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SYLLABUS
Economie générale
Terminale ACA / ACC / CG
Par
M. Orlik Ferraud MAISSA MBERA
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT REPUBLIQUE GABONAISE
Economie générale Tle ACA/ACCA/CG
----------- M. Orlik Ferraud MAISSA MBERA
DE TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION NATIONALE Union – Travail – Justice
CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
--------------
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
--------------
LYCEE ET INSTITUT PRIVE PAUL VERLAINE
FONDATION OYONO
CHAPITRE 3 : LE DEVELOPPEMENT
CHAPITRE 5 : LE SOUS-DEVELOPPEMENT
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CHAPITRE 1 :
LA CROISSANCE ECONOMIQUE
OBJECTIFS DU COURS
INTRODUCTION
Produire des biens et services destinés à satisfaire les besoins des populations est le but
de toute économie. La croissance économique trouve ses origines dans l’activité de production
et comporte aussi des variantes qu’il convient de définir. Un rapprochement entre la croissance
économique et les notions voisines est important afin de l’évaluer.
1. Définition
- La croissance économique : selon FRANCOIS PEROUX se définit comme
« l’augmentation soutenue durant une période longue d’un indicateur de dimension (PIB,
revenu, par habitant, PNB). D’après cette définition, on constate que la croissance
économique est un phénomène durable ».
- Croissance intensive : c’est une croissance qui résulte de l’utilisation efficace des
facteurs de production (machine, progrès technique).
- Croissance extensive : c’est une croissance qui résulte de l’utilisation en masse des
facteurs de production.
- Croissance équilibrée : c’est une croissance qui participe au maintien des équilibres
macro-économiques fondamentaux (plein-emploi, équilibre budgétaire).
- Croissance zéro : c’est celle qui se fait sans dégradation de l’environnement et des
matières premières
L’expansion économique
C’est la phase ascendante du cycle économique. Elle se caractérise par l’augmentation sur une
période courte d’un indicateur de dimension.
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Le progrès économique
C’est un changement dans le sens de l’amélioration. Généralement, on parle de progrès
économique si entre deux périodes la satisfaction s’accroit au moindre coût, il devient social
lorsqu’il s’accompagne d’une meilleure répartition des richesses entre les hommes.
La crise économique
C’est le retournement brutal de la conjoncture économique qui se caractérise par la baisse de la
production.
La dépression économique
Elle marque la diminution du taux de croissance suite à une crise. Autrement dit, c’est une
forme grave de crise qui se caractérise par un ralentissement important et durable de l’activité
économique : Production, investissement, consommation.
La récession économique
Elle se distingue de la dépression, car c’est une crise passagère. On parle de récession
économique quand le taux de croissance est inférieur à zéro (0).
Développement économique
Selon FRANCOIS PERROUX ; le développement économique est « la combinaison
des changements mentaux et sociaux d’une population apte à faire croitre
cumulativement et durablement son produit réel global ».
- Produit Intérieur Brut (PIB): il permet de quantifier la richesse créée par toutes les
unités de productions résidantes.
- Le Produit National Brut (PNB): c’est la richesse créée par les entreprises nationales
mais installées à l’étranger.
- Le revenu National (RN): il dérive du PIB.
Parmi ces indicateurs, le plus utilisé est le PIB.
- Le PIB en valeur : est évalué au prix du moment et est encore appelé PIB nominal ou
courant.
PIB = ∑ VA + TVA + DD + GAGES + TRAITEMENTS
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Limites
La mesure conventionnelle de la croissance par le PIB fait l’objet de multiple critique à
savoir :
Taux de croissance annuel = [(PIB année n – PIB année n-1) / PIB année n-1] x 100
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INTRODUCTION
Avantages Inconvénients
Les populationnistes
Ils démontrent que l’homme est la cause principale de la richesse d’un pays. La main d’œuvre
lorsqu’elle est formée, constitue la richesse et la puissance de la nation car elle représente un
investissement supplémentaire.
