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REALISE PAR:
HATTABI REDA
ENCADRE PAR:
PR. SAID YOUSSEF
SOMMAIRE
01 Introduction
03 USGAAP
11 Conclusion
12 Bibliographie
INTRODUCTION
Les normes IFRS (International financial reporting standards) sont les normes internationales
d'informations financières destinées à standardiser la présentation des données comptables
échangéesau niveau international. Les normes comptables IFRS sont éditéespar le bureau
des standards comptables internationaux, désigné sous ses initiales anglaises IASB. Elles
remplacent depuis 2005 les normes labellisées IAS (International Accounting Standards).
Toutefois, on trouve encore certaines normes labellisées IAS (International accounting
standards). Dans les années 2000, certains scandales financiers ont mis en avant le manque
de transparence des informations à la disposition de l'investisseur privé.L'IASB fut alors créé
afin d'harmoniser les rapports comptables au niveau international, et de permettre aux
investisseurs de déterminer la situation financière d'une entreprise.
L'information comptable doit être "pertinente, intelligible, fiable et d'une importance relative".
Les normes comptables IFRS posent des principes plutôt que des règles, ce qui laisse aux
entreprises des marges de manœuvre. Ces principes sont les suivants : l'approche bilancielle
(priorité du bilan sur le comptede résultat), la primauté de la substance sur la forme,le
principe de neutralité, la priorité accordée à la vision de l'investisseur, la place importante
accordée à l'interprétation, et le principe de prudence.
Pour le cas du Maroc, le référentiel comptable marocain est resté figé face aux
changements induits par les normes IFRS. Le processus de convergence des normes
comptables avec les référentielsinternationaux (IFRS) s’est pour l’instant limité aux
groupesdu secteur financier et aux sociétés cotées.Les comptes consolidés sont
obligatoirement déclinésaux standards IFRS. Au-delà de ce périmètre, certains grands
groupes marocains, soucieux d’apporter aux investisseurs la meilleure lisibilité possible des
comptes et une base de benchmark de performances avec les firmes appartenant au
même secteur, ont opté pour les normes IFRS. A travers ce travail nous allons présenter les
différents fonctionnements de la comptabilité de quelque pays et en fonction de quelque
secteur.
CADRE COMPTABLE
MAROCAIN
INTRODUCTION :
L’évolution des pratiquesau niveau international en matière de normalisation comptable et
l’adoption des normes comptables internationales en Europe affecte le contexte financier au
Maroc à plus d’un titre. Ainsi, plusieurs entreprises marocaines sont concernées par la
présentation des états de synthèse en normes IFRS. Le Marocest engagé dans un processusde
modernisation de son paysageéconomique et financier. Pour ce dernier, ce n’est ni un choix ni
une option parmi d’autres, c’est uneobligation qui s’impose dans le contexte actuel de
globalisation et de libre échange des produits, services et des capitaux. Ce pays se trouve
entre, d’un côté la normalisation comptableà travers le Code Général de Normalisation
Comptable (CGNC) avec le Plan comptable général 1992 et ses multiples adaptations
professionnelles, et d’un autre côté, les IFRS qui sont adoptés pour les comptesconsolidés
établis par lesétablissements de crédit et les sociétés cotées.
Contexte et originesde la normalisation comptable au Maroc
En l’absence d’un plan comptable officiel au Maroc avant 1992 et en raison de la pauvreté de
l’information économique et financière générée par la comptabilité des entreprises et son
inadaptation aux réalités économiques et sociales du pays, un « Comité National du Plan
Comptable » a été créé par le 1er Ministre (circulaire du 10octobre 1983). Cet organe avait pour
missionla préparation d’un projet de Plan Comptable. Toutefois, les travaux de ce comité n’ont
démarré véritablement qu’à compter du 19 Août 1986.
À cette date, Le Ministre des finances a institué au sein du comité, une commission technique
appelée « Commission de Normalisation Comptable » qui a élaboré le projet du Code
Généralde Normalisation Comptable(CGNC). Le CGNC est mis en application par le décret n°
2.89.61 du 10 Novembre 1989 fixant les règles applicables à la comptabilité des établissements
publics et par les avis n°1 et 2 du Conseil National de Comptabilité6 adoptés par assemblée
plénière réunie le 26 Juillet 1993 et suite à la publication de la loi n°9.88 du 30 Décembre 1992
relative aux obligations comptables des commerçants. On assiste, avec le CGNC, au passage
d’un système « simpliste » à un système jugé compliqué et évolué. Il ne s’agit pas simplement
d’un changement de numéros de comptes mais d’une nouvelle philosophie et de nouveaux
principes dont l’objectif est de traduire, dans la limite du possible, une image fidèle de
l’entreprise.
