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MADAME BOVARY

Édité par Michel Lévy frères et paru à Paris en 1857, Madame Bovary est un roman écrit par Gustave
Flaubert. Cette œuvre dont l’écriture démarre en 1851 est achevée 5 ans après c’est-à-dire en 1856.  A cette
époque de la parution de ce livre, le réalisme qui est un nouveau courant de pensée littéraire et picturale
était en gestation. Ce roman de Flaubert présente des aspects à la fois du réalisme naissant mais également
quelques éléments romantiques. La lecture de cet article vise à faire une analyse objective de cette oeuvre
dont le personnage principal est Emma, épouse de Charles Bovary un officier de santé établit à Tostes.

RÉSUMÉ

Chapitre 1
Charles Bovary, jeune homme d’une quinzaine d’années entre au Collège de Rouen en classe de 5ème. Ce
garçon à l’allure ridicule et maladroite est décrit comme un “gars de la campagne”. Son père, quant à lui, est
un incapable qui accumule les échecs, tandis que sa mère cherche à compenser ses déceptions amoureuses
par son amour pour son fils, avant de devenir plus acariâtre au fil des années. Charles Bovary quitte le
collège à la fin de la 3ème pour étudier la médecine à Rouen. Étudiant médiocre, il réussit tout de même à
passer l’examen d’officier de santé, après avoir échoué une première fois, et peut exercer la médecine. Il
s’installe à Tostes avant que sa mère ne lui fasse épouser une veuve de quarante-cinq ans, Mme Dubuc, fort
laide mais très fortuné. La vie conjugale paraît être au jeune homme une nouvelle prison.

Chapitre 2
Durant une nuit d’hiver, Charles, est réveillé en urgence pour une intervention à la ferme des Bertaux. Le
père Rouault, maître des lieux, est un paysan assez aisé qui vient de se fracturer la jambe. En le soignant,
Charles rencontre la fille du père Rouault, Emma. Tout de suite sensible au charme de la jeune fille, il
multiplie alors les visites aux Bertaux, jusqu’au jour où Éloïse, sa vieille épouse jalouse, comprend l’objet de
ses visites et lui interdit d’y retourner. Au début du printemps, la vieille épouse se retrouve ruinée à cause de
son notaire et se fâche avec les parents Bovary. Elle meurt alors brusquement une semaine plus tard.

Chapitre 3 du résumé de Madame Bovary


Peu après, le père Rouault, ayant lui aussi perdu sa femme et compatissant avec Charles, l’invite aux
Bertaux. En revoyant Emma plusieurs fois, il prend conscience de son amour pour la jeune fille pendant
l’Été et se décide à la demander en mariage. Elle accepte et la noce est fixée au printemps suivant. L’hiver
servant aux préparatifs.

Chapitre 4 du résumé de Madame Bovary


Les festivités qui suivent la noce se déroulent sur plusieurs jours avec un grand festin et de nombreux invités
bien apprêtés. Le père Rouault raccompagne alors Charles et Emma à Tostes, se remémorant sa propre
noce.

Chapitre 5
Emma découvre alors sa nouvelle demeure qu’elle aménage pendant que Charles part travailler. L’homme
est épanoui auprès de sa chère et tendre et découvre enfin le bonheur de la relation conjugale. Pour la
jeune femme, c’est l’inverse. La réalité lui semble bien éloignée de ce qu’elle a pu lire dans ses livres.

Chapitre 6
Grâce à un flash-back, ce chapitre montre l’influence de la littérature, des images et de l’éducation du
couvent sur le “tempérament sentimental” d’Emma. La jeune femme s’est délectée de livres

romantiques, fabuleux, pieux et sentimentaux. Elle se met à y croire et rêve alors d’une vie semblable aux
romans.

Chapitre 7
Pendant que Charles s’émerveille de trouver en Emma une épouse élégante et douée, la jeune femme, que
l’ennui menace, regrette bientôt de s’être mariée à Charles, bien éloigné de l’apparence et du raffinement
des personnages de roman. En plus de cela, Emma, la personnage principale du résumé de Madame Bovary,
se heurte à l’hostilité jalouse de sa belle-mère qui ne l’apprécie guère. Elle s’offre alors des promenades avec
sa chienne pour rêver d’une vie plus palpitante. Fin Septembre, un événement vient, néanmoins, rompre la
monotonie de son existence : les deux époux reçoivent une invitation au bal de Vaubyessard, chez le
Marquis d’Andervilliers.

Chapitre 8
Dans ce résumé de Madame Bovary, arrivés chez le marquis, ils dînent en compagnie des nombreux invités.
Emma, se sentant alors totalement dans son élément, émerveillée par le faste et le luxe du bal, délaisse
largement son mari durant la soirée. Buvant du champagne, dansant avec un Vicomte, la jeune femme vit ses
rêves pendant plusieurs heures. Le lendemain, le couple quitte les lieux et retourne à Tostes où la
mélancolie se fait ressentir aussitôt dans le cœur d’Emma. Marquée par le souvenir de ce bal fantastique,
la jeune femme se réfugiera souvent dans le souvenir de ce moment si plaisant.

Chapitre 9
Ce moment de rêve devenu réalité pendant un court instant va encore alimenter davantage l’imagination
d’Emma. Elle rêve de Paris et se met à lire plusieurs romans, notamment Balzac. Cependant, l’ennui
continu et Emma ne peut assouvir ses désirs. Elle attend alors impatiemment un nouvel évènement qui
pourrait la sortir de cette vie monotone. Charles, quant à lui, travaille beaucoup et est souvent absent pour
essayer de se faire une réputation en tant que médecin.
Emma supporte alors de moins en moins l’attitude passive de son mari, sa sottise et son manque d’ambition.
Les saisons passent, l’ennui s’accroît et le caractère de la jeune femme se transforme. Elle s’étonne elle-
même de cette transformation : elle devient aigrie et critique tout avant d’attraper une maladie nerveuse. Un
an et demi après le fameux bal, Charles décide alors de déménager de Tostes pour qu’Emma se porte mieux.
Le couple part alors pour Yonville-l’Abbaye alors qu’Emma est enceinte.

Deuxième partie de Madame Bovary de Flaubert

Chapitre 1
Attendus au Lion d’Or, une petite auberge tenue par Mme Lefrançois dans la petite commune
d’Yonville-l’Abbaye, le couple Bovary est en route. Pendant ce temps, la veuve Lefrançois met tout en place
pour l’arrivée de ses invités. Emma et Charles arrivent en retard et expliquent que ce retard est dû à la fuite
de la chienne de la jeune femme lors du trajet. Malgré les recherches, impossible de la retrouver, ce qui
attriste encore plus Emma, que l’on tente de consoler après cette perte.

Chapitre 2
À table, Charles s’entretient avec M. Homais, pharmacien de la ville, à propos de l’exercice de la médecine
tandis qu’Emma engage une conversation littéraire avec Léon Dupuis, un clerc de notaire habitué de
l’auberge. En se confiant leurs goûts et leurs rêves, ils se lient d’amitié. On conduit ensuite le couple à sa
nouvelle maison, dans laquelle Emma espère enfin s’épanouir.

Chapitre 3
Emma donne alors naissance à une fille qui sera prénommée, après de nombreuses recherches, Berthe.
Pendant ce temps, Charles s’inquiète quelques peu pour les économies du couple, les patients se faisant

rares. Après le baptême, la petite Berthe est mise en nourrice chez la mère Rollet. Un jour de grosse chaleur,
Emma voulut voir sa fille. Fatiguée, elle croisa Léon dans la rue et lui demanda alors de l’accompagner.
Dans ce petit village, les choses se savent vite, et en apercevant les deux jeunes gens ensemble, une rumeur
d’infidélité commence à se créer. Mme Tuvache, la femme du maire, trouve d’ailleurs  qu’Emma s’est
mise en danger en allant voir sa fille aux bras de Léon. Au fil des discussions entre Emma et Léon, une réelle
attirance se crée. Fin du résumé du troisième chapitre de Madame Bovary

Chapitre 4
La vie se poursuit avec la même monotonie à Yonville, tandis qu’Emma guette chaque jour le passage de
Léon. Chaque dimanche, Homais reçoit Léon et les Bovary pour jouer et se distraire, ce qui rapproche
encore davantage les deux jeunes gens. Charles ne s’inquiète cependant pas de ce rapprochement. Léon lui
rend d’ailleurs souvent service. Un jour, lors d’un échange de cadeau entre lui et Emma, le jeune homme se
décide à déclarer sa flamme la jeune femme, mais, freiné par la crainte et la timidité, il s’en empêche. De son
côté, Emma ne pense pas avoir des sentiments amoureux pour Léon pour l’instant.

