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Géographie.

1ère

A. QUELS SONT LES CRITERES DE CHOIX D’IMPLANTATION DES UNITES PRODUCTIVES ?


1. Des facteurs de localisation qui diversifient les espaces productifs.
2. La persistance d’une DIT qui hiérarchise des espaces productifs plus ou moins spécialisés.
La production mondiale de produits bruts, quels qu'ils soient, ainsi que de produits industriels et de
services est globalement contrôlée par les pays développés, soit qu’ils produisent soit qu’ils
consomment et, donc, fixent les prix. Du aux révolutions industrielles déclenchées dans Europe et
Amérique.
Dans les pays les plus anciennement industrialisés Rev.I = développement des industries lourdes à
proximité des bassins miniers. Rev.I2 = développement des industries de transformation, localisées
en périphérie des métropoles pour bénéficier de la main-d'œuvre. Les deux guerres mondiales
redistribuent aussi les espaces.
► Ce sont ces industries qui sont touchées de plein fouet par la récession économique qui se
profilent à partir des années 1970 qui entraîne à la fois une nécessaire reconversion, des
délocalisations vers des pays à plus faible coût de main-d'œuvre et une redistribution des activités
sur le territoire…
Ces mutations sont rendues possibles par la mondialisation des échanges.
► C'est donc à partir des années 1970 et 1980 que les firmes transnationales (FTN) délocalisent
leurs unités de fabrication vers des pays en développement à faible coût de main-d'œuvre, mais
adapté à l'accueil des investissements directs à l’étranger (IDE) et à l'exportation facilitée des
produit → se rapprocher d’un marché local.
► Dans l’ensemble, les pays d’accueil des IDE, qu’ils soient développés ou en voie de
développement, sont placés en concurrence par les firmes mondiales et doivent s'appuyer sur :
- des zones franches
- des espaces transfrontaliers
- des investissements en infrastructures
La nouvelle répartition des espaces productifs, associée à la mondialisation, ont permis les
mutations des ports en zones industrialo-portuaires (ZIP). Les ports transforment sur place les produits
bruts qu'ils réceptionnent, grâce à l'installation d'usines dans leur espace pour redistribuer les
produits transformés vers leur arrière-pays ou les exporter vers d'autres pays.
► Les premières délocalisations ont profité aux pays d'Asie du Sud et de l'Est : « Quatre Dragons » et
« Tigres »… Depuis, la répartition des espaces productifs s'est aussi tournée vers le continent latino-
américain puis, dernièrement, vers l'Afrique…
Les pays développés continuent de développer leurs industries de haute technologie, notamment
dans le secteur des télécommunications et de l'informatique de pointe mais ne s'accompagne pas
systématiquement de la formation de nouveaux espaces productifs et de la création d'emplois, en
raison des facilités offertes par la fabrication dans les pays en développement.
Années 2000 d'une nouvelle division internationale du travail (NDIT) : la conception des produits
appartient toujours aux pays développés, tandis que les FTN ouvrent des filiales-ateliers et des
filiales-assemblages. Pour les grandes firmes qui ne sont pas forcément des FTN, le travail de
construction et d'assemblage est dévolu à des sous-traitants.
► Les pays développés maintiennent leur monopole sur les technologies de pointe. Le
développement de l'informatique est d'abord le fait d'entreprises américaines. Ils conservent leur
avance dans la conception d'ordinateurs, même si leur production est délocalisée, ainsi qu'un
quasi-monopole pour la conception et la production de systèmes d'exploitation, entraînant le
développement d'entreprises axées sur la création de moteurs de recherche.
Cependant, en achetant des produits de pays développés certains pays en voie de
développement exigent un transfert de technologie : le pays fournisseur s’engage à construire tout
ou partie du produit vendu dans le pays acheteur, ce qui permet à terme au pays acheteur
d’acquérir une maîtrise de technologies de plus en plus sophistiquées et donc de concurrencer les
pays développés sur certains créneaux.
B. LA RECOMPOSITION DES LOGIQUES DES PRINCIPAUX ESPACES ET ACTEURS DE PRODUCTION DE
RICHESSE : LA DECOMPOSITION INTERNATIONALE DU PROCESSUS PRODUCTIF.
1. La mise en concurrence des espaces productifs : avantages coûts et hors coûts.
Les espaces de production sont de plus en plus sélectionnés et donc hiérarchisés en fonction
d’avantages comparatifs à l’échelle mondiale :
- Coût de la main d’œuvre
- Disponibilité de la main
- Avantages fiscaux
- Disponibilité du terrain et coût du foncier
- Avantages hors coûts
- Autres avantages hors coûts
- Proximité
2. Les FTN organisent les territoires productifs en réseau : l’exemple des industries aéronautique et
aérospatiale européennes.
Les FTN sont plus de 100 000 avec presque 10 fois plus de filiales
La NDIT elle-même apparaît parfois obsolète. Ainsi, on préfère parler de DIPP :
Exemple d’apple et de l’iPhone :
L’idée de base est simple : dans la chaîne de création de la valeur, les différentes fonctions R&D
sont analysées. Ne sont conservées par la firme que celles dans lesquelles Apple est compétitif, en
externalisant (appel à des sociétés de sous-traitance) les autres. Dans sa forme la plus extrême, la
DIPP permet l’existence d’entreprises « fabless » (sans usines) comme Nike, faisant appel
uniquement à des sous-traitants, ce qui n’est pas encore le cas d’Apple qui conserve quelques
usines.

3. L’économie numérique s’émancipe-t-elle de la géographie ?


Ces entreprises de technologies de pointe et de nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC) se développent dans des « clusters », territoires où se combinent entreprises
de technologies de pointe, associés à des laboratoires de recherche privés ou publics.

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