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Abréviations: R&D:recherche et

développement/beaucoup:bcp/pdt:produit/donc:dc/p°:production/pr:pour/dans:ds/demande:Dde/exportation:
X/importation:M/concurrence:Cce/ Cment: comment/ Qté: Qté/ entreprise:E/se.

Résumé CH2 Les analyses récentes de l’échange international.


Introduction de module:
-La théorie traditionnelle de l’échange est succédée pendant la première moitié du XX ème siècle.-Dès les années
1970, des études ont mis en évidence les limites de la théorie traditionnelle: « Le jeu à somme positive » l’est
davantage pr certains pays que pr d’autres.
-Certaines spécialisations créent des avantages tels que les pays favorisés connaissent des rythmes de croissance
durablement plus élevés. Le différentiel de productivité peut être construit grâce à des économies d’échelle et des
innovations ds le cadre d’une Cce imparfaite.
-En effet Les échanges internationaux contemporains sont réalisés essentiellement entre les nations les plus
développées. Plus de la moitié du commerce entre les pays industrialisés relève de l’intra-branche.
-À partir de là, les nouvelles théories partent d’un nouveau cadre de référence basé sur une situation de Cce
imparfaite.
Section 1 : L’innovation technologique et le cycle de pdt.
Michael Posner et Raymond Vernon ont été les premiers à montrer que l’écart technologique et l’innovation
constituent des facteurs notables des échanges commerciaux internationaux.
1.1.L’écart technologique et l’innovation:
-La spécialisation des nations dépend du processus d’innovation qui permet d’asseoir un avantage relatif
temporaire. Par conséquent, cette analyse montre que les avantages comparatifs, sont construits et créés pr une
période déterminée.
-La technologie considérée comme un facteur de p°, à deux effets principaux:
1/Elle permet de créer de nouveaux pdts et de nouvelles méthodes de p°.
2/L’innovation devient ainsi un moyen de maintenir ds le temps ou de renouveler continuellement l’avantage
comparatif.
-M.Posner considère que l’investissement et les dépenses de R&D peuvent être à l’origine d’un écart
technologique, générateur pr le pays innovateur d’un avantage certain. Le pays innovateur acquiert une avance
technologique qui lui confère un monopole d’X pr le pdt nouveau (ds le cas de l’existence d’une Dde externe). À
ce niveau, Hufbauer distingue 2 types d’échanges se distinguent:
1) Le commerce d’écart technologique, il se développe au cas où le pays innovateur bénéficie de l’absence
d’imitation de son innovation par les pays étrangers qui sont obligés d’importer le pdt nouveau.
2) Le commerce dit « de bas salaires », qui est une conséquence d’une phase de banalisation de la technologie,
où le pays innovateur préfère souvent reconstituer un nouvel avantage par la mise au point d’autres pdts
nouveaux et transférer progressivement les procédés de fabrication de l’ancien pdt nouveau ds les pays
imitateurs capables d’appliquer ces procédés à meilleur coût.
1.2.La théorie du cycle international du produit de Vernon:
R. Vernon reprend l’idée de monopole technologique lié à l’innovation et met l’accent sur le nouveau produit en
tant que tel et sur son cycle de vie. Il combine l’évolution de la nature du produit, tout au long de son cycle, avec
les évolutions de son commerce international.
Le produit peut connaître quatre phases, d’où chacune d’entre eux est associée à une phase d’échange
international.
1.2.1. Phase de lancement ou d’émergence: Elle n’engendre pas de commerce international parce que le pdt est
fabriqué et consommé ds le pays d’origine de l’innovation. Seul le pays innovateur a une population possédant
des revenus assez élevés pr acheter le nouveau pdt.
1.2.2. Phase de croissance: Lors de la deuxième phase du cycle, le procédé de fabrication devient de plus en
plus connu et la Dde du bien se généralise. Les Xs du pays innovateur vers ses partenaires se multiplient. Le prix
diminuant, le producteur va chercher à étendre son marché ds les autres pays développés où les consommateurs à
haut niveau de revenu commencent à pouvoir acheter le produit ; la firme innovatrice tente de prolonger son
monopole temporaire en exploitant la première les marchés étrangers, car son marché intérieur est attaqué à
cause d’imitation.
1.2.3. Phase de maturité: Le pdt est fabriqué et consommé sur de vastes échelles tant ds le pays innovateur que
ds les pays étrangers puisque des concurrents locaux qui imitent apparaissent, le monopole de l’innovateur
disparaît et le marché devient plus concurrentiel. Pr demeurer concurrentielles et préserver leurs marchés d’X,
les E/ses innovatrices auront intérêt à transférer la p° ds les pays à bas salaires et sur les marchés d’Xs où la Dde
a atteint un niveau suffisant.
1.2.4. Phase de déclin: C’est une phase de standardisation du pdt où le flux des échanges s’inverse. Le pays
innovateur devient importateur et les pays développés imitateurs deviennent exportateurs. Ce renversement tient
aux phénomènes suivants : le pdt s’est banalisé, la firme innovatrice l’abandonne progressivement pour se
consacrer à de nouveaux pdts ; la Dde nationale devient saturée et la Dde résiduelle est satisfaite par des Ms,
tandis qu’une nouvelle Dde pour des pdts d’une nouvelle génération apparaît ; le pdt banalisé devient intensif en
main-d’oeuvres peu qualifiée et les coûts de p° sont primordiaux ds un marché où la Cce peut être vive.
Abréviations: R&D:recherche et
développement/beaucoup:bcp/pdt:produit/donc:dc/p°:production/pr:pour/dans:ds/demande:Dde/exportation:
X/importation:M/concurrence:Cce/ Cment: comment/ Qté: Qté/ entreprise:E/se.

