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SOMMAIRE DU COURS
• Introduction
• Le sous développement est un concept assez mal aisé à définir. Il est plutôt facile à repérer
certains nombres de facteurs appelés critères du sous-développement.On peut retenir
cependant que le sous-développement est une situation dans laquelle l’Etat et la société ne
disposent pas de moyens nécessaires pour satisfaire les besoins essentiels de la population.
SUITE CONTENU DU CHAPITRE 1
• I/ La croissance économique
• La croissance est un phénomène durable. Par son caractère durable, elle se distingue de
l’expansion, phase temporaire de la conjoncture ou du cycle économique : à l’expansion
succède la récession, ou même la dépression.
• La croissance est appréciée à travers les variations des principaux indicateurs
économiques définis par les règles de la comptabilité nationale, comme par exemple le
produit intérieur brut (PIB).
• Elle s’exprime sur le long terme par un taux de croissance annuel moyen de ces
indicateurs ;par exemple,le PIB a crû d’environ 5 % en moyenne chaque année pendant
les trente glorieuses, dans les pays occidentaux.
• L’indicateur utilisé par la plus part des statistiques internationales est le produit intérieur
brut (PIB).
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• Soient entre deux années, les valeurs respectives du PIB sont notées PIB1 et PIB2, le taux
de croissance économique noté TC est défini par la formule suivante:
• TC= (PIB2-PIB1) x 100
• PIB1
• Le PIB par définition représente la valeur des biens et services produits pendant l’année
par les résidents à l’intérieur du territoire national (quelque soit leur nationalité).
• Le PIB se décompose en PIB marchand et non marchand
• Le PIB marchand mesure la création de biens et services qui s’échangent sur le marché ou
qui sont susceptibles de s’échanger sur un marché moyennant le paiement d’un prix.
Ainsi, le PIB marchand est calculé à partir des valeurs ajoutées des entreprises y compris
les entreprises des secteurs tertiaires (banques). Le PIB marchand est évalué au prix du
marché.
SUITE CONTENU DU CHAPITRE 1
• Le PIB non marchand fournit une estimation de l’ensemble des services fournis par des
administrations publiques et privées à titre gratuit ou quasi-gratuit.Ainsi les services
rendus par les mairies lorsqu’elles délivrent des certificats de naissance,de mariage…,par
la police, l’armée,l’éducation nationale,la justice… mais aussi par des administrations
privées telles que les syndicats, font partis du PIB non marchand. Il obéit à une logique
d’équité, de justice sociale.
• NB : Quelques publications internationales utilisent aussi le produit national brut (PNB)
• Il y a quelques difficultés par rapport à la mesure du PIB
• PIB nominal ; PIB constant
• L’utilisation des prix pour mesurer la valeur des biens entraîne des distorsions dans la
mesure du PIB lorsque le niveau général des prix varie. Le PIB nominal est évalué au prix
du marché ; il faut donc calculer le PIB à prix constant pour neutraliser les effets de
l’inflation qui augmente les prix et non la satisfaction des consommateurs.
SUITE CONTENU DU CHAPITRE 1
• II/ Le sous-développement
• Les caractéristiques du sous-développement
• Longtemps, on a opposé les pays développés aux pays sous-développés.Aujourd’hui, les
PSD ne forment plus un exemple homogène car, il existe aussi entre eux de très fortes
inégalités de développement.
• A la notion de PSD on préfère l’expression pays en voie de développement (PVD) ou
tout simplement pays en développement (PED).
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• Cette notion de sous-développement est récente. Ce sont les « laissés »pour compte de
la croissance aspirant à un développement cohérent et autonome. Il faut bien voir que la
notion de sous-développement change en fonction des pays observés : elle est
hétérogène.
• Les dimensions du sous développement sont multiples :
• Elle est économique
• Des PIB / HBT faibles, un endettement important, un commerce spécialisé dans les
produits agricoles, ou dans les produits à faibles valeurs ajoutées, des infrastructures
insuffisantes… On peut noter aussi une proportion très importante de la population
active dans les secteurs primaire et secondaire et une part très importante de la
production primaire dans le PNB.
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2. Face à la diversité des PED, les organisations internationales retiennent une classification
de ces pays selon leur niveau de développement .
SUITE CONTENU DU CHAPITRE 1
• L’absence de richesse du sous-sol ainsi que les effets défavorables d’un climat tropical ont
souvent été présentés comme des causes naturelles du sous-développement. Pourtant,
certains pays ont réussi à combattre ces handicaps :Australie au Sud des Etats-Unis pour
les effets du climat ;Japon pour l’absence de ressources naturelles ; tandis que certains
PED ne présentent pas ces handicaps. La forte croissance démographique ne constitue pas
davantage une explication du phénomène car dans de nombreux pays d’Asie ou
d’Amérique latine,la croissance de la population a accompagné et favorisé la croissance
économique.
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• Le cercle vicieux
• Pour Ragnar Nurske, le sous développement serait dû à un cercle vicieux. Dans Problems
of Capital Formation in Underdéveloped Countries (1953), Ragnar Nurske explique que la
pauvreté et le sous- développement sont des phénomènes auto-entretenus. En raison de la
pauvreté et d’un revenu national insuffisant,les PED ne dégagent pas d’épargne nécessaire
pour financer l’investissement productif qui pourrait générer le développement.Le manque
d’investissement ainsi que la malnutrition limitent la productivité du travail. L’insuffisance de
l’épargne nationale pourrait être comblée par des capitaux étrangers, mais cela risque de
générer un cercle vicieux ; celui du surendettement.
