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Clov, regard fixe, voix blanche. — Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir.

(Un temps) Les grains


s’ajoutent aux grains, un à un, et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas. (Un temps.)
On ne peut plus me punir. (Un temps.) Je m’en vais dans ma cuisine, trois mètres sur trois mètres sur
trois mètres, attendre qu’il me siffle. (Un temps.) ce sont de jolies dimensions, je m’appuierai à la table,
5 je regarderai le mur, en attendant qu’il me siffle.
Il reste un moment immobile. Puis il sort. Il revient aussitôt, va prendre l’escabeau, sort en
emportant l’escabeau. Un temps. Hamm bouge. Il bâille sous le mouchoir. Il ôte le mouchoir de son
visage. Teint très rouge. Lunettes noires.
Hamm. — À — (bâillements) — à moi. (Un temps.) De jouer. (Il tient à bout de bras le mouchoir ouvert
10 devant lui.) Vieux linge ! (Il ôte ses lunettes, s’essuie les yeux, le visage, essuie les lunettes, les remet,
plie soigneusement le mouchoir et le met délicatement dans la poche du haut de sa robe de chambre.
Il s’éclaircit la gorge, joint les bouts des doigts.) Peut-il y a (bâillements.) — y avoir misère plus…. plus
haute que la mienne ? Sans doute. Autrefois. Mais aujourd’hui ? (Un temps.) Mon père ? (Un temps.)
Mon… chien ? (Un temps.) Oh je veux bien qu’ils souffrent autant que de tels êtres peuvent souffrir.
15 Mais est-ce dire que nos souffrances se valent ? Sans doute. (Un temps.) Non, tout est a —
(bâillements) — bsolu, (fier) plus on est grand et plus on est plein. (Un temps. Morne.) Et plus on est
vide. (Il renifle.) Clov ! (Un temps.) Non, je suis seul. (Un temps.) Quels rêves — avec un s ! Ces forêts !
(Un temps.) Assez, il est temps que cela finisse, dans le refuge aussi. (Un temps.) et cependant j’hésite,
j’hésite à… à finir. Oui, c’est bien ça, il est temps que cela finisse et cependant j’hésite encore à —
20 (bâillements) — à finir. (Bâillements.) Oh là là, qu’est-ce que je tiens, je ferais mieux d’aller me coucher.
(Il donne un coup de sifflet. Entre Clov aussitôt. Il s’arrête à côté du fauteuil.) Tu empestes l’air ! (Un
temps.) Préparez-moi, je vais me coucher.
Clov. — Je viens de te lever.
Hamm. — Et après ?
25 Clov. — Je ne peux pas te lever et te coucher toutes les cinq minutes, j’ai à faire.
Un temps.

Éléments d’introduction
Accroche
Pièce de Beckett, Tout d’abord romancier, il est révélé par ses pièces (En attendant Godot, écrite en
1948, Fin de partie, 1957…) dont les personnages, confrontés à une incommunicabilité incarnent la
faillite du langage. Leur destin tragique est traité par un comique de l’absurde. Toutefois, il a toujours
refusé d’assimiler ses pièces au théâtre de l’absurde, refusant tout affiliation à un quelconque
mouvement. Lagarce apprécie cet auteur qu’il met en scène dès la fin des années 70.

Présentation de l’œuvre
Cette pièce met en scène quatre personnages handicapés. Hamm, le maître aveugle et paraplégique,
est le maître de Clov, le seul à pouvoir se mouvoir comme il le souhaite et transportant donc Hamm.
Ils évoluent dans un monde désert, dévasté. Rien ne se produit dans cette pièce dont la fin est
annoncée dès les premiers mots, dès le titre même qui semble mettre à distance par la formule
empruntée au jeu l’événement tragique qu’il pourrait annoncer.

Présentation de l’extrait
Cette scène d’exposition est surprenante à plus d’un titre. Les premiers mots prononcés de toute la
pièce annoncent la fin, avant qu’un doute ne s’installe, sans que Clov ne semble témoigner d’une
émotion particulière (« voix blanche »). Les relations hiérarchiques entre les personnages sont
confuses de même que leur discours. En effet, les répliques de Clov, au début et à la fin de l’extrait
semblent être en contradiction et la tirade de Hamm, elle, est sans cesse entrecoupée de pauses.
Néanmoins, certains thèmes apparaissent, de manière allusive : l’attente d’une fin, qui peut être aussi
bien la disparition du personnage que la fin de la pièce, la souffrance, les espoirs déçus… Autant de
thèmes tragiques traités de manière distancié et parfois comique donnant à la pièce une tonalité
humoristique. Les relations hiérarchiques entre les personnages sont également complexes : si le nom
des personnages (Hammer et Clou ?) peuvent témoigner du polylinguisme de l’auteur et confirmer la
hiérarchie sociale, Clov se montre bien désinvolte vis-à-vis de Hamm.