Le CGNC est un document qui comporte deux parties : la première consacrée à la Norme
GénéraleComptable7(NGC), qui englobeles bases de la normalisation applicable à toute
entité économique, et la seconde,concerne le Plan Comptable Général des entreprises
(PCGE)
Au niveau de la seconde partie, on distingue quatre titres : le premier concerne les états de
synthèse, le deuxième concerne les modalités d’application des règles d’évaluation, le
troisième concerne le contenu et les modalités de fonctionnement des comptes, et le
quatrièmeconcerne les dispositions diverses.
Les états de synthèse sont présentés selon deux modèles :
-Le « modèle normal », qui comprend cinq états : Bilan, Comptes de Produits et
Charges, Etat des Soldes de Gestion, Tableau de financement, et Etat des Informations
Complémentaires (ETIC) et qui est destiné aux entreprises dont le chiffre d’affaires
dépasse 10 millions de dirhams8 ;
-Le« modèle simplifié », qui ne comporteque le bilan et Comptesde Produits et Charges
pour les entreprises dont le chiffred’affaires est inférieurou égale à 10 millionsde
dirhams.
Les modalitésd’application des méthodesd’évaluation concernent :
-L’actif immobilisé ;
-L’actif circulant ;
-Les dettes du financement permanent et du passif circulant ;
-Les éléments dont la valeur dépenddes fluctuations des monnaies étrangères.
Les dispositions diverses portentsur cinq chapitres :
-Les opérations particulières ;
-La comptabilité analytique ;
-Les comptes spéciaux ;
-La consolidation ;
-La terminologie comptable.
Ce référentiel comptable, inspiré de la 4éme et la 7éme directive européenne a constitué
un moyen d’arrimage au mouvement de normalisation comptableinternationale et
notamment en Europe. Il s’est enrichi depuis par plusieurs plans comptables sectoriels.
Toutefois, depuis son élaboration, il n’a fait l’objet d’aucun travail ni de mise à jour ni de
révisionou de consolidation.
1.1.1Contexte de l’évolution de la normalisation comptable au Maroc
Les professionnels et les pouvoirs publics marocains manifestent toujours leur intérêt pour
faire évoluer le référentiel comptable national. D’ailleurs, ils estiment nécessaire de rénover
en continu les référentiels comptables pour répondre aux nouvelles exigencesrévélées
après leur mise en application. Par ailleurs, dans un contextecaractérisé par l’ouverture des
économies à l’échelle internationale et par la prolifération des échanges internationaux, le
référentiel comptable national n’est plus adapté pour répondreaux besoins de l’ensemble
des partenaires (nationaux et étrangers). Le maintien de son adoption peut être un frein au
développement des entreprises.
En outre, en 2002, des recommandations d’amélioration du référentiel comptableadopté
furent formulées par les experts de la banque mondiale dans le cadre d’un rapport9
d’évaluation du respect des normes et codes, notamment en matière d’audit et de
comptabilité. Le rapport considère que le référentiel comptable marocain ne permet pas
de refléter la situation économique réelle des entreprises.
Normes comptables marocaines Normes IFRS
Article 22 : Les documents comptables sont établis en monnaie nationales et sont conservés
pendant dix ans. Les altérations et le blanc ne sont pas admisdans les documentscomptables.
Article 23 : L'administration fiscalepeut rejeter la comptabilité non conforme aux dispositions
de la loi 9-88.
Article 24 : Les professionnels chargés de l’application de la loi 9-88 : Les expertscomptables,
comptables agréés et autres personnes faisant profession de tenir la comptabilité des
commerçants.
Article 25 : L’abrogation des articles 10, 11, 12 et 13 du dahir du 12/08/1913) formant code
de commerce.
Article 26 : La date d’entréeen vigueur de la loi (le 01/01/1994).
USGAAP
Les états unis ont une économie ouverte de libre entreprise. Donc ce sont majoritairement
les entreprises privées qui mènent la production du pays. La contribution du secteur privé
dans les investissements est importante [La contribution des entreprises mise à part les
entités publiques en USA était de Le o% de la FBCF (l’agrégat qui mesure l’investissement en
capital fixe) durant l’année 2020]2 gouvernement américain joue le rôle régulateur et
directionnel mais les entreprises privées produisent la plupart des produitset services. Les
entreprises ont besoin de capitaux pour se développer. Ces capitaux peuvent être présentés
par des institutions financières, des investissements privés etc. Mais ces derniers n’offriront
continuellement leurs capitaux que s’ils sont satisfaits et reçoivent un rendement
correspondant au risque. Ils s’attendent donc que l’entreprise en question mets à leur
disposition des informations claires et crédibles qui reflète l’image fidèle de la situation de
l’entreprise et qui va leur permettre de considérer un prêt ou un investissement. D’où la
nécessitéd’utiliser un rapportfinancier GAAP.