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• La mondialisation économique quant à elle est une notion récente qui apparait dans les
années 90. Elle caractérise une nouvelle économie mondiale où tous les biens
économiques circulent sans entrave, les entreprises, les systèmes productifs et les Etats
devenant concurrents.
SUITE CONTENU DU CHAPITRE 1
• Un pays a donc intérêt à se spécialiser dans des productions qui nécessitent des grandes
quantités du facteur de production dont il est pourvu, tandis qu'il va importer les produits
nécessitant du facteur de production qu'il n'a pas.
• A la longue, tous les pays vont y gagner par l'accroissement du niveau de vie global : en
effet, le prix des facteurs de production va tendre à s'égaliser par le jeu de l'offre et de la
demande ; le facteur de production plus rare dans un pays, a priori plus cher, va voir son
prix baisser, car la demande va diminuer, tandis que le facteur abondant va être encore
plus demandé, et va donc voir son prix également augmenter...
SUITE CONTENU DU CHAPITRE 1
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SUITE CONTENU DU CHAPITRE 1
• Chaque monnaie dispose d’une zone où elle a cours,c'est-à-dire où elle sert d’instrument
dans les échanges. Que faire pour effectuer des échanges entre deux zones monétaires.
• a /la compensation
• La compensation est l’extinction d’une dette par la fourniture d’une marchandise.Il s’agit
d’un troc international. Les marchandises sont échangées l’une contre l’autre ou de façon
triangulaire. Par exemple un pays accepte d’acheter des voitures contre des quintaux de
blé. Le vendeur se procure du blé en troquant par exemple du vin. La compensation est le
seul système possible lorsqu’il n’y a pas de convertibilité des monnaies entre elles. Des
qu’une monnaie cesse d’être convertible,c’est le seul système de règlement international
qui peut être pratiqué.
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• b/L’étalon – or
• Dans ce système les parties conviennent d’une marchandise dont la valeur sert d’étalon
commun pour le solde des échanges.L’or a été de tout temps un des étalons les plus
prisés du fait des caractéristiques de ce métal précieux : valeur intrinsèque forte,
encombrement faible pour une grosse valeur unitaire ; production difficile évitant une
création monétaire artificielle. Lorsqu’une zone monétaire (principalement des Etats) a un
déficit vis-à-vis d’une autre,elle doit transférer son or,une opération lourde,dangereuse et
onéreuse.La théorie veut alors que l’émission de monnaie gagée sur l’or reçu animera
l’économie en excédent et que la perte d’or refroidira le désir de consommation de la
zone déficitaire.
• Le Gold Exchange Standard mis en place par les accords de Bretton Woods stipule que les
parties admettent le dollar comme moyen de règlement et de réserve. Le dollar étant
défini par une valeur en or. Ils sont fixes mais ajustables sous réserve de l’accord des
autres parties.Les banques centrales acceptent le dollar comme si c’était de l’or et
s’abstiennent de demander la conversion.Elles créent de la monnaie locale à concurrence
des dollars reçus.
• Ce système avait été précédé par un système de Gold Bullion Standard par des accords
de Gène en 1922. Deux devises étaient acceptées comme « valant de l’or » : la livre
sterling et le dollar. Ce système explosera avec la crise de 1929.
• d/Les changes flottants
• C’est le système en vigueur actuellement.Il a été défini lors des accords de Jamaïque en
1976,après l’abandon de la convertibilité en or du dollar en 1971 et de premiers accords
de flottements en 1993.Les parties à l’accord déclarent accepter les différentes monnaies
étrangères éligibles dont le taux de change sera déterminé librement sur le marché des
changes en fonction de l’offre et de la demande des principales monnaies,allant du simple
au double et faisant le chemin inverse souvent en quelques mois.
• Les systèmes de changes
• Les taux de changes sont fixés à la suite d’accords internationaux et les banques centrales
assurent la stabilité des taux de change de leur monnaie par leurs interventions sur les
marchés des changes. Le système de change fixe est donc un système de marché des
changes qui se distingue ainsi du cours forcé où le marché des changes est supprimé, et où
l’Etat fixe unilatéralement la valeur de sa monnaie.
• Les changes facilitent le développement des échanges internationaux puisque la fixité
supprime le risque de change. Cependant le système ne peut fonctionner correctement si
les économies en présence divergent trop.Ainsi un pays qui a une inflation plus rapide
verra son déficit extérieur se creuser forçant la banque centrale à puiser sur ces réserves
ou recourir à l’emprunt.Si ces possibilités s’épuisent,le pays ne pourra plus soutenir sa
monnaie et devra la laisser flotter.
• Système dans lequel le taux de change entre deux monnaies est défini par le marché. Dans
le système de changes flottants,le taux de change d’une monnaie varie librement pour
équilibrer les offres et les demandes de devises.
• La banque centrale n’intervient pas,du moins en théorie et la balance globale est
équilibrée. Elle n’a même pas à conserver de réserves de change.Le système comporte
en outre un mécanisme de rééquilibrage automatique des balance des paiements
courants : un système entraine une baisse de la monnaie qui tend à corriger ce déficit en
relançant les ventes et en freinant les achats, et inversement. La politique économique
devient plus autonome par rapport au problème de l’équilibre extérieur,puisque celui-ci
se corrige de lui-même. En fin la spéculation est freinée par rapport au système des
changes fixes ajustables, ou de grandes vagues spéculatives précédaient les réajustements
prévisibles des parités.
• Pour les détracteurs du système, il entraine un ralentissement du commerce international
à cause du risque de change accru. Il accroit les tendances inflationnistes, puisque les
gouvernements peuvent se permettre des taux d’inflations élevés,annulés par les
variations de change.