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Université Hassan 1er Settat

Faculté d’économie et de gestion

COURS
d‘économie monétaire et financière
Professeur Brahim Dinar
CHAPITRE 1

Année universitaire 2020-2021


Fonctions et formes de la monnaie
fonctions and forms of money
• Qu’est ce que la monnaie.
• Définition.

• Selon André Chaîneau «la monnaie est constituée par l’ensemble des moyens de
paiement (medium of payment), c'est-à-dire par la somme des actifs qu’acceptent
tous les vendeurs pour le règlement de leurs créances nées de l’échange et que
leurs remettent leur, acheteurs qui règlent ainsi leurs dettes».

• La monnaie apparait donc comme un actif (asset) qui peut être détenu, échangé,
prêté, conservé. Elle a un pouvoir libératoire immédiat (most liquid asset) et
général.
• La monnaie peut également se définir comme un bien d’échange généralement
accepté au sein d’une nation (une communauté de paiement. Développons un peu
cette idée.
• - La monnaie est un bien économique parce quelle est utile : elle est demandé et
destinée à un besoin, elle est soumise au principe économique fondamental de la
rareté et du coût.
• II- L’évolution de la monnaie.
• La monnaie métallique.
• On appelle ainsi le régime monétaire où la fonction d’unité de
compte est rattachée à une quantité d’un étalon qui est en général
l’or ou l’argent, ceux-ci présentaient l’avantage d’être rares,
inaltérables, faciles à transporter et aisément divisibles.
• La monnaie métallique circule donc sous forme de pièces ayant une
valeur intrinsèque, c'est-à-dire ayant la valeur du poids de métal
dont elles sont formées
• Avant la pièce plate, la communauté utilise les lingots. L’obligation
de la pesée à chaque transaction était une grande gêne. On y
échappa en apposant sur les lingots une marque qui portait
attestation de leur poids. Il suffit alors de lire cette marque pour
connaitre la valeur de la monnaie offerte en échange.
• .
• On peut donc résumer les trois grandes étapes de la monnaie
métallique.
• La monnaie pesée : on pèse l’objet métallique (Lingots, blocs,
pièces) afin d’en déterminer son contenu en métaux précieux.
• La monnaie comptée : le métal est transformé en pièces de petite
taille dont la dimension et la teneur sont progressivement
normalisées, il suffit alors de compter les pièces pour déterminer la
quantité d’or ou d’argent que l’on transmet.
• Les monnaies métalliques d’or, d’argent ou de bronze furent peu à
peu frappées sous le contrôle d’autorités d’abord religieuses puis
politiques qui garantissaient la valeur des pièces, c'est-à-dire le titre
et le poids de métal qu’elles contenaient.
• Les métaux précieux est une monnaie
encombrante (inconvénient du poids) et
entachée de risques (porte ou vol). C’est pour
cette raison que les commerçants ont pris
l’habitude au moyen Age de déposer leur avoir en
monnaie métallique chez des orfèvres ou des
changeurs (ce sont surtout les changeurs qui
jouent ce rôle de dépositaire). Le dépositaire
"banquier" se charge de garder l’avoir métallique
contre un reçu et moyennant une rémunération,
en s’engagent de le restituer à la première
demande.
• Le déposant ayant à régler un créancier, lui
remet le reçu en informant le dépositaire qu’il
aura à livrer le métal à cette personne. Plus
tard il se bornera à indique le nom de celui-ci
au dos du titre (endossement). Le reçu devient
ainsi un instrument de paiement.
• Mais la banque fait tout simplement le pari que tour les
billets ne seront pas présentés à la fois pour être
convertis, les détenteurs de billets de leur part ont la
certitude que la convertibilité pourra être assurée à
première réquisition. Le fondement de la convertibilité
est pour une large part psychologique.

