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LUBUMBASHI
COURS DE MACROÉCONOMIE
PREMIÈRE LICENCE EN GESTION
• « Stabilité du cadre macroéconomique » est devenue les mots récurrents dans les
discours des dirigeants politiques. Dans le but de maintenir cet acquis, le
gouvernement de Matata Ponyo y a même consacré un objectif dans son
programme quinquennal (2012-2016): « consolider la stabilité du cadre
macroéconomique et accélérer la croissance et la création d'emplois». Un tel
objectif s'inspire de l'idéal que vise chaque pays: croissance, stabilité des prix,
plein emploi, équilibre de la balance de paiement.
• Comment y arriver?
• par « une politique budgétaire visant d'une part à accroitre le niveau
des recettes publiques du simple au triple à l'horizon 2016 et d'autre
part, à rationaliser les dépenses et à améliorer à la fois leur
composition ; une politique monétaire prudente visant principalement
la stabilité des prix dans le cadre d'un régime de change flottant et de
préservation tant de la positivité que de la flexibilité du taux d'intérêt
directeur de la BCC. »
• En tant que gestionnaires, la connaissance de la macro-économie est
importante et ce à double titre:
➢l’économie fait partie intégrante de votre vie, de celle de vos
ménages;
➢la connaissance de la politique macro- économique vous permettra
de bien gérer les ressources humaines qui seront mises à votre
disposition en tenant compte de l’évolution de l’économie générale.
Lorsqu’on parle des ressources humaines, derrière cette réalité se
cache la politique d’emploi, des salaires, le chômage.
1. Objectif du cours
❑est de présenter les concepts fondamentaux de la macroéconomie
afin de donner les bases pour d’une part comprendre les
phénomènes économiques, d’autre part aider à se faire un jugement
afin d’évaluer les recommandations de politique économique
De façon synthétique, le macro économiste poursuit trois objectifs
majeurs:
▪ La croissance économique : l’augmentation du revenu généré
• dans une économie
▪ Le chômage : décrit la part de la population active qui ne trouve pas
d’emploi
▪ inflation : augmentation du niveau général des prix
2. Méthodologie
• Interactif
• 3. Contenu
• Ce cours est réparti en deux parties. La première partie fait appel à la
théorie macroéconomique et tournera autour du plan suivant :
Chapitre1 : Considérations générales. Chapitre 2. La mesure de
l’activité économique. Chapitre 3. Les objectifs macroéconomiques
• Chapitre 4 : la détermination du niveau de l’activité économique.
• La seconde partie va s’intéresser au cas concret des politiques
macroéconomiques menées par les gouvernements congolais de
2003 à 2015.
4. Principaux thèmes à aborder
• 5. Acquis d’apprentissage
• Ce cours vise à donner les fondements nécessaires pour comprendre
l'évolution de variables " macro-économiques " telles que production,
emploi, inflation, compétitivité, etc . L'objectif est de donner aux
étudiants la capacité d'analyser les évolutions observées, d'analyser le
rôle des institutions et des pouvoirs publics, d'analyser les avantages
et les inconvénients de différentes politiques économiques.
Chapitre 1. Considérations générales
• Définition des concepts
• 1. Les politiques économiques: l’ensemble des mesures prises par les
pouvoirs publics dans l’économie. Elles sont caractérisées par la
hiérarchisation des objectifs poursuivis et par le choix des moyens mis
en œuvre pour les atteindre.
• c) L'État doit enfin décider des outils qui vont lui permettre de mettre
en œuvre son action pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixés.
2. Les politiques conjoncturelles
• visent des objectifs à court terme de rétablissement des grands
équilibres macroéconomiques. Elles peuvent prendre des formes
différentes en fonction des « outils » utilisés.
•
• Les politiques budgétaires visent, par l’intermédiaire du niveau et de la
structure des recettes et des dépenses publiques, à influer sur l’activité
économique.
• Par exemple, une augmentation des dépenses publiques peut accroître
la demande, ce qui poussera les entreprises à augmenter leur niveau de
production.