Mouvements : On peut distinguer trois moments de longueur différente :


- La tirade de Clov, prononcer seul
- Celle de Hamm, qui commence comme un monologue où il évoque, de manière décousue, sa
souffrance tout en réalisant des actions machinales
- Le premier dialogue qui début à la fin de la tirade « il donne un coup de sifflet. Entre Clov
aussitôt ».

Problématique
En quoi cette première scène au comique paradoxal provoque-t-elle la surprise des spectateurs et
explore-t-elle de manière humoristique l’absurdité de la condition humaine ?

1e mouvement : une fin annoncée dès le début


l. 1
didascalie : personnage sans émotion, qui ne livre rien de son intériorité. Mystère. Homme
déshumanisé.
« fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir » : première réplique surprenante puisqu’annonçant
une fin, que ce soit la fin de la relation entre Clov et Hamm, la fin de l’existence ou celle de la pièce.
Toutefois, l’épanorthose empêche toute certitude, de l’accompli (« fini ») on passe au futur proche
avant que l’adverbe « peut-être » instille un doute définitif. Chez Beckett, même la fin n’est plus
assurée.
L’absence d’antécédant au pronom permet au lecteur de projeter ce qu’il veut. Cette stratégie attise
la curiosité, laissant penser à un début in medias res, et permet d’ouvrir vers de possibles
interprétations philosophiques (la fin de l’existence) et métathéâtrales (le personnage annoncerait-il
déjà la fin de la pièce).
Tirade entrecoupée, le discours de Clov est troué comme en témoigne les nombreux « un temps »

l. 1-2
phrase poétique de Clov avec fort effets sonores (assonance « grain » x2, « un à un », « soudain » ;
rythme binaire avec répétition de tous les éléments). Image qui peut faire référence au temps qui
passe (les grains du sablier) mais aussi à la condition humaine (cf. phrase de la Genèse « poussière tu
es et tu redeviendras poussière »).
« L’impossible tas » : référence au paradoxe non résolu d’Eubulide selon lequel il est impossible de
déterminer à partir de quel grain un tas devient un tas. Possible de faire une analogie avec l’existence
humaine : il est impossible de décider à quel moment la fin commence, puisqu’elle a commencé dès
le départ, dès le premier grain, et pourtant elle advient.

l. 3
« on ne peut plus me punir »
Effet de mystère pour le spectateur qui se demande quel peut être la condition du personnage.
Affirmation d’une forme de libération : le personnage a réussi à se détacher de certaines contraintes.
l. 3-4
Description de la cuisine qui pourrait rappeler celle d’une cellule + « qu’il me siffle » en contradiction
avec ce qui précède : Clov semble bien sous la coupe d’un maître qui le traite en animal.

l. 4-5
Ironie (« ce sont de jolies dimensions ») qui peut être celle du personnage ou celle du dramaturge
(ironie dramatique)
Description d’une oisiveté complète : le personnage n’a rien à faire. Il n’existe que dans l’attente des
ordres de son maître.

Synthèse du mouvement :
- Début surprenant par l’annonce d’une fin, le doute permanent et l’aspect déconstruit du
discours.
- Le personnage est lui aussi intrigant par son aspect méprisable et sa parole proche de celle
d’un oracle. En effet, ses phrases elliptiques semblent avoir souvent un sens philosophique
concernant la condition humaine.

2e mouvement : Une tirade décousue entre élévation philosophique et chute burlesque


l. 6-8
À la sortie de Clov correspond le réveil de Hamm dont la face rouge peut rappeler le clown. Ses lunettes
noires le désignent d’emblée comme un aveugle.
l. 9
- première réplique à la fois désespéré (semble appeler à l’aide) et comique du fait du décalage
provoqué par le bâillement : procédé qui revient tout au long de la réplique.
- « de jouer » : l’appel à l’aide n’en était pas un : il s’agissait au contraire de l’annonce d’une mise en
action. Effet de distanciation : le comédien dit qu’il se met « à jouer ».
+ effet de double sens que l’on retrouve aussi tout au long de la réplique. Les mots peuvent
systématiquement être interprétés de différentes manières du fait du flou entourant le référent
(hésitation concernant ce dont on parle).

l. 9-12
- « vieux linge » : nouvel exemple de cela : peut désigner l’accessoire (le mouchoir) ou bien Hamm lui-
même qui se moque de sa mauvaise condition physique.
- description de gestes machinaux, mise en évidence de l’absurdité de certains de nos comportements
de l’ordre du réflexe social. En particulier, on peut s’interroger sur l’utilité d’essuyer les lunettes.
- « il s’éclarcit la gorge, joint les bouts des doigts » : gestuelle de l’orateur. Dimension ridicule dans la
posture pompeuse (les doigts joints) indiquant un personnage infatué de sa personne quand le
discours sera au mieux confus et sans cesse entrecoupé de bâillements.

