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Analyse linéaire : texte n°1 Colette

Intro : Colette de son vrai nom Sidonie, Gabrielle Colette est une très grande écrivaine
reconnue ayant gagné le prix Goncourt en 1945 mais elle est aussi mime, danseuse,
journaliste, actrice et bien d’autres… Elle est connue notamment pour ses nombreux romans
qui ont connu de grands succès comme La Chatte publié en 1933 ou bien Sido paru 3 ans
auparavant. Dans son ouvrage Sido, découpé en 3 grandes parties, Colette nous fait le
portraits des membres de sa famille. Plus particulièrement dans ce texte nous nous trouvons
dans la partie où Colette nous peint sa mère « Sido », une femme qui est au centre de son
attention et qu’il lui a appris les secrets de la nature. Afin de mieux comprendre cet extrait
nous nous demanderons comment Colette retranscrit ses liens avec la nature montrant un
sentiment de privilège. Ainsi nous répondrons à cette question en démontrant dans une
première partie que Colette ressens profondément la nature puis nous verrons dans une
deuxième partie que cette communication avec la nature en fait un privilège.
I) Colette ressent la nature et à un lien très particulier avec elle, Nous pouvons remarquer
dès la première ligne avec l’anaphore de « Etés » allant jusqu’à la seconde ligne qu’elle
invoque les étés qu’elle a vécu et qu’ils se ressemblent tous. On peut aussi voir l’utilisation
des sensations dès cette ligne avec « gravier chaud » « traversant le jonc tressé de mes
grands chapeaux » Ensuite nous remarquons qu’elle va couper sa phrase en mettant
l’adverbe déjà prônant l’idée d’une certaine précocité. A la ligne 3 on peut voir qu’il y a un
certain mystère à propos de l’endroit avec la préposition « vers » répété 2 fois qui montre
qu’elle n’indique par réellement la direction, et avec le verbe se réfugier qui montre qu’il est
caché dans la rivière. On remarque au début du second paragraphe la communication avec
une nature endormi et très mystique, rendu par les termes « confus »et « brouillard » l5et 6.
Elle nous raconte ensuite sa descente vers le brouillard qui commençais de bas en haut
« d’abord mes jambes », « puis mon petit torse », « atteignant mes lèvres, mes oreilles et
mes narines » l6 à 7 Cette descente montre une sorte de rituel qui est unique pour elle seule
qui comprend la nature.
II) Ce ressenti profond qu’essaye de nous décrire Colette lui en fait un privilège unique, en
effet ce privilège à la ligne 8 où elle dit que « ce pays mal pensant » est devenu « sans
danger » ce qui montre que pour elle il n’y a pas de menace. Ensuite à la même ligne
l’utilisation de « c’est » répété 2 fois montre que c’était à ce moment précis et qu’elle était la
« seule » ligne 7. Accompagné juste après du déterminant possessif « mon » montre
l’appartenance de ce « prix » qu’il lui revient ligne 9. De plus que ce privilège unique il en
devient céleste avec le mot « grâce indicible » montrant que cette grâce lui étant accordé est
extraordinaire. On retrouve un aspect aussi de secret avec le terme « connivence » ligne 9.
L’énumération qui suit nous montre qu’elle assiste à la naissance d’un monde « premier
souffle, premier oiseau » « déformé par son éclosion » ligne 10.
Ensuite à la ligne 11, lors du dernier paragraphe, nous retrouvons ce que disait Sido mère de
Colette sur elle. Elle la nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » cette embolisation de sa fille
montre bien qu’elle est différente ce qui va être vérifié par la suite à la ligne 12 avec « son
œuvre » son « chef d’œuvre ». Sa mère lui porte un regard admiratif qui va la faire devenir un
idéal. Cependant de la ligne 12 à 14 elle va nuancer cette beauté car « ces portraits de ce
temps-là ne sont pas toujours d’accord » Mais elle va tout de même finir à la dernière ligne
par « ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis » montrant qu’elle en
est bien consciente et que ça lui fait l’une de ses plus grandes fiertés.

Conclu : Ainsi à l’issu de cette réflexion, nous avons vu que Colette essaye de nous
transmettre les sensations, son lien avec la nature où elle se fond dedans lors de sa jeunesse
et que ce rapport à la nature lui en fait un avantage la rendant supérieur et fier auprès de sa
mère. Cet extrait fait songer à « Aube » de Rimbaud venant du recueil de poèmes
Illuminations où il nous raconte l’éveil de la nature.

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