• Par leur habilité et leur clairvoyance, les premiers
changeurs ont pris le risque d’engager dans des
opérations bancaires l’argent des dépôts et de franchir
un pas nouveau dans les paiements de banque à
banque ou par d’écriture
• III- Les Fonctions de la monnaie
• La monnaie, écrit L. Dupriez, se reconnaît aux
fonctions qu’elle exerce au sein de l’économie, c'est-
à-dire à ses rapports avec les sujets économiques.
Ces fonctions déterminent la valeur d’usage de la
monnaie. Parler de l’utilité ou de la "valeur d’usage"
de la monnaie, c’est reconnaître que celle-ci rend des
services. On reconnaît traditionnellement que la
monnaie remplit trois fonctions essentielles :
• intermédiaire des échanges(medium of exchange),
• unité de compte (unit of acount),
• unité de réserve de valeur(store of value)
• 1/ Elle est intermédiaire des échanges, elle facilite et accélère les
échanges, elle agit alors par sa quantité et sa vitesse. Avec cette fonction
la monnaie va assurer la rupture du «troc».
• On est en présence d’un système de troc lorsque les transactions se font en
nature, c'est-à-dire les biens s’échangeant contre les biens.
• La réalisation d’une opération de troc exige en effet que deux conditions
soient réunies :
• Il existe deux contre – prestations simultanées et complémentaires quant
aux désirs des deux coéchangistes.
• Les deux contre – prestations sont estimées à la même valeur par les deux
coéchangistes.

• Le système de troc (barter economy)présente plusieurs inconvénients :


• Le lieu d’échange n’est pas précis pour les agents désireux d’échanger.
• Les dates ne sont pas connues.
• Le partenaire privilégié n’est pas connu a priori.

• Il faut préciser également que les coéchangistes ne vont pas sans support
des coûts de type : coûts d’information et coûts de transaction.
• - Henri Guitton Gérard Bramoullé, Économie politique, Dalloz 1979, p 9.
• 2/ La monnaie unité de compte.
• Unité de compte ou étalon de valeur, la monnaie permet de mesurer et de
comparer les biens. Elle constitue un instrument universel de mesure
applicable aux biens, aux services et aux droits, qu’ils soient actuels ou
passés ou à l’avenir. La valeur des biens s’exprime dans leur prix en
monnaie. La monnaie permet donc la détermination d’une échelle
générale des prix, c'est-à-dire des rapports d’échange comparables.
• 3/ unité de réserve de valeur.
• La monnaie est enfin un instrument d’épargne (instrument of saving), ou
encore de réserve de valeur. La conservation de monnaie permet à ses
détenteurs de mettre en réserve un pouvoir d’achat (purchasing power)
disponible pour les transactions futures. On peut alors introduire la
nécessité de détenir une encaisse monétaire et donc une demande de
monnaie .
• - Denze Flouzat, op cit, p 13.
• Il faut préciser que la fonction de réserve de valeur est partagée
avec de nombreux actifs : la monnaie peut donc être considérée
comme un élément parmi d’autres de la richesse, du patrimoine.
• Or par la comparaison avec les autres actifs, la monnaie a la
particularité de ne pas être rémunérée. De là se pose la question :
pourquoi est-elle détenue ? Sa détention résulte du jeu de la
préférence pour la liquidité. La monnaie est, de tous les actifs, celui
dont le degré de liquidité est le plus élevé (liquidity is highly
desirable), au sens où elle peut être échangée contre tous les biens,
sans délai ni coût, ni risque de perte en capital.
• On distingue parmi les actifs qui concurrencent la monnaie :
• les actifs réels tels que les biens de consommation ou les biens de
production (une machine, une maison…).
• Les actifs financiers (financial asset) tels que les titres de créance à
plus ou moins long terme (par exemple une obligation qui est un
prêt à long terme ou un billet de trésorerie qui est un prêt à court
terme).
• Les actifs liquides (liquid asset) (un dépôt à la caisse d’épargne).
• IV- Les Formes de la monnaie.

• L’étude des formes de monnaie permet de définir les agrégats de
monnaie ou la quantité de monnaie proposée par les autorités
monétaires.
• L’étude de l’évolution des différentes formes de la monnaie, montre
que celle-ci est sujette à un processus de dématérialisation, de la
monnaie métallique, à la monnaie papier, à la monnaie scripturale
et enfin la monnaie électronique.
• Avant de détailler le processus de dématérialisation, nous tenons
dans un premier temps d’ expliquer les 3 formes de la monnaie à
savoir :
• la monnaie métallique.
• Les billets.
• La monnaie scripturale
• La monnaie métallique.