Les normes US GAAP sont les règles comptables en vigueur aux États-Unis. Elles ont été
définies en 1973par le FASB3, organisme de droit privé et contrôlé par la SEC4.
Les normes US GAAP aux Etats-Unis sont des conventions, des règles et des procédures qui
définissent lespratiques comptables autorisées. Ces principes fournissent des critères à partir
desquels les comptables peuvent établir ou juger les états financiers.
Les US GAAP sont une combinaison de normes qui représente à la fois une autorité (Car elles
sont établiespar des conseils d’administration), et des méthodescommunément acceptées
d’enregistrement et de présentation des informations comptables.
E
US GAAP et les normes IFRS:
Les GAAP et les IFRS visent à fournir des informations pertinentes à un large éventail
d'utilisateurs. Cependant, les PCGR fournissent des objectifs distincts pour les entités
commerciales et les entités non commerciales, tandisque les IFRS n'ont qu'un seul
objectifpour tous les types d'entités.
GAAP IFRS
Normes internationales
Principes comptables
Signification d'information financière
reconnus en vigueur
Revenus ou dépenses,
Revenus ou dépenses,
Éléments de performance actifs ou passifs.
actifs ou
passifs, gains,pertes,
résultat global
Les établissements de crédit doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états
de synthèse aptes à donnerune image fidèlede leur patrimoine, de leur situation
financière, des risques assumés et de leurs résultats.
La représentation d’une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de
conventions de base - constitutives d’un langage commun - appelées principes comptables
fondamentaux.
Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le
respect des principes comptables fondamentaux et des prescriptions du PCEC, les états de
synthèse sont présumés donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,
des risques assumés et des résultats de l’établissement de crédit.
Dans le cas où l’application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à
obtenirdes états de synthèseune image fidèle,l’établissement de crédit doit obligatoirement
fournir dans l’état des informations complémentaires (ETIC) toutes indications permettant
d’atteindre l’objectif de l’image fidèle.
Dans le cas exceptionnel où l’application stricted’un principe ou d’une prescription se
révèle contraire à l’objectif de l’image fidèle, l’établissement de crédit doit y déroger. Cette
dérogation doit être mentionnée dans l’ETIC et être dûment motivée avec indication de
son influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’établissement de
crédit.
1. - Les principes comptables fondamentaux retenussont au nombre de sept :
2. -Principe de continuité d’exploitation.
3. -Principe de permanence des méthodes.
4. -Principe du coût historique.
5. -Principe de spécialisation des exercices.
6. -Principe de prudence.
7. -Principe de clarté.
8. -Principe d'importance significative.
Objectifs du PCI
-Le Plan Comptable du Secteur Immobilier (PCSI) est conçude façon à satisfaire les objectifs
primordiaux de la normalisation comptable, à savoir :
Ø Unifier les concepts, uniformiser les modes de comptabilisation des opérations et assurer une
lecture uniforme des états financiers ;
Ø Permettre la transparence et éviter les problèmes d'interprétations divergentes ayant des
répercussions fiscales ;
Ø Produire des informations harmonisées sur la situation financière et sur les performances de
l'entreprise, permettant à tous les niveaux de direction de planifier, de diriger et de contrôler leurs
actions ;
Ø Semettre enharmonie avecle cyclede productiondépassant généralement2 années ;
Ø Fournir une image aussi fidèle que possible de ce que représente l'entreprise à tous les utilisateurs
des comptes, privés ou publics (fournisseurs, clients, salariés, banques et autres prêteurs, associés et
actionnaires, pouvoirs publics, etc.) ;
Ø Apporter tous les éclaircissements et informations complémentaires de manière à opérer cette
harmonisation.
1-Organisation de la comptabilité
-L'organisation de la comptabilité normalisée est destinée à garantir la fiabilité des informations
fournies et leur disponibilité en temps opportun.
L'objectif constant de ces ajustements a été de fournir un cadre comptable qui reflète de
manière précise et appropriée la réalité économique des entreprises agricoles, tout en
facilitant la comparabilité des informations financières entre les acteurs du secteur.
2. Le PCA
1. Principes comptables fondamentaux : Les principes comptables fondamentaux retenus sont au
nombre de sept : ✓ Le principe de continuité d'exploitation ; ✓ Le principe de permanence des
méthodes ; ✓ Le principe du coût historique ; ✓ Le principe de spécialisation des exercices ; ✓ Le
principe de prudence ; ✓ Le principe de clarté ; 45 ✓ Le principe d'importance significative.
