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Introduction:
Différents modèles ont été développés par les économistes pour expliquer les gains que
procure le commerce international dans les échanges interbranches (entre différentes branches
d’activité).
● La théorie H.O.S
Cette théorie développée au début du 20 siècle démontre que chaque pays choisit sa
spécialisation économique en fonction de sa dotation factorielle relative.
Document 3:
Ce document montre que les pays tels que la Chine et les USA détiennent des avantages
comparatifs qui reposent sur des différences en dotation factorielle. En 1992 la chine exporte
principalement du textile (⅓ de ses exportations) car elle a un avantage comparatif reposant sur
une main d’oeuvre peu qualifié et abondante lui permettant d’exporter à un prix compétitif. En
revanche, les états unis cette même année exporte ⅓ de leurs exportations dans les machines
et produit électronique, leur avantage comparatif repose sur une dotation en facteur capital
importante qui leur permet d’exporter à un prix compétitif (plus main d’oeuvre qualifiée).
Document 4
Ce doc montre l’importance de l’investissement en R&D de la corée du sud ce qui explique son
avance tech en terme d’innovations
Certains géants de l'électroménager et le l'électronique sud coréens sont à la pointe de la
recherche et comptent révolutionner la domotique en créant des logements et des équipements
entièrement connectés. Ces entreprises innovantes détiennent un avantage comparatif car elles
sont en position de monopole temporaire sur le marché mondial. Cela entraîne des échanges
internationaux liés à cet écart technologique, la demande étrangère fait appel à des
importations de ces produits coréens. Lorsque l’innovation se diffuse, les pays anciennement
importateurs peuvent produire eux même le produit et l’exporter à leur tour. Les dotations tech
de la corée du sud la mène à se spécialiser dans les biens de hautes technologies et à les
exporter.
Doc 6:
Ce document montre qu’il existe des échanges de voitures entre pays comparables ainsi 82%
des exportations des voitures françaises correspondent à des niveau moyenne et bas de
gamme alors que 59% des exportations allemandes reposent sur du haut de gamme. Ces deux
pays sont donc spécialisés sur un ou deux niveaux de gamme on parle de différenciation
verticale les produits se différencient par leur prix et leurs niveaux de qualité. Mais on observe
aussi qu’il y a des échanges de voitures d’un même niveau de gamme par exemple la france
exporte 43% de la totalités de son exportation de voiture dans des voitures bas de gamme mais
importe aussi ces voitures bas de gamme à hauteur de 29% des ces importations totales de
voitures. Ainsi ces échanges s’expliquent par une différenciation horizontale les voitures se
distingues par leurs caractéristiques techniques tels que le confort, le design…
B/ Des échanges intra-branches qui s’epliquent par les quête d’économie d’échelle
Lorsqu' une entreprise augmente sa production elle peut répartir son coût fixe sur un plus grand
nombre d'unités produites et diminuer ainsi son coût unitaire de production, cela correspond à
des économies d’échelle.
Les firmes en se spécialisant sur un produit différencié verticalement ou horizontalement vont
pouvoir vendre à un grand nombre de consommateurs dans différents pays ce qui leur permet
de développer des économies d’échelle. Cette valeur ajoutée supplémentaire peut être
réinvestie dans des innovations dans le haut de gamme ou permettre une baisse des prix pour
un positionnement bas de gamme.
Doc 7
1/ Pourquoi Airbus illustre-t-il la fragmentation de la chaîne de valeur ?
La production de l’A380 a été réparti en plusieurs étapes de production qui ont lieu dans
différents pays européens comme la France, l'Allemagne, l’Espagne, le RU, l’assemblage final a
lieu en France à toulouse
2/ Quelle est la nature des biens échangés entre les pays participants à la production de l’A380
Les pays impliqués dans la production de l’A380 échangent principalement des composants
aéronautiques tels que les moteurs les ailes, les systèmes électroniques et aménagements
intérieur de l’avion on peut donc dire que ces composants aéronautiques sont des biens
intermédiaires.
