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COLETTE – FICHE SUR L’ŒUVRE

Comment résumer Sido et Les vrilles de la vigne?


1 - Sido (1930)
3 parties :

Sido : dans cette partie, Colette peint le portrait de sa mère, Sidonie Landoy, avec l'admiration de ses yeux
d'enfant. Elle la présente comme une femme particulièrement attachée à sa province et dotée d'un fort
caractère, n'hésitant pas à formuler des observations critiques sur les autres "d'où lui venait le don de
définir, de pénétrer, et cette forme décrétale de l'observation ?") et notamment sur sa fille ("Bientôt,
j'avais mon tour pour avoir sollicité la permission de porter des chaussettes d'été").

Sido est moins fée du logis que du jardin : "loin du génie maniaque" quand il s'agit de faire le ménage, elle
cultive en revanche les plus belles fleurs du village et connaît le langage secret de la nature et des
animaux : elle peut annoncer la pluie, la neige ou la tempête ou encore calmer sa jument au son de sa
voix.

En parallèle, Colette revient sur la vie dans son village, les discussions des voisins à travers les haies
des jardins, ses escapades à l'aube dans la forêt et ses passages chez Adrienne, "la singulière amie" de
sa mère, sorte de double maternel qui vient clore le chapitre.

Le Capitaine : Colette consacre ce deuxième chapitre à son père, Joseph Colette, qu'elle présente comme
un personnage lointain et insaisissable, qu'elle regrette d'avoir si peu connu ("Trop tard, trop tard, c'est le
mot des négligents, des enfants et des ingrats"). En outre, le titre même marque une forme de distance en
le désignant par son grade militaire et non par son prénom.

Pour Colette, son père se définit principalement par l'admiration et l'amour qu'il portait à sa femme ("Il
contemplait Sido"), éclipsant alors l'affection pour ses enfants ("je savais aussi qu'il ne s'intéressait pas
beaucoup, en apparence du moins, à ses enfants").

Pourtant, il construit à sa petite dernière des bateaux et des "maisons de hannetons", et partage avec elle
ses poésies dans l'attente de son jugement.

Si Sido a donné à Colette le goût de la nature, c'est bien son père qui lui donne le goût de l'écriture ("C'est
lui qui se voulait faire jour, et revivre quand je commençai, obscurément, d'écrire"), lui-même écrivain
frustré qui laissa nombre de cahiers vierges aux seuls titres évocateurs.

Colette essaye d'ailleurs dans ce chapitre de relever les influences paternelles sur son caractère
("J'épelle en moi ce qui est l'apport de mon père, ce qui est la part maternelle").

Le portrait du Capitaine est fait par petites touches que Colette essaye d'assembler pour en faire une
figure entière : son physique sec et musculeux avec sa jambe unique, ses chants faussement gais, ses
difficultés financières, ses exploits militaires glorieux, mais jamais racontés. Citadin et sociable, il reste
un être à part dans sa famille de campagnards sauvages.

Les sauvages : La dernière partie de Sido est réservée plus particulièrement aux deux frères de Colette,
qu'elle dépeint comme des enfants sauvages, princes de la forêt.

On comprend par la suite qu'Achille, l'aîné, est décédé, tandis que le second, Léopold, a vieilli en même
temps que sa sœur ("le sexagénaire à moustache grise qui se glisse chez moi"), bien qu'il reste encore un
"sylphe" épris de la campagne familiale.
À travers les récits de sa mère, Colette revient sur l'enfance et les jeux des deux frères inséparables
(payer une amende lorsqu'ils lisaient le mot "mignonne" dans un roman, victimiser un jeune camarade...

Leopold apparaît comme un musicien solitaire et têtu tandis qu'Achille commence à devenir séducteur par
sa beauté.

À la fin de ce chapitre, Colette évoque aussi sa demi-sœur Juliette, une jeune fille laide et triste qui a fait
un mariage malheureux.