• Les politiques monétaires ont pour objectif de contrôler le niveau de la
masse monétaire, et donc indirectement le niveau de l’inflation.
3. Les politiques structurelles
• sont, quant à elles, des politiques de long terme, qui visent une
modification profonde du fonctionnement de l’économie. Ce sont
des politiques qui cherchent plus à influencer les conditions d’offre
que les conditions de demande.
• Dans une optique néo-classique, elles cherchent à libéraliser les
marchés, alors que, dans une optique keynésienne, elles cherchent à
renforcer le poids de l’intervention publique sur ces marchés.
•
• Pour mener à bien sa politique, l'Etat dispose de plusieurs moyens: le
budget de l'Etat, le contrôle de la masse monétaire et des crédits,
les incitations fiscales, la réglementation, les services publics.
4. La macroéconomie.
L’inflation est définie comme une hausse soutenue du niveau moyen des
prix des biens et des services. À l’opposé, la déflation représente une
baisse soutenue du niveau des prix des biens et des services.
• Exemple.
.
Les taux d’inflation sont mesurés sur les douze derniers mois, alors que nos souvenirs
remontent plus loin dans le temps. L’IPCH est défini comme un rythme de progression
sur douze mois. Cela signifie que l’on compare le niveau général des prix d’une
période donnée (par exemple janvier 2009) à celui enregistré un an plus tôt (en
janvier 2008)
• Prix du pain en 2009 et en 2008.
• Conclusion partielle
Chapitre 2. La mesure de l’activité économique
Blé (fermes) 4 0 4
Farine (minoteries) 6 4 2
Pain (grossiste) 12 6 6
Pain (detaillant) 20 12 8
Total 20
▪ Lorsque les transferts nets de l’extérieur sont importants, on retient le
PNB, mesuré comme suit:
• PNB = PIB + TEN
• Avec, TEN : solde des revenus de facteurs
• Pour tenir compte de l’usure des machines on mesure également le
• PIN= PIB-Amortissement
➢A l’échelle nationale, on utilise des agrégats de la comptabilité
nationale: PIB, PNB, RN, …
• On s’intéressera au second cas: des agrégats de la comptabilité nat.
• 2.1. Les agrégats de la comptabilité nationale
• Un agrégat est une grandeur globale synthétique qui mesure le
résultat de l’activité économique d’un pays au cours d’une période
donnée, généralement une année.
•
1.Le PIB
•
• Qu’est ce que le PIB?
• Le PIB est une mesure de la richesse créée sur le territoire national
pendant une période déterminée (généralement une année) par tous
les agents économiques résidents (entreprises nationales et
étrangères, administrations).
• Le PIB comme indicateur de production de richesse ne considère
qu'une partie de la valeur créée par l'activité économique.
2-Caractéristiques
• Le PIB inclut tous les biens et services qui sont légalement produits pendant la
période courante.
Remarques: Le PIB prend pour critère le territoire national.
• PIB = Production marchande + production non marchande
3- Qu’est ce qui n’est pas inclus dans le PIB?
➢Les B et S produits dans le passé et échangés aujourd’hui ne sont pas pris en
considération (une voiture d’occasion).
➢Les B et S autoconsommés, sans passer par le marché,
➢les B et S produits et vendus d’une manière illicite (ex drogue,….)
➢les BS domestiques (notamment les services produits à la maison: cuisine,
nettoyage, éducation des enfants, bricolage…)
• Les BS sont exprimés en valeur (càd en $, €, £…)
4. Qu’est-ce qui est inclu dans le PIB?
✓Le PIB comprend les BS marchands ou non marchands légalement
produits (voiture, coiffeur…) ou
✓Le PIB comprend les BS produits pendant la période considérée (ex.
Motos neuves…)
✓Le PIB comprend les services domestiques si ceux-ci sont rémunérés
(ex. Femme de ménage)
• Cette différence de traitement entraine le paradoxe dit ”de la
ménagère”: un homme se sépare de son épouse qui était femme au
foyer; s’il la réengage ensuite comme femme de ménage, il fait
augmenter le PIB, alors que la quantité de services produits ne
change pas.
