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TEXTE 1 et les fourmis La déchirure

il n’y a que ce qui casse j’écoute un chant de vagues


Extraits de « L’écorce incertaine » et repousse qui chutent
autour de nous à l’horizon
syllabes informes l’éternité
L’île qu’assemble la lumière flotte sur la montagne
si la pointe de l’arbre jusqu’à l’autre saison le vent défait la lumière
vacille pour lécher les forêts vacillent cherche un visage
la lumière qui l’aveugle dans le souffle de la terre pour les orages à venir
si l’île flotte une lame cogne
à la surface du jour contre les mâts
Les feuilles de nos rêves
comme un navire de feuillage
comme des flammes casse la branche du temps
serait-elle une pierre
étreignent le vide
avec des noms échoués
puis tombent
au fond de leur vie
dans la tempête souterraine L’écorce
l’alchimie de vivre un bruit de scie
La branche et de mourir brouille le silence
et l’horizon craquelle les forêts creusent perce le mur
un sentier se referme parfois une clairière de nos frêles illusions
sur l’écorce des choses au-dedans de soi les forêts grincent
que rongent les vers et ce gémissement
secoue nos solitudes

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