de
l'élevage, peut avoir des coûts associés.
Facteurs environnementaux : Les conditions climatiques et environnementales peuvent influencer
les coûts de production, notamment en termes d'alimentation (par exemple, coûts supplémentaires
pendant les périodes de sécheresse) et de soins vétérinaires.
Réglementations : Les coûts liés à la conformité aux réglementations gouvernementales et aux
normes de bien-être animal peuvent également être des éléments à prendre en compte.
Il est essentiel pour les agriculteurs et les éleveurs de tenir des registres précis pour chaque catégorie
de coûts afin d'évaluer et de gérer efficacement le coût de la production animale. Cela permet
d'identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées et d'optimiser la rentabilité globale
de l'exploitation.
PLAN COMPTABLE FRANÇAIS
L'introduction au sujet du plan comptable français peut aborder plusieurs aspects, y compris
son rôle, son importance dans la gestion financière des entreprises, son évolution au fil du
temps, et son alignement sur les normes internationales. Voici une introduction générale sur le
sujet :
Le Plan Comptable Général (PCG) français est un ensemble de règles et de normes
comptables qui régit la manière dont les entreprises françaises doivent enregistrer, organiser,
et présenter leurs informations financières. Il constitue un cadre essentiel pour la comptabilité
en France, facilitant la communication financière et permettant une comparaison cohérente
entre les entreprises.

Rôle du Plan Comptable Français :


Le PCG joue un rôle central dans la tenue de la comptabilité des entreprises en France. Il fournit
un cadre normalisé pour l'établissement des comptes annuels, comprenant le bilan, le compte
de résultat, et l'annexe. Cela permet une compréhension uniforme des transactions financières,
facilitant la prise de décision et assurant la transparence vis-à-vis des parties prenantes.

Importance dans la Gestion Financière :


La conformité au PCG est cruciale pour la gestion financière des entreprises. En suivant les
règles édictées par le plan comptable, les entreprises peuvent assurer une comptabilisation
précise de leurs opérations, établir des états financiers fiables, et respecter les obligations
légales en matière de déclaration fiscale et sociale.
Évolution du Plan Comptable Français :
Le PCG a connu plusieurs révisions au fil des années pour s'adapter aux évolutions économiques,
législatives, et aux normes comptables internationales. Ces ajustements visent à refléter au mieux la
réalité économique des entreprises et à assurer une convergence avec les normes internationales de
plus en plus adoptées.
Alignement sur les Normes Internationales :
L'harmonisation avec les normes comptables internationales, en particulier les normes IFRS
(International Financial Reporting Standards), est une tendance majeure. Cela vise à faciliter la
comparabilité des états financiers entre les entreprises françaises et étrangères, renforçant ainsi la
crédibilité des rapports financiers sur la scène internationale.
En conclusion, le Plan Comptable Général français est un pilier essentiel du paysage comptable en
France. Sa structure, ses principes et son évolution reflètent la volonté d'assurer une comptabilité
transparente, fidèle à la réalité économique, et en harmonie avec les standards comptables
internationaux. Les entreprises, les professionnels de la comptabilité, et les parties prenantes
peuvent ainsi s'appuyer sur ce cadre pour une gestion financière rigoureuse et une communication
fiable de l'information comptable.

Les Objectifs de la Comptabilité Générale Française


La comptabilité générale française poursuit plusieurs objectifs fondamentaux qui contribuent à
assurer une gestion financière transparente, fiable et conforme aux normes comptables. Voici
quelques-uns des principaux objectifs de la comptabilité générale en France :
1. **Enregistrement des Opérations Financières :**
- **Objectif :** Enregistrer de manière systématique et complète toutes les opérations financières de
l'entreprise.
- **Raison :** Permet d'avoir une traçabilité claire de toutes les transactions, assurant ainsi la fiabilité
des informations financières.

2. **Établissement des États Financiers :**


- **Objectif :** Produire des états financiers annuels, notamment le bilan, le compte de résultat, et
l'annexe.
- **Raison :** Fournir une image fidèle de la situation financière de l'entreprise et de ses
performances, permettant aux parties prenantes de prendre des décisions éclairées.

3. **Conformité aux Principes Comptables :**


- **Objectif :** Respecter les principes comptables définis par le Plan Comptable Général (PCG).
- **Raison :** Assurer l'uniformité et la cohérence des pratiques comptables, facilitant la
comparabilité des états financiers entre les entreprises.
4. **Respect des Obligations Légales et Fiscales :**
- **Objectif :** Se conformer aux obligations légales et fiscales en matière de comptabilité.
- **Raison :** Éviter des sanctions, assurer la transparence vis-à-vis des autorités fiscales et répondre
aux exigences réglementaires.

