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Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
SUJET
Ce sujet comporte quatre documents.
DOCUMENT 1
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DOCUMENT 2
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DOCUMENT 3
Part des chaînes de valeur mondiales dans les échanges mondiaux (en %)
Lecture : en 2015, environ 48 % de la valeur des produits exportés dans le monde provient
de produits importés.
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DOCUMENT 4
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ÉPREUVE COMPOSÉE
Partie 1 - Mobilisation des connaissances : il est demandé au candidat de répondre à la question en faisant
appel à ses connaissances acquises dans le cadre du programme.
Partie 2 - Étude d'un document : il est demandé aux candidats de répondre aux questions en mobilisant ses
connaissances acquises dans le cadre du programme et en adoptant une démarche méthodologique
rigoureuse, de collecte et de traitement de l'information.
Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire : il est demandé au candidat de traiter le
sujet :
- en développant un raisonnement ;
- en exploitant les documents du dossier ;
- en faisant appel à ses connaissances personnelles ;
- en composant une introduction, un développement, une conclusion.
II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
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Deuxième partie : Étude d’un document (6 points)
Questions :
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Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire
(10 points)
DOCUMENT 1
Imaginons un instant que nous sommes dans une réunion sociale. On demande aux
participants de se présenter. Selon la teneur de la demande, ils le feront certainement de
différentes manières (profession, âge, vie familiale...). Mais si on leur demande de dire «
qui » ils sont « vraiment », ils se livreront probablement devant nous à un étrange
exercice. Ils nous diront qu’ils sont « ceci » ou « cela », mais aussi qu’ils ne sont pas
vraiment « ceci » ou « cela » [...]. Certes, conviendront-ils, ils sont jeunes ou vieux,
ingénieurs ou employés, hommes ou femmes, mais ils ne sont pas vraiment comme les
autres vieux ou jeunes, employés ou ingénieurs, femmes ou hommes [...]. Tout se passe
comme si les identités sociales étaient de moins en moins capables de cerner notre
singularité1. Et parfois même, de rendre compte de nos capacités d’action [...]. Mais la
sensibilité accrue envers la singularité se repère surtout du côté de la conception que
nous nous faisons de nos places sociales. Hier, l’individu était cerné
par une position sociale, sinon toujours unique, au moins largement dominante, associée
d’une manière ou d’une autre à une perspective de classe ou tout au moins à une strate
sociale. Sans disparaître, cette vision est désormais concurrencée par une autre, nous
rendant plus familier un monde dans lequel chacun d’entre nous est
au centre de différents réseaux de sociabilité. [...] Tout cela renforce, bien sûr, le goût pour
les logiques affinitaires2 au détriment des logiques sociales entre groupes.
Source : Danilo MARTUCELLI, La société singulariste, 2010.
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DOCUMENT 2
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DOCUMENT 3
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CORRIGE DISSERTATION
1ère partie
Proposition de problématique :
Le commerce international s’explique par de multiples facteurs. Dans l’analyse classique de David Ricardo,
les avantages comparatifs sont le déterminant essentiel de l’échange international, cependant, cette analyse
ne permet plus d’expliquer aujourd’hui une grande partie du commerce mondial.
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Le développement du commerce intrabranche (doc 4) ne peut pas s’expliquer par les avantages comparatifs
Conclusion
Barème :
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CORRIGE EPREUVE COMPOSÉE
1ère partie
Dans la théorie classique de l’échange international telle qu’elle est définie, notamment, par Ricardo,
l’avantage comparatif détermine la spécialisation internationale et donc, oriente l’échange.
Explication : un pays peut participer à l’échange international à partir du moment où il dispose d’un avantage
à produire un bien comparativement à un autre bien. Il peut alors se spécialiser dans cette production. Ainsi,
il génère des surplus qu’il peut importer, lui permettant ainsi d’acquérir les devises nécessaires pour
importer.