Chapitre 5 du résumé
En Février, lors d’une promenade dans les environs d’Yonville en compagnie des Homais et de Léon, la
jeune femme se rend compte que son dégoût pour son mari revient de plus belle. Dans son esprit, elle
oppose cette répulsion et cette platitude de Charles au charme de Léon. Elle comprend alors qu’elle est
amoureuse de ce dernier. Le lendemain M. Lheureux, un commerçant, se présente pour lui proposer
articles de mode. Elle ne cède pas à la tentation de l’achat et s’en félicite.
Emma devient alors plus vertueuse et s’efforce, par la suite, d’être à nouveau une parfaite maîtresse de
maison. Elle fait des économies et commence à maigrir de façon assez significative. Charles, cependant, ne
remarque rien tandis que Léon ne sait quoi penser de cette transformation. Emma est en proie à une lutte
intérieure entre la volonté de rester vertueuse et celle de céder à la tentation de l’amour pour Léon.

Chapitre 6
Un soir d’Avril, Emma, la protagoniste du résumé de Madame Bovary, se rend à l’église pour chercher le
soutien du curé, M. Bournisien, et pour confier le trouble qui l’habite. Cependant, le dialogue entre eux
n’est qu’une suite de malentendus. Le curé ne comprend pas la situation d’Emma et laisse la jeune femme
aussi malheureuse qu’avant. De son côté, Léon sombre lui aussi dans la mélancolie. Il décide alors de partir
pour Paris. Les adieux sont difficiles pour tout le village, et encore plus pour Emma. Suite à cela, Homais
vient alors annoncer à Charles qu’un comice aurait lieu cette année à Yonville, apportant un peu de vie au
village.

Chapitre 7
Après que la tristesse et le chagrin furent à leurs paroxysmes suite au départ de Léon, Emma s’apaisa
peu à peu. Cependant, les mauvaises choses reprirent vite. Emma cède à nouveau aux tentations des achats
de mode et retombe en dépression. Charles fait alors appel à l’aide de sa mère, qui met fin aux lectures
d’Emma et lui conseille de se trouver un travail ou une occupation. Durant un jour de marché, Rodolphe
Boulanger, nouveau châtelain de la Huchette, rencontre les Bovary à l’occasion d’une saignée prescrite à un
fermier. Il trouve Emma fort jolie et, coureur de jupons invétéré qu’il est, il décide aussitôt de la séduire.

Chapitre 8
À la mi-Août, tout le village en fête pour les comices. Rodolphe en profite pour faire la cour à la jeune
femme et l’accompagne dans les rues. Il s’arrange pour être seul avec elle et assistent ensemble à plusieurs
évènements. Il la charme par ses discours, auxquels Emma ne répond rien, sans toutefois enlever sa main de
celle du séducteur. La fête se termine par la remise de récompenses et par un feu d’artifice.

Chapitre 9

Après les comices, Rodolphe s’éloigne longuement d’Emma. Cela fait partie de sa stratégie de séducteur
pour faire augmenter les sentiments dans le cœur d’Emma et lui donner envie de le revoir. Début Octobre,
Rodolphe rend visite à Emma. Il joue une vraie scène de comédie du désespoir pour avouer ses sentiments à
la jeune femme, au moment où Charles survient. Rodolphe suggère alors habilement à ce dernier, dans le
but d’améliorer la santé d’Emma, l’exercice du cheval.

Convaincu, Charles oblige la jeune femme à partir un jour pour une promenade à cheval en compagnie de
Rodolphe. Sortis de Yonville, Emma et Rodolphe pénètrent dans une forêt. C’est là qu’Emma cède et
s’abandonne au séducteur. Quotidiennement, les deux amants se donneront désormais rendez-vous. Entre
lettres et rendez-vous matinaux, leur relation se poursuit. Surprise d’être aussi heureuse de posséder un
amant dont elle est totalement éprise, la jeune femme va même jusqu’à se rendre au château de Rodolphe
dès qu’elle le peut. Cette relation risquée fait toutefois peur à Rodolphe, qui en fait part à Emma.

Chapitre 10
Elle aussi, dans ce résumé de Madame Bovary, se laisse gagner par la crainte, notamment lorsqu’elle
rencontre Binet sur le chemin du retour lors d’une de ses escapades matinales. C’est désormais le soir, au
fond du jardin des Bovary, que les rendez-vous auront lieu entre les deux amants. Cependant, Rodolphe
commence à s’en lasser. Emma elle-même, bien que toujours éprise, prend peu à peu conscience de sa
faute. À la réception d’une lettre de son père, elle se remémore son enfance insouciante aux Bertaux, et
pense à sa fille Berthe. La tendresse maternelle prend le dessus et la jeune mère essaye de se rapprocher de
son mari.

Chapitre 11 du roman de Gustave Flaubert

Sollicité par Homais et Emma, Charles se laisse convaincre d’opérer le pied-bot d’Hippolyte, un garçon
d’écurie au Lion d’Or. L’opération se déroule avec succès sous les yeux de la foule attirée par les machines
servant à opérer. Emma se met alors à éprouver de la tendresse pour son mari. Malheureusement, le
désespoir revient vite lorsque la jambe d’Hippolyte se met à gangréner. M. Canivet, célèbre médecin Suisse,
doit alors pratiquer une amputation de la cuisse. La déception est totale pour Emma. Regrettant d’avoir pu
croire encore en son mari, ses dernières envies de vie vertueuse disparaissent et elle finie par se détacher
totalement de Charles pour retrouver Rodolphe avec encore plus d’ardeur.

Chapitre 12
Pour continuer le résumé de Madame Bovary, sa passion pour Rodolphe est à son paroxysme, elle lui offre
de nombreux cadeaux se provenant de chez M. Lheureux. Elle contracte alors de plus en plus de dettes.
Rodolphe, incapable de comprendre cet amour sans frein, la traire avec mépris. Il acquiesce pourtant à son
projet de fuite ensemble, qui est enfin fixé au début de septembre. Il accepte cependant, dans un premier
temps, la fuite qu’Emma lui propose. Cette dernière organise ce départ avec joie. Rodolphe fait croire à la
jeune femme qu’il partira avec elle et sa fille, jusqu’à la veille du départ, bien qu’il soit décidé à ne pas partir.

Chapitre 13 du résumé de Madame Bovary


Rodolphe rentre alors chez lui pour écrire une lettre à Emma et se justifier. Il lui fait porter la lettre le
lendemain. Aux premiers mots de la lettre, la jeune femme comprend et fuit au grenier où elle pense à se
suicider. Finalement rattrapée par le repas que sa femme de maison lui annonce, elle redescend pour dîner.
Au moment du dessert elle entend passer la voiture de Rodolphe à toute vitesse et, prise de transports, elle
perd connaissance. Une fièvre cérébrale va alors la clouer au lit pendant plusieurs mois, jusqu’en Octobre.

Chapitre 14
Durant cette convalescence, M. Lheureux, que l’on sait commerçant avisé, arrogant et arrogant, en profite
pour réclamer la somme qu’Emma lui doit. Charles, qui ne sait comment se sortir cette situation et ne peut

rembourser les sommes dues, décide de faire un prêt auprès du commerçant. Croyant ses dernières heures
venues, Emma demande la visite du curé. Elle devient finalement parfaite dévote et s’adonne à des lectures
pieuses qui l’ennuient mais la font devenir plus croyante et charitable encore. Cela ne durera, cependant,
que jusqu’au début du printemps. Un jour, lors d’une conversation avec le curé à propos du théâtre,
Homais suggère aux Bovary de se rendre à Rouen pour voir une pièce. Le lendemain le couple part.

Chapitre 15
Au moment où la jeune femme entre dans le théâtre, elle est subjuguée par la beauté des lieux. Emma se
souvient alors de nombreux évènements comme son infidélité et son amour pour Rodolphe lors de l’opéra
de Lagardy. Au moment de l’entracte, Charles, qui est parti chercher une boisson fraîche pour Emma,
rencontre Léon. Il en fait part à Emma à son retour. La jeune femme commence à se sentir mal durant la
pièce et cherche à sortir.

Les trois personnages sortent alors prendre une glace : Emma et Léon s’adressant la parole comme avant,
tandis que Charles regrette de ne pas avoir vu la fin de la pièce. Léon propose alors au couple de rester un
peu plus longtemps sur Rouen, bien que Charles ait des obligations avec son travail, Emma accepte,
surprise par cette proposition.

Troisième partie du résumé de Madame Bovary

Chapitre 1
Léon et Emma se rejoignent à l’hôtel. Les deux jeunes gens évoquent leurs rêves et leurs rencontres et en
viennent à parler de l’époque de Yonville. Plus confiant qu’avant, Léon avoue ses sentiments à Emma. Le
jeune femme tente de faire comprendre à Léon que leur relation est impossible. Pour cela, elle lui écrivit
une lettre qu’elle lui remit le lendemain en lui donnant rendez-vous devant la cathédrale. Lui donnant la
lettre, Emma s’en va prier. Au moment où elle se relève, un sacristain vient à leur rencontre pour leur faire
visiter la cathédrale. Emma accepte tandis que Léon s’impatiente, voulant parler à la jeune femme.
Brusquement, Léon agrippe Emma et la fait sortir pour la ramener à son hôtel. Pendant la route, Léon jette
la lettre.

