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Questionnaire/ « Les Vrilles de la vigne » ; « Nuit blanche », « Jour gris », « Le

Dernier Feu » :

I/ « Les Vrilles de la vigne » :

1)En quoi le texte liminaire s’apparente-t-il à un conte ? Justifiez-vous.

A mes yeux, ce texte s’apparente à un conte car on voit que les « péripéties » d’un
rossignol sont racontées, on retrace en quelques son histoires, comme ces premières
pages nous le montrent, il y a aussi une sorte de côté surnaturel avec : l.16 à 18 :
« les vrilles de la vignes poussèrent si dru, cette nuit-là que le rossignol s’éveilla
ligoté, les pattes empêtrées de liens fourchus, les ailes impuissantes »

2)Le sujet véritable de ce texte est-il le rossignol ou Colette ?

le sujet est en effet Colette, elle se décrit dans cet oiseau comme emprisonnée et
non libre, elle évoque son passé avec son ancien mari, elle se représente avec le
pronom personnel « je » et les déterminants possessifs tels « ma »:
l.48 « je ne crains plus les vrilles de la vigne. » L .70 « tous ces fils tors qui déjà
tenaient à ma chair, et j’ai fui... »

ces 2 extraits démontrent en effet que Colette se décrit au travers de ce rossignol

3)Expliquez le sens de la dernière phrase : « Je ne connais plus le somme heureux,


mais je ne crains plus les vrilles de la vigne. »

Cette phrase est là pour faire comprendre à son ex-mari, que elle, Colette, est libre,
et n’est plus sous son joug, elle peut vivre comme elle le sent

II/ « Nuit blanche », « Jour gris », « Le Dernier Feu » :

1)À qui sont dédiés ces trois textes ? ces 3 textes sont écris pour « M », on devine
que s’en est la dédicataire, car à chaque début de texte, elle écrit : « Pour M… »

« M » désigne en réalité Missy, plus couramment nommée Mathilde de Morny, qui
fus l’amante de Colette

2) Pourquoi peut-on dire que ces trois textes sont des chants d’amour ?

Effectivement ces 3 textes sont des textes d’amour, car nous voyons qu’ils sont
dédiés à « M », comme chaque début de texte nous le remémore, le texte est très
expressif avec une ponctuation très présente (de nombreux points d’exclamation)
mais on peut voir aussi qu’elle fait une sorte d’ode à M, elle exprime ses sentiments
et la passion amoureuse avec les termes « Ô » qui a de multiples occurrences au
travers du texte nuit blanche et dans jours gris, mais aussi dans le texte dernier feu,
le Ô apparait encore à plusieurs reprises, ainsi que une ponctuation toujours assez
présente (malgré qu’elle le soit moins)

Tout ceci évoque de nouveau les sentiments et une sorte de poésie amoureuse

Pour finir, il y a l’utilisation du pronom personnel « je » pour évoquer dans tous les
textes les émotions personnelles.

3) Comment le tiraillement entre le passé et le présent s’y manifeste-t-il ?

Ce tiraillement, nous pouvons l’observer avec plusieurs citations telles que : (ligne
59, texte dernier feu) « ô violettes de mon enfance ! » (texte jours gris, L. 54)
« j’appartiens à un pays que j’ai quitté ».

On peut voir qu’elle reviens à plusieurs reprise au passé avec une sorte de rappel
vers l’enfance et l’usage du passé composé

De plus, l’usage du présent dans une phrase dite au passé, peut nous donner
l’impression qu’elle tente de revenir dans le passé

4) Pourquoi ces trois textes peuvent-ils apparaître choquants pour un lecteur de


l’époque ?

Ces textes peuvent être considérés comme choquants à l’époque car avant, la
société était très homophobe, et donc les couples homosexuels étaient mal vus

5) Parmi ces trois textes, lequel trouvez-vous le plus beau ? Pourquoi ?

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