3. Facteur capital
Il se définit comme toute richesse provenant de l’épargne ou de l’emprunt et destiné à la
production du nouveau bien ou revenu. On distingue :
4. Facteur naturel
Ce sont les ressources offertes gracieusement par la nature et qui joue un rôle déterminant
en cas de bon usage dans l’activité économique (le sol, le sous-sol, etc.)
INTRODUCTION
Plusieurs auteurs ont mis sur pied des modèles retraçant les étapes nécessaires pour
atteindre la croissance. Il s’agit essentiellement :
- W. ROSTOW
- FRIEDRISCH LIST
- KARL MARX
- HILDE BRAN
I- Le modèle de ROSTOW
A considérer le degré de développement de l’économie, on peut dire de toutes les sociétés
qu’elle passe par les phases suivantes :
La société traditionnelle
Elle se caractérise par :
- La prédominance de l’agriculture : pratique selon les méthodes rudimentaires et ayant
pour objectif l’autoconsommation ;
- L’absence du progrès technique ;
- Faible niveau de production ;
- Le PNB par habitant est faible.
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Le décollage ou démarrage
C’est la phase au cours de laquelle les anciens obstacles sont franchis. Elle se caractérise par :
- Une industrie nouvelle ;
- La diffusion des nouvelles techniques ;
- Le taux d’investissement supérieur à 10%.
Cependant, le schéma de ROSTOW reste intéressant pour les pays pauvres qui aimeraient se
développer
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CHAPITRE 2 :
LES CYCLES OU IRREGULARITES DE LA CROISSANCE
OBJECTIFS
- Définir la notion de cycle économique et la représenter ;
- Maitriser les principaux cycles économiques.
- Le PIB,
- Le prix ;
- L’emploi ;
Cycles Définitions
L’expansion (1) C’est la phase ascendante ou de prospérité d’un cycle, tous y sont à la hausse
C’est la phase qui marque le début d’un nouveau cycle. Elle se caractérise par
La reprise (4) une légère amélioration du niveau de l’activité et un assainissement de
l’économie.
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EXPANSION
Temps
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Explication :
1. Cycle de Kitchin
Il a été mis au jour dans les années 1920 par l’économiste anglais Joseph Kitchin. Il décrit un
cycle court d’environ 3 à 4 ans. Il est basé sur la politique de stock des entreprises et se
caractérise par une phase d’expansion d’environ deux ans puis par une phase de croissance
ralentie elle aussi de deux ans environ.
2. Cycle de Juglar
C’est un économiste Français qui estime qu’un cycle économique dure entre 6 et 11 ans. Pour
lui, l’évolution de la conjoncture s’explique par l’évolution de l’investissement. En phase
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d’expansion, les investissements sont forts du fait de taux d’intérêts encore faibles. La période
de surchauffe correspond a une période de surinvestissement. Puis, peu a peu, avec l’élévation
des taux d’intérêts (pour freiner l’inflation), la demande de crédit diminue peu à peu et
l’investissement devient moins important. La phase de récession commence alors.
3. Cycle de Kuznets
Est dû à l’économiste américain Simon Kuznets qui l’a théorisé dans les années 1930. Ce
cycle est d’une durée de 15 à 25 ans qui serait basé sur des variations démographiques qui
stimuleraient par vagues l’activité économique.
4. Cycle de Kondratiev
Le cycle de Kondratiev est le plus connu des cycles économiques. Il a été mis en évidence par
l’économiste soviétique Nikolaï Kondratiev dans les années 1920, et a été étoffé par Joseph
Schumpeter à la fin des années 1930. Selon Schumpeter, les innovations apparaissent par
« grappes » qui tirent la croissance pendant 30 à 60 ans voir plus. Puis, quand les
innovations arrivent à, la croissance se tasse avant que d’autres innovations relancent à leur tour
l’économie.
Tableau récapitulatif
Cycles Durée Indicateurs
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CHAPITRE 3 :
LE DEVELOPPEMENT
OBJECTIFS :
- Définir développement économique ;
- Donner les indicateurs de mesure du développement.