Chapitre 2
Dans ce passage du résumé de Madame Bovary, Emma, tout juste rentrée à Yonville, doit se rendre chez
Homais. Elle arrive à la maison de ce dernier, totalement sans dessus dessous. Homais arrive alors et vient
apprendre à Emma que le père de Charles est mort. Le lendemain, les époux Bovary, ainsi que la mère de
Charles, préparent les affaires de deuil. M. Lheureux cherche alors à profiter de l’occasion à nouveau pour
leur soutirer de l’argent par rapport à leurs dettes. Emma trouve alors le prétexte de se rendre à Rouen pour
demander conseil à Léon, clerc de notaire, à propos de la gestion de leur argent.

Chapitre 3 du résumé de Madame Bovary


Emma passa trois jours formidables et idylliques avec Léon. Leur relation, maintenant au summum de
l’intime, avec des promenades, des discussions et des embrassades, est une véritable lune de miel pour
Emma. À la fin de ces trois jours, la jeune femme lui suggère une correspondance par lettre.

Chapitre 4
Impatient à l’idée de revoir la maîtresse de son cœur, Léon se rend à Yonville. Il dîne au Lion d’Or et va voir
les Bovary. Les deux amants décident alors d’établir un stratagème pour se voir plus souvent. Pour
cela, Emma fait de nouvelles dépenses auprès de M. Lheureux en achetant de la marchandise pour se
remettre à l’apprentissage du piano. Elle convainc alors aisément son mari de la laisser se rendre à Rouen
une fois par semaine pour, soit disant, se perfectionner et retrouver son niveau de pianiste virtuose.

Chapitre 5
Tous les Jeudi, Emma effectue le même trajet pour Rouen. La jeune femme s’abandonne avec fougue et
passion à son amant qu’elle désire de tout son être. Elle tient, bien entendu, les réels motifs de ses voyages
secrets en mentant. Malheureusement pour elle, M. Lheureux finit par l’apercevoir aux bras de Léon. Il
profite alors de l’occasion en lui faisant du chantage et la pousse à vendre une propriété ainsi que le
remboursement des précédentes dettes.
La situation financière du couple devient de plus en plus difficile, ce qui provoque la colère de la mère de
Charles. Emma, de son côté, redouble de désir pour son amant et rien ne l’arrête. Elle va même jusqu’à
dormir à Rouen un soir. Charles s’y rend alors durant la nuit sans pouvoir la trouver avant le petit matin.
Indépendante désormais, la jeune femme se rend à Rouen quand bon lui semble. Léon, quant à lui, est de
plus en plus heureux de voir ses sentiments totalement partagés par Emma.

Chapitre 6
Un Jeudi, Homais et Emma prenne la même diligence pour Rouen. Les deux hommes s’entretiennent alors
longuement. Léon subit les longs bavardages d’Homais et ne peut s’occuper d’Emma. Exaspérée, la jeune
femme quitte l’hôtel où elle attendait. Bien que toujours profondément avide des caresses de son amant, elle
prend conscience de l’alternance que connaît sa passion entre déception et espoir. Menacée de saisie, les
problèmes matériels lui reviennent en plein visage.
Comme d’habitude, M. Lheureux en profite. Emma se perd dans des dépenses sans queue ni tête. Tout
semble annoncer la ruine des Bovary. Léon commence alors à se fatiguer d’Emma, et prend conscience qu’il
lui faut adopter une bonne attitude alors qu’il s’apprête à être nommé premier clerc. De son côté, la jeune
femme est perdue et dégoûtée de cette situation mais n’a pas le courage de quitter son amant. Un soir, en
rentrant sur Yonville, les meubles des Bovary sont saisis et personne ne peut rien y faire.

Chapitre 7
Emma se sent traquée. Cette situation catastrophique la contraint aux pires actes. Elle ira jusqu’à suggérer
à Léon de voler de l’argent pour l’aider. Désespérée et essuyant des refus de prêts, elle se réfugie chez la
mère Rollet pour attendre l’arrivée de Léon. C’est alors qu’elle a soudain l’idée de faire appel à Rodolphe.

Chapitre 8
En retrouvant son premier amant, Emma est d’abord heureuse. Mais Rodolphe refuse de lui fournir les
3000 francs qu’elle quémande. Il n’en a pas les moyens. La jeune femme s’emporte alors et s’en va. Prise
d’hallucinations, elle se rend chez Homais et y avale de l’arsenic pour s’empoisonner. Charles, affolé par la
situation, ne sait que faire tandis qu’Homais suggère d’analyser Emma. Elle fait ses adieux à sa fille lorsque
des médecins constatent l’impossibilité de la sauver. Emma Bovary meurt.

Chapitre 9 du résumé de Madame Bovary

La douleur de Charles est si forte qu’il conserve à peine assez de bon sens pour demander que les
dispositions funèbres se fassent. La veillée se déroule. Pendant qu’Homais et Bournisien se perdent dans
toutes sortes de discussions théologiques, Charles sombre dans la tristesse et le désespoir.

Chapitre 10
Le père Rouault qui n’avait été informé que de l’état difficile dans lequel était sa fille, espérait qu’elle soit
guérie lorsqu’il arriverait. Lorsqu’il aperçoit le cercueil, sa douleur se fait sentir. Souffrant après cette
nouvelle, le père Rouault laissa Charles et sa mère seuls, sans même voir Berthe, après le passage au
cimétière. La mère de Charles lui conseille alors de revenir à Yonville.

Chapitre 11

Charles se retrouve seul, tout le monde l’abandonne : les créaniers l’accablent, la femme de maison part
avec la garde-robe de la défunte, Charles se brouille avec sa mère. Il retrouve même la lettre de Rodolphe
dans le grenier. Il n’éprouvera cependant aucune rancoeur envers lui lorsqu’il le reverra plus tard. Pendant
ce temps, Léon se marie. Seule sa fille, Berthe, lui reste. Il finit par découvrir la liaison illicite qui liait Emma
à Léon grâce aux lettres. Finalement, Berthe retrouvera son père mort sur un banc au fond du jardin. La
jeune fille fût pris en charge par ses tantes tandis qu’Homais vaqua à ses occupations et reçu “la croix
d’honneur”.

ANALYSE

Madame Bovary, des éléments romantiques insuffisants pour en faire une oeuvre véritablement
romantique
Il est vrai qu’à la lecture de cette oeuvre à travers laquelle, l’auteur Flaubert a voulu montrer sa particularité
par rapport à courant littéraire précis, on peut recenser quelques éléments caractéristiques du romantisme
tels que la révolte, les émois de la passion, le goût de la rêverie ou encore le moi. Cependant, ces éléments
très peu nombreux ne peuvent pas à eux seuls permettre de dire qu’il s’agit d’un romantisme pur. Certes
dans l’écriture de Madame Bovary, l’auteur plonge le lecteur dans un monde imaginaire. Cependant, il ne
départit pas non plus de la terne réalité. En effet, il s’est appuyé sur des faits réels pour écrire son récit.
Ainsi à l’image d’un journaliste, il enquête sur place afin de mieux comprendre les personnages de son
roman. Et pour coller à la réalité de nombreux documents tels que des traités de médecine sont amassés et
lus. De plus, Flaubert cherche à faire preuve d’objectivité à travers l’œuvre. Il met donc un accent particulier
sur l’impartialité comme c’est le cas au niveau des sciences physiques. Il le réussit à travers son regard quasi
médical qu’il jette sur le monde décrit dans Madame Bovary. Même quand il ne peut fidèlement rendre
compte dans cette réalité, il opte pour des détails justes et pittoresques. Dans la façon de parler des
personnages, on retrouve également cette volonté du réalisme de Flaubert. En effet, chaque personnage mis
en scène a le langage de sa classe sociale et cela en accord avec sa psychologie. Et avec des détails décrits
comme c’est le cas lors de l’agonie de Madame Bovary, il heurte à la limite la sensibilité des lecteurs  de son
oeuvre.
Mais même si Flaubert a opté pour une oeuvre plutôt réaliste, il ne s’agit apparemment pas de réalisme pur
car il transcrit pas à lettre les faits qu’il raconte sans recourir à l’imaginaire. C’est sous influence de l’oeuvre
Don Quichotte de Cervantes que Madame Bovary a été écrite.  A travers cette oeuvre ayant l’aspect d’oeuvre
romantique et de roman de chevalerie, les personnages principaux que sont le héros et l’héroïne passent par
différents étapes. Ils passent d’abord à une phase de destruction, une phase de désillusion et pour finir à la
mort.

La conclusion à tirer de l’analyse de Madame Bovary


En définitive, on peut dire que l’œuvre Madame Bovary contient à la fois des éléments romantiques et
réalistes. Mais les éléments romantiques sont très peu nombreux pour en faire une œuvre purement
romantique. Au surplus, ils donnent un cachet particulier à l’œuvre.  Dans Madame Bovary, Flaubert a
choisi de faire un examen clinique de la réalité. Le réalisme dont est question dans cette œuvre est un
réalisme personnel.  Avec cette oeuvre qui est un regard littéraire  sur la lecture, l’auteur fait preuve d’une
certaine impartialité. Et sans le savoir peut être, Flaubert venait ainsi d’ouvrir la voie au roman moderne.
Un tel roman on le sait, est fait  d’échec et de critique.