2 - Les Vrilles de la vigne (1908)


o Nuit blanche, Jour gris, Le dernier feu : ces trois textes sont dédiés à Missy, l'amante de Colette.
Ils évoquent l'intimité qui règne entre les deux femmes. Le premier raconte une nuit d'insomnie, le
second une journée de mauvais temps et de maladie, et le dernier une après-midi de paresse au
coin du dernier feu avant l'arrivée du printemps.
Dans les trois textes, la nature est toujours évoquée en toile de fond.

o Nonoche, Toby-chien parle, Dialogue de bêtes, Toby-chien et la musique : dans ces quelques
textes, Colette met en avant son intérêt et son affection pour les animaux. Elle décrit avec
précision et tendresse sa chatte dans "Nonoche" et invente de joyeux dialogues entre son petit bull
et son chat dans les autres textes.

o Belles-de-jour, De quoi est-ce qu'on a l'air, La guérison : ces trois textes mettent en scène des
moments de sociabilité entre Colette et son amie
Valentine. Ils abordent des sujets propres à la vie sociale féminine, comme l'amour ou le quotidien
des femmes aux foyers aisées.

o En marge d'une plage blanche (1 & II), Partie de pêche : ces trois textes se passent en baie de
somme et évoquent des scènes du bord de mer.
Dans le premier, un petit garçon fait croire à sa mère que sa sœur s'est noyée, le second fait
alterner différents croquis de la baie de somme (un bain de soleil du chien, une nuée d'enfants à
marée basse, la forêt de Crécy). Enfin, le dernier raconte une journée passée à pêcher.

o Music-Halls, Printemps de la Riviera : ces deux textes évoquent quant à eux l'univers de la fête et
des spectacles. Dans le premier, Colette évoque ses répétitions dans les Pantomimes et les
Revues.
Dans le second, elle dépeint les fêtes de Nice et le Casino de Monte-Carlo.

o Rêverie du nouvel an, Chanson de la danseuse, Maquillages, Amours, Un rêve : ces cinq textes
sont des annexes qui ont été ajoutés au recueil en 1934.
Ils évoquent chacun des thèmes déjà présents dans le recueil. "Rêverie du nouvel an" évoque les
souvenirs d'enfance de la campagne hivernale,
"Chanson de la danseuse" est un texte poétique et métaphorique de la vie, "Maquillages" revient
sur la convention sociale du maquillage, "Amours" célèbre la chatte de Colette et "Un rêve" ses
chiennes.

Le retour sur le passé est omniprésent dans ces nouvelles, notamment dans « Rêverie du nouvel an » qui
évoque des souvenirs d'enfance et la vieillesse ou « Le dernier feu » dans lequel Colette se souvient du
jardin de son enfance.

L'amour pour les animaux est très présent, dans « Nonoche » par exemple, qui évoque la maternité d'une
de ses chattes. « Toby-chien parle » et « Dialogues de bête » font converser les animaux de l'écrivaine.
Dans « Un rêve », les souvenirs de ses chiens s'entremêlent.

Le maquillage, mensonge qui rend à la femme sa fierté, est un thème récurrent notamment dans «
Maquillages » « Belles-de-jour », ainsi que l'amour malheureux à travers l'amie Valentine quittée par son
amant, que Colette tente de consoler « Belles de jour », « La Guérison ».
La mer est présente dans de nombreuses scènes maritimes comme « En baie de Somme », « À marée
basse », « Bain de soleil ». Colette y voit dans « Jour gris » ou « Partie de pêche » un espace presque
dégoûtant, en putréfaction.

Au contraire, elle fait l'éloge de la campagne de son enfance, espace animé d'un souffle paradisiaque, et
de la forêt, dans « Forêt de Crécy », lieu fascinant et inquiétant.

Quels sont les thèmes importants dans Sido et Les Vrilles de la vigne ?
La nature

Sido, sa mère, en est l'interprète et la traductrice car elle établit entre les faits des liens de causalité
imperceptibles par les autres. La nature est pour elle un tout dont les éléments communiquent entre eux.

