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PRÉAMBULE

DÉROULÉ BLOC 1
Le bloc 1 « Agir dans un environnement en transformation » permet à
l’apprenant d’appréhender le cadre de l’environnement bancaire externe (national et
international) et interne pour mieux comprendre les besoins d’adaptation de l’entreprise
banque et savoir agir en conséquence.

Le bloc 1 est composé de trois modules…

LA JOURNÉE
Dans le module 1, l’intention générale est d’explorer l’écosystème bancaire,
travailler la vision externe et interne pour situer son action de manager au quotidien et
donner du sens à ses missions.
Les journées 1 et 2 du module 1 ont éclairé l’environnement externe de la
banque pour faire le lien entre l’entreprise banque et l’environnement économique et
financier.

La journée 3 « Saisir les enjeux des transformations externes »


s’inscrit de la même manière dans ce module 1 et s’attache plus particulièrement à faire le
lien entre l’entreprise banque et les éléments de transformation de l’environnement
bancaire, pour en évaluer les impacts.

Pour explorer ces thèmes, vous allez suivre pendant cette journée, les aventures de Paul
DUBOIS, dans « La menace Fintech ? »
SYNOPSIS
AVANT-PROPOS

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE
Vous devez réaliser une activité préparatoire pour le temps fort 1 en amont de cette
journée.
Vous trouverez les activités préparatoires sur le campus numérique.

Bonne journée de formation !


INTRODUCTION
ACTIVITÉ 0.1

ÉNONCÉ
Partons à la découverte de cette journée…

RESSOURCES
Il n’y a pas de ressources pour cette activité.
VOS NOTES
ACTIVITÉ 0.2

ÉNONCÉ
 Et vous demain si vous deviez créer une start-up, ce serait quoi ?

RESSOURCES

« Pitcher son entreprise en 2 minutes ou moins », BPI France, 21 avril 2016


« Pitch de start-up : pourquoi et comment réinventer l'exercice », Adrien Rivierre, lesechos.fr, 14
juin 2019
VOS NOTES
TEMPS FORT 1
ACTIVITÉ 1.1

ÉNONCÉ
 Pour quelles raisons le comité de la banque UTILE souhaite-t-il
disposer d’un rapport stratégique ?

 Établissez une méthodologie de sélection pour réaliser une veille


pertinente d’informations.

RESSOURCES
Gestion de la banque, Tous les principes et outils à connaître, Sylvie de Coussergues, Gautier
Bourdeaux, Héger Gabteni, Dunod, 9e édition, 2020
Notamment le dossier 9 : Les stratégies bancaires

Dossier de presse lié à l’activité préparatoire


VOS NOTES
ACTIVITÉ 1.2

ÉNONCÉ
 Résumez dans un format visuel les informations clés des
transformations externes liées à l’émergence des Fintech.

RESSOURCES

La révolution FINTECH, Régis Bouyala, RB Édition, collection les Essentiels, 2016

La révolution FINTECH acte 2, Régis Bouyala, RB Édition, collection les Essentiels, 2018
La boîte à outils du Mind Mapping, Xavier Delengaigne, Marie-Rose Delengaigne, Dunod,
collection BàO La Boîte à Outils, 2019
VOS NOTES
FIN DU TEMPS FORT 1
En synthèse, que retenez-vous comme notions clés ?
TEMPS FORT 2
ACTIVITÉ 2.1

ÉNONCÉ
 Pour quelles raisons Geneviève Portal fait-elle évoluer sa
demande ?

 Comparez les nouveaux acteurs de l’écosystème bancaire, aux


banques en fonction de leur capitalisation boursière.

RESSOURCES

Documents de travail
Cartographie des acteurs de l’écosystème bancaire
ARTICLES DE PRESSE
Chiffres : Les performances hors-normes des GAFA en 2020

CHIFFRE CLÉ La capitalisation boursière des GAFA sur les trois derniers trimestres écoulés la capitalisation
en 2020 est près de trois fois supérieure à toutes les cumulée de ces 20 entreprises a atteint 1668 milliards
entreprises du CAC 40, d'après l'étude GAFAnomics de dollars. Soit trois fois plus que la valeur annuelle
Quarterly présentée par Fabernovel, ce mercredi. De d'Amazon (1 634 milliards de dollars). A noter, les reculs
même, Amazon, Apple, Facebook et Google ont des valeurs d'Alibaba et de Facebook, sur les trois
cumulé un chiffre d'affaires équivalent au PIB des derniers mois.
Pays-Bas.

La valeur cumulée de Google, Amazon, Facebook et


Apple a ainsi atteint 5853 milliards de dollars
(4 853 milliards d'euros) l'année écoulée, quand la
capitalisation cumulée du CAC 40 est de 1888 milliards
d'euros au 17 février 2021.