PERSONNAGES

Tout d’abord, la famille Bovary :


Elle se compose de la mère, Emma Bovary, qui est le personnage principal de l’histoire. Charles Bovary, son
mari et leur fille Berthe. Notons que Charles a épousé en premières noces, Héloïse. Il héritera de sa fortune
à sa mort.

La bonne d’Emma Bovary :


Félicité.

Les amants :
Léon Dupuis et Rodolphe Boulanger.

Les personnages de Yonville :


Mme LeFrançois, propriétaire de “l’auberge du Lion d’Or”, et veuve. Hippolyte, le garçon d’écurie de cette
auberge. Homais, le pharmacien. Justin est son commis. Binet, percepteur et Capitaine des Pompiers.  
Notons aussi : M. Lheureux, commerçant qui jouera un grand rôle dans les finances d’Emma. Le prêtre,
Bournisien et Canivet, médecin à grande renommée, de Neufchâtel.

Les personnages les plus importants de cette histoire tragique


Emma Bovary :
Le bovarisme est devenu un nom commun. En effet, il désigne un sentimentalisme à l’excès avec une fuite
de la réalité. C’est avec cette définition que peut se définir le portrait d’Emma. Malheureuse et rêvant d’une
vie plus excitante et mouvementée, elle ne supportera plus l’ennui qu’elle ressent auprès de son mari. Elle
sera fortement endettée à la fin du roman (Huit mille francs de dettes), au profit du marchand M. Lheureux.
C’est avec de l’arsenic dérobé chez le pharmacien qu’Emma mettra un terme à ses souffrances.   Félicité : A
la mort d’Emma, elle emportera la garde-robe de celle-ci et partira.

Charles Bovary :
Et si c’était lui le personnage principal? En effet, il apparaît dès la première page. Mari aimant, il mourra de
chagrin à la suite du suicide d’Emma Bovary. Après avoir hérité de la fortune d’Héloïse, sa première femme,
Charles épousera Emma, avec laquelle il aura une fille, Berthe. Après des études de Médecine, il exercera
comme Officier de santé. La vie qu’il offre à Emma sera, aux yeux de celle-ci, d’une monotonie telle qu’elle
causera la perte de leur couple. A la mort d’Emma, il découvrira toutes les lettres de Léon et de Rodolphe. Il
mourra sur un banc et sera retrouvé par sa fille, Berthe.

Berthe Bovary :
Emma voulait un garçon et c’est une fille qu’elle mettra au monde. Elle est déçue et ne trouve pas sa fille
jolie. Elle ne l’élèvera pas elle-même et la confiera à une certaine Madame Rollet.

Léon Dupuis :
Un habitué du “Lion d’Or”. La rencontre avec Emma dans cette auberge est très romantique et mettra en
évidence l’aversion grandissante qu’Emma ressent pour son mari. Léon tombera amoureux d’elle mais
n’osera pas lui avouer son amour. Devant la passivité de celle-ci, il partira à Rouen pour finir ses études. Il la
reverra plus tard et réalisera qu’il l’aime toujours. Ils consument tous deux leur amour dans des chambres
d’hôtels. Léon a changé : il a connu d’autres femmes et il s’ennuie avec Emma, qu’il ne trouve, finalement,
pas si exceptionnelle que ça. Elle aura des problèmes d’argent, il essaiera de lui venir un peu en d’aide mais
la repoussera peu à peu.

Rodolphe Boulanger :
Bourgeois romantique à l’instar de Léon Dupuis, il est le premier amant d’Emma. Elle ne fera que le
renvoyer à sa propre absence de destinée et il se lassera d’elle, lui aussi : coureur de jupons, il prendra
Emma dans ses filets en la séduisant, puis finira par la quitter.

Hippolyte :

Ce garçon d’écurie a, malheureusement, un pied-bot. Charles tentera de l’opérer mais ce sera un échec.
Clin d’oeil à la mythologie, Hippolyte est le fils de Thésée et d’une amazone et…Il est très sportif, alors
qu’ici, le prénom est employé pour un garçon ayant un handicap ! C’est aussi un mot qui signifie “celui qui
détèle les chevaux”.

Homais :
Pharmacien et personnage désagréable, il représente la prétention et l’avidité. C’est lui qui suggérera
l’opération d’Hippolyte par Charles pour attirer à lui plus de clientèle. Emma ira dans son sens et c’est avec
le livre du Dr Duval comme support que l’opération du pied-bot d’Hippolyte (par Charles) se fera.  
“Madame Bovary”, dont le titre original est “Madame Bovary, mœurs de province“, a connu un important
succès en librairie, après le jugement et l’acquittement de Flaubert pour outrage aux bonnes moeurs.

-LEGGI COMMENTO SU LIBRO

Gustave Flaubert è considerato uno dei più grandi scrittori francesi perché la sua opera ha segnato una
rottura nella produzione romanzesca tradizionale aprendo la via alla modernità. 
Si dedicava alla scrittura nella residenza secondaria tanto amata del padre, a Croisset, lungo la Senna in
Normandia. Flaubert aveva sistemato nella sua dimora uno studio di lavoro dove passava grande parte
della sua giornata e declamava ad alta voce i testi che scriveva. Per questo motivo lo chiamava
ironicamente il gueuloir (luogo dove si sbraita), scrivere per Flaubert, era anche cercare l’armonia sonora.
Il suo romanzo Madame Bovary è un capolavoro della letteratura. 
2
Vita di Flaubert, giovane romantico

Gustave Flaubert nacque nel 1821 all’ospedale di Rouen, in cui il padre era primario di chirurgia. Alunno
dotato, ma indisciplinato, era appassionato di romanticismo (Hugo, Walter Scott, Byron), ebbe un colpo di
fulmine per Elisa Schlesinger, moglie di un editore musicale.      
Flaubert fu consapevole molto presto della sua vocazione di scrittore. Dopo numerosi scritti di giovinezza
(racconti fantastici, filosofici e storici) fortemente ispirati dal romanticismo nero (morte, follia,
assassinio, mostro, vittoria del male), i suoi racconti diventarono più autobiografici: Memoria di un
pazzo (1838, pubblicato nel 1900), Novembre (1842). Si stabilì a Parigi per studiare diritto, ma ben presto si
rese conto di non avere interesse per la materia, preferendo gli ambienti artistici. Strinse amicizia con Victor
Hugo.      
3
Flaubert e la solitudine

Nel 1844 Flaubert fu colpito da una prima crisi nervosa e si ritirò nella proprietà di Croisset vicino a
Rouen dove si dedicò definitivamente alla letteratura. Tale un “bœuf de labour” (bue da lavoro) al quale si
paragonava, passava le sue giornate a scrivere e conduceva una vita solitaria.   
Nel gennaio 1846 la morte improvvisa di suo padre e di sua sorella Caroline furono momenti difficili
della sua vita. In agosto Flaubert incontrò la scrittrice Louise Colet, si evidenzia la loro relazione
tumultuosa attraverso la loro corrispondenza nutrita fino al 1854. Nel 1848-49 scrisse La tentazione di Sant
Antonio. Nel 1857, Madame Bovary lo portò alla celebrità negli ambienti letterari, dopo un processo dal
quale uscì vincitore.
4
Libri di Flaubert: successi e delusioni

Da allora Flaubert non frenò la sua produzione letteraria. Salammbô, romanzo storico che fa rivivere la
Cartagine di Annibale, ottenne un notevole successo nel 1862.  

Al contrario l’Educazione sentimentale (1869) si rivelò un fallimento. Per lo scrittore era una delusione
amara, avendo lavorato duramente nella stesura dell’opera.  
Nel 1872 la tristezza di Flaubert crebbe a causa della morte di sua madre e di molti amici (Jules Duplan,
Louise Colet, George Sand). La malattia lo colpì di nuovo e si trovò in difficoltà finanziarie.    