5. **Fournir des Informations aux Parties Prenantes :**


- **Objectif :** Fournir des informations financières utiles aux actionnaires, aux créanciers, aux
salariés et à d'autres parties prenantes.
- **Raison :** Permettre aux parties prenantes de comprendre la situation financière de l'entreprise et
de prendre des décisions éclairées.

6. **Aide à la Prise de Décision :**


- **Objectif :** Fournir des informations comptables pertinentes pour aider la direction dans la prise
de décision.
- **Raison :** La comptabilité fournit des données cruciales pour évaluer la rentabilité, la solvabilité
et l'efficacité opérationnelle de l'entreprise.

7. **Évaluation de la Performance :**


- **Objectif :** Évaluer la performance économique et financière de l'entreprise.
- **Raison :** Aider les gestionnaires à mesurer l'efficacité des opérations et à identifier les domaines
nécessitant des améliorations.

8. **Gestion des Risques Financiers :**


- **Objectif :** Identifier et évaluer les risques financiers pouvant affecter l'entreprise.
- **Raison :** Permettre à la direction de mettre en place des stratégies pour atténuer les risques et
assurer la stabilité financière.

9. **Faciliter l'Audit Financier :**


- **Objectif :** Faciliter la réalisation d'audits financiers indépendants.
- **Raison :** Assurer la vérification externe de la fiabilité des informations comptables et renforcer
la confiance des parties prenantes.
En résumé, la comptabilité générale française vise à fournir des informations financières précises,
complètes et conformes aux normes, contribuant ainsi à la transparence, à la responsabilité et à la
prise de décision éclairée dans le contexte économique et réglementaire.
LE PLAN COMPTABLE FRANÇAIS
L'introduction au Plan Comptable Français (PCG) offre un aperçu essentiel sur le cadre normatif qui
régit la comptabilité en France. Voici une introduction générale sur le sujet :

Le Plan Comptable Général français (PCG) constitue le référentiel comptable officiel qui encadre la
tenue des comptes des entreprises en France. Édicté par l'Autorité des Normes Comptables (ANC), il
représente un ensemble de règles et de principes destinés à standardiser la comptabilité, assurant
ainsi la cohérence, la transparence et la comparabilité des informations financières entre les
différentes entités.

Contexte et Rôle du Plan Comptable Français :


Enraciné dans le paysage économique français, le PCG sert de cadre fondamental pour la gestion
financière des entreprises. Son élaboration et ses évolutions sont influencées par les évolutions
économiques, les réglementations nationales et les normes comptables internationales. Son rôle
principal est de guider la comptabilisation des opérations financières, facilitant ainsi la production
d'états financiers fidèles à la réalité économique de chaque entreprise.

Structuration du Plan Comptable Français :


Le PCG est organisé de manière méthodique en plusieurs classes et sous-classes, chaque compte étant
attribué à une catégorie spécifique. Cette structuration permet une comptabilisation uniforme des
opérations financières, qu'il s'agisse d'une petite entreprise locale ou d'une grande entreprise cotée en
bourse.
Évolution du Plan Comptable Français :
Le PCG n'est pas statique ; il évolue au fil du temps pour s'adapter aux changements économiques,
aux nouvelles pratiques comptables, et aux exigences réglementaires. Ces adaptations sont souvent
le fruit de consultations entre les parties prenantes, les organismes professionnels comptables, et
l'ANC, visant à maintenir la pertinence et l'efficacité du plan dans un environnement en constante
évolution.
Convergence avec les Normes Internationales :
La France, comme de nombreux autres pays, cherche à harmoniser ses normes comptables avec les
normes internationales, notamment les normes IFRS. Cette convergence vise à renforcer la
comparabilité des états financiers à l'échelle internationale et à accroître la crédibilité des entreprises
françaises sur la scène mondiale.
PLAN COMPTABLE DES COMPAGNIES
D’ASSURANCES
Section I : Le Plan Comptable de l’Assurance (PCA)
Section II : L'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR)
La réglementation d'assurance appliquée à la comptabilité concerne notamment
 le plan comptable de l’assurance ;
 la mission de l'ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) ;
 les classifications définies dans le Code des assurances.
Section I - Le Plan Comptable de l'Assurance (PCA)
I. Rappel de l'article 321-1 du règlement ANC n° 2015-11
L'article 321-1 est issu du nouveau règlement comptable en vigueur à compter du 1CT janvier
2016. prévoit que « Le plan de compte utilise par chaque entreprise comporte tous les comptes
principaux (2 chiffres), compte divisionnaires (3 chiffres) et sous-compte (4 chiffres et plus)
prévus par b nomenclature annexée mentionnée au présent règlement ainsi que le compte
divisionnaires et sous-compte non prévus mais qui, compte tenu de l'organisation comptable
retenue par l'entreprise sont nécessaires à l'enregistrement des opérations, à la passation (les
écritures d’inventaire, à rétablissement et à la justification les éléments du bilan, du compte de
résultat, de l’annexe (...)
Il - Liste des Comptes
L’article 321-2 détermine la cartographie des comptes sur deux caractères et l'article 322-1
renseigne le plan de compte complet avec la ventilation par code, selon que l'entreprise
relèvedu
Code des assurances, du Code de la mutualité ou du Code de la sécurité sociale.
PLAN COMPTABLE DES SOCIÉTÉS
SPORTIVES

