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La patience est une valeur primordiale dans la société peule et musulmane que décrit le

récit. Le mot Munyal désigne la patience et l’acceptation dont doivent savoir faire
preuve les femmes. Le titre du livre fait référence aux 3 personnages du roman qui
refusent cet état des choses, et qui ne veulent pas faire preuve de patience. Elles sont
donc les impatientes.

En effet, “les impatientes” peut désigner toutes les femmes qui s’impatientent de voir
changer leur condition. Le thème de cette partie est la violence faite aux femmes et le viol
conjugal.

Récit d'autant plus sensible qu'il est en partie autobiographique


Elle sait bien que les femmes ne peuvent pas se plaindre. Écrire un livre ? La plupart ne
sait même pas lire. C’est donc un livre important, car l’auteure porte la parole de celle
qu’on n’entend pas et qu’on ne veut pas voir.

proverbe peul : s'enfuir pour sauver sa peau c'est une forme de courage.

L'écriture m'a d'abord servi d'exutoire puis elle a acquis une fonction préventive contre
les violences. En montrant des femmes fortes dans un quotidien étouffant, je veux leur
prouver qu'il est toujours possible de s'affirmer". Puissante note d'intention.

J’ai choisis de présenter le roman ‘Les impatientes’ qui s’inscrit dans le parcours associé
« écrire et combattre pour l’égalité « . de Djaïli Amadou Amal paru en 2020. L’auteure est
une écrivaine et militante camerounaise et également la premiere auteure africaine a
abordé le thême douloureux du mariage forcé. Dans ce roman, à travers le portrait de trois
femmes Ramla, Hindou et Safira , elle dénonce la condition des femmes en Afrique
sahelienne et les mariages forcés qu’elles subissent. Ce livre raconte le destin de 3
femmes qui épousent des hommes qu’elles n’ont pas choisit et qu’elle ne désire pas. Des
femmes à qui ont répetent sans cesse « munyal » qui signifie patience. C’est un roman qui
donne la parole à toutes celles qui ne l’ont pas. L’auteure est bien placée pour décrire
cette société invisibilisée, puisqu’elle en a fait partie et elle s’impose en tant que la voix
des sans-voix.Ce n’est pas une belle histoire, mais un texte éclairant qui ouvre les yeux du
lecteur sur une situation bien souvent passer sous silence. L’auteure critique d’abord la
situation au nord du Cameroun, puis le livre élargit son propos à la condition des femmes
en général. Il s’agit donc d’un livre féministe et militant.
J’ai trouvé que la lecture de ce roman est facile puisque le style est très simple et épuré.
Cela permet de rendre le livre accessible à tous. C’est donc un livre qui montre de
manière simple et non filtrée la condition féminine au nord du Cameroun.
Une qualité que je donnerai a ce livre est qu’il est cru, dur et violent pour raconter ce que
la société a normalisée tels que les violences conjugales, les mariages forcés et les viols
conjugaux avec la scène qui m’a le plus marqué qui est celle du viol d’Hindou par son mari
Moubarak.
J’ai beaucoup appréciée le personnage de Ramla qui une jeune femme ambitieuse qui a
des rêves , elle veut devenir pharmacienne. De plus, c’est la seule qui a réussit a s’en
sortir et se libérer de ce destin . C’est un personnage qui m’a permit de comprendre qu’il
faut toujours etre independante puisque c’est grâce aux études qu’elle réussit à
s’émanciper de sa concession. En effet, à la fin du livre on apprend qu’elle prenait des
cours par correspondance en cachette.

Avant de lire ce roman je pensais tout connaître sur le mariage forcé or c’est totalement
faux puisqu’en le lisant j’ai compris qu’un mariage forcé ce n’est pas seulement le fait que
les parents traîne de force la jeune fille a se marier il y a qlqchose de plus subtil c’est a
dire que les parents qui vont venir mettre une sorte de pression psychologique en faisant
du chantage affectif pense a l’honneur de la famille
la mere va dire quesquil vont dire je vais etre la risee de la famille de la concession.

Etant donné que c’est une œuvre paru récemment cela m’a permit d’ouvrir les yeux sur les
inégalités entre les hommes et les femmes. En me rappelant que c’est toujours d’actualité
et que les droits des femmes ne sont pas encore totalement acquis.

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