L'année précédente a été plus que fastueuse pour les


géants du numérique. D'après l'étude GAFAnomics
Quarterly présentée par le cabinet Fabernovel, ce
mercredi, la capitalisation boursière des GAFA en 2020
est près de trois fois supérieure à toutes les entreprises
du CAC 40. La valeur cumulée de Google, Amazon,
Facebook et Apple a ainsi atteint 5853 milliards de Autres données attestant d'un signe des temps, les Gafa
dollars (4853 milliards d'euros) l'année écoulée, quand ont cumulés 929 milliards de dollars de chiffre d'affaires
la capitalisation cumulée de l'indice des plus grandes en 2020, soit l'équivalent du PIB des Pays-Bas (17ème
entreprises côtées à la bourse parisienne est de économie mondiale). D'après Fabernovel, les ventes
1 888 milliards d'euros au 17 février 2021. des géants américains du numérique ont même été
multipliés par deux entre 2015 et 2020. Sur les 10
premières entreprises dans le monde en capitalisation
boursière, huit appartiennent à l'univers de la Tech,
contre seulement trois il y a 20 ans. Preuve que les
géants du numérique dispose d'une puissance similaire
à un état. D'où les récentes volontés de régulation des
autorités américaines, européennes ou chinoises.

Un chiffre d'affaires cumulé égal au PIB des Pays-


Bas

De même, avec une valeur de 2 256 milliards de dollars,


la capitalisation seule d'Apple dépasse la valeur
cumulée des entreprises de la place boursière française.
De manière globale, la capitalisation boursière du panel
des 20 plus grandes entreprises de la Tech étudiées par Mickaël DENEUX
le cabinet (regroupant les GAFAM, mais aussi les BATX LSA, le 17 février 2021
chinois) a connu une progression médiane de 71 % en https://www.lsa-conso.fr/chiffres-les-performances-hors-
2020 par rapport à 2019. Cette croissance s'établissait normes-des-gafa-en-2020,373313
de l'ordre de 31 %, les années précédentes. Rien que
Les GAFA et la banque - BATX, les infiltrés de la finance chinoise

Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi... Si l’Etat chinois les véhicule monétaire baptisé Huoqibao, accessible via
régule, il ne veut pas briser leur puissance l’application Xiaomi Finance. « Depuis lors, Xiaomi s’est
économique. lancé dans l’assurance de personnes et a créé l’an
passé Airstar bank, une banque privée en ligne. Ces
L’empire du Milieu, usine du monde. La Chine, acteurs se sont essentiellement développés sur tous les
fournisseur de biens industriels, devient-elle aujourd’hui services financiers classiques valorisant leurs bases
l’« usine » des services financiers mondiaux ? « Alors utilisateurs et les données issues des transactions »,
que leurs homologues aux Etats-Unis sont pour l’heure décrypte Mohamed Rabai. En Chine, 75 % de la
cantonnés à un rôle de distributeurs de produits population ne disposent pas de carte de crédit (à fin
financiers en nouant des partenariats, les BATX (Baidu, 2019, source Oliver Wyman). « Les produits d’épargne
Alibaba, Tencent et Xiaomi) maîtrisent l’ensemble de la sont venues par la suite, comme une opportunité de
chaîne de valeur et ce, sans aucune rupture », compare valoriser les ‘wallets’, poursuit-il. Plus récemment, les
Arnaud Brunel, managing consultant chez Harwell- acteurs ont mis à profit leurs plateformes technologiques
Management. Ces géants de la tech détiennent des pour développer des offres de santé, créant des
milliards de données qui leur permettraient de mieux systèmes de caisse d’assurance maladie financées par
servir leurs clients. Voire d’anticiper leurs besoins. « la communauté d’utilisateurs. »
Tencent et Alibaba notamment ont développé une offre
de paiement dans un espace, au départ, de Au total, le pays compte « pas moins de 200 initiatives
conversation, qui est devenu une place d’échanges de en propre menées par les BATX dans l’industrie
biens marchands, avec une gestion des risques financière, comptabilise Julien Maldonato, associé
associés par la mise sur pied de polices d’assurances. conseil industrie financière chez Deloitte France.
Tout est logé au même endroit. » Point d’entrée pour Tencent, par exemple, a indiqué investir 70 milliards de
capter dans leur écosystème les clients : des dollars dans le développement de son infrastructure
applications de paiement, plus simples à lancer qu’une internet entre 2020 et 2025. C’est une véritable course à
banque physique. l’armement ». De quoi voir encore plus grand.