L'univers du sport au Maroc connaît une croissance constante, tant en termes de popularité que
d'investissements. Au cœur de cette expansion se trouvent les sociétés sportives, qui doivent
naviguer à travers un paysage financier complexe pour gérer leurs ressources et respecter les
normes comptables. Cette synthèse portera sur les principaux aspects de la réglementation
comptable spécifique et son importance dans le contexte sportif marocain en évolution constante
Chapitre I. Principes comptables fondamentaux et objectif d’image fidèle :

Chaque Club doit établir, à la fin de chaque exercice comptable, des états de synthèse aptes à
donner une image fidèle de ses actifs et de ses passifs, de sa situation financière et de ses
résultats. Pour atteindre l’image fidèle, la comptabilité doit respecter les sept principes comptables
fondamentaux tels que prévus par le CGNC, à savoir : ∙ Le principe de continuité d’exploitation ; ∙ Le
principe de permanence des méthodes ; ∙ Le principe du coût historique ; ∙ Le principe de
spécialisation des exercices ; ∙ Le principe de prudence ; ∙ Le principe de clarté ; ∙ Le principe
d’importance significative.
Chapitre I. Organisation de la comptabilité, gestion financière, dispositif de contrôle Interne :
A. Organisation de la comptabilité
La société sportive doit respecter les prescriptions d’organisation comptable telles que prévues par le
CGNC. La comptabilité doit, satisfaire aux conditions fondamentales suivantes : tenue de la
comptabilité en monnaie nationale ; emploi de la technique de la partie double ; appui sur des pièces
justificatives probantes ; respect de l’enregistrement chronologique des opérations ; tenue des livres
et supports permettant de générer les états de synthèse ; contrôle, par inventaire, de l’existence et de
la valeur des actifs et passifs à la fin de l’exercice.
B. Gestion financière
La société sportive affiliée doit adopter des règles visant la transparence de son financement, de sa
propriété et de son contrôle. Il est tenu de disposer, constamment, de ressources financières
suffisantes et compatibles avec le volume de ses activités. En plus, elle doit suivre une gestion
financière conforme à des règles contribuant à renforcer sa solvabilité, son autonomie et la
prévention de ses risques.
C. Contrôle interne
La société sportive doit se doter d’un dispositif de contrôle interne permettant de sauvegarder le
patrimoine, d’assurer le respect des lois et règlements et la fiabilité et la sincérité des opérations et de
prévenir les fraudes et les erreurs.