Transition :
Voir Activité B bilan
A partir des années 2000 les économistes vont expliquer que les échanges entre pays reposent
principalement sur les firmes les plus productives des ses pays.
III/ Comment la productivité des firmes détermine-t-elle la compétivité d’un pays et donc de sa
capacité à exporter.
Intro:
Dès les années 2000 les économistes vont développer des théories du commerce
Internationnal (CI) qui montre que la capacité à exporter d’un pays repose essentiellement sur
la productivité de certaines firmes.
A/ Les firmes les plus productives à l’origine des exportations d’une nation
Document 8:
1/
Pour l'ensemble des entreprises françaises du secteur marchand en 2007, chaque salarié a
généré en moyenne 64 000 € de valeur ajoutée, des exportations moyennes par salariés de 41
000 €. En outre, seulement 3% de ces entreprises sont exportatrices, et 17%en moyenne du
chiffre d'affaires global proviennent de l'export.
2/ Le calcul de la VA par salarié mesure la productivité des firmes, c’est à dire l’efficacité de la
combinaison productive des firmes
3/ En France en 2007, on observe que les Grandes entreprise ont des performances largement
supérieures à celles des PME, ainsi la productivité des Grandes entreprises (GE) par salariés
est supérieur de 29 000€ à celle des PME (80 000 - 51 000) par ailleur les salariés de ces
grandes entreprises génèrent 5fois plus d’exportations en valeur que ceux des PME (93/17)
aisni la part des entreprises exportatrices parmi les GE est environ 4X plus élevée (63/15) ce
qui conduit aussi à une part du chiffre d’affaire à l’exportation plus élevé: cette part est 2,4X
supérieure (24/10).
4/ On observe une correlation positive car plus la VA par salarié augmente et plus la proportion
d’entreprise exportatrice augmente.
5/ Lorsque une entreprise exporte elle doit prendre en compte différents coûts supplémentaires
pour fixer son prix à l’exportation ses coûts comprennent les coûts du transport, les drroits de
douane et le taux de change de la monnaie. Une entreprise qui dégage une forte productivité va
pouvoir amortir ses coûts supplémentaires sans changer son prix de vente et rester ainsi
compétitive sur ses marchés. En revanche les PME moins productives seront obligées
d’augmenter leurs prix de ventes à l’export ce qui les rendra moins compétitives ou mènera à la
disparition de leurs exportations.
Conclusion:
Ce doc montre que le niveau de production des entreprises va influencer directement la
capacité de l’entreprise à exporter en permettant soit une hausse de sa compétitivité hors prix
ou soit une hausse de sa compétitivité prix.
C) Une productivité moyenne des entreprises renforcées dans un pays exposé au commerce
internationnal.
1. Comment ont évolué les coûts salariaux en France entre 2000 et 2016 dans les deux types
de secteurs ?
Les coûts salariaux français ont augmenté de 37% dans les secteurs peu soumis à la
concurrence internationale alors qu’ils n’ont augmenté que de 5% dans les secteurs exposés au
commerce international selon les données d’Eurostat.
2) La différence dans l'évolution des coûts salariaux entre les secteurs abrités et exposés en
France peut s'expliquer par plusieurs points clés :
Les coûts salariaux dépendent d’une part des salaires et charges et d'autre part de la
productivité du travail, les entreprises soumises à la concurrence internationale cherchent à
maintenir leur compétitivité c' est-à -dire leur capacité à exporter en limitant la hausse des coûts
salariaux dans les coûts totaux de production. Elles vont chercher à améliorer la productivité du
travail de leurs salariés ce qui va leur permettre de limiter le coût du travail.
En conclusion:
On observe ainsi que l’ouverture au commerce international stimule la productivité du travail
des firmes exportatrices
Document 11
1/ Les données qui ont été additionnées pour obtenir 1 297 milliards de dollars en 2018 sont les
montants des IDE investis dans toutes les régions listées dans le graphique: Pays développés,
2) Les pays en développement représentent la zone géographique qui bénéficie majoritairement
de ces IDE en effet elle bénéficie de 54,4% de la totalité de ces IDE réalisés en 2018 selon le
CNUCED (706/ 1297)
3) On observe aussi que les pays développés bénéficient de ces IDE à hauteur de 42,9% des
ces IDE dans les pays mondiaux (557/1297).