En Chine et ailleurs Réguler et accompagner

L’incursion dans l’industrie financière est relativement Malgré un marché local encore profond, jeune, un
récente. Alibaba ouvre la voie en 2013. Le spécialiste téléphone portable toujours à la main, ces Big Tech
chinois du commerce en ligne rachète le gestionnaire regardent au-delà de leurs frontières. « Tencent est
local Tianhong AM, via sa filiale Ant Financial, et lance sans doute le plus offensif, estime Mohamed Rabai. Le
Yu’ebao, un fonds monétaire devenu rapidement le plus groupe procède par des prises de participations dans
gros au monde, avant d’être rattrapé en 2019 par le des start-up matures. » Rien qu’en France, en début
régulateur chinois. Le géant de la tech a depuis créé d’année, le groupe était aux côtés de CNP Assurances
Mybank, tournée vers les Chinois tenus à l’écart du dans un nouveau tour de table de la société de paiement
crédit bancaire, mais aussi une compagnie d’assurances Lydia et, quelques jours plus tard, dans celui de la néo-
non vie aux côtés de Tencent et de Ping An Insurance, banque Qonto. En mars, la fintech allemande N26
un assureur santé qui couvre 100 maladies réputées annonçait « accueillir », entre autres, la maison mère de
graves, ainsi qu’une activité de microcrédit pour WeChat dans sa dernière levée de capitaux. Ant
particuliers et petites entreprises. Dans la même veine, Financial bénéficie quant à lui de la renonciation, en
Tencent Holdings, spécialisé dans les services internet mars, du gestionnaire américain Vanguard à lancer sa
et mobiles, dispose désormais de sa propre offre société de gestion en Chine. Une joint-venture scellée
financière avec Licaitong, notamment, et une offre en entre les deux groupes en 2019, portant sur la
assurance santé. Baidu, le plus important moteur de distribution de ses fonds, sera donc renforcée. Si, chez
recherche en Chine, lance à son tour sa plate-forme eux, Alibaba et Tencent ont longtemps mené la course
d’épargne Baifa, en s’appuyant sur une société de en tête à couvert, la donne a changé. En raison de son
gestion locale, China AM. « En 2018 cependant, Baidu a projet de cotation, le géant de l’e-commerce a dû
procédé à un ‘spin-off’ (scission) de Baidu Services, montrer patte blanche. La stupéfaction du gouvernement
renommé à l’occasion Du Xiaoman, pour 1.900 milliards chinois a été totale. Il découvre qu’à fin juin 2020, le
de dollars environ, souligne Mohamed Rabai, consultant solde des prêts à la consommation de la filiale d’Alibaba
et cofondateur de Solent Consulting. Même s’il indique s’élevait à 1.700 milliards de yuans (217 milliards
être sorti du secteur financier, le groupe possède encore d’euros), soit 21 % de l’ensemble de ce type de crédits
42 % du capital de la nouvelle structure... » émis par les établissements bancaires du pays.
Redoutant un risque systémique, Pékin lance une
Autre incursion dans le paysage financier, celle du enquête sur des pratiques anticoncurrentielles
fabricant de smartphones Xiaomi en mai 2015, avec son supposées des acteurs de la tech. La cotation d’Ant
Group est suspendue, une amende de 18,2 milliards de monde à lancer sa propre monnaie digitale. Un projet
yuans (2,31 milliards d’euros) est infligée à Alibaba et la qui préfigure une refonte complète du système financier
Banque populaire de Chine aurait demandé (source », rappelle Julien Maldonato. Pékin travaille sur un
Financial Times) que lui soient remises les données de système de wallet avec les BATX, qui permettrait aux
tous ses clients ayant contracté un prêt à la Chinois de recevoir directement la cryptomonnaie émise
consommation. Tencent n’est pas épargné. En avril par la banque centrale. Des essais sont actuellement
aussi, l’entrée en Bourse de son assureur santé menés dans différentes villes pilotes. « Si le coup de
Waterdrop a été suspendue. La Commission chinoise de semonce du pouvoir local signifie que les arbres ne
réglementation des banques et des assurances estimant montent pas jusqu’au ciel, le jardinier (l’Etat) veut
son modèle économique trop risqué. malgré tout accompagner leur croissance. Et nicher au
sommet. » Tailler tout en laissant grandir.
Si l’étau réglementaire se resserre autour de ces géants
de l’internet, Pékin ne veut et ne peut se passer d’eux. « Valérie RIOCHET
D’ici à un an, la Chine pourrait être le premier Etat au AGEFI Hebdo n° 755, le 29 avril 2021
VOS NOTES
ACTIVITÉ 2.2

ÉNONCÉ
 Définissez ce qu’est une innovation.

 Clarifiez les innovations issues d’une évolution des usages,


ou d’une amélioration technique d’un service bancaire.

RESSOURCES
Il n’y a pas de ressources pour cette activité.
VOS NOTES
ACTIVITÉ 2.3

ÉNONCÉ
 Classifiez et illustrez des cas d’usage listés et issus du domaine
de l’intelligence artificielle.

RESSOURCES

Jeu d’étiquettes « Les cas d’usage proposés »


VOS NOTES
FIN DU TEMPS FORT 2
En synthèse, que retenez-vous comme notions clés ?
TEMPS FORT 3
ACTIVITÉ 3.1

ÉNONCÉ
 Quels facteurs influent sur la qualité de la présentation de Paul face au
CODIR ?