Chapitre II. Méthodes et règles d’évaluation et de comptabilisation spécifiques


A. Produits particuliers
o Recettes de la billetterie : représentent le prix payé par les spectateurs pour assister à une
manifestation sportive organisée par la société sportive. Ces recettes constituent des produits
d’exploitation de l’exercice à comptabiliser, pour leur montant brut, au niveau des comptes du poste
710. « Billetterie, recettes de matchs ». o Droits audiovisuels : ils représentent les produits de la
commercialisation des droits des transmissions télévisées ou multimédias des compétitions et
manifestations sportives. Les droits perçus par la société sportive constituent un produit
d’exploitation de l’exercice au cours duquel la manifestation est organisée, à
comptabiliser au niveau du poste 712. « Droits audiovisuels ».
o Contrats de sponsoring : Il s’agit des contrats conclus entre la société sportive et des
organismes publics ou privés en vue de la promotion de l’image ou des produits
fabriqués ou commercialisés par eux. Les revenus de ces contrats constituent des
produits d’exploitation de l’exercice à comptabiliser au niveau des comptes du poste
société sportive constituent un actif immatériel. Ils sont de ce fait sa principale source de
performance tant sportive que financière. En vertu d’une relation contractuelle, la société
sportive possède le droit d’utilisation des qualifications physiques et techniques d’un joueur
dans l’intention d’augmenter ses performances. Vu le caractère spécifique de ces contrats, ils
sont considérés comme des actifs incorporels. La comptabilisation des contrats des joueurs en tant
qu’actifs incorporels ne signifie pas la comptabilisation du joueur, mais plutôt la comptabilisation du
droit d’utilisation de ses compétences et qualifications ayant fait l’objet d’un engagement
contractuel. Les contrats joueurs acquis sont à comptabiliser en tant qu’immobilisations
incorporelles pour leur coût d’acquisition qui se compose de la prime de transfert versée ou à verser
à l’équipe cédante. Les frais directs de transfert se composant notamment des droits d’enregistrement
des contrats, des frais d’intermédiation et d’autres frais liés directement à l’acquisition, sont inscrits
en charges hors mutation de l’exercice, détaillées par nature, ou en charges à répartir.
Une distinction doit être établie entre la prime de signature, la prime de rendement servie au
joueur et le bonus sur contrat servi au Club cédant :
a. La prime de signature matérialisée par un engagement ferme de la part du Club
à verser au joueur et ce, indépendamment de son rendement et du rendement
de l’équipe est comptabilisée en charges du personnel de l’exercice, à étaler le
cas échéant, par décision des organes de gestion, sur la durée du contrat sans
dépasser 5 ans ;
b. La prime ayant le caractère de prime de rendement constitue un engagement
envers le joueur en fonction de ses performances individuelles et doit, à la fin
de chaque exercice comptable, être quantifiée et comptabilisée en charges du
personnel ;
74
Le bonus sur contrat servi au Club cédant représente le complément du prix de transfert
indexé sur des performances prédéfinies au niveau du contrat et doit, à la fin de chaque
exercice comptable, être valorisé et comptabilisé au niveau des immobilisations incorporelles
en complément du coût d’acquisition de l’immobilisation initiale, en adoptant un nouveau
plan d’amortissement.
Pour l’équipe cédante et les autres parties pouvant bénéficier d’une partie de la prime de
transfert, les indemnités de transfert constituent un produit de mutation à inscrire au niveau du
poste 721 « Indemnités de mutations reçues ». En application du principe du coût
historique, les contrats joueurs demeurent inscrits à leur valeur d’origine, bonus sur transfert
de joueurs compris, tout au long du parcours des joueurs dans l’équipe et ce, même en cas
d’augmentation de leur valeur compte tenu de leur notoriété ou de l’évolution de leurs
performances sportives.
Les contrats joueurs doivent être amortis linéairement, prorata temporis, sur la durée contractuelle
et au maximum sur cinq ans. Les amortissements sont portés au crédit du compte 2821 «
Amortissements des contrats de joueurs » par le débit du compte 622 « Dotations aux amortissements
des contrats de joueurs ». Le montant amortissable d’un contrat joueur est constitué par son coût
d’acquisition. Cet amortissement commence à compter de la date d’homologation du contrat. La
valeur résiduelle d’un contrat joueur est en principe considérée comme nulle en raison des
spécificités juridiques qui caractérisent ledit contrat. En effet, à la fin de la durée contractuelle, la
société sportive ne peut plus tirer d’avantages du contrat du joueur.
A la clôture de chaque exercice, la société sportive doit procéder à l’appréciation des contrats
joueurs en cours. Cette appréciation est au moins effectuée à deux niveaux :
o Au niveau du joueur : performance, disponibilité, participation aux matchs ;
o Au niveau de l’équipe : analyse de la rentabilité attendue, rapprochement entre
résultats passés et obtenus.
Pour le recrutement de joueurs professionnels de plus de 23 ans libres concerne les joueurs
en fin de contrat avec leurs anciens Clubs. Ces opérations ne donnent lieu à aucun versement
d’indemnité à l’ancien Club.
Ensuite, le recrutement de joueurs professionnels de moins de 23 ans, ils ne sont pas portés
en immobilisations les contrats de joueurs formés en interne par la société ayant obtenu une
licence de footballeur professionnel (1er contrat professionnel). Une information les
concernant est cependant mentionnée à l’ETIC. Seuls les contrats de joueurs acquis ayant fait
l’objet d’une licence homologuée par la FRMF et/ou la Ligue concernée sont comptabilisés à
leur coût d’acquisition. Les premiers contrats professionnels de joueurs de moins de 23 ans,
issus d’autres Clubs recrutés sans le consentement de ces derniers, donnent lieu au paiement d’une
indemnité de formation calculée selon le barème fixé par la FIFA. Au recrutement du joueur, cette
indemnité prévisionnelle est à comptabiliser au niveau des immobilisations incorporelles (Contrats
de joueurs).
Puis, Prêt /Emprunt de joueurs font l’objet du traitement suivant :
· Si le prêt / emprunt a lieu avec une contrepartie, quelle que soit sa forme (numéraire ou
nature), celle-ci, doit être évaluée et comptabilisée en tant que produit de l’exercice (7212. «
Indemnités de mutations temporaires ») chez la société prêteuse et en tant que charge de
l’exercice (6212. « Indemnités de mutations temporaires ») chez la société bénéficiaire ;
· Si le prêt a eu lieu sans contrepartie, aucun produit et aucune charge ne sont à comptabiliser.
· Dans tous les cas, la société prêteuse ne doit ni procéder au retrait du contrat du joueur prêté
de son actif, ni modifier la base d’amortissement dudit contrat.
Finalement, la résiliation des contrats de joueur qui est susceptibles d’engendrer des litiges,
doivent donner lieu à la constatation de provisions pour risques et charges (poste 450).
Table de matières
01 Introduction