• B: biens matériels (aliments, voiture, ordinateur…)
• S: services immatériels (coiffeur, dentiste, cinema…)
• “Finals”: Les BS sont destinés à la consommation des ménages, à
l’investissement (des ménages, des entreprises de l’Etat) et à la
consommation publique (de l’Etat)
• La CI (consommation intermédiaire) n’est pas comprise dans le PIB (sauf si
elle est exportée), car les BS qui en font partie sont transformés pour la
production des BS finals
• N.B. UN BS peut être compris ou non dans le PIB selon son usage.
• Ex. Le papier consommé par les ménages est dans la consommation des
ménages et donc dans le PIB. En revanche, le papier utilisé par les
imprimeries est dans la CI des entreprises et n’est donc pas dans le PIB.
4- Les méthodes de calcul du PIB
• C’est une énumération de l’ensemble des productions des entreprises réalisées pendant la
période et exprimées par leur valeur sur le marché.
• PIB = Somme des valeurs ajoutées + TVA + Droits de douanes – Subventions aux
importations
• La méthode de la somme des valeurs ajoutées, qui consiste à déduire de la valeur de la
production de chaque entreprise la valeur des achats auprès d’autres entreprises, y compris
les importations
•
Tableau : Valeur des produits et calcul de la valeur ajoutée
•C+S+T+M=C+I+G+X
2) Composantes du PIB
Cette méthode est souvent employée dans le domaine de l’immobilier, en particulier pour calculer
ou corriger des indices de prix, mais aussi pour l’évaluation de biens non marchands. Pour les
indices de prix, ces méthodes sont utiles pour étudier des biens hétérogènes dont la structure, la
qualité, etc., évoluent dans le temps ou lors de substitution de biens au sein d’un panier.
4.2. L’indexation
Quand une somme d’argent est directement corrigée de l’inflation, par la loi ou contractuellement, on
parle d’indexation sur l’inflation.
Exemple. Des accords salariaux conclus entre patronat et syndicats prévoient une certaine indexation
des salaires sur l’inflation, pour assurer un maintien du niveau de vie des travailleurs. Il en est de même
de certaines allocations de sécurité sociale. Néanmoins, l’indexation du système fiscal est loin d’être
complète.
4.3. Taux d’intérêt réel et nominal.
Les taux d’intérêt indiquent le rendement futur de l’épargne actuelle, ou le
coût des emprunts actuels. Il faut dès lors comparer des sommes d’argent
à des moments différents.
Ex. J’emprunte en 2019, 20 $, combien vais-je rembourser en 2020?
Pour savoir de combien la production d’intérêts par une somme d’argent a
permis d’augmenter le pouvoir d’achat, il convient de prendre les taux
d’inflation en considération (ex – intérêts de 10 %, inflation de 6% =>
pouvoir d’achat a augmenté de 4%). Il est donc nécessaire de savoir
corriger les effets de l’inflation, pour bien comprendre les taux d’intérêt..
La formule simple pour le calcul des intérêts simples
Montant du capital (FC) * Taux d’intérêt annuel (%) * Temps de valorisation =
Intérêt (FC).
Prenons l’exemple ci-dessus:
➢ 20$ * 10 % * 12/12 = 200 $. Cela représente vos intérêts lors de la première année. ...
N.B.
Le temps de valorisation est le temps que votre capital aura passé sur votre compte d’épargne ; il s’exprime
toujours sous forme d’une fraction d’année. Attention : l’année bancaire ne comporte que des mois de 30
jours pour un total de 360 jours par année. Bizarre, certes, mais cela simplifie nettement les calculs, vous
verrez.
Si votre argent passe un jour sur le compte, le temps de valorisation sera 1/360, S’il y passe un mois, 1/12.
Pour un placement de deux mois, on compte 2/12. Si le temps de valorisation est d’une année, nous
utiliserons dans la formule soit 1/1, soit 12/12, soit 360/360 ou alors juste 1,.