RESSOURCES

La bible de l’efficacité professionnelle, Richard Bourrelly, Eyrolles, 2015


Notamment fiches 25 et 39, pages 151 et 155 : Comment développer mon pouvoir de persuasion et
Comment délivrer un message clair et percutant.
VOS NOTES
ACTIVITÉ 3.2

ÉNONCÉ
 En quoi la montée en puissance de nouveaux concurrents
perturbe-elle les banques ?

 Quels choix stratégiques s’offrent à elles ?

RESSOURCES

Documents de travail
(articles de presse + fiche Enjeux)
ARTICLES DE PRESSE
Les géants de la Tech vont-ils remettre en cause les banques traditionnelles ?

Les GAFA américains, tout comme leurs données personnelles de leurs clients et les informations
homologues chinois, ont entrepris une stratégie de liées à leurs transactions à des acteurs tiers de leurs
diversification sectorielle tout azimut, nourrie par clients qui le souhaitent. C’est ce que l’on appelle «
leur capacité à exploiter la donnée. Pourquoi les l’open banking ». Pourtant, ce sont bien ces grandes
services financiers feraient-ils exception ? Les entreprises technologiques, en premier lieu Google,
banques ont pourtant les moyens de réagir, en Facebook et Amazon, qui possèdent cette ressource
s’appuyant sur les FinTechs. rare, véritable or noir du XXIe siècle et qui leur confère
un si grand pouvoir : les data. La stratégie des GAFA est
On ne cesse de s’interroger sur l'impact qu’ont les claire : il s’agit d’occuper autant de niches que possible
évolutions technologiques sur le secteur de la finance, et en élargissant leur business model et en s’appuyant sur
plus précisément sur les transformations liées au leurs points forts, à savoir la connaissance du client par
développement du numérique et sur l'avenir du travail. l’exploitation de la data, la maîtrise de l’intelligence
Cependant une nouvelle question, tout aussi stimulante, artificielle et la diversité de leurs produits qui créent ainsi
se pose sur les liens entre révolutions technologiques et un écosystème complet d’offres et de services. La
produits ou services financiers… tentation d’utiliser « one service to rule them all » est de
plus en plus présente…
Une diversification presque évidente…
…mais peu souhaitable
Alors qu’il y a quelques années, on annonçait un peu
vite la fin des banques traditionnelles, renversées par les Et c’est bien cette toute-puissance des géants du
FinTechs, force est de constater que FinTechs et numérique qui pose problème, problème qui n’a pas
banques parviennent désormais à coexister. En effet, encore la même importance du côté des FinTechs qui
elles sont source de stimulation et d’innovation mutuelle, sont des nains par rapport à ces géants. Tout cela va
sans qu’il n’y ait de fatalité à ce qu’elles représentent bien au-delà de savoir à quoi ressemblera la banque de
une menace les unes pour les autres. Cependant, demain. La question est plutôt de savoir qui pourra
aujourd’hui, cette interrogation trouve un terrain arrêter Amazon dont la capitalisation boursière atteint
d’observation très emblématique, celui des géants du 766 milliards de dollars en mai 2018 – soit autant que
numérique : les celle de JP Morgan (385 milliards) et de Bank of
GAFA[1] américains et leurs homologues chinois BATX[2]. America (315 milliards) réunies – et qui peut utiliser
Peut-on envisager qu’ils puissent un jour supplanter les comme bon lui semble les données personnelles de ses
banques et les institutions financières traditionnelles ? clients. Ce risque du pouvoir ab limitum concentré par
Ces géants du numérique ont déjà pénétré le marché quelques entreprises avait déjà été exposé dans notre
des services financiers avec des filiales telles qu’Apple ouvrage L’Avenir de notre liberté[4], au sous-titre
Pay, Alipay, Wechatpay… censées faciliter les évocateur « Faut-il démanteler Google… et quelques
paiements. Ce mouvement devrait d’ailleurs se autres ? » en plaidant pour une stricte séparation des
poursuivre et même s'intensifier, au vu des pourparlers entités et filiales dans un souci de promotion de la
entre Amazon, Berkshire et JP Morgan sur un éventuel concurrence, mais aussi et surtout, afin de préserver les
partenariat. Apple et Goldman Sachs projetteraient libertés individuelles, le respect de la vie privée… sans
même de s'allier sur un projet de carte bancaire vraiment soulever la question éthique de l’innovation
commune[3]. galopante. C’est par la segmentation des activités –
sinon le démantèlement – d’Alphabet, la maison mère
Cette question est bien légitime puisque ces entreprises de Google, que l’on obtiendra la restauration d’une
technologiques ont amorcé depuis longtemps leur véritable privacy.
diversification tout azimut : santé, véhicule autonome,
réalité virtuelle, tourisme spatial et même Les FinTechs, catalyseur de changement…
transhumanisme. À ce rythme, s’orienter vers les
services financiers semble en réalité presque évident. Que deviennent les FinTechs dans ce combat de
Paradoxalement, c’est aussi assez opportun puisque la géants ? Dans la majorité des cas, les FinTechs se
régulation européenne semblerait faciliter leur entrée. positionnent plutôt comme des partenaires, fournisseurs
Jusqu’alors, les grandes entreprises technologiques de technologies et de services innovants à forte valeur
s’étaient tenues éloignées de ce secteur, jugé trop ajoutée. Leur rôle n’est pas de concurrencer les acteurs
contraignant et réglementé, et orientaient leurs traditionnels du secteur, mais plutôt de développer des
innovations ailleurs. Mais depuis janvier dernier, la partenariats clés avec les grands Groupes financiers
directive européenne DSP 2 a changé la donne. Cette et/ou technologiques. Elles sont des catalyseurs de
directive oblige désormais les banques à partager les changement, permettant au secteur de s’adapter aux
évolutions sociétales : les nouveaux usages et les …et précieux allié des banques
nouveaux besoins des clients.
En conclusion, l’avance des GAFA en matière
Sont-elles utiles aux GAFA ? Dans ce nouvel d’intelligence artificielle est un avantage certain mais elle
environnement client, qui baigne dans les nouvelles ne remplace pas la connaissance qu’ont les FinTechs et
technologies, les GAFA ont un avantage certain car la les banques du client et de ses besoins. La force des
data et son traitement font partie de leur ADN, là où le institutions financières traditionnelles résident
secteur financier doit, au contraire, rattraper un immense actuellement dans la confiance historique dont elles
retard. Néanmoins, l'avance des GAFA en matière bénéficient auprès du public. À ce stade, les GAFA ne
d’intelligence artificielle ne remplace pas encore la souhaitent pas réellement concurrencer les banques
connaissance que les banques et les FinTechs ont du mais plutôt les contourner pour toucher directement le
client et de ses besoins. L’enjeu principal des institutions client mais leur présence renforcée dans le quotidien du
financières sera donc d’exploiter pleinement la consommateur démultiplie constamment leurs
technologie apportée par les FinTechs et la mettre au opportunités commerciales.
service de l’humain et de la relation client. Que des
géants du numérique suivent le chemin ouvert par des En réalité, les FinTechs, pour peu que les systèmes
FinTechs autrement moins puissantes et renouvellent financiers traditionnels les comprennent bien, sont leur
encore les pratiques bancaires, cela n’a finalement rien allié le plus précieux, parce qu'elles leur redonnent une
d’étonnant. capacité technologique que les GAFA peuvent avoir,
sans disposer pour autant de l'exigence séculaire de ces
Finalement, les FinTechs viennent à la fois challenger le métiers si particuliers de la finance.
monde traditionnel et les grandes entreprises
[1]
technologiques. Ne l’oublions pas, la force des FinTechs Google, Apple, Facebook et Amazon.
est leur capacité d’innovation et leur agilité. Les [2]
FinTechs ont et auront clairement un rôle à jouer. Elles Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi.
maîtrisent des innovations auxquelles les GAFA n’ont
Tripp Mickle et Liz Hoffman, « Goldman Sachs, Apple
[3]
pas accès et qui leur sont très complémentaires, par
Team Up on New Credit Card », Wall Street Journal,
exemple les techniques d’allocation de gestion
10 mai 2018.
patrimoniale via robo-advisor. Certaines d’entre elles
vont même pouvoir concurrencer les GAFA et les grands Jean-Hervé Lorenzi et Mickaël Berrebi, L’Avenir de
[4]