I- Définition
Selon FRANCOIS PEROUX : « le développement est la combinaison des changements
mentaux et sociaux d’une combinaison qui le rendent apte à faire croitre cumulativement et
durablement son produit réel global ». En d’autres termes : c’est l’ensemble des
transformations économiques, techniques et institutionnelles qui accompagnent et soutiennent
la croissance.
De cette définition, il ressort que les modifications structurelles sont impératives pour que
l’on puisse parler de développement.
C’est une notion à la fois quantitative et qualitative.
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La banque mondiale classe les pays en trois catégories en fonction de leur revenu par tête :
NB : Selon la banque mondiale le Gabon fait partie des pays à revenu intermédiaire de la
tranche supérieure. Le pays enregistre en 2022, un PIB par habitant qui se chiffre à 8017
dollars soit 5.4 millions FCFA l’année.
Pour répondre aux critiques du PNB ou du PIB/tête, l’IDH a été introduit pour la
première fois par le PNUD (programme des nations Unies pour le développement)
L’IDH se veut être un outil de mesure commun aux différents pays pour rendre compte mieux
qu’un indicateur monétaire de la dimension qualitative du progrès socioéconomique. Il est
composé de trois éléments tels que :
- La longévité et la santé : son critère de mesure est l’espérance de vie à la croissance.
- Le niveau d’instruction et d’accès au savoir : ici ; deux critères entrent en compte :
Le taux d’alphabétisation des adultes (TAA) pour les 2/3 de cet indice ;
Durée moyenne de scolarisation (taux de scolarisation) 1/3 de cet indice;
- Le niveau de vie : le critère de PIB réel corrigé par habitant en dollar ajusté par les parités
de pouvoir d’achat.
Indice Critère Minimum Maximum
Calcul de L’IDH :
IDH = (I longévité + I éducation + I revenu) / 3 IVE : Indicateur de l’Espérance de Vie
Ou INE : Indicateur du Niveau d’Education
IDH = IVE + INE + IPIB) / 3 IPIB : Indicateur du Produit Intérieur Brut par
habitant.
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Sous indices = valeur réelle – valeur minimale / valeur maximal – valeur minimun
La principale limite reconnue à l’IDH est qu’il ne tient pas compte de la dynamique
des structures économiques et sociales.
En réponse à cette critique, le PNUD calcule deux autres indices pour tenir compte du
travail des femmes à savoir :
Application :
Niveau du vie
PIB/Habitant 8 407 USD
(revenu)
Travail à faire :
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CHAPITRE
1. car son IDH est compris entre 0,5 et 0,8. 4 :
2. LES POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT
Dans ce chapitre, il sera question de montrer certaines stratégies développements.
- Elle libère la main d’œuvre nécessaire à une industrie et favorise l’accroissement des
revenus agricoles ;
- Elle stimule la demande des produits industriels, ce qui entraine les investissements.
Elles développent en priorité les industries ayant des effets d’entrainement positif sur
les autres industries (industrie industrialisante). Elles permettent de vendre le pays par rapport
au système mondial. Elles font généralement face aux obstacles ci-après :
- L’insuffisance des débouchés ;
- L’insuffisance de la main d’œuvre ;
- L’insuffisance de la technologie.
Elles consistent à implanter les industries à faible consommation de l’énergie dans tous
les pays utilisant des techniques appropriées aux ressources humaines et naturelles de la localité.
Cette thèse vise à satisfaire les besoins fondamentaux des populations car l’objectif n’est pas le
profit.
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CHAPITRE 5 :
LA NOTION DE SOUS DEVELOPPEMENT
OBJECTIFS :
- Définir le sous-développement ;
- Maitriser les caractéristiques du sous-développement ;
- Maitriser la diversité du sous-développement.
1. Définition
Le sous-développement se définit comme étant une situation dans laquelle les besoins
fondamentaux des hommes ne peuvent être satisfaits.
C’est encore une situation caractérisée par une distorsion durable entre une croissance
démographique relativement forte et une augmentation relativement faible des ressources dont
dispose la population.