Sur les pas de sa mère, Colette interprète aussi la conversation secrète de la nature. Ainsi, le chant du
Rossignol dans « Les Vrilles de la Vigne » ou du rouge-gorge dans « Amours » n'est pas qu'un sifflement
mais un langage que Colette décode. Elle restitue également les dialogues entre les animaux, dans «
Dialogues de bêtes ».

Colette développe ainsi une vision idéalisée d'une nature animée et harmonieuse avec beaucoup de
conscience. Beaucoup de précision, exactitude, notamment sur l'appellation des plantes, des fleurs et des
animaux, manifeste le désir d'embrasser la nature. La nature est omniprésente, notamment dans le jardin
idyllique « d’éden » de sa mère. C’est un refuge pour Colette avec lequel elle entretient des rapports
intimes. Elle se fond donc dans la nature en y convoquant tout ses sens.

L'amour

C'est d'abord l'amour pour la famille, exprimé dans Sido. L'enfance est une période de fusion avec la mère
à la fois généreuse et tyrannique. Sido a également transmis à sa fille l'amour de la nature qui rayonne
dans l'œuvre à travers la célébration du monde végétal et animal.

Dans Les vrilles de la vigne, Colette se penche sur la psychologie amoureuse. « La guérison » étudie le
passage de la passion jalouse à la fin de l'amour : l'état « insupportable » d'être quittée, l'impression
vaniteuse d'être la seule à souffrir, puis la domestication progressive de la douleur, avant l'attente d'un
autre amour.

Le souvenir

Sido et Les Vrilles de la Vigne reprennent de façon romancée des éléments du vécu de l'auteur : son
village bourguignon, Saint-Sauveur en Puisaye, évoqué à travers le nom de ses rues dans Sido, l'identité
de ses parents....

Le recueil est d'ailleurs structuré comme un arbre généalogique dont chaque partie dresse le portrait des
membres de la famille : la mère, le père puis les frères et sœur.

Dans Les Vrilles de la Vigne, Colette fait également remonter des souvenirs, à travers une approche
thématique : l'enfance, les animaux, les amours, la mer, le music-hall, le maquillage...

Le temps qui passe transforme toutefois les choses comme le reconnaît avec dépit le frère de Colette,
Léo, lorsqu'il évoque la grille de la maison familiale.

La vie mondaine

La campagne est pour Colette un paradis terrestre où elle a vécu une enfance heureuse et dont elle a une
connaissance intuitive, sensorielle et sensuelle. Mais elle fait aussi une place dans son œuvre à l'artifice.
La vie urbaine et bourgeoise, par exemple, est évoquée dans Les Vrilles de la Vigne à travers son amie
Valentine dans « De quoi est-ce qu'on a l'air ».
Sens du devoir, tyrannie des obligations sociales : Tout est fait pour transformer la vie urbaine en un lieu
où l'être se consomme et se consume. Le maquillage, auquel elle consacre plusieurs nouvelles dans Les
Vrilles de la Vigne, représente ce masque qui permet aux femmes d'affronter la vie mondaine, de résister
au temps, d'avoir le goût du risque.

Quelles sont les caractéristiques de l'écriture de Colette ?


L'écriture de Colette se caractérise par l’extraordinaire richesse de son vocabulaire, l'utilisation de
termes précis, techniques, notamment pour nommer la faune et la flore. L'exactitude du mot juste crée un
« effet de réel » dans lequel il ne faudrait toutefois pas enfermer Colette.

Son écriture est en effet traversée par un lyrisme et une sensualité poétique. Pour l'auteur, la nature a
une âme et dialogue avec les hommes qui savent l'écouter. Dans Les vrilles de la vigne, tout un bestiaire
est convoqué (le chat, le chien, le rossignol...) pour suggérer la continuité entre le monde humain, animal
et végétal. Les comparaisons et métaphores jettent des ponts entre les éléments, créent une continuité
entre la prose et la poésie pour saisir une langue faite de sensations pures.

La célébration du monde
I Le monde célébré par Colette

1 Le jardin de l’enfance

Le jardin de la maison familiale est au centre des souvenirs évoqués dans Sido. Colette vante l’« aimable
vie policée » de ce lieu de paix et de sérénité aux mille et une merveilles. Sido est la figure centrale de
ce jardin édénique. Elle y fait croître des fleurs par dizaines, qu’elle protège de tous les dangers.