groupes financiers sur certains secteurs de niche, notre liberté : faut-il démanteler Google… et quelques
d’autant plus que je ne pense pas que les GAFA autres ?, Eyrolles, 2017
souhaitent, à ce stade, jouer sur leur trésorerie pour
exercer une activité bancaire et concurrencer les
établissements financiers traditionnels. C’est d’ailleurs
ce que le Pôle Finance Innovation a bien compris : Jean-Hervé LORENZI
depuis sa création, ce dernier a attribué son Label Revue Banque n° 821, mai 2018
d’excellence à plus de 600 projets innovants, portés par
des FinTechs mais aussi par des consortiums composés
de grands Groupes, de PME et d'académiques. Il est
aujourd’hui le plus grand réseau français de FinTechs.
La question de fond est de savoir qui conserve la relation réelle avec le client

Dans la « bataille de la donnée » qui s’annonce, le aussi aux acteurs américains pour leurs utilisateurs
directeur général délégué de Société Générale fait européens, alors même que les États-Unis sont secoués
valoir les atouts des banques : richesse de par l’affaire Cambridge Analytica. Le RGPD institue de
l’information hébergée par les banques, statut de nouveaux droits dont un droit inaliénable de la personne
tiers de confiance, transformation en cours des sur ses données lui permettant de les transférer, de les
systèmes informatiques… Une stratégie digitale qui supprimer… C’est aussi, pour le Groupe Société
inclut d’ores et déjà des partenariats avec les GAFA. Générale, une formidable opportunité.