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La liste de ces pays est revue tous les 3 ans par le comité des politiques de développement
(CPD) qui est chargé de de faire un rapport au Conseil Economique et Social de L’ONU.
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Pour les économistes gabonais, quant aux systèmes de valeur morale, ils dénoncent :
- Le vol ;
- La corruption ;
- Les détournements des biens publics ;
- Le népotisme (faveur qu’on accorde à ses proches).
4. La thèse du retard
Selon elle, le modèle de ROSTOW est un passage obligé pour les économies. De ce fait,
toute économie n’ayant pas encore atteint l’ère de la consommation de masse accuse un retard.
5. La domination
La plupart des pays sous-développés en particulier africains sont dans cette situation à
cause de l’histoire car ils ont été dominés et exploités par les pays développés.
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CHAPITRE 6 :
RELATIONS INTERNATIONALES
OBJECTIFS :
- Définir et donner le rôle des relations internationales ;
- Maitriser les effets des relations internationales ;
- Calculer et interpréter les différents indicateurs du commerce international.
1. Définition
On entend par relations internationales : l’ensemble des activités économiques mettant en
relation deux ou plusieurs pays.
On peut voir les relations internationales sous plusieurs formes diverses : Les capitaux, les
services, la main d’œuvre, la technologie, …
Ces échanges ne cessent de se développer aujourd’hui ce qui augmente leur interdépendance.
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La propension
Nous pouvons souligner ici :
- Propension marginale à importer (MPM): est le montant des importations qui
augmentent ou diminuent avec chaque unité d’augmentation ou de diminution du revenu
disponible. C’est la variation des importations induites par une variation de revenu
disponible.
Formule : (∆M ÷ ∆PIB) ×100
Le taux d’ouverture
Correspond à la part d’échanges internationaux dans une économie. Il s’obtient en additionnant
le montant des exportations et des importations d’un pays, que l’on divise par 2 puis par le PIB
de ce pays, le tout multiplié par 100.
Formule :
T.O = ([(X+M) ÷ 2] ÷ PIB) × 100
Le taux de couverture
Correspond au rapport entre ses exportations et ses importations. Il se calcule donc en
divisant le montant de ses exportations par le montant de ses importations, le tout multiplié par
100.
Formule : T.C = (X÷M)) × 100
- Si TC inférieur à 100 alors, le pays considéré importe plus qu’il n’exporte et le solde
commercial devient déficitaire.
- Si TC supérieur à 100 alors, le pays considéré exporte plus qu’il n’importe et de ce fait
le solde commercial est excédentaire.
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- Si T.E. est supérieur à 100, on dit qu’il y a amélioration des termes de l’échange.
- Si T.E. est inférieur à 100, on dit qu’il y a détérioration des termes de l’échange.
La part de marché
Indicateur du commerce international qui analyse la performance d’un pays sur le marché
mondial. Cet indicateur peut être calculé pour une zone, un produit ou une entreprise.
Formule :
T = (X d’un pays ÷ Demande mondiale) × 100
L’indice de compétitivité
La compétitivité traduit généralement la capacité d’une économie ou d’une entreprise à faire
face à la concurrence étrangère. Le calcul de son calcul se fonde uniquement sur les prix, c’est
le rapport entre l’indice des prix des importations et l’indice des prix à la production.
OBJECTIFS :
- Définir le libre-échange ;
- Maitriser les théories du libre-échange.
Définition
Le libre échange : c’est la circulation sans entrave des biens et des services.
Autrement dit, c’est la libre circulation des biens et services entre deux ou plusieurs
pays.
Nous allons désirer deux pays produisant deux biens non complémentaires et nous supposons
la mobilité des facteurs de production sur le plan international. Nous allons examiner : la théorie
des valeurs absolues, des avantages comparatifs et des valeurs intermédiaires.
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La question que l’on se pose est de savoir ce qui se passera si l’un des partenaires
possède l’avantage absolu dans les deux productions.
D’après lui, ce pays devrait logiquement produire les deux biens et le partenaire
défavorisé n’aura qu’à les importer. Cette solution est inacceptable pour les pays défavorisés et
la théorie d’ADAM SMITH est remise en question.