l. 12-13
- thème grave de la misère qui peut soit désigné la misère sociale soit une misère existencielle (la
misère de la condition humaine // absurde). Aspiration à être au-dessus des autres dans la « misère »
(hyperbole du « plus haute ») mais tout pathétique est toutefois mis à distance par l’humour du « sans
doute » : le personnage ne saurait être exceptionnel, même dans la mesure.

l. 13-15
Poursuite de cette réflexion absurde sur la souffrance endurée : toutes les souffrances se vaudraient,
ce que souligne la répétition de « sans doute ».
Comique de la juxtaposition du « père » et du « chien » mis sur le même plan (« de tels êtres »).

l. 15-17
- parole elliptique qui nécessite l’interprétation du spectateur. Il est question d’absolu, c’est-à-dire
d’indépendance totale, de puissance sans limite. La réflexion est en même temps politique et
existencielle.
Mystère du jeu d’opposition « plus on est grand et plus on est plein (un temps. Morne.) Et plus on est
vide » :
Référence à une pensée de Pascal (17e siècle) sur l’essence mauvaise de l’homme en proie à ses
mauvaises passions : « Que le cœur de l’homme est creux et plein d’ordure. » ?
- Grand à comprendre au sens social (haut placé)
- Grand à comprendre, dans le langage qui est celui de l’enfant ?
Dans les deux cas, la plénitude n’est pas synonyme de progrès, au contraire : elle ne conduit qu’à
davantage de vide.
- « il renifle » : comique de gestes qui vient casser la solennité du discours. Toute grandeur
philosophique est refusée au personnage.

l. 17
Premier appel à Clov. « Non, je suis seul » : de nouveau un premier niveau de sens descriptif (Clov est
sorti de la pièce) et un niveau plus philosophique : solitude de l’homme face à sa condition de mortelle,
face à sa souffrance // « absolu »

l. 17-18
Référence au lieu de la pastorale [= campagne idéalisée, lieu paisible de bonheur infini] mais
immédiatement placé du côté du rêve.

l. 18
Les rêves sont chassés et revient le thème de la fin ; même effet que la première réplique de Clov : La
pièce se présente comme la représentation de la fin : il est temps que la pièce finisse.

l. 18-20
Jeu d’équivoque : « j’hésite à finir » : est-ce le personnage qui hésite à mettre un terme à ses jours, le
comédien qui ne sait pas s’il doit se lance, le dramaturge lui-même qui hésite à poursuivre sa pièce.
Dans tous les cas, il y a un jeu comique avec les attentes du spectateur qui attend que les choses
commencent.
Les bâillements viennent renforcer cet effet d’attente et participe du burlesque [comique
clownesque].

l. 20
Fin du monologue : effet comique du changement de registre de langue (d’un registre plutôt
philosophique, on passe un niveau de langue familier – « qu’est-ce que je tiens –) et des actions
paradoxales du personnage qui à peine levé veut se recoucher.

Synthèse
Le discours de Hamm est sous-tendu par des considérations philosophiques sans cesse rabaissées par
le jeu scénique (pauses et bâillements) et par des inconséquences logiques aux effets comiques.
L’écriture de Beckett se révèle dès les premiers mots de la pièce à la fois simple dans l’expression et
dense puisqu’avec plusieurs niveaux de sens, allant de considérations triviales à une réflexion
existentielle, sans se prendre au sérieux toutefois.

3e mouvement : Des personnages aux relations difficiles à saisir


l. 21
Hamm se comporte comme un maître et Clov comme un chien bien dressé, ce que renforce l’adverbe
« aussitôt », et la position du personnage à côté de son maître.
« Tu empestes l’air » : agressivité de la parole renforcée par le tutoiement qui peut être aussi un indice
de proximité.
Le passage au vous dans la phrase suivante peut être l’indice de la volonté de Hamm de réintroduire
de la distance entre Clov et lui. Il lui donne un ordre qui peut rappeler les scènes du coucher de
l’étiquette aristocratique.

l. 22-24
- La réplique de Clov vient casser cette solennité et provoque le rire par ce jeu de décalage. Elle vient
aussi remettre en question la hiérarchie sociale entre les personnages. Après avoir semblé soumis à
son maître, Clov apparaît comme insolent (refus d’obéir, tutoiement). Son opposition semble logique
- La réplique de Hamm vient questionner cette logique et interroge ainsi nos habitudes de vie : à partir
de combien de temps après le lever peut-on se coucher ? // avec le paradoxe des grains. On peut y
voir aussi analogiquement une réflexion sur l’existence humaine
- dernière réplique comique par le décalage entre ce que dit Clov ici et ce qu’il disait dans sa première
réplique : il avait dit n’avoir rien d’autre à faire qu’attendre justement.