• Peut être définie comme un certain poids de métal circulant sous forme de pièces
ayant une valeur intrinsèque, c'est-à-dire ayant la valeur du poids de métal dont
elles sont formées, il n’est plus usité de nos jours dans aucun pays.
• Il faut préciser, que les pièces de monnaie "divisionnaires" qui circulent encore
aujourd'hui ne sont pas de la monnaie métallique puisque leur valeur "faciale" n’a
aucun rapport avec la valeur du métal qu’elles contiennent.
• La monnaie manuelle ou fiduciaire.

• Elle correspond aux pièces métalliques et aux billets. Les pièces métallique ou
monnaie divisionnaire ont une valeur faciale qui est sans rapport avec la valeur
intrinsèque de la monnaie.
• Les billets de banque ou la monnaie papier ont vu le jour ou milieu du XVII e à un
moment ou les banques ou lieu de remettre à un porteur d’un effet de commerce
des pièces métalliques, elles lui livrent de simples billets qui pouvaient être
convertibles en métal.
• - P. Prissertop cit p 36.
• La monnaie scripturale.
• Il peut étre définie comme une monnaie qui
passe de compte en compte au lieu de circuler de
main en main. Elle est constituée par les soldes
créditeurs des comptes disponibles à vue dans les
établissements de crédit (les origines lointaines
sont à chercher au IVème siècle avant J.C lorsque
les changeurs de monnaies demandaient à leurs
clients d’ouvrir des comptes courants. A l’époque
des premières banques la monnaie scripturale
concerne les comptes ouverts à partir de dépôts
en monnaie métallique, mais le développement
de cette forme de monnaie s’est fait surtout à
partir de dépôts en monnaie –papier
• L’escompte est la première forme de
monétarisation des créances, par laquelle les
banques créent des dépôts monétaires en
contrepartie des créances reçues
• Exemple :
Un agent X détenant une créance de 1000DH (échéance 3mois) sur Y et
souhaite toucher cette somme, deux mois avant le terme, apportera sa
créance à la banque. Si le taux annuel est de 6%, il paiera un escompte de
2/12 de 6%, soit 1% des 1000 DH, et verra son dépôt crédité de 990 DH.
Sachant qu’au terme des deux mois, la banque recevra bien 1000DH de la
part de Y, son bilan se présente comme suit:

A P

Créance sur Y 1000DH Dépôt de X 990 DH


Un agent X détenant une créance sur lui même de 1000DH
(échéance 3mois) au méme taux annuel il paiera un escompte
de 3/12 , soit 1,5% des 1000 DH, et verra son dépôt
crédité de 985 DH.
Sachant qu’au terme des trois mois, la banque recevra 1000DH
de la part de X, son bilan se présente comme suit:

A P

Créance sur Y 1000DH Dépôt de X 985 DH


• Les instruments utilisés aujourd’hui.

• - Le chèque : est un ordre de paiement écrit
adressé à sa banque (le tiré) que le payeur (le
tireur) remet au bénéficiaire. Celui-ci peut se faire
payer auprès de la banque du tiré directement ou
le remettre à sa propre banque pour créditer son
compte. Ainsi un dépôt bancaire sera transféré du
compte du payeur vers celui du bénéficiaire
• Le virement : est un ordre du payeur adressé directement à
sa banque d’effectuer un transfert de fonds sur le compte
d’un bénéficiaire par débit et crédit.
• La carte bancaire : est l’instrument le plus dématérialisé.
Lors du paiement, les coordonnées bancaires du payeur
sont saisies par lecture d’une piste magnétique de sa carte.
Elles permettront de pouvoir automatiquement débiter son
compte et créditer le bénéficiaire de façon immédiate ou
différée selon le type de contrat qui lie la banque et le
détenteur de la carte.