Calcul d’intérêts : différence entre valorisation et capitalisation
Quand une banque calcule vos intérêts, on appelle ça la valorisation. En
revanche, elle peut les calculer sans les ajouter à votre compte ! L’ajout de vos
intérêts sur votre compte bancaire s’appelle la capitalisation.
• Dans la pratique, les banques valorisent votre épargne sur une base
quotidienne. On prend donc chaque jour le montant du capital présent en
compte, on y applique alors le taux de base multiplié par le temps de
valorisation. Pour un jour, on “multiplie” par 1/360, autrement dit, on divise par
360.
• Les intérêts ainsi gagnés ne sont cependant pas capitalisés sur votre compte tous
les jours. Ils sont en général versés d’un coup, en fin d’année ou à chaque fin de
trimestre.
• Pour calculer les intérêts pendant plusieurs années, la banque :
• 1/ Calcule d’abord l’intérêt de la première année
• 2/ A la deuxième année, l’intérêt gagné devient le capital qu’il faut valoriser au
taux d’intérêt du départ.
• Ex. 20 $ pendant 2 ans (temps de valorisation), taux d’intérêt de 10 %
• 20*10*12/12= 200 et
• Année 2: 200*10*12/12= 300 Pcq vos intérêts ont rapporté.
• Fin 2eme année: 20+200+200+300= 720 $ capital
• Le taux d’intérêt servi par la banque est appelé taux
d’intérêt nominal, et le taux d’intérêt corrigé de
l’inflation est appelé taux d’intérêt réel. La relation
entre ces trois données s’exprime ainsi :
• Taux d’intérêt réel = taux d’intérêt nominal –
inflation.
• Le taux d’intérêt nominal vous indique à quel rythme
croît votre compte en banque : le taux réel vous indique
à quel rythme croît votre pouvoir d’achat
Récapitulatif
Le taux d’intérêt réel = au taux d'intérêt donné (nominal)- taux d'inflation - des primes de
risques.
Exemple: Le taux d'intérêt nominal d'un placement est de 7%, et l'inflation de 3 %, le taux
d'intérêt réel (7-3)= 4 %.
Que cela représente pour le prêteur et pour l’emprunteur?.
N.B.
❑ Si le taux du prêt est < au niveau de l’inflation, on parle de taux d’intérêt réel négatif. Dit
autrement si le taux d’inflation > au taux d’intérêt nominal, celui-ci est négatif.
❑ Si ce taux d’inflation reste en-deçà du taux d’intérêt nominal, il est positif.
Taux d’intérêt réel et théories économiques.
Selon la théorie classique, le taux d’intérêt réel permet
d’équilibrer l’épargne (S) et l’investissement (I).
Lorsqu’ils prêtent de l’argent à des investisseurs, les épargnants
recherchent une rémunération qui compense le renoncement à une
consommation immédiate du capital.
Le taux effectif global (TEG) d’un prêt tient compte non seulement des
intérêts à payer (calculés selon un taux d’intérêt nominal), mais aussi
de tous les frais annexes et obligatoires qui peuvent facilement
augmenter le coût d’un crédit.
Conclusion.
• Pour comparer efficacement des sommes d’argent à différentes périodes, il faut
comparer leur pouvoir d’achat, c’est- à-dire multiplier la valeur ancienne par le ratio des
indices des prix.
De nombreux contrats privés et dispositions légales prévoient des clauses d’indexation
pour compenser les effets d’inflation. En matière fiscale, cette indexation est très
incomplète.
La prise en compte de l’inflation est essentielle pour analyser des données relatives aux
taux d‘intérêt. Le taux nominal est le taux annoncé, qui indique le taux de croissance du
compte en banque. Le taux réel, égal à la différence entre le taux nominal et le taux
d’inflation, indique le taux de croissance du pouvoir d’achat du compte en banque.
• L’exemple du panier de biens et services de l’IPC du Canada.
•
• • L’IPC canadien est calculé à partir d’un panier comprenant environ
600 b&s, classés en 8 catégories
• • Ce panier est mis à jour régulièrement
• • La dernière version provient d’une enquête tenue en 2005
•
• Composition de l’IPC (panier de 2005 aux prix de avril 2007)
5. LE CHÔMAGE
1. Le travail
1.1.Le travail comme norme des droits humains.