Per sua fortuna gli scrittori della nuova generazione (il giovane “figlioccio” e discepolo Guy de Maupassant
e Emile Zola) lo riconobbero come il loro maestro e nel 1877 applaudirono la penultima opera Tre racconti
come un capolavoro. L’elaborazione di Tre racconti era stata soltanto una parentesi nella stesura
dell’ultimo romanzo satirico incompiuto Bouvard e Pécuchet che ossessionò Flaubert per otto anni
della sua vita.  
Morì nel 1880 senza conoscere la gloria che l’avvenire doveva riservare alle sue opere.   
5
Le opere di Flaubert: temi, trame e analisi
5.1
Temi di Flaubert: esplorazione della realtà e del disincanto

Attraverso i suoi romanzi Madame Bovary nel 1857, l’Educazione sentimentale nel 1869 Bouvard et
Pécuchet, Flaubert si afferma come un maestro del realismo. In ogni romanzo il protagonista vede la sua
vita come un fallimento, come un’esperienza amara e deludente del mondo.
Emma Bovary (eroina di Madame Bovary) sceglie il suicidio quando i suoi sogni di adolescente si sono
infranti.  
Frédéric (eroe dell’Educazione sentimentale) si rassegna al fatto che la vita non è riuscita a dare ciò che
desiderava.  
Nel romanzo satirico Bouvard et Pécuchet, definito “epopea della stupidità culturale”, i due impiegati
copisti si illudono di essere all’avanguardia ma si rendono conto che sono “uguali a tutti gli altri”, con
l’impossibilità di giungere ad una propria visione del mondo.
5.2
Madame Bovary: trama e analisi
Ispirandosi da un fatto di cronaca, Flaubert narra il destino di una donna, Emma Bovary, sognatrice di isole
lontane e avventure cavalleresche, delusa dal suo matrimonio per aver sposato un ufficiale sanitario senza
ambizione. Questa semplice storia fece scandalo, Emma signora inquieta sogna la passione ma trova
soltanto squallidi piaceri. 
Il realismo dell’opera con la descrizione di una situazione immorale (il tradimento esplicito di Emma
Bovary) scosse la borghesia. Ci fu un processo per immoralità rimasto noto nella letteratura rendendo
presto famoso il romanzo. L’opera esercitò una grande influenza sui romanzieri realisti (Zola, Goncourt,
Maupassant).   
Il romanzo porta il sottotitolo costumi di provincia, sembra fare parte degli studi sociali di Balzac. Tutte le
manie linguistiche, le mimiche degli abitanti di una piccola città provinciale, che la protagonista giudica
ridicoli e meschini, sono descritti nel romanzo al minimo dettaglio. 
Tuttavia contrariamente a Balzac, Flaubert non commenta mai ciò che narra nel romanzo. Ha creato un
carattere psicologico universale, una testimonianza del fallimento esistenziale di una generazione che non
trova risorse contro l’ineludibile sentimento della propria impotenza e mediocrità. Ѐ la nascita del
“bovarismo”.
Si ritrova, nel 1877, la stessa esigenza del vero in “Un cuore semplice”, il primo dei Tre racconti. 
Curiosità
Sembra che per la storia di Madame Bovary, Flaubert si sia ispirato ad un fatto realmente accaduto: le
vicende di Madame Bovary ripercorrono quelle di Delphine, giovane sposa del medico Eugène Delamare di
Rouen, che la sposa dopo essere rimasto vedovo e la cui vita ha moltissimi tratti in comune con la
protagonista del romanzo di Flaubert, dal matrimonio di convenienza alla vita di lusso, tradimenti, debiti e
suicidio compreso.

5.3
Le opere sull'antichità e l'Oriente

Iniziato dal 1848 e finito nel 1872, La Tentazione di Sant’Antonio, riflette l’ammirazione di Flaubert per
l’atmosfera, i paesaggi e la storia del mondo orientale. L’Antichità è anche il quadro di Salammbô, in cui
le guerre cartaginesi sono ricostruite con grande minuzia.
5.4
Salammbô
Prima della stesura di questo romanzo storico, lo stato d’animo dell’autore si riflette in questa lettera del
1858: “Sono stanco delle brutte cose e degli ambienti volgari. Per molto tempo la Bovary mi ha nauseato nei
costumi borghesi. Per qualche anno vivrò in modo splendido lontano dal mondo moderno, del quale ho
piene le tasche”.     
Flaubert ha effettuato un lavoro di ricerca durato quattro anni: arricchito dal suo lungo viaggio in Africa
settentrionale, Medio Oriente e Grecia, lo scrittore legge anche Polibio, studia a fondo le guerre puniche,
approfondisce la sua conoscenza di usi e costumi del tempo e acquisisce nozioni sulla medicina araba e sulla
strategia e tattica militare.    
Il romanzo composto di quindici capitoli è pubblicato nel 1862. Ambientato tra il 241 e 237 a.C., narra la
lotta di Cartagine contro i mercenari assoldati durante la guerra con i Romani. Salammbô figlia di un
governatore di Cartagine deve recuperare il sacro velo della dea Tanit, sottratto da Mathô, capo dei
mercenari in rivolta e innamorato di lei. Alla fine della guerra Mathô sconfitto e catturato viene condotto al
supplizio. Assistendo a questo spettacolo crudele, Salammbô muore pochi istanti dopo. 
Il romanzo ebbe un clamoroso successo per il gusto esotico, per l’elemento barbarico e sanguinario e per
l’interesse dei personaggi narrati. 

Concetti chiave Gustave Flaubert


• Maestro del realismo, precursore del romanzo moderno, Gustave Flaubert è un grande autore della
letteratura francese dell’Ottocento.
• Dedicò tutto il suo tempo alla scrittura nella dimora di Creuset in Normandia. I drammi personali e
la sua malattia influenzarono l’uomo malinconico.
• Lo scrittore fu famoso dopo il trionfo e lo scandalo che suscitò il romanzo Madame Bovary. Anche
il romanzo epico Salammbô ottenne successo, ma l’essenziale dell’opera di Flaubert fu apprezzata
dopo la sua morte.
• Prima di scrivere Madame Bovary, Flaubert sognava "un libro sul niente", un romanzo che "si
reggesse da sé grazie alla forza interna del suo stile”.

Madame Bovary: presentazione del romanzo


Madame Bovary è la protagonista dell’omonimo romanzo dello scrittore francese Gustave Flaubert.
L’opera venne inizialmente pubblicata a puntate, nel 1856, sulla rivista «Revue de Paris» e, nonostante la
censura che gravava sugli scritti editi dalla rivista, Flaubert venne processato per i contenuti del suo
racconto, che venne comunque considerato un’offesa alla morale e alla decenza. Vedremo a breve perché
Madame Bovary attirò queste accuse.
Dopo il processo e l’assoluzione del suo autore, Madame Bovary venne pubblicato sotto forma di libro nel
1857 ed ebbe un successo che influenzò fortemente la letteratura europea successiva.     
2
La trama di Madame Bovary

La vicenda raccontata da Flaubert in Madame Bovary si svolge in un arco di tempo che va dal 1827 al 1846.
In questo periodo la Francia si trova in un momento di discreta fioritura economica ed è la classe medio-
borghese a raccoglierne i frutti e gestire il nuovo mercato. Flaubert non vede di buon occhio questa classe,





concentrata sul guadagno e sull’apparenza, usa questo romanzo per condurre una critica contro i costumi
che la caratterizzano.   
Cominciando a leggere il romanzo Madame Bovary di Gustave Flaubert, dobbiamo attendere qualche
pagina prima di poter incontrare Emma Bovary. L’opera si apre infatti sulla figura di un ufficiale sanitario
abitante in una cittadina di provincia nella regione francese della Normandia, Charles Bovary. Di lui
l’autore ci racconta l’infanzia e la formazione fin dai primi studi, ci fa sapere che è un uomo sicuramente
buono e un onesto lavoratore, ma poco ambizioso e non molto intelligente; si sposa in prime nozze con
una donna più grande di lui con cui però non è felice e, quando la donna, ammalatasi, muore, Charles si
innamora della figlia di un fattore conosciuto durante i suoi spostamenti di lavoro, Emma Rouault. Ecco
finalmente la protagonista di Madame Bovary.
I due convolano a nozze, Emma prende ovviamente il nome del marito e diviene la Signora (Madame)
Bovary. Questa giovane è cresciuta leggendo romanzi sentimentali i cui protagonisti, oltre a vivere grandi
avventure mondane, sono soggetti a passioni e amori senza pari: Emma avverte per questo un senso di
contrasto fra sogni letterari e la realtà in cui si trova relegata, la sua è una mediocre vita di provincia e per
Charles non prova nessun traporto e certo nessun tipo di passione, non riesce a coronare i suoi sogni
d’amore che le letture dei romanzi le avevano suscitato e questo porta Emma in uno stato di profondo
malessere psicologico.    

La depressione di Emma si aggrava quando, insieme al marito, vengono invitati al ballo del Marchese di
Andervilliers al castello La Vaubyessard. Qui la donna entra in contatto con una vita mondana fatta di
lussi, di balli, di personaggi attraenti, interessanti e ambiziosi e la sua insofferenza verso la vita di provincia
diviene sempre più evidente e preoccupante per il marito Charles, che la ama follemente. Madame Bovary
cerca un sollievo alle sue insofferenza negli oggetti di lusso, spende molti soldi per tenersi al passo con le
mode del momento ma niente soddisfa la sua insoddisfazione e il suo umore è sempre peggiore. Charles
decide allora di trasferirsi nella più dinamica città di Yonville, sperando che cambiare ambiente possa
giovare alla salute della sua cara moglie. Emma, a questo punto della narrazione, scopre di essere incinta.
Pare esserci una speranza per la donna, è convinta infatti che la sua vita cambierà quando nascerà suo figlio,
un maschio, e che questa nascita riuscirà a sanare il triste matrimonio con Charles. Madame Bovary
partorisce però una bambina, Berthe che riempie di gioia il padre ma lascia la madre in uno stato di
disillusione ancora maggiore verso la vita. La piccola verrà affidata alle cure di una balia mentre la madre
torna preda delle sue depressioni.   