• La monnaie électronique, qui ne constitue pas une nouvelle forme
de monnaie est seulement un nouvel instrument de circulation de la
monnaie scripturale, peut apporter une plus-value par rapport aux
autres modes de paiement en cumulant les trois qualité
recherchées par les agents économiques en matière monétaire : la
maniabilité, la sécurité et l’économie de coût.
• Bref, ni le chèque, ni la carte crédit ni le virement ne sont en eux-
mêmes de la monnaie. Ce sont simplement des instruments de
mobilisation de la monnaie qui existe sous forme d’écriture dans les
comptes de ceux qui font des paiements. Il faut préciser également
que l’encours stocké dans une carte prépayée présente une
différence essentielle avec la monnaie scripturale, porque le siège
de la monnaie n’est plus un dépôt à vue individualisé, mais bien la
carte elle-même.
• - La mesure de la monnaie en circulation.
• C’est la banque centrale (Bank AlMaghrib) qui élabore et publie les
statistiques monétaires. Ces dernières ont pour objet de recenser
l’ensemble des actifs ou moyens de paiement qui circulent au Maroc.
• Cet ensemble des actifs monétaires que détiennent les agents
économiques pour la réalisation de leur transactions présentes et futures
est appelé masse monétaire (MM). Elle représente la somme de leurs
encaisses.
• Il faut préciser que la monnaie est une créance sur le secteur bancaire, elle
figure à l’actif du bilan des agents non financiers (ménages, entreprises,
administration, et quelques rares institutions financiers non bancaires) on
les note ANF ( Agents Non Financiers).
• Pour les banques les moyens de paiement servant au règlement des
transactions commerciales et financières figurent au passif de leur bilan.
• Les agrégats monétaires.

• On appelle agrégat monétaire au sens strict l’ensemble des moyens
de paiement (ou de règlement) détenus par les agents non
financiers d’un pays donné. Cette monnaie prend plusieurs formes :
• billets notés B émis seulement par la banque centrale, pour nous
c’est Bank Al Maghrib (BAM).
• Monnaie divisionnaires (MD) (les pièces de monnaie qui servent
d’appoint aux billets et qui seront confondus avec eux, étant
beaucoup moins importantes).
• Dépôts « D » faits sur les comptes courant (monnaie scripturale).

• - A. Chaineau, Mécanismes et politique monétaires PUF 2000, p. 31.
• La classification des actifs liquide selon Bank Al Maghreb.

• Les modalités de recensement des actifs liquide au Maroc s’inspire
à bien des égards du cas français. Le classement des actifs
monétaires repose sur deux critères : le critère de liquidité et le
critère institutionnel.
• Le critère de liquidité consiste à ranger les actifs financiers par
ordre de liquidité décroissant, du plus liquide au moins liquide.

• Le critère institutionnel : il privilégie plutôt la qualité de l’émetteur,
et établit donc une distinction entre intermédiaires financiers
bancaire IFB qui ont le privilégie de créer de la monnaie, et les
intermédiaires financer non bancaires dont la fonction principale
est de consentir des crédits à moyen et long terme.

• La masse monétaire au sens strict : M1.
• C’est l’agrégat le plus liquide, il regroupe tous les moyens de paiement à la
disposition des ANF qu’ils soient résidents ou non résidents. Il s’agit :
• - La monnaie fiduciaire (billets et monnaies divisionnaires). Ile faut
préciser qu’il existe deux type de monnaie centrale (fiduciaire) la première
est détenue pas les ANF, et la deuxième sous forme de dépôt en compte
courant des intermédiaires financiers bancaire (IFB) à l’Institut d’émission.
Cette dernière n’est pas comprise dans les disponibilités monétaires, parce
qu’elle n’est par destinée à financer les transactions. Elle sert à convertir
les monnaies scripturales et à satisfaire le système des réserves
obligatoires.
• - La monnaie scripturale : il s’agit des dépôts à vue ouverts dans les
banques, les centres de chèque postaux. Les dépôts à vue auprès de la
CNCA (Caisse Nationale de Crédit Agricole),et du CIH(crédit immobilier et
hôtelier ) bien que disponible immédiatement et sans perte de valeur
nominale, ne sont pas inclus dans les moyens de paiement (il drainent
moins de 7% de dépôt).
• 2-2 Quasi-monnaie : M2
• Il comprend en plus de M1, les comptes sur carnet auprès des banques, et les
avoirs en comptes sur livrets auprès de la caisse d’épargne nationale.
• 2-3 L’agrégat M3.
• Il recense l’ensemble M2 et les placements à terme émis par les banques
auprès des entreprises et des particuliers, en l’occurrence : les comptes à
terme, les bon à échéance fixe et les certificats de dépôts.
– Les comptes à terme : Il s’agit des placements financiers bloqués auprès
des banques de dépôts pour une durée déterminée allant de 3mois à deux
ans et rapportant un taux d’intérêt fixé librement. Toutefois, ils peuvent
faire l’objet d’une conversion anticipée à concurrence de 90% du montant
du dépôt à la demande du souscripteur. Ce dernier peut en cas de besoin,
bénéficier d’une avance en compte de chèque garantie par ses dépôts
moyennant une réduction de deux points des intérêts perçus.