Progressivement, la fabrication de ces pdts va se délocaliser vers des pays en voie de développement répondant à
ces caractéristiques de coûts.
Ds l’industrie du Textile, des pays leaders à l’X se sont détrônés l’un après l’autre. Les anglais qui dominaient
cette industrie à l’époque de la révolution industrielle, ont été supplantés par les Américains avec la mécanisation
poussée de leur industrie du coton. Vers 1950, le Japon est parvenu à éclipser les Américains pour être, à son
tour, devancé par les nouveaux pays industrialisés à faibles coûts de main-d’oeuvre : Taïwan, Hong Kong et la
Corée du Sud. Ces derniers font face actuellement à une vive concurrence livrée par d’autres pays : Inde, Chine,
Malaisie…etc.
Section 2 : Economies d’échelle et échange international.
-La théorie traditionnelle pose l’hypothèse de rendements croissants. La spécialisation internationale n’est
déterminée que par leurs différences les uns des autres : différence de productivité chez Ricardo, différence de
dotations factorielles chez les suédois.
-Selon la théorie traditionnelle, la taille des nations n’a aucun impact sur la spécialisation internationale.
-En pratique, bcp d’industries sont caractérisées par des rendements croissants ou des économies d’échelle.
-Les économies d’échelle ou rendements croissants expriment une réduction du coût moyen du pdt lorsque la
Qté produite augmente ; autrement dit, la Qté de travail incorporée par unité de p° est d’autant plus petite que la
Qté produite est grande.
-Il y a économies d’échelle ds une industrie lorsque l’accroissement du volume des facteurs utilisés engendre une
augmentation plus élevée, en pourcentage, de la p°. Le fait de doubler les intrants ds une industrie augmente la
p° de cette industrie de plus du double.
À ce niveau, deux questions se posent : Cment les économies d’échelle donnent naissance à un échange
international ? Et Cment un gain à l’échange est garanti pour les deux partenaires ?
-La concentration de p° d’un bien x, auparavant fabriqué ds deux pays A et B.Le pays A peux produire ce bien
avec la m Qté de facteurs que celle nécessaire ds deux pays .Les facteurs supplémentaires nécessaires pr
accroître la p° du bien x dans le pays A exige l’abandon de la production d’autres biens, qui seront produits ds le
pays B, pr le bon développement de ces facteurs .
-La concurrence imparfaite introduit une forme d’endogénéisation de la spécialisation. Comme la spécialisation
permet à un pays de bénéficier des gains de productivité liés aux économies d’échelle. Cette productivité
supérieure est la conséquence de la spécialisation, car c’est l’échange qui induit des différences de performances.
-Deux types d’économie d’échelle se distinguent:
2.1. Les économies d’échelle internes:
Ces rendements sont directement liés à la taille de l’E/se, et dc à la taille de l’unité de p° aussi. La p° d’une
grande firme est supérieure à celles plus petites.
Les raisons de l’existence des économies d’échelle sont à rechercher dans 3 principales sources :
Le principe d’indivisibilité: On soutient qu’on ne peut augmenter les facteurs de P° que par unités entières, ce
qui place la p° à un niveau plus élevé.
La division du travail: Les grandes firmes ont bcp plus de liberté à spécialiser les travailleurs ds des tâches où ils
performent mieux, d’où une meilleure productivité et un accroissement substantiel de la p°.
Les couts fixes : Les coûts fixes s’amortissent avec la Qté de p°, de sorte que le coût unitaire de p° diminue avec
la hausse du niveau de p°.
2.2. Les économies d’échelle externes:
Ils existent lorsque l’efficacité d’une firme quelconque est influencée positivement par la taille du secteur ou du
pays. Dans ce cas, les unités de p° peuvent être de taille réduite, mais la taille du secteur d’activité influe sur les
coûts de p° C’est le cas par exemple, lorsque les industries sont concentrées dans un lieu donné (exemple:
Silicone Valley), ce qui leur permet de bénéficier:
D’infrastructures plus développées.
D’une offre de services plus appropriée.
D’une offre de travail spécialisée, plus compétente, plus productive,
Des « retombées en connaissances » plus importantes.
L’existence d’un marché du T sur lequel se déplacent des techniciens et des ingénieurs, des groupements
professionnels qui peuvent créer des coopérations en matière de formation de recherche, de commercialisation.
Ainsi, la concentration dans un pays ou dans une région d’un type d’activité économique est génératrice
d’avantages au profit de celui-ci.(Exemple Suisse).
Les économies d’échelle externes peuvent expliquer des spécialisations et des gains de l’échange international
entre pays semblables.
Section 3 : La demande représentative et la différenciation des produits.
Le fort développement des échanges de pdts similaires entre les pays pose aussi un problème à la théorie des
avantages comparatifs. En effet, la spécialisation devrait conduire chaque pays à être soit exportateur, soit
importateur d’un pdt donné. Or, la part croissante du commerce « intra-branche » ne peut s’expliquer par la
Abréviations: R&D:recherche et
développement/beaucoup:bcp/pdt:produit/donc:dc/p°:production/pr:pour/dans:ds/demande:Dde/exportation:
X/importation:M/concurrence:Cce/ Cment: comment/ Qté: Qté/ entreprise:E/se.

