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Pb : Comment les systèmes productifs français tirent-ils profit d’atouts locaux et nationaux
mais aussi de l’intégration dans la mondialisation ?
Ce sont les régions du Nord-Est de la France traditionnellement les plus industrialisées avec
des usines métallurgiques et textiles qui ont perdu le plus grand nombre d’emplois industriels
depuis 40 ans. Les usines étaient installées à proximité des mines de charbon et de fer. {Les
dernières mines de France ont fermé en 1990 car importer ces matières 1ères coûte moins cher
que de les exploiter en France malgré le prix du transport (le prix du transport baisse et la
main d’œuvre asiatique est moins rémunérée)}.
Ces délocalisations entraînent du chômage dans le pays de départ. Et la qualité est parfois
moindre. C’est pourquoi, certaines entreprises relocalisent. Rossignol (matériel de sport
d’hiver) a relocalisé la fabrication des skis de Taïwan en France (Sallanches, Haute-Savoie) en
2013 car la main d’œuvre est plus qualifiée et pour rester proche des clients qui sont
européens, nord- américains et non asiatiques. Autres ex : Kusmi Tea a relocalisé du Maroc au
Havre, tennis Coq sportif du Maroc à Troyes, chaussettes Olympia de la Roumanie vers les
Vosges …
Les productions locales sont valorisées par des labels comme le « Made in France » ou les
AOC, appellations d’origine contrôlée. Ce label garantie le lieu et la qualité de la production
comme pour les vins de Champagne, les camemberts de Normandie, les Jeujura en bois.
CL :
Les systèmes productifs connaissent d’importantes recompositions liées à l’intégration
mondiale mais aussi aux atouts locaux. Ainsi, les territoires sont inégalement dynamiques
puisque le Bassin parisien, la Sun belt et les métropoles sont actifs alors que le Nord-Est, les
espaces ruraux et ultramarins le sont moins.