4/ Les raisons qui pourraient expliquer l'importance des IDE dans ces deux catégories de pays
(développés et en développement) incluent :
On fait la différence par exemple entre la valeur des iphones assemblé en chine par ses
fournisseurs et vendu par Apple et donc la valeur totale du produit (iphone) sera la somme de
toutes les valeur ajoutées dans chaque pays c’est pour cela qu’on parle de chaîne de valeur
Une des logiques mises en place dépend des avantages comparatifs et des dotations
factorielles de chaque pays concernés, la Chine elle a une main d'œuvre peu chère et
abondante cela permet à apple de développer sa compétitivité prix en achetant des biens
intermédiaires peu chère à ses fournisseurs. Par ailleurs, cette internationalisation repose aussi
sur une stratégie de compétitivité hors prix en achetant des composants à des entreprises
situées dans des pays développés qui bénéficient d’une main d'œuvre qualifiée et de capitaux
importants comme le japon, la corée du sud et même l’Europe occidentale. En revanche la
conception n’est pas internationalisée et se situe dans la Silicon Valley qui bénéficie
d’ingénieurs très qualifiés et d’universités très avancées dans le domaine de la recherche.
Logique de demande les apple stores se trouvent dans les pays où la demande est importante.
V) Quels sont les effets du cimmerce international et les termes du débat entre libre-échange et
protectionnisme
Selon une étude de Capital parue en 2018, un jean fabriqué au Bangladesh est vendu en
France À 14,99€ alors que son prix serait de 27€ s’il était fabriqué en France. Cette importation
permet aux français de gagner en pouvoir d’achat ce qui est un effet positif du commerce
international
Les firmes multinationales, qui possèdent une ou plusieurs unités de production à l’étranger, ont
mis en œuvre une internationalisation de la chaîne de valeur. Ainsi différentes étapes de la
production sont réparties entre différents pays en fonction de leurs avantages comparatifs. Les
activités qui nécessitent du travail qualifié seront davantage implantées dans les pays
développés, à forte dotation technologique. À l'opposé, les activités nécessitant une main
d'œuvre nombreuse et peu coûteuse seront implantées dans les pays en développement. Les
FMN, en maîtrisant l'ensemble du processus de production, peuvent ainsi maximiser la valeur
ajoutée générée à chaque étape de la chaîne de valeur.
Document 13:
Quelle tendance peut on observer:
Selon une étude menée par l’OCDE en 2012, on observe qu’entre 1990 et 2010 les BRICS
connaissent une évolution du niveau de vie qui se constate par une élévation du pib brut par
habitants en dollars constants.
Les pays ayant connu la plus forte croissance de leurs niveaux de vie sont les pays asiatiques
tels que la Chine et l’Inde, le niveau de vie de l’inde est passé de 1210 dollars par habitants à
3073 dollars par habitants soit 2,5X plus (3073/1210). Quant à elle a connu une élévation
encore plus forte passant de 1101$/habitants à 6819$/habitants soit 6,2 fois plus.
3/ La stratégie de remontée des filières, consiste pour les pays, en particulier ceux d'Asie, à
évoluer progressivement dans leur production depuis des biens de première génération avec
une faible valeur ajoutée, comme les textiles, vers des produits de deuxième génération avec
une valeur ajoutée moyenne, et enfin vers des produits de troisième génération avec une haute
valeur ajoutée et technologie intense.
Cela implique le développement de capacités industrielles et technologiques plus complexes et
le passage d'une économie centrée sur la simple fabrication vers une économie avec une
production diversifiée et de haute technologie.