Per trovare un conforto al terribile vuoto di cui è preda, Emma accetta il corteggiamento di un giovane
studente di giurisprudenza, Léon Dupuis, il quale si era avvicinato a lei già durante la gravidanza e che
sembra, come Emma, attratto dai piaceri della vita, dal lusso, dalla passione. La loro relazione deve
interrompersi però bruscamente quando Léon deve trasferirsi a Parigi per completare i suoi studi.
Poco dopo Madame Bovary avvia una seconda relazione adulterina con un certo Rodolphe Boulanger,
ricco proprietario del luogo, carico di fascino e meno ingenuo dello studente. Dopo averla conquistata si
stanca presto di Emma e delle sue romanticherie e la abbandona il giorno prima di una tanto attesa fuga
romantica che la donna desiderava con tutto il cuore, vedendo in questa partenza, finalmente, l’inizio di una
nuova vita. Emma, è di nuovo preda della depressione ma per un breve periodo pare trovare nella religione
un appagamento per la delusione esistenziale che la attanaglia. Questo momento di fallace serenità dura ben
poco. Una sera Charles e Emma si recano a Rouen all’opera e la donna ritrova il primo amante, Léon, e fra i
due riemerge nuovamente la vecchia passione tanto che Madame Bovary decide di portare avanti la
relazione andando a trovare il giovane mentre al marito racconta di doversi recare in città per delle lezioni di
pianoforte. Emma è di nuovo convinta di aver trovato finalmente l’amore che bramava, ma Léon non è più il
giovane appassionato e idealista innamorato di Emma, e anche lui, presto, l’abbandona.    

Emma, non sapendo più come placare i suoi bisogni e la sua disperazione ricomincia a spendere gravose
somme di denaro presso il mercante del paese, un uomo astuto che la convince a comprare beni sempre più
costosi fino a contrarre con lui un mutuo nella speranza di poter condurre uno stile di vita superiore alle


possibilità economiche del marito, e cercare così di trovare un conforto nel lusso di cui si circonda.
Ovviamente questo la porta ad indebitarsi con un usuraio fino ad arrivare al momento in cui non può più
dilazionare o rimandare i pagamenti: Emma chiede aiuto a Rodolphe e Léon, ma entrambi si rifiutano di
sostenerla. Emma ormai è disperata e non trova più una ragione per vivere: ruba dell’arsenico dalla farmacia
di monsieur Homais e si suicida. Dopo la morte della moglie, Charles scopre le lettere che Emma scambiava
con Rodolphe e scopre così l’adulterio della moglie, scoperta che lo riempie di dolore fino a condurre
anche lui al suicidio lasciando orfana la figlia.

Eh, no! perché declamare contro le passioni? Non sono forse la sola cosa bella che ci sia sulla terra, la
fonte dell'eroismo, dell'entusiasmo, della poesia, della musica, delle arti, di tutto infine?
Gustave Flaubert, Madame Bovary

3
I personaggi del romanzo Madame Bovary
3.1
Emma Bovary
La protagonista di Madame Bovary è, come abbiamo visto, una donna piena di ideali che si rivelano però
controproducenti e soprattutto fallaci. Le sue idee sull’amore non si basano cioè su una reale propensione
del suo animo ma su un pregiudizio: è abbagliata da storie inesistenti appartenenti alla dimensione della
finzione letteraria, perde di vista la realtà, è convinta che solo coprendosi con l’etichetta di eroina
romantica possa redimersi dal vuoto che la pervade e contro cui, alla fine, non può più nulla.     
3.2
Charles Bovary

Il marito di Madame Bovary è un uomo comune e fondamentalmente il tipo di uomo che rispecchia le
caratteristiche della borghesia dell’epoca. È un discreto lavoratore, ha condotto gli studi con buoni
risultati, si è costruito una carriera, ha la sua casa e la sua famiglia e oltre questo non nutre altri desideri, non
è mosso da grandi ideali. È comunque sinceramente innamorato di Madame Bovary ma, appunto, di un
amore domestico e coniugale, senza impeto, cosa che Emma, come sappiamo, non può tollerare.     
3.3
Léon Dupuis
Il giovane studente si rivela un ragazzo che, come Madame Bovary, ha in serbo gli stessi suoi ideali
romantici ma restano in lui solo un sogno giovanile che svanisce a contatto con la realtà cittadina e con
l’arrivo della maturità. Se Emma rimane incastrata in ideali romantici, Leon va oltre, riesci a considerare il
suo primo amore con Emma per quello che realmente era stato e non carica di ideali irrealizzabili la loro
relazione.   
3.4
Rodolphe Boulanger
È quello che viene definito un dongiovanni, ama le belle donne e non si fa scrupoli nel sedurle e poi
abbandonarle. Ha dei sentimenti verso Madame Bovary, ma non la ama, l’abbandona facendole credere che
si preoccupa per lei, per la sua figura di madre e moglie, ma in realtà non vuole impegnarsi con una donna
soltanto e si rifiuterà poi di aiutarla quando lei si trova in difficoltà per tutti i debiti contratti.      
4
Significato e analisi di Madame Bovary
4.1
Commento a Madame Bovary
Come avevamo anticipato all’inizio, il romanzo Madame Bovary di Flaubert suscitò un grande scandalo
nel pubblico. La novità di quest’opera sta nella sua schiettezza: Flaubert non usa filtri, riesce a scavare
nell’animo di una donna insoddisfatta, preda della vita di una classe medio-borghese priva di poesia, di
romanticismo o di passioni. Madame Bovary in realtà non è una vera eroina romantica, anche lei

rispecchia alla perfezione gli atteggiamenti della classe a cui appartiene, abbagliata dalle apparenze e
ambiziosa, ma ne soffre terribilmente e non vive con serenità il suo stato di donna, madre e moglie.   
A tempo di Madame Bovary una donna aveva un ruolo subordinato rispetto al marito, da cui dipendeva
economicamente ma anche socialmente e verso il quale si prevedeva un’assoluta fedeltà. Gli adulteri di
Emma, descritti senza l’intermediazione di un giudizio negativo e senza condanne da parte dell’autore
mostrano la vicenda in tutta la sua oggettività. Emma non è l’eroina romantica che i lettori si aspettano, i
suoi tradimenti non sono dettati da una vera passione amorosa e gli uomini di cui si invaghisce non sono
degni amanti ma personaggi medio o alto-borghesi come Madame Bovary che collezionano amori
adulterini e sono più che altro concentrati sull’ascesa sociale.  

Molto importante nel romanzo Madame Bovary, e in linea con l’oggettività che il narratore decide di
mantenere nei confronti dell’intera vicenda, sono anche le ambientazioni: Flaubert descrive luoghi della
provincia francese che ben conosce e anche qui le descrizioni sono secche, non utilizza analogie o paragoni
con paesaggi fantastici o letterari e tutto assume immediatamente una valenza di grande realismo. Queste
scelte influenzeranno molto la letteratura europea poiché dopo Madame Bovary, e sul suo esempio, gli
scrittori si adatteranno a questo stile realista e asciutto e le protagoniste dei romanzi non saranno più
donne cariche di ideali e di nobiltà d’animo ma personaggi complessi e interrotti come Madame Bovary.   
4.2
Il bovarismo
Madame Bovary di Gustave Flaubert ha inciso non solo sulla letteratura europea ma sul senso comune, si
usa infatti parlare di “bovarismo” in riferimento alle fissazioni di Emma Bovary, quando si fa riferimento a
persone o situazioni che non riescono a trovare soddisfazione nel mondo reale, che cercano nella
letteratura, nell’arte, negli ideali romantici e mitici un senso oltre l’esistenza comune che viene ritenuta
vuota e priva di interesse.     

Ma un infinito di passioni può concentrarsi in un attimo come una folla in un piccolo spazio.
Gustave Flaubert, "Madame Bovary"

5
Curiosità su Madame Bovary
• Sembra che Flaubert per la trama si sia ispirato alle vicende personali di un medico di Rouen,
tale Eugène Delamare, cui si unì per interesse la figlia di un contadino normanno; questa avrebbe
condannato il suo matrimonio con una vita di eccessi e sprechi, fino al suicidio a causa dei debiti.
• Il nome del personaggio venne in mente a Flaubert durante un'escursione alle cascate del Nilo.
• Delle 4500 pagine iniziali l'autore decise di ridurre la storia della metà, poi l'opera fu
comunque censurata dai redattori de La revue de Paris alla prima pubblicazione a puntate tra il 1
ottobre e il 15 dicembre 1856; questo non ha evitato il processo per oscenità per lo scrittore e il
direttore del giornale.
• La figura di Emma ispira il nome per una psicopatologia che descrive una insoddisfazione
affettiva cronica.