Conclusion
La scène d’ouverture est surprenante par le défi qu’elle lance à la logique. La pièce commence par
l’annonce de la fin, le discours est difficile à suivre du fait de son caractère allusif et de nombreuses
interruptions, et, enfin, les enchaînements logiques sont souvent problématiques. Par cette parole
allusive apparaissent des thèmes sérieux, comme celui du sens de l’existence, mais Beckett refuse
toute forme de gravité multipliant les effets comiques et mettant à distance sa propre culture.
Si Fin de partie peut rappeler le théâtre de l’absurde, auquel Beckett refusait d’appartenir, par
cette réflexion existentielle humoristique et sa déconstruction du langage, la pièce met à distance cela
même, refusant toute pensée systématique puisqu’il n’est même plus sûr que la fin arrive : « ça va
peut-être finir », mais « peut-être » seulement.

Exemples d’analyses rédigées par les élèves de la classe. J’ai fait des ajustements. Vous devez vous
approprier ces éléments, les lier si vous voulez proposer un discours construit.

Mouvement 1 :
Tout d’abord, le lecteur est désorienté au début du texte, ce qui provoque un sentiment de curiosité,
de surprise ou bien de doute. On peut le remarquer grâce aux premiers mots : « Fini, c’est fini, ça va
finir, ça va peut-être finir ». Le pronom démonstratif « ça » peut faire référence à la pièce, provoquant
l’interrogation puisque la fin de la pièce serait dès lors annoncée dès le début du spectacle.
Ensuite, on peut remarquer l’absence de notion du temps. On peut le voir grâce à Clov qui
dit « les grains s’ajoutent aux grains, un à un ». L’assonance permet d’entendre les grains qui
s’égrènent inexorablement, de faire ressentir le rythme régulier et monotone du temps qui passe.
Pour finir, Clov – ou Beckett dans un jeu sur la double énonciation – utilise l’ironie pour
mettre en évidence le caractère peu enviable de sa situation lorsqu’il estime que les 9m2 de son espace
constituent de « jolies dimensions ».

En premier lieu, la pièce surprend le lecteur dès la première réplique suite à une répétition de « ça va
finir ». Le pronom démonstratif, sans antécédent, ne désigne rien de précis et sollicite l’imagination du
lecteur.

Mouvement 2 :
Hamm en trouve plus de sens à la vie. Il exprime sa solitude : « y avoir misère plus ». Le nom « misère »
est péjoratif exprimant un désespoir. Il se lamente sur sa vie, en faisant une énumération de termes
péjoratifs.
Il mentionne « [s]on… chien ». On en vient à se demander s’il parle de son véritable chien
ou alors s’il fait référence à Clov pour faire sentir sa supériorité et avilir son domestique, à le
déshumaniser.

Hamm semble éprouver une haine pour tout le monde. En effet, à la ligne 11, il s’exclame « Oh je veux
bien qu’ils souffrent autant que de tels êtres peuvent souffrir ». Dans cet extrait, l’utilisation de
l’adverbe « autant » montre que Hamme éprouve une haine maximale même envers son propre père.
Dans un second temps, on peut interpréter certaines pensées suicidaires de Hamm grâce à
plusieurs éléments. Lorsqu’il dit « hésite[r] à finir », il semble évoquer le suicide. Les bâillements
peuvent alors être interprétés comme la trace d’un ennui de vivre.

Mouvement 3 :

À la ligne 19, il y a un renversement des rôles sociaux. En effet, Clov est censé être le domestique et
pourtant il contredit Hamm par sa demande alors que ce dernier est au-dessus dans la hiérarchie
sociale. Toutefois, cette dernière est contredite par les capacités physiques des personnages.
En effet, Hamm ne peut rien faire sans Clov. Ainsi, à la ligne 20, Hamm demande « et
après », comme si Clov était celui qui prenait les décisions.

Dans ce troisième mouvement, les liens sociaux sont inversés. Par exemple, Hamm appelle
Clov comme un chien. En effet, à la ligne 18, il est écrit « il donne un coup de sifflet ».
De plus, on peut voir l’agacement de Clov lorsqu’il s’exclame : « Je ne peux pas te
lever et coucher toutes les cinq minutes ». Cette citation nous montre, par l’usage de la
négation et du complément circonstanciel de fréquence « toutes les cinq minutes »
l’impatience du personnage.

Tout d’abord, on observe une contradiction dans le discours de Clov, ce qui fait de lui un
personnage incongru. En effet, dans le premier mouvement Clov exprimait son ennui alors
qu’il attendait le réveil de Hamm : « je regarderai le mur en attendant qu’il me siffle ». Or
dans le troisième mouvement, il évoque son agacement face à la situation (« j’ai à faire ») en
contradiction manifeste avec ce qu’il disait auparavant.

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