Ce jardin est un lieu symbolique d’initiation et de transmission entre Sido et sa fille. L’observation du
merle qui mange les cerises, sans peur de l’épouvantail, est l’occasion d’une contemplation de la nature
sauvage.

2 Les merveilles de l’âge adulte

Les paysages de la baie de Somme (« En marge d’une plage blanche ») et de la Côte d’Azur (« Printemps
de la Riviera ») sont aussi célébrés pour leur beauté et le plaisir auquel ils sont associés (l’amour avec
Missy, l’insouciance des festivités).

C’est aussi dans le monde des music-halls que la liberté de Colette s’épanouit : « Je veux faire ce que je
veux. Je veux jouer la pantomime, même la comédie. Je veux danser nue […]. »

II Le thème central de la nature

1 La nature, une source inépuisable de sensations

Chaque être vivant, plante ou animal, suscite l’admiration. Les injonctions de Sido – « Regarde ! » et
« Écoute ! » – invitent à se tenir à l’affût du bruit et des formes, et à faire sienne cette « solitaire ivresse
du chercheur de trésor ».

Les souvenirs visuels, tactiles et auditifs se mélangent dans un concert de sensations rappelant
la synesthésie des « correspondances » baudelairiennes : « Les parfums, les couleurs et les sons se
répondent » (Les Fleurs du mal, 1857). Les cris des animaux entrent en écho avec leurs couleurs
sublimes.

Dans La Première Gorgée de bière (1997), Philippe Delerm célèbre, par des évocations visuelles, auditives
et gustatives, les « plaisirs minuscules » de l’existence comme celui d’« aller aux mûres ».
2 La nature, un monde harmonieux et grandiose

Cette célébration des sensations exprime un vibrant bonheur d’être au monde : la petite Gabrielle
de Sido vit l’aube comme une « récompense » accordée par sa mère : « c’est à cette heure que je prenais
conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible […]. »

Ce monde prend une dimension panthéiste : Sido, à l’image d’une prêtresse antique, déchiffre les signes
secrets de la nature en convoquant « les rumeurs, les souffles et les présages […] ».

III L’écriture de la célébration

1 La précision lexicale

La faune et la flore sont décrites précisément : ainsi en est-il du vol de l’oiseau, de la libellule, ou encore
de la chauve-souris qui « nage en zigzag dans l’air ». La baie de Somme fait l’objet d’un reportage quasi
journalistique (« En marge d’une plage blanche »).

Dans Les Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau parcourt la nature en vue de
recueillir des plantes, comme « le Picris hieracioides de la famille des composées ».

2 Des procédés poétiques

La prose poétique de Colette célèbre le pays quitté par de saisissantes images : « Et si tu passais, en juin,
entre les prairies fauchées, à l’heure où la lune ruisselle sur les meules rondes qui sont les dunes de
mon pays […]. » (« Jour gris »)

La syntaxe privilégie l’amplitude de longues phrases envoûtantes, aptes à recréer le souvenir, qui font
écho à celles de Marcel Proust (À la recherche du temps perdu, 1913-1927).

L’écriture fait la part belle à la musicalité, comme en témoigne l’allitération des « trilles tremblés et
cristallins » du rossignol.

Citations à connaitre selon les thématiques de l’œuvre


La célébration de la mère

• « Toute présence végétale agissait sur elle comme un antidote, et elle avait une manière étrange
de relever les roses par le menton pour les regarder en plein visage. » Colette, Sido
• « Je la chante, de mon mieux. Je célèbre la clarté originelle qui, en elle, refoulait, éteignait
souvent les petites lumières péniblement allumées au contact de ce qu’elle nommait "le commun
des mortels" ». Colette, Sido
• « "Sido" et mon enfance, l’une et l’autre, l’une par l’autre furent heureuses au centre de
l’imaginaire étoile à huit branches, dont chacune portait le nom d’un des points cardinaux et
collatéraux. » Colette, Sido