Concetti chiave
• Madame Bovary: trama
• Charles Bovary, esponente della classe borghese francese, si sposa con una donna più
grande di lui. Ella, ammalatasi, muore.
• L'uomo si innamora di Emma Rouault, la figlia di un fattore cresciuta a pane e romanzi
sentimentali.
• I due convolano a nozze.
• La donna inizia a provare un contrasto tra la realtà che vive e i sogni letterari di cui si è
nutrita.









• Emma inizia a spendere molti soldi per tenersi al passo con le mode del tempo.
• Rimane incinta e dà alla luca la piccola Berthe: la sua depressione si acuisce.
• Tradisce il marito: prima con uno studente di Giurisprudenza, Léon Dupuis, poi con un
ricco proprietario, Rodolphe Boulanger. Entrambi la abbandonano.
• La donna ricomincia a spendere denaro sperando di trovare conforto nel lusso: si indebita
con un usuraio al punto da non poter più rimandare i pagamenti.
• Emma decide di suicidarsi.
• Charles, scoperti i tradimenti della moglie, si suicida a sua volta.
• Madame Bovary: personaggi e stile
• Emma Bovary è molto diversa dall'eroina romantica ottocentesca: eccessiva, libertina,
perennemente insoddisfatta, non riveste in alcun modo il ruolo e lo stereotipo della donna
dell'epoca.
• Il romanzo suscitò un grande scandalo nella società dell'epoca, sia per le caratteristiche
dei suoi personaggi, sia per lo stile schietto e asciutto di Flaubert.
• Il romanzo fa parte del filone nel naturalismo (o realismo) francese e introduce per la
prima volta la figura del narratore onnisciente
• Dopo Madame Bovary
• Ancora oggi, per definire un perenne stato di insoddisfazione che ricerca forti emozioni
nell'arte, nella letteratura e negli ideali romantici e mitici, si parla di bovarismo.

Naturalismo, Verismo e Realismo: caratteristiche, protagonisti e confronto

1
Il Realismo

L’epoca del grande romanzo realista, su cui influisce in seguito la nascita del Naturalismo francese e del
Verismo italiano, è da collocarsi nella seconda metà dell’Ottocento, riservando una particolare
attenzione al panorama inglese e a quello russo.  
1.1
L’Inghilterra dell’età vittoriana
L’Inghilterra guidata dalla Regina Vittoria, al potere dal 1837 al 1901, si distingue per il rapidissimo
sviluppo industriale, per le profonde trasformazioni tecnologiche e sociali, e per il trionfo della borghesia e
dei suoi valori. L’atmosfera dell’epoca è segnata dal culto della scienza, dalla fiducia per il progresso e dalla
morale puritana, che impone un’educazione ferrea ai fanciulli e ostacola ogni accenno ai piaceri sessuali
nella vita sociale, come nella cultura. 
I grandi processi in atto, come lo spirito che li accompagna, vengono rappresentati, realisticamente, dalla
narrativa. Il caso più significativo è quello di Charles Dickens (1812 – 1870). 
• Quiz sul Verismo: rispondi alle domande e valuta la tua preparazione su questo movimento
letterario italiano
1.2
Charles Dickens
Approfondisci
Charles Dickens: biografia, pensiero e opere

L’autore destina le proprie opere al popolo e questo determina la configurazione dei suoi romanzi,
caratterizzati da intrecci solidi, con complicazioni e colpi di scena, da sentimentalismo, situazioni
melodrammatiche, tendenza al pittoresco e dall’umorismo caricaturale. Allo stesso tempo, la
possibilità di raggiungere il grande pubblico fa sì che Dickens si senta investito dal compito di veicolare
idee attraverso la letteratura.  













La sua produzione, di conseguenza, si carica di ambizioni sociali e illustra i più gravi problemi della
realtà del tempo: lo sfruttamento del lavoro minorile, la scuola repressiva, l’affarismo inumano, il
predominio del denaro, l’ipocrisia e la miseria dei ceti popolari nelle grandi città industriali.  
Appunti
David Copperfield: scheda libro

Un esempio tra tutti, a testimonianza di questa poetica, è David Copperfield (1850), in cui si racconta la
storia di un giovane che, rimasto orfano, e vittima della persecuzione di un patrigno sadico, che lo obbliga a
lavorare in un magazzino di Londra, diventa maturo sia nei rapporti sentimentali, che in quelli con la società
e il lavoro. 
1.3
La Russia zarista

Anche in Russia, come in Inghilterra, si assiste al fiorire della narrativa realistica, ma su uno sfondo sociale
ben diverso da quello inglese. Qui a regolare la società è una monarchia assoluta e dispotica, che esercita
un controllo severo anche sulla cultura. Il Paese è poi enormemente arretrato, con un’economia
essenzialmente agricola, e privo di una classe borghese imprenditoriale.     
È su questo sfondo che s’inserisce lo scontro tra due generazioni: quella della vecchia Russia
tradizionalista e quella dei giovani intellettuali che rifiutano l’assetto vigente, tra cui spiccano
Dostoevskij (1821 – 1881) e Tolstoj (1828 – 1910), i due più grandi romanzieri dell’epoca.   
1.4
Fëdor Dostoevskij
Approfondisci
Fëdor Dostoevskij: biografia e libri

Alla base dei grandi romanzi dostoevskiani si riconoscono una serie di temi costanti e tormentati: il male
che è nell’uomo, la libertà da ogni morale se viene a mancare l’idea di Dio, e la possibilità di aderire
alle ragioni dell’umanità. Profondissimo, nello scrittore, è il senso della doppiezza della psiche umana,
in cui si agitano impulsi opposti, irrazionali e conflitti impossibili da placare.

Questo spiega la tensione esasperata, allucinata, che percorre l’opera dell’autore e il fatto che la
narrazione, in essa non sia oggettiva, come accade nel realismo occidentale, ma soggettivizzata, per
esprimere al meglio la coscienza lacerata e febbrile dei personaggi. 
Le vicende si svolgono tendenzialmente in pochi giorni ricchi di avvenimenti, in cui l’autore ripropone
gli schemi del romanzo d’appendice e della letteratura poliziesca: assassinii crudeli e misteriosi,
violenze, intrighi, colpi di scena, passioni travolgenti, tracolli economici e improvvise fortune, di cui sono
protagonisti ladri, prostitute dai cuori generosi, ubriaconi e relitti che si compiacciono di raggiungere
l’abiezione.
Approfondisci
Delitto e castigo: trama, personaggi e analisi

Un esempio fra tutti è quello di Delitto e castigo (1866), in cui si racconta la storia di Raskolnikov, un
giovane provinciale, povero studente a Pietroburgo, che uccide una vecchia usuraia e la sorella, convinto
che alcuni uomini, alla luce della loro superiorità, possano violare le leggi morali, spingendosi fino
all’assassinio.
1.5
Lev Tolstoj

La ricerca spirituale che caratterizza i romanzi di Tolstoj non produce mai una predicazione astratta, ma si
riversa in figure corpose e vitali che si trovano al centro di narrazioni dalla forte carica drammatica. Queste
figure, e gli ambienti in cui si muovono, mostrano al lettore la totalità del reale e la difficoltà, di
fronte alla complessità del mondo, di dare un senso all’esistenza.
È il caso, per citare uno dei libri più importanti dell’autore, di Anna Karenina (1877), un romanzo di ampia
struttura che ha al centro due coppie animate e piegate da esigenze spirituali contrastanti, tra ciò che è
socialmente e moralmente accettabile e ciò che invece non lo è.
2
Il Naturalismo

Il Naturalismo si afferma in Francia negli anni Settanta del 1800 e trova il proprio retroterra culturale e
filosofico nel Positivismo: il movimento di pensiero che si diffonde dalla metà del secolo come
espressione ideologica della nuova organizzazione industriale della società borghese, dello sviluppo della
ricerca scientifica e delle applicazioni tecnologiche.  
Il Positivismo porta poi al rifiuto di ogni visione di stampo religioso, metafisico o idealistico e alla
convinzione che la realtà sia il risultato di forze materiali, fisiche, chimiche e biologiche regolate da
leggi che possono essere spiegate attraverso la scienza.  
Sul piano letterario il Naturalismo trae le sue basi teoriche e le sue formule da Hippolyte Taine
(1828-1893). Il pensatore s’ispira a un rigoroso determinismo materialistico e afferma che i fenomeni
spirituali siano dati dalla fisiologia umana e dall’ambiente fisico in cui l’uomo vive. 
Lo studioso applica queste concezioni alla letteratura che, a suo avviso, deve assumersi il compito di
analizzare scientificamente il reale, sulla base di tre principi: l’influenza della razza, dell’ambiente e del
contesto storico. 
Approfondisci
Honorè de Balzac: biografia, pensiero e opere