Le grand mérite de RICARDO est de montrer que les flux d’échange réciproque ne
dépendent pas de l’existence des avantages absolus pour chaque pays mais de la seule différence
des rapports de coût entre deux pays : on parle de coût comparatif.
Le coût comparatif d’un bien x par rapport au bien y est égal au coût unitaire.
Cu x/y = Bien x / Bien y
D’après RICARDO, chaque pays doit se spécialiser dans la production des biens pour
lequel il possède un avantage comparatif le plus élevé, c’est-à-dire le coût le plus faible dans
un modèle de deux pays produisant deux biens.
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- Obtenir les ressources dont la nature ne nous a pas - Le commerce international transmet les
doté ; déséquilibres économiques ;
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LECON 2 : LE PROTECTIONNISTE.
OBJECTIFS :
- Définir protectionnisme ;
- Maitriser les théories du protectionnisme ;
- Connaitre l’impact du protectionnisme.
Définition
Le protectionnisme : c’est l’ensemble des moyens mis en place pour freiner les
importations ou exportations de certains produits.
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Le contingentement
C’est l’ensemble des limitations quantitatives pour une certaine durée de l’importation ou
de l’exportation.
Les normes
Ce sont des obstacles non tarifaires que beaucoup de pays surtout développés appliquent
pour empêcher l’entrée de certains produits dans leur marché. Il s’agit des normes complexes
concernant la sécurité, l’hygiène, la qualité.
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CHAPITRE 7 :
LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL
OBJECTIFS :
- Maitriser les principes des accords de Bretton Woods ;
- Maitriser le fonctionnement d’une bourse de valeur.
1. Le régime de change
Il est fixe, ce qui implique que :
- Chaque monnaie aura sa parité, définit en or ou en dollar Américain ;
- Chaque banque centrale est tenue d’intervenir pour maintenir le taux de change et les
marges de fluctuation à plus ou moins 1% au taux de parité.
En cas de déficit structurel de la balance de paiement, les dévaluations sont possibles.
Système étalon-or
C’est un système caractérisé par l’utilisation de l’or comme monnaie de référence. Dans ce
système, toutes les monnaies étaient convertibles en Or. Seulement, l’étalon a vécu de
turbulence dans les relations internationales marqué par la montée du protectionnisme. C’est
dans le but de mettre fin à ce désordre que fut mis sur pied le système de change d’étalon-Or
en 1922.
- La monnaie nationale est convertible à un taux fixe, en une ou plusieurs devises pouvant
elle-même être convertible en Or ;
- Les revenus de change sont constitués non seulement d’Or mais aussi des devises
convertibles en Or. D’après ces principes, les pays qui le désiraient et ayant les moyens
pouvaient se déclarer des centres d’Or. Leur monnaie devait être convertible en Or et prenait le
nom de monnaie clé ou devise claire.
Ce premier étalon de change n’est pas différent de l’étalon-Or car l’Or y jour un rôle central.
Il sera compromis par la grande crise en 1929 dont la plupart des monnaies sont dévaluées et le
protectionnisme gagne le terrain. C’est pour une meilleure stabilité monétaire que les Etats se
réunissent à Breton Woods pour dégager les principes de SMI.
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Le plan WHITE sera adopté et servira de base au nouveau système de paiement international et
les accords de Breton Woods ont donc permis au retour de l’étalon de change.
Les Objectifs - Orienter l’épargne privée vers les investissements collectifs pour un
meilleur profit de l’économie ;
- Permettre aux entreprises privées de trouver les capitaux nécessaires
pour se développer.
Les Perspectives - Collecter l’épargne ;
- Attirer les capitaux étrangers ;
- Placer les excédents financiers ;
- Renforcer les fonds propres des entreprises y compris les banques ;
- Soutenir plus efficacement les stratégies de développement.
Les conditions d’existence - La sur liquidité ;
- La paix sociale ;
- Le bon niveau de développement du pays ;
- Insuffisance des produits bancaires ;
- Augmentation des besoins de financement de l’entreprise.
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