02 Cadre Comptable Marocain


introduction
IFRS vs Normes marocaines
les articles
03 USGAAP
introduction
USGAAP VS IFRS
04 Plan Comptable De L’Afrique De L’Ouest
introduction
domaines d’innovation
05 Plan Comptable Bancaire
Section 1 : Principes comptables fondamentaux
Section 2 : Organisation du système comptable
06 Plan Comptable Immobilier
contexte PCI
objectifs
07 Plan Comptable Agricole
introduction
évolution PCA
08 Plan Comptable Francais
introduction
évolution PCA
09 Plan Comptable Des Assurances
idée générale
10 Plan Comptable Des Societes Sportives
organisation de la comptabilité
méthodes d’évaluations
11 Conclusion
12 Bibliographie
CONCLUSION
La mondialisation financière nous fait brouiller l’existence de systèmes multiples
Comptables du monde, c'est pourquoi nous en sommes à cette dernière tentative de
produire des résultats, Aborder tous les aspects liés à la comptabilité au Maroc en citant
différents types Plan comptable actuel, c'est-à-dire plan comptable agricole, plan
comptable agricole Établissements de crédit, plans comptables d’assurance… Considérez
ce dernier En tant que pierre angulaire du business de la santé et étape nécessaire pour
parvenir au développement durable de la Gestion comptable d'entreprise. Quand on
essaie de comparer Comptabilité au Maroc versus comptabilité dans d'autres pays
internationaux, par ex. Les essentiels de la comptabilité japonaise, chinoise, américaine et
française Convergence et divergence entre eux

Dans un objectif de compétitivité et de volonté de s’ouvrir sur l’international, mais


également pour offrir aux investisseurs internationaux des informations fiables (chiffrées,
comptables…) sur des firmes multinationales, on a essayé d’exiger une harmonisation
internationale des conventions et des systèmes comptables, et l'on est passé
insensiblement de cette exigence à celle d'une véritable normalisation internationale, pour
unifier le traitement comptable vu que ce dernier est la réserve de base des informations.
Dans un souci de compétitivité et de volonté d'ouverture internationale, mais aussi pour
fournir aux investisseurs internationaux des informations fiables sur les entreprises
multinationales (quantification, comptabilité, etc.), nous avons essayé d'exiger
l'harmonisation des conventions et des systèmes comptables internationaux.
En conclusion, ce rapport contient une dizaine de thèmes différents visant à aborder
diverses problématiques liées à la normalisation comptable et au rapprochement
comptable entre différents pays, alors que la transnationalisation des entreprises et les
grands réseaux comptables créent un besoin de normes comptables internationales.
BIBLIOGRAPHIE
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https://www.leconomiste.com/article/982061-un-plan-comptable-
pour-l agriculture.
https://www.compta-online.com//plan-comptable-agricole-f197151
https://www.medias24.com/ECONOMIE/ECONOMIE/160564-Le
premier-projet-de-plan- comptable-agricole-est-adopte.html
https://assistanceloop.blob.core.windows.net/documentation/Plan%20
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https://www.maxicours.com/se/cours/la-reglementation-comptable
francaise/
https://www.lacompta.org/doc/plan-comptable-francais.pdf.

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