théorie des dotations en facteurs de po puisque les pays qui s’échangent des flux simultanés d’X et d’M pour les
ms pdts ont des caractéristiques très voisines. Similaires, ces pdts ne sont jamais identiques et c’est précisément
la différenciation des pdts qui explique l’échange.
3.1. La théorie de la « demande domestique représentative » de Linder:
-Linder pointe du doigt une limite de la théorie des avantages comparatifs qui s’intéresse aux seules conditions
de l’offre de pdts, alors que les caractéristiques de la Dde sont bien souvent déterminantes.
-Un bien n’est susceptible d’être exporté que s’il est d’abord l’objet d’une forte Dde interne: le grand marché
interne produit l’avantage comparatif parce que l’incitation à l’innovation y sera plus forte, en plus parce que le
volume de la po entraînera des économies d’échelle, aussi parce que les informations nécessaires à l’extension du
marché deviennent moins coûteuses. Le pays exportera dc plus facilement le pdt pr lequel il a une Dde intérieure
relativement forte.
-Les caractéristiques d’un pays cible:
La qualité et la nature des pdts consommés dépendent du niveau de vie et du niveau des salaires. Le pdt ne
pourra donc être exporté que ds les pays à niveau de revenu par tête, donc à dotation en facteurs comparables,
l’identité de ce dernier facilite le commerce qu’entravent au contraire leurs différences. Il n’est plus question de
spécialisation des po mais de différenciation des pdts, ce qui tend à nous éloigner de la Cce complète.
X La reproche de Henri-F. Henner adressé à la théorie de Linder est son incapacité d’expliquer les causes de
l’M, comme elle l’a fait pour celles de l’X.
C’est la théorie de la Dde de différence développé par B. Lassudrie-Duchêne qui permet de combler cette
insuffisance.
3.2. La différenciation des produits et le commerce international:
-La théorie de la Dde de différence développée par B. Lassudrie-Duchêne complète l’interprétation de Linder
en montrant que les consommateurs d’un pays exportateur d’un bien peuvent demander et consommer un pdt
substituable importé. Le rapport qualité-prix intrinsèque n’est pas le seul déterminant de la Dde. Pr certains
consommateurs, la Dde est également influencée par un désir de se particulariser.
La différenciation des pdts permet d’expliquer le commerce intra-branche par une Dde de différence de la part
des consommateurs.
- La différenciation des produits peut être:
Verticale: La différenciation peut porter sur la qualité du pdt (voiture plus puissante, plus rapide, plus économe
en carburant). L’E/se cherche à couvrir par sa po une gamme plus complète par des pdts de haute gamme, de
gamme moyenne et de bas de gamme. L’objectif est d’exploiter la disparité de la Dde, non pas en termes de
goûts, mais de revenus.
Horizontale: Concerne la variété des caractéristiques d’un produit à qualité identique (emballage, couleur,
proximité,…..). L’entreprise s’efforce pour lancer sur le marché des variétés différentes des variétés déjà
existantes. L’objectif est d’exploiter la disparité de la demande due à la diversification des goûts des
consommateurs.

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