La plupart des normes des droits humains sont perçues comme quelque chose de positif par
exemple: se loger, se nourrir, avoir accès à l’éducation, à un système de santé, etc.
L'article 23 de la Déclaration universelle des droits de
l'homme (DUDH) garantit que chacun « a droit au travail, au
libre choix de son travail, à des conditions équitables et
satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage
».
Le droit au travail comme droit humain reconnaît le travail comme
quelque chose auquel tout et chaque individu a droit. Le droit au
travail signifie, avant tout, le droit de participer aux activités de
production et de services de la société et le droit de participer aux
bénéfices accumulés par les activités communes dans la mesure
où un niveau de vie décent est garanti. Le droit au travail assure
donc que personne n'est exclue de la sphère économique.
Le type de travail effectué par une personne dépend de l'accès aux
ressources, à l'éducation et à la formation. Le travail peut être
salarié ou indépendant. Une des caractéristiques clé du travail est
qu'il permet à une personne de gagner sa vie.
Les droits énumérés ci-dessous sont un ensemble de droits qui
protègent tout individu qui vend son travail.
- droit à la dignité dans le travail;
- droit à un travail librement choisi et entrepris;
- droit à une rémunération équitable;
- droit à une journée de travail limitée et à la rémunération des
périodes de repos;
- droit à une rémunération égale pour un travail de valeur égale;
- droit à un traitement égal; et
- droit à la sécurité et à l'hygiène dans le travail.
Vu dans le sens diffèrent du droit, le travail a des implications négatives:
la contrainte mentale ou l'effort physique, la détresse et même un certain
degré de souffrance. Pour beaucoup d'individus, le travail a même une
connotation de tâche désagréable; il est perçu comme quelque chose que
nous devons faire pour survivre.
• En économie:
➢ Travail =
= facteur de production. Est une activité humaine productive (c’est-à-dire qui produit un bien ou un
service auquel une société humaine attribue une valeur).
= synonyme : de peine, d’effort.
Adam Smith ( Richesse des Nations): travail = « sacrifice de liberté, de repos, de bonheur ».
Opposition:
Hegel et Marx : c’est l’activité par laquelle l’homme crée et aménage le monde.
Pour Marx, pour qu’il en soit ainsi dans le concret, il fallait libérer le travail en abolissant le salariat (c’est à
dire la relation de travailleur salarié).
Le fait que le professeur (la personne qui vient nettoyer le domicile d’une autre personne) est
rémunéré(e), fait que le travail devient l’emploi et s’établit ainsi une relation de subordination
entre le professeur et son employeur.
Exemples:
la chasse sera un travail à une époque (en un lieu) et un loisir à une autre.
la pêche,
L’emploi
L’emploi n’est autre que le travail accompli contre une rémunération (un profit, dans le cas du travail
indépendant, un salaire, dans celui du travail salarié) ou une rétribution non monétaire (un avantage en nature
»).
Quand le travail cesse d’être une auto-production (dont le bénéficiaire est le « travailleur » lui-même ou un
proche, comme l’enfant dans l’exemple ci-dessous) s’ouvre en effet la possibilité d’une rémunération.
N.B. Le fait de sortir d’un processus d’auto-production n’entraîne cependant pas automatiquement le passage
du travail à l’emploi.
Exemple: Le travail bénévole. Le travailleur bénévole perçoit une rétribution non monétaire (la reconnaissance du
bénéficiaire, par exemple). Cependant, on ne parlera pas dans ce cas d’emploi.
Vos exemples ???
. Le marché du travail
Définition:
Ensemble des relations économiques entre acheteurs et vendeurs d’un bien ou d’un service.
Le marché d’un bien (produit, service ou facteur) sera donc la rencontre d’un ensemble d’offre et de demande donnant
lieu à un échange sur la base d’un prix.
Catégories:
le marché des produits : ensemble des produits de nature diverse, permettant de confronter, les offres et les demandes
et d’y fixer le prix correspondant.