La célébration de la nature

• « Oh ! aimable vie policée de nos jardins ! Courtoisie, aménité de potager à « fleuriste » et de


bosquet à basse-cour ! » Colette, Sido
• « C’est une forêt ancienne, oubliée des hommes… Et toute pareille au paradis, écoute bien car… »
Colette, Les Vrilles de la vigne, « Jour gris »
• « Son esprit court, comme un sang subtil, le long des veines de toutes les feuilles, se caresse au
velours des géraniums, à la cerise vernie et s’enroule à la couleuvre poudrée de poussière, au
creux du sentier jaune… » Colette, Les Vrilles de la vigne, « Dialogue de bêtes »
• « Sur l’épine encore noire, un merle verni glougloute mélodieusement, égoutte des notes limpides
et rondes, – et le parfum de la terre délivré, l’arôme sûr qui monte du tapis de feuilles mortes
macérées quatre mois, triturées par le gel et la pluie, emplissent mon cœur de l’amer et
incomparable bonheur printanier. » Colette, Les Vrilles de la vigne, « Printemps de la Riviera »

L’éloge de l’enfance

• « C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce
indicible, et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore
ovale, déformé par son éclosion… » Colette, Sido
• « Porte plutôt à tes narines le parfum invariable de ces violettes changeantes et regarde, en
respirant le philtre qui abolit les années, regarde comme moi ressusciter et grandir devant toi les
printemps de ton enfance. » Colette, Les Vrilles de la vigne, « Le Dernier Feu »

L’amour des bêtes

• « Futile, rêveuse, passionnée, gourmande, caressante, autoritaire, Nonoche rebute le profane et se


donne aux seuls initiés qu’a marqués le signe du chat. » Colette, Les Vrilles de la vigne, « Nonoche
»
• « La première chauve-souris nage en zigzag dans l’air. Elle vole bas et Nonoche peut distinguer
deux yeux de rat, le velours roux du ventre en figue… » Colette, Les Vrilles de la vigne, « Nonoche »

L’art d’être heureuse

• « La chimère de l’or et de la gemme n’est qu’un informe mirage : il importe seulement que je
dénude et hisse au jour ce que l’œil humain n’a pas, avant le mien, touché… » Colette, Sido
• « Moi j’aime ! J’aime tant tout ce que j’aime ! Si tu savais comme j’embellis tout ce que j’aime, et
quel plaisir je me donne en aimant ! » Colette, Les Vrilles de la vigne, « Toby-chien parle »
• « La belle journée à vivre sans penser, vêtue seulement d’un maillot de laine ! » Colette, Les
Vrilles de la vigne, « En marge d’une plage blanche II »

Fantaisie et liberté

• « Je veux faire ce que je veux. Je veux jouer la pantomime, même la comédie. Je veux danser
nue, si le maillot me gêne et humilie ma plastique. » Colette, Les Vrilles de la vigne, « Toby-chien
parle »
• « Vous autres, vous ne pouvez pas vivre n’importe comment…C’est là votre supplice, votre orgueil
et votre perte. » Colette, Les Vrilles de la vigne, « De quoi est-ce qu’on a l’air ? »
• « Ô lecteur vicieux, qui espérez une anecdote dans le goût grivois et suranné, détrompez-vous :
je vous conte seulement les ébats de trois jolis moineaux de marais. » Colette, Les Vrilles de la
vigne, « En marge d’une plage blanche I »

Le chant comme antidote à la mélancolie

• « Il allait, précédé, protégé par son chant. Rayons dorés, tièdes zéphyrs… fredonnait-il en
descendant notre rue déserte. » Colette, Sido
• « Et mon cri, qui s’exaltait, redescend au verbiage modéré, à la volubilité de l’enfant qui parle
haut pour se rassurer et s’étourdir… » Colette, Les Vrilles de la vigne
• « Cette voix plus émouvante que la plus secrète caresse, et le second visage de cette femme,
son masque irritant et pudique de nymphe qu’un songe enivre !» Colette, Les Vrilles de la
vigne, « La Dame qui chante »

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