Cette stratégie est possible grâce aux importations et à la diffusion du progrés technique, en
effet ces pays en particulier la Chine ont bénéficié de transfert technologique en provenance
des firmes multinationales qui ont fragmenté leur chaîne de valeur. Ainsi ces PED (pays en
développement) ont diversifié progressivement leur offres vers des productions plus intensives
en facteur capital et bénéficiant d’une main d'œuvre plus qualifiée.
4/ Pour un pays, produire des produits à plus forte valeur ajoutée présente plusieurs avantages.
Cela permet d'augmenter les revenus que ce soit auprès des ménages entreprises ou l’Etat la
demande de biens et services va donc augmenter ce qui stimule la production et donc la
croissance économique et permet aussi de développer l’emploi. Par ailleurs le rôle de l’Etat est
important à partir de la richesse créée il peut aussi plus facilement investir dans le capital
humain comme l’a fait le Costa Rica ce qui permet d’élever le niveau de qualification des
travailleurs du pays.
5/ Les mouvements de délocalisation des pays émergents vers les pays moins avancés sont
généralement motivés par la recherche de coûts de production plus bas, notamment en ce qui
concerne la main-d'œuvre. À mesure que les pays émergents se développent, leurs coûts
salariaux augmentent et ils commencent à se spécialiser dans des produits à plus haute valeur
ajoutée.
Pour rester compétitifs, ils peuvent choisir de délocaliser la production de biens à faible valeur
ajoutée vers des pays où les coûts de production, surtout la main-d'œuvre, restent plus faibles.
Cela permet aux pays émergents de maintenir des prix compétitifs sur les marchés
internationaux tout en se concentrant sur l'augmentation de leur propre sophistication
technologique et économique.
c. Il y a une corrélation positive entre le commerce mondial et la part des chaînes de valeur
dans les exportations mondiales.
- Vraie. On peut observer sur le graphique que les deux lignes ont tendance à monter et
descendre ensemble. Lorsque le pourcentage du commerce mondial augmente, le pourcentage
des chaînes de valeur dans les exportations mondiales a également tendance à augmenter, et
vice versa.
2) On observe une correlation négative car plus l’enssemble ‘une famille professionelle travaille
dans les aire urbaines de plus de 500 000 habitants moins cette famille fait des tâche
répétitives.
3) On constate que les emplois qualifiés comme les ingénieurs informatique sont regroupés
dans les zones urbaines contrairement aux ouvriers non qualifiés qui vont majoritairement se
concentrer dans les zones rurales. En effet cela creuse les inégalitées de revenu entre les
territoires. Ces inégalités sont accentuées par les échanges internationaux car l’activité
économique va se concentrer dans les grandes métropoles.
Par exemple le japon entre 1920 et 1945 à protègé son secteur agricole et son industrie
traditionnelle qui était naissante, les effets ont été positifs puisque en 1971 ce pays est le 3eme
exportateur mondial.
Contre exemple, le Brésil à mis en place une loi interdisant l’importation de produits
informatiques entre 1984 et 1990 pour permettre le dévelloppement de son industrie naissante
dans ce domaine. Cette loi a eu des effets négatifs puisque le prix des ordinateurs a presque
doublé impactant le pouvoir d’achat des brésiliens et la compétivité des firmes. Par ailleurs les
TICS n’ont pas pu se diffuser aussi rapidement que dans le reste du monde.
2/ Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est une institution internationnale qui a été éréé
en 1994 dans le prolongement du GATT elle promeut le libre echange entre les pays et régule
ces échanges elle a donc pour objectif de réduire les barrieres liées au commerce
internationnale.
En 2018, les Etats Unis et la Chine sont rentrés dans une forme de guerre commerciale portant
sur les taxes doinières, cette situation a été provoquée par la mise en place de taxes doinières
américaines sur les importations d’aciers et d’aluminium en provenance de Chine. Cette
situation a des effets négatifs sur la croissance économique des deux pays.
Dans le cas développé précédemment les entreprises américaines qui se fournissaient en acier
ou aluminium auprès de fournisseurs chinois vont connaitre une hausse des prix de ces
matériaux ce qui va augmenter le coûts total de production et réduire leurs profits.