Le marché de facteurs : ensemble de l’offre et de la demande des biens utilisés pour produire d’autres biens.
Il comporte deux éléments :
le marché du travail sur lequel se fixent le salaire
le marché du capital financier sur lequel se fixe l’intérêt.
Définition.
La rencontre entre le prix et la quantité. Le prix concerne la détermination du salaire et la quantité
renvoie au volume d’emploi et donc au chômage.
Caractéristiques:
Segmentation et négociation de salaires
a) segmentation:
2 types de segmentation du marché du travail :
celle liée aux types de contrats de travail ; Exemples..
celle liée au temps de travail. Exemples…
a) La demande de travail
Définition.
est la quantité de main d’oeuvre (mesurée par
le nombre de travailleurs occupés ou le
volume de temps de travail) désirée par une
entreprise à salaire(s) et prix des autres
facteurs de production (les équipements, les
matières premières, etc.) donnés.
b) L’offre de travail
Définition
désigne la décision de participation au marché du
travail et le choix, la durée du travail désirée.
Chapitre 2. Le marché du travail : éléments descriptifs
➢ celle en emploi,
➢ celle en chômage et,
➢ celle qui est inactive. (slide 30)
L’étudiant que vous êtes, dans quelle catégorie appartenez-vous?
a) Définition
La population en chômage (aussi appelée « actifs inoccupés » et les « demandeurs
d’emploi inoccupés ») sont les personnes en âge de travailler qui simultanément :
i) avoir l’âge de travailler,
ii) n’avaient pas d’emploi durant la semaine de référence ;
(iii) étaient activement à la recherche d’un emploi durant une période de référence (quatre
semaines en Europe, en RDC.?)
(iv) étaient disponibles pour commencer à travailler dans un délai précis (deux semaines
en Europe, 3mois (OIT), 15 jours en RDC.?).
La notion de chômeur ne fait pas intervenir la présence éventuelle d’une indemnité de
chômage !
La mesure du chômage est complexe, surtout au niveau des caractéristiques (ii) et (iii).
Malaise avec définition du chômage
✓ Le critère d’emploi qui fonde le chômage est fort étroit : occuper un
emploi à temps très partiel suffit en effet à ne plus être chômeur.
Mars 1998
Hommes
15-24 ans 30.9
25-49 ans 95.1
50 ans et plus 34.5
Femmes
15-24 ans 25.0
25 – 49 ans 78.7
50 ans et plus 22.7
1. Rappelez la formule de calcul du taux d’activité masculin
A. Nombres d'hommes/nombres d'hommes actifs x 100
B. Population active masculine/population totale masculine x 100
C. Hommes actifs occupés/hommes actifs x 100
2. Que signifie le nombre 62 % ? (Document 1).
A. Sur 100 hommes, 62 sont actifs en 1998
B. Il y a 62 % d'actifs parmi les hommes en 1998
C. Sur 100 actifs, 62 sont des hommes en 1998
• A. 34.5 %
• B. 25 %
• C. 22.7 %
• D. 47.6 %
• A. 78.7 %
• B. 62 %
• C. 47.6 %
• c) Un homme de 30 ans qui ne travaille pas, mais qui est inscrit à l’ONEM et recherche un poste
de vendeur.
• Conclusion
• Parce qu’elle s’intéresse à l’économie d’un point de vue global, la
macroéconomie suppose d’utiliser des données spécifiques, parfois
abstraites, les agrégats. Ces données permettent d’évaluer la pertinence
des différentes théories macroéconomiques. L’évolution des faits observés,
mais aussi l’évolution des idées, ont été à l’origine d’une évolution
importante des théories économiques. Après une période de synthèse dans
les années cinquante et soixante, on a vu réapparaître des débats
théoriques au sein des macroéconomistes. Ce chapitre n’a fait qu’évoquer
ces agregats. A partir du prochain chapitre, nous allons commencer à
étudier plus en détail les théories débattues, les hypothèses sur lesquelles
elles reposent et les résultats qui en découlent. Nous commencerons par le
long terme, c’est-à-dire les théories de la croissance.