Qu’est-ce qui attire aujourd’hui les géants


technologiques vers le secteur des services
financiers ?

Au cœur de ces mouvements, il y a la bataille de la


donnée, ou plus précisément de l’accès aux informations
sous-jacentes qui font leur richesse. En effet, si toutes
les données ne se valent pas, celles collectées grâce
aux paiements, par exemple, sont riches : elles
fournissent des informations en temps réel sur la
localisation du client, son environnement au moment de
l’acte d’achat, son état d’esprit… Ceci explique, je
pense, que les GAFA s’intéressent en premier lieu au
domaine des paiements, et que l’on ne voit pas encore
clairement quelle pourrait être leur stratégie bancaire.

Amazon serait toutefois intéressé par le lancement


d’une offre de compte bancaire… Faut-il différencier
les GAFA dans leur approche du secteur financier ?

À mon avis, le secteur financier reste et demeurera


ancré dans une relation physique et un lien personnel
avec le client qui se trouvent augmentés par la
technologie. Parmi les acteurs technologiques, Amazon
ou Alibaba en Chine sont ceux qui gardent le plus cet
ancrage dans une réalité humaine et physique. Ceci
explique, je pense, qu’ils se lancent dans le crédit aux
entreprises et dans la gestion de l’épargne. Dans le cas
d’Amazon, toutefois, la question de l’emprise sur le
marché pourrait à terme se poser, au regard des lois sur
la concurrence. Une contrainte qui ne se pose pas
encore en Chine, qui est plutôt dans une logique
d’inclusion financière et de consolidation de son système
bancaire.

Entre une banque comme Société Générale et un


GAFA, qui dispose de la plus grande quantité de
données ou d’informations ?