2. L'organisation de la comptabilité :
L'organisation de la comptabilité de PCA est similaire à celle du CGNC, cette organisation normalisée
est destinée à garantir la fiabilité des informations fournies et leur disponibilité en temps opportun.
3. Simplifications en faveur des petites entreprises :
Les simplifications prévues dans le droit commun sont applicables au secteur agricole, savoir :
• Les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à dix millions de dirhams
(10.000.000 DH) sont dispensées de l’établissement du manuel d’organisation comptable et
peuvent utiliser le modèle simplifié des états de synthèse.
• Les personnes physiques dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à deux millions
de dirhams (2.000.000 DH) bénéficient des simplifications supplémentaires.
4. Les Etats de synthèse :
La fonction d'information de la comptabilité normalisée est essentiellement assurée par
les états financiers de fin d'exercice, appelés dans la norme comptable : états de synthèse.
La représentation fidèle du patrimoine, de la situation financière et de la formation
des résultats de l'entreprise est assurée par cinq documents formant un tout indissociable :
✓ Le Bilan (BL) ;
✓ Le Compte de Produits et Charges (CPC) ;
✓ L’Etat des Soldes de Gestion (ESG) ;
✓ Le Tableau de Financement (TF) ;
✓ L'Etat des Informations Complémentaires (ETIC)
La présentation des états de synthèse doit être identique d'un exercice à l'autre, doit être faite
selon l'un des deux modèles proposés par le Code Général de la Normalisation Comptable :
"Modèle Normal", appliqué plus spécialement aux moyennes et grandes entreprises ;
"Modèle Simplifié", réservé aux petites entreprises, ne dépassant pas certains seuils de taille
fixés par les textes, ne réalisant pas un chiffre d’affaires excédant 10 millions de dirhams ; ces
petites entreprises peuvent, à leur convenance, ne pas user de cette possibilité et utiliser le
modèle Normal.
Le cout de la production animale :
Le Plan Comptable Général français (PCG) constitue le référentiel comptable officiel qui encadre la
tenue des comptes des entreprises en France. Édicté par l'Autorité des Normes Comptables (ANC), il
représente un ensemble de règles et de principes destinés à standardiser la comptabilité, assurant
ainsi la cohérence, la transparence et la comparabilité des informations financières entre les
différentes entités.
L'univers du sport au Maroc connaît une croissance constante, tant en termes de popularité que
d'investissements. Au cœur de cette expansion se trouvent les sociétés sportives, qui doivent
naviguer à travers un paysage financier complexe pour gérer leurs ressources et respecter les
normes comptables. Cette synthèse portera sur les principaux aspects de la réglementation
comptable spécifique et son importance dans le contexte sportif marocain en évolution constante
Chapitre I. Principes comptables fondamentaux et objectif d’image fidèle :
Chaque Club doit établir, à la fin de chaque exercice comptable, des états de synthèse aptes à
donner une image fidèle de ses actifs et de ses passifs, de sa situation financière et de ses
résultats. Pour atteindre l’image fidèle, la comptabilité doit respecter les sept principes comptables
fondamentaux tels que prévus par le CGNC, à savoir : ∙ Le principe de continuité d’exploitation ; ∙ Le
principe de permanence des méthodes ; ∙ Le principe du coût historique ; ∙ Le principe de
spécialisation des exercices ; ∙ Le principe de prudence ; ∙ Le principe de clarté ; ∙ Le principe
d’importance significative.
Chapitre I. Organisation de la comptabilité, gestion financière, dispositif de contrôle Interne :
A. Organisation de la comptabilité
La société sportive doit respecter les prescriptions d’organisation comptable telles que prévues par le
CGNC. La comptabilité doit, satisfaire aux conditions fondamentales suivantes : tenue de la
comptabilité en monnaie nationale ; emploi de la technique de la partie double ; appui sur des pièces
justificatives probantes ; respect de l’enregistrement chronologique des opérations ; tenue des livres
et supports permettant de générer les états de synthèse ; contrôle, par inventaire, de l’existence et de
la valeur des actifs et passifs à la fin de l’exercice.
B. Gestion financière
La société sportive affiliée doit adopter des règles visant la transparence de son financement, de sa
propriété et de son contrôle. Il est tenu de disposer, constamment, de ressources financières
suffisantes et compatibles avec le volume de ses activités. En plus, elle doit suivre une gestion
financière conforme à des règles contribuant à renforcer sa solvabilité, son autonomie et la
prévention de ses risques.
C. Contrôle interne
La société sportive doit se doter d’un dispositif de contrôle interne permettant de sauvegarder le
patrimoine, d’assurer le respect des lois et règlements et la fiabilité et la sincérité des opérations et de
prévenir les fraudes et les erreurs.