Il romanzo, in particolare, va considerato come una grande inchiesta sull’uomo, su tutte le varietà,
tutte le situazioni, tutte le fioriture e degenerazioni della natura umana. 
In tal senso Taine indica come modello di scrittore scienziato Balzac (1799-1850), che con la Commedia
umana (1831-1850) – composta da 137 opere, tra romanzi, saggi e novelle - aveva restituito al lettore un
quadro grandioso e sorprendente della società francese nell’età della Restaurazione.   
Approfondisci
Madame Bovary di Flaubert: trama e analisi

Insieme a Balzac, un altro modello letterario della scuola naturalista è certamente Gustave Flaubert (1821 –
1880) con Madame Bovary (1857), il romanzo con cui l’autore esprime al meglio la sua teoria
dell’impersonalità, secondo la quale l’artista deve approcciarsi alla propria opera come Dio alla
creazione, ovvero essere invisibile e onnipotente, in modo che non lo si veda mai, ma lo si senta
ovunque. L’Arte, quindi, deve innalzarsi al di sopra dei sentimenti personali e delle suscettibilità
soggettive, così da assumere la precisione delle scienze fisiche.   
2.1
Emile Zola

L’esigenza di trasformare il romanzo in uno strumento scientifico, volto a rappresentare la realtà in tutte le
sue forme, viene sposata da Emile Zola (1840-1902), lo scrittore che ha dato la sistemazione più
compiuta alle teorie naturaliste, fino a diventare il caposcuola del movimento grazie alle sue opere, che
di queste teorie rappresentano la massima realizzazione.  
Le idee che fanno da fondamenta alla produzione letteraria zoliana sono raccolte nel volume Il romanzo
sperimentale (1880). Con questo testo l’autore sostiene che il metodo sperimentale delle scienze,
applicato dapprima ai corpi inanimati, e poi ai corpi viventi, debba essere applicato anche alla sfera
spirituale, agli atti intellettuali e alle passioni dell’uomo.
Approfondisci
Emile Zola: biografia, pensiero e libri

Di qui la letteratura e la filosofia devono entrare a far parte delle scienze facendo del romanzo un’esperienza
scientifica aperta al pubblico. Il romanziere-scienziato, ha il compito, in sostanza, di osservare il
temperamento umano per poi farlo agire in determinate situazioni, così da verificare lo sviluppo delle
passioni e il modo in cui l’ambiente le modifica. 

Queste teorie prendono corpo, in particolare, nell’opera più importante di Zola, I Rougon-Macquart,
storia naturale e sociale di una famiglia sotto il secondo Impero. Si tratta di un ciclo di romanzi
pubblicati tra il 1871 e il 1893, in cui l’autore racconta la società francese del secondo Impero attraverso le
vicende dei membri di una famiglia.  
In questo modo, infatti, l’autore può soddisfare il suo bisogno primario: muoversi in tutti gli strati della
società e in tutti i suoi ambienti più distintivi: quelli mondani e aristocratici, quelli politici, artistici,
letterari, fino ai sobborghi operai, i mercati generali, i grandi magazzini la borsa, le campagne e le miniere.  

Letteratura - Realismo, naturalismo e verismo


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3
Il Verismo
In Italia, l’immagine di Zola e le sollecitazioni del Naturalismo francese vengono assimilate e ripensate
soprattutto da Giovanni Verga (1840-1922), che le traduce concretamente nelle proprie opere.  
Questa traduzione accoglie l’influenza dell’approccio scientifico applicato al romanzo, ma soltanto nella
forma, ovvero nella maniera con cui l’artista dà vita alle sue figure e dispone i propri materiali espressivi.
Questa maniera, alla base del verismo italiano, viene riassunta nel principio dell’impersonalità.

Nello specifico, secondo Verga la rappresentazione artistica deve conferire al racconto l’impronta di una
cosa realmente avvenuta, col supporto di una solida documentazione. Non è sufficiente, d’altra parte, che
ciò che viene raccontato sia reale e documentato. 
Più di questo lo scrittore deve narrare per fa sì che il lettore si trovi faccia a faccia col fatto nudo e
crudo. Perché questo avvenga chi scrive deve eclissarsi, non apparire mai nel testo con le sue riflessioni,
reazioni e spiegazioni soggettive. Al contrario l’autore deve calarsi completamente nella pelle dei
personaggi, al punto da trasmettere l’impressione che l’opera si stia facendo da sé, con passo spontaneo,
del tutto naturale. 
Perché l’effetto sia credibile, per introdurre il lettore nel mezzo degli avvenimenti, l’opera non deve
contenere degli antefatti o tracciare un profilo dei personaggi, del loro carattere e della loro storia.
Verga ammette che all’inizio questo può creare una certa confusione, ma è anche convinto che, andando
avanti, e conoscendo i protagonisti, il lettore finirà con l’orientarsi, vivendo l’illusione completa della realtà
e la totale assenza dell’artificiosità letteraria. 
3.1
Giovanni Verga

L’autore esprime le sue teorie, come Zola, con la pubblicazione di una serie di romanzi, Il ciclo dei vinti,
di cui fa parte quello che a oggi è considerato il suo libro più importante: I Malavoglia (1881). Con il ciclo
Verga vuole delineare la fisionomia della vita italiana moderna, passando in rassegna tutte le classi: i
ceti popolari, la borghesia di provincia e l’aristocrazia.  
Ad accumunare tutte le narrazioni è il principio della lotta per la sopravvivenza, che interessa tutta la
società umana. Quest’ultima, infatti, è dominata da conflitti d’interesse, che determina il trionfo dei più forti
sui più deboli, i vinti, per meglio dire, che l’autore sceglie come oggetto della narrazione.  
Ne I Malavoglia, il romanzo che inaugura il Ciclo, il movente dell’attività umana che produce la fiumana del
progresso riguarda i più bassi bisogni materiali, in quelle basse sfere in cui il meccanismo sociale è meno
complicato e può quindi essere osservato con maggiore precisione.  
Il romanzo rappresenta la vita di un mondo rurale e arcaico, regolato da ritmi di vita che seguono il
ritorno ciclico delle stagioni e da una visione della realtà che si fonda sulla saggezza antica dei proverbi.
Pure, non si tratta di un universo fuori dalla storia, tanto che la narrazioni si pone come obiettivo quello di
raccontare come questo sistema arcaico, penetrato da essa, all’indomani dell’Unità d’Italia, finisca col
perdere il proprio equilibrio, la propria compattezza e la propria fede nelle concezioni astrali.

Concetti chiave
• Il Realismo
• Il grande romanzo realista influisce sulla nascita del Naturalismo francese e del Verismo
italiano e si colloca nella seconda metà dell’Ottocento.


• Il realismo inglese si sviluppa all’interno di una società industriale, attraversata da


profonde trasformazioni tecnologiche e sociali, e segnata dal trionfo della borghesia e dei
suoi valori.
• L’autore più rappresentativo del romanzo realista inglese è Charles Dickens.
• Il realismo russo è il prodotto di una monarchia assoluta e dispotica, che esercita un
controllo severo anche sulla cultura, animata da intellettuali incapaci di accettare lo stato
delle cose.
• Gli autori più importanti del romanzo realista russo sono Dostoevskij e Tolstoj.
• Il Naturalismo
• Il Naturalismo si afferma in Francia negli anni Settanta del 1800 e trova il proprio
retroterra culturale e filosofico nel Positivismo.
• Il più grande rappresentante del Naturalismo francese è Emile Zola.
• Il Verismo
• Il Verismo italiano nasce dalle sollecitazioni del Naturalismo francese e dalle teorie di
Zola.
• Il più grande autore del Verismo italiano è Giovanni Verga.
• Naturalismo, Verismo e Realismo
• Tutti e tre i movimenti riflettono la società del tempo, ma a differenza del realismo, in cui si
dà spazio alla soggettività, nel naturalismo e nel verismo la forma è data da un’oggettività
scientifica, che esclude la presenza dell’autore nel testo, seppur con alcune differenze che
riguardano il rapporto tra forma e contenuto.

l romanzo tra Settecento e Ottocento


Il romanzo è un genere letterario in prosa, con una trama articolata ed estesa, con personaggi e ambiente
dalle caratteristiche verosimili o fantastiche. Il termine romanzo indicò, nel Medioevo e nei paesi di lingua
neolatina, narrazioni a scopo di diletto, di carattere avventuroso e cavalleresco;
si chiamò romanzo perché tali narrazioni erano in lingua romanza, cioè in volgare, mentre le opere storiche,
scientifiche e filosofiche erano scritte in latino.
Nel ‘600 e ‘700 il termine romantic cioè simile ai vecchi romanzi, fu usato in Inghilterra, spesso
ironicamente, per indicare argomenti assurdi, fantastici, fuori del comune; di qui la distinzione tra romanzo
e novel che era invece il romanzo sentimentale e di costume, antesignano del romanzo storico ottocentesco
e del romanzo moderno.
Forme di narrazione in versi o in prosa che potremmo definire romanzi si trovano nelle letterature antiche di
molti paesi e culture, a partire da quella greca e da quella latina. Tra i principali esempi di testi romanzeschi
della letteratura latina il Satyricon di Petronio e Le metamorfosi o L’asino