Nous considérons qu’avec nos 31 millions de clients à


travers le monde, le nombre de données mais surtout la
quantité d’informations que nous hébergeons sont
considérables. La donnée est un actif essentiel de nos
clients, dont nous sommes un conservateur, un
protecteur. Et au-delà de sa disponibilité, beaucoup de
questions se posent autour de son utilisation. Le
Règlement général européen sur la protection des
données personnelles (RGPD) est à ce titre une
rupture : c’est l’un des premiers textes européens à
portée extraterritoriale. Le règlement s’appliquera donc
Pourquoi ce contexte européen est-il un atout pour développements sont menés en mode agile, où les
les banques ? équipes réunissent le métier, la voix du client et les
développeurs. Cela améliore considérablement le temps
L’atout premier des banques est qu’elles sont et d’accès au marché de nos nouveaux développements.
demeurent perçues comme des tiers de confiance. Des En 2020, 50 % des projets IT du Groupe seront
sondages le montrent : lorsqu’on les interroge sur les développés en « continuous delivery ». Garantir en
acteurs les mieux à même de protéger leurs données, permanence la meilleure expérience utilisateur possible
les Français placent les banques en tête, loin devant les au collaborateur est également une dimension
GAFA. Elles sont historiquement dépositaires de l’argent essentielle de notre attractivité en tant qu’employeur,
et des titres de leurs clients, et donc des données face aux GAFA. D’où l’ouverture de notre campus
sensibles qui y sont liées. Elles peuvent donc se technologique des Dunes, dans l’est parisien, et le
positionner comme dépositaire-conservateur des déploiement à grande échelle du télétravail (15 000
données personnelles au sens large et proposer des collaborateurs en France).
services associés. Par exemple, le RGPD permet à
chacun de récupérer auprès de ses fournisseurs, Cloud public, API ouvertes… Ces transformations ne
l’ensemble des données qui le concernent : mais soulèvent-elles pas des enjeux de sécurité ?
comment transférer ces données et les stocker ? De
même, le RGPD impose à chaque entreprise de Ces évolutions technologiques mais aussi le
nommer un Data Protection Officer : mais comment faire renforcement de notre statut de tiers de confiance
quand on est une PME ? Ce sont autant de nouveaux exigent en effet que nous soyons capables de sécuriser
besoins auxquels il conviendra de répondre, à condition le plus possible nos systèmes. Or, dans l’environnement
de trouver le bon business model. ouvert dans lequel nous évoluons désormais, la
protection périmétrique de type « fire wall » n’est plus
La lourdeur des systèmes d’information historiques suffisante : il faut y adjoindre une protection de
n’est-elle pas un lourd handicap pour les banques l’information au plus près de là où elle se trouve, en
face aux GAFA ? cryptant les données, en sécurisant les applications qui
accèdent au système… À l’image d’un aéroport qui sait
Les banques sont depuis toujours des entreprises vérifier les bagages quelle que soit la zone où ils se
technologiques. 15 à 25 % de leurs dépenses trouvent.
opérationnelles sont dédiés à l’IT. C’est plus que les
opérateurs télécom, par exemple. Ces capacités Cet impératif de sécurité passe également par la veille et
technologiques existantes sont un réel atout pour le la prévention des attaques. Le risque cyber est l’un des
secteur bancaire, mais il est vrai que les GAFA, étant principaux risques systémiques dans le monde. Société
partis d’une page vierge, n’ont pas de problématique « Générale s’est très tôt dotée d’un CERT (Computer
legacy » à gérer. Chez Société Générale, nous avons Emergency Response Team), labélisé en 2009, pour
renoncé à une stratégie de transformation de nos SI de surveiller en permanence les attaques venues de
type « big bang », longue et coûteuse à mettre en l’extérieur. Nous disposons par ailleurs d’un centre de
œuvre, avec un risque d’obsolescence au moment où la sécurité opérationnel pour détecter les anomalies
migration aurait été achevée. Nous lui avons préféré une internes au système, pour déceler par exemple certaines
transformation progressive de nos systèmes attaques qui ne deviennent actives qu’après un délai.
d’information fondée sur les API[1] et les webservices. Des outils d’intelligence artificielle nous aident dans la
Nous avançons rapidement : près de 2 000 API ont détection de la fraude. Nous avons annoncé en
d’ores et déjà été développées. Elles sont novembre dernier l’investissement de 650 millions
principalement à usage interne mais une centaine d’euros d’ici à 2020 dans la cybersécurité.
d’entre elles sont à la disposition d’utilisateurs externes,
en particulier à travers notre plate-forme SG Market. Les GAFA ne partagent-ils pas cet impératif de
Cette stratégie d’open banking (« API First ») repose par sécurité ?
ailleurs sur une migration vers le cloud, privé mais aussi
public, et sur l’open source, c’est-à-dire les standards Pour les GAFA, la sécurité relève avant tout du risque
des GAFA. opérationnel : ils ne peuvent se permettre de ne plus
fonctionner. Notre stratégie est différente : il s’agit de
Quel montant d’investissement cela représente-t-il ? protéger le client et de préserver notre statut de tiers de
confiance.
42 % de notre dépense IT totale est dédiée à la
transformation de nos systèmes, soit 1,6 milliard d’euros Travaillez-vous aujourd’hui avec les GAFA ?
par an. Par rapport au secteur bancaire, c’est
beaucoup ; par rapport aux GAFA, ça ne l’est pas. Mais Avant d’être de nouveaux entrants dans le secteur des
le véritable enjeu de la transformation est celui de services financiers, les GAFA sont d’abord de grands
l’agilité. Depuis quatre ans, nous travaillons à la partenaires. Nous utilisons leurs technologies, dans le
transformation du mode de livraison de nos projets IT. domaine marketing, bien entendu, mais pas seulement :
Dans la banque de grande clientèle, 40 à 50 % des Société Générale est une des premières banques
européennes à avoir noué des partenariats avec les
infrastructures cloud d’Amazon (AWS) et Microsoft [1]
Application Programming Interface : en français,
(Azure), en stricte conformité avec la réglementation. interface de programmation.

Qu’en est-il des services financiers eux-mêmes ? Enquête CSA : Les Français et la protection de leurs
[2]

Êtes-vous plutôt en mode partenariat ou en données personnelles :


concurrence frontale ? https://www.csa.eu/fr/survey/les-fran
Je suis convaincu que nous allons vers un monde de
%C3%A7ais-et-la-protection-de-leurs-
plus en plus partenarial : le bon partenaire, avec la donnees-personnelles.
bonne technologie, au bon moment. Nous sommes par
exemple partenaire d’Apple pour distribuer Apple Pay.

Seriez-vous prêts à fournir des services bancaires, Séverin CABANNES


en marque blanche par exemple, à un GAFA ?
Revue Banque n° 821, mai 2018
La question de fond est de savoir qui conserve la
relation réelle avec le client, relation qui est à la fois
digitale et physique. Je n’imagine pas que l’on perde
cette relation. Les technologies sont pour nous le moyen
de décupler les occasions de contact avec nos clients.
Offrir des services en marque blanche n’est
envisageable que si nous conservons la relation directe.

Utiliser les technologies d’assistance virtuelle des


GAFA (chatbot sur Messenger ou Whatsapp,
enceintes connectées de Google ou d’Amazon…)
est-il dès lors exclu ?

Cela pourra faire partie de la dimension digitale de cette


relation au client. Elle se développera probablement
pour certains services mais seulement sur des sujets
très précis : demander à son enceinte connectée de
faire un virement oui, mais sans doute plus difficilement
de financer l’achat d’une maison !

Les GAFA ne pourraient-ils pas profiter de la DSP 2


pour fournir certains services financiers, comme
l’agrégation de compte ou l’initiation de paiement,
sans avoir besoin de licence d’établissement de
crédit ?