– Les bons à échéance fixe : ce sont des titres de créances émis par les
établissements bancaires pour des durées allants de trois mois à deux ans.
Ils peuvent être nominatif ou au porteur, et les taux qui leur sont
appliquées sont libres.


• Il faut préciser qu’à partir de juin 2010, Bank Al
Maghrib a adopté la méthodologie d’élaboration
des statistiques monétaires adopté par le Fonds
Monétaire International, ces statistiques
concordent avec le système de comptabilité
national de 1993, notamment en matière de
classification des actifs financiers. D’où la
nouvelle configuration de M1, M2, et M 3 (voir
page suivante ).

• M1 =
• Circulation fiduciaire
Billet et monnaie en circulation par BAM
Encaisse des banques à déduire
+
• Monnaie scripturale
Dépôts à vue (DAV) auprès de la Banque Centrale
DAV auprès des banques
DAV auprès du CCP
DAV auprès du trésor

• M2

• Placement à vue
Compte d’épargne auprès des banques
Compte sur livret auprès de la CEN
• M3
• Autres actifs monétaires

• Comptes à terme et bons de caisse auprés des banques


• Titres OPCVM monétaires
• Dépôts en devises
• Valeurs données en pension
• Certificats de dépôts à durée inférieure ou égal à 2 ans
• Dépôts à terme auprès du trésor
• Autres dépôts
• les agrégats de placements liquides.

• Pour tenir compte des innovations financières qu’a
connu la Maroc ces dernières années, et afin
d’harmoniser les statistiques nationales avec les
statistiques internationales, les autorités monétaires
marocaines ont institué depuis janvier 1998 une
nouvelle famille d’indicateurs à savoir les agrégats de
placements liquides. Ils sont constitués des formules
d’épargne, représentant une réserve de pouvoir
d’achat, rapidement mobilisables.
• On distingue :
• PL1 : il est formé de l’ensemble des titres de créances négociables émis
par des entités autres que les banques. Il s’agit de :
• Bons du trésor à 6 mois émis dans le public à l’occasion des emprunts
nationaux, des privatisations et des adjudications.
• Bons de trésor négociables: ces titres n’ont pas de support papier. Il relève
donc du régime des bons en comptes courants.
• Bons de financement, émis par les sociétés de financement (les
institutions qui ne sont pas autorisées à ouvrir des comptes aux clients).
• Billets de trésorerie : ils permettent aux entreprises qui ont des besoins de
financement à court terme de faire appel sous certaines conditions et par
l’intermédiaire d’une banque à des prêts auprès de personnes physiques
ou morales disposant de liquidités en excèdent.

• PL2 : il correspond aux titres émis par les OPCVM (Organismes de
Placement Collectif en Valeurs Mobilières) monétaires. Un OPCVM
obligations est un organisme boursier dont l’actif est représenté par des
titres relavant du marché monétaire (les TCN).

• PL3 : il correspond aux titres émis par les OPCVM (Organismes de
Placement Collectif en Valeurs Mobilières) obligations. Un OPCVM
obligations est un organisme boursier dont l’actif est représenté par au
moins 90% d’obligations.

• PL4 : il correspond aux titres émis par les OPCVM actions et les OPCVM
diversifiés. Un OPCVM actions est un organisme boursier dont l’actif est
représenté par au moins 60% d’actions. Un OPCVM diversifié est un
organisme boursier qui gère à la fois les actions et les obligations
– Liquidité de l’économie.

• Constituée de la masse monétaire au sens
large et du total des agrégats de placements
liquides, La liquidité de l’économie =
M3+PL1+PL2+PL3

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