Mais d’où vient l’avantage comparatif ? Il faut attendre Hecksher, Ohlin et Samuelson pour l’expliquer. Selon
eux, l’avantage comparatif est généré par la dotation relative en facteurs de production : c’est ce qu’on
appelle les dotations factorielles. Ainsi, un pays peut être plus avantagé en capital par rapport au facteur
travail : dans ce cas, il aura un avantage à se spécialiser dans les productions capitalistiques ; inversement,
un pays plus avantagé en travail par rapport au capital se spécialisera dans les productions travaillistiques
(c’est pourquoi, par exemple, la Chine est devenu « l’atelier du monde » en concentrant les productions
gourmandes en main d’œuvre).
D’autres dotations factorielles, à part le capital et le travail, peuvent intervenir. Par exemple les ressources
naturelles (elles expliquent par exemple pourquoi l’Arabie saoudite est un des principaux exportateurs de
pétrole du monde) ou la technologie. Dans ce dernier cas, la dotation technologique génère un avantage
construit.
Barème :
Définition de la dotation factorielle, avec mention des 2 facteurs travail et capital : 1,5
Explication du lieu dotation factorielle – avantage comparatif : 1,5
Exemple : 1
Mention des dotations technologiques / naturelles : 1
Questions :
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Un brevet est un titre de propriété sur une innovation déposé par une entreprise. Le brevet garantit
l’exclusivité de l’entreprise sur ce brevet ; elle peut donc l’exploiter, le vendre, le louer. Le brevet est une
condition essentielle du progrès technique, puisqu’il encourage les entreprises à innover et leur offre la
garantit que leurs investissements en Recherche-Développement ne seront pas perdus.
D’après l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, on constate qu’entre 2006 et 2011 le nombre
de brevets déposés dans le monde dans le domaine de l’énergie éolienne augmentait de 27 % par an en
moyenne, alors qu’entre 1975 et 2006, ce même nombre augmentait de 9 % en moyenne par an. On peut
donc dire que le dépôt de brevets dans le domaine de l’énergie éolienne s’accélère considérablement, et
qu’il a augmentait trois fois plus vite entre 2006 et 2011 qu’entre 1975 et 2005
Barème :
Bien définir le brevet
Citer la source
Lire les 2 pourcentages correctement et faire une comparaison chiffrée
Selon l’économiste Joseph Schumpeter, il existe deux grands types d’innovations : les innovations de
procédé et les innovations de produit. L’innovation joue un grand rôle dans l’économie : elle initie la
croissance, en générant des révolutions industrielles, elle entretient la croissance, et (c’est ce qui nous
intéresse ici) elle peut permettre d’entretenir des rendements croissants en évitant l’épuisement des
ressources naturelles. C’est ce qu’on appelle une croissance intensive et soutenable.
On remarque, dans le tableau du wipo, que le nombre de brevets déposés dans tous les domaines des
énergies renouvelables (éolien, solaire, biocarburants) est en forte augmentation, et que cette augmentation
s’accélère entre 1975 et 2011. Par exemple, alors que le dépôt mondial de brevets augmentait de 6 % par
an entre 2006 et 2011, le nombre de brevets déposés dans le seul domaine de l’énergie photovoltaïque
augmentait de 33 %, soit 5 fois plus !
Cela démontre que la R&D dans le domaine des énergies « vertes » est très dynamique. On peut supposer
que son accélération, caractérisée par l’augmentation du nombre de brevets, engendre la mise sur le
marché de nombreuses innovations qui ont pour but de servir de substituts aux sources traditionnelles
d’énergie : l’éolien, le photovoltaïque, par exemple, ont pour but de créer de l’électricité à partir d’une source
inépuisable (le soleil et le vent), qui pourrait se substituer à terme en partie ou complètement à l’électricité
produite par les énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon).
Ainsi, l’innovation peut permettre de développer de nouvelles sources d’énergie et de soutenir la croissance
mondiale, tout en réduisant l’impact environnemental de la production.
Barème :
Définir l’innovation
Utiliser les chiffres du tableau
Mobiliser les notions de rendement décroissant, de croissance soutenable.
Expliquer ce que sont les limites écologiques de la croissance (rendements décroissants, épuisement des ressources...)
Construire la réponse
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