L’agrégation de comptes n’est pas un service nouveau :


dès 2015, Société Générale avait racheté l’agrégateur
Fiduceo et l’a déployé sur l’ensemble de ses réseaux. La
DSP 2 donne effectivement à de nouveaux acteurs – y
compris aux GAFA – l’opportunité d’accéder à la donnée
de paiement. Le risque de désintermédiation existe
donc, mais il ne me semble pas inéluctable. Nous le
percevons et nous investissons en ce sens. L’enjeu est
bien davantage sur la qualité de l’expérience client que
vous offrez : cela doit rester notre obsession. La
question du coût du service rendu rentrera aussi en ligne
de compte, d’où l’accélération de notre transformation
digitale. Enfin, même s’il est aujourd’hui faible, le niveau
de conscience des clients quant aux risques liés à
l’utilisation de leurs données va se renforcer. Tout
reviendra donc à poser la question fondamentale : à qui
le client fera-t-il confiance demain ? Aujourd’hui, 53 %
des Français répondent : « aux banques »[2].

Propos recueillis par Séverine Leboucher.


Fiche Enjeux
Diagnostic SWOT + enjeux
VOS NOTES
ACTIVITÉ 3.3

ÉNONCÉ
 Dans le cadre d’un débat contradictoire, argumentez vos choix de stratégie.

RESSOURCES

La bible de l’efficacité professionnelle, Richard Bourrelly, Eyrolles, 2015


En particulier fiches 25, 32 et 39.
« Concevoir une stratégie en toute simplicité », Manager GO!, 10 mars 2018
VOS NOTES
FIN DU TEMPS FORT 3
En synthèse, que retenez-vous comme notions clés ?
CONCLUSION
ACTIVITÉ 4.1

ÉNONCÉ
Retraçons le chemin parcouru dans cette journée…

RESSOURCES
Il n’y a pas de ressources pour cette activité.
VOS NOTES
ANNEXES

ACTIVITÉ 0.2
Vidéo

« Pitcher son entreprise en 2 minutes ou moins », BPI France, 21 avril 2016

https://www.youtube.com/watch?v=89aY-Bl5seA&feature=youtu. be

Web

« Pitch de start-up : pourquoi et comment réinventer l'exercice », Adrien Rivierre, lesechos.fr, 14 juin 2019

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/pitch-de-start-up-pourquoi-et-comment-reinventer-lexercice-
1029157

ACTIVITÉ 1.1
Bibliothèque numérique
Gestion de la banque, Tous les principes et outils à connaître, Sylvie de Coussergues, Gautier Bourdeaux,
Héger Gabteni, Dunod, 9e édition, 2020

https://bibliotheque.revue-banque.fr/catalog/book/88902695

ACTIVITÉ 1.2
Bibliothèque numérique
La révolution FINTECH, Régis Bouyala, RB Édition, collection les Essentiels, 2016

http://bibliotheque.revue-banque.fr/catalog/book/88832183

La révolution FINTECH acte 2, Régis Bouyala, RB Édition, collection les Essentiels, 2018

http://bibliotheque.revue-banque.fr/catalog/book/88855770

La boîte à outils du Mind Mapping, Xavier Delengaigne, Marie-Rose Delengaigne, Dunod, collection BàO
La Boîte à Outils, 2019

http://bibliotheque.revue-banque.fr/catalog/book/88870370

ACTIVITÉ 2.1
Web
« Les Gafa constituent une menace pour le secteur bancaire », Pauline Armandet, L’AGEFI Quotidien, www.
agefi.fr, 19 décembre 2019

https://www.agefi.fr/fintech/actualites/quotidien/20191219/gafa-constituent-menace-secteur-
bancaire-289633

« Les banques face au tsunami des GAFA », Philippe Escande, Le Monde www.lemonde.fr, 14 novembre
2019
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/11/14/les-banques-face-au-tsunami-des-
gafa_6019129_3234.html

ACTIVITÉ 2.3
Ressource multimédia
https://campus.esbanque.fr/extra/mesdocuments/CD/Jeu/ITB/ITB-B1-M1-J3-A2.3-GD/LANCEZ_MOI.html

ACTIVITÉ 3.1
Bibliothèque numérique
La bible de l’efficacité professionnelle, Richard Bourrelly, Eyrolles, 2015

http://bibliotheque.revue-banque.fr/catalog/book/88826103

ACTIVITÉ 3.3
Bibliothèque numérique
La bible de l’efficacité professionnelle, Richard Bourrelly, Eyrolles, 2015

http://bibliotheque.revue-banque.fr/catalog/book/88826103

Web
« Concevoir une stratégie : l’analyse SWOT », www.manager-go.com, 10 mars 2018

https://www.manager-go.com/strategie-entreprise/dossiers-methodes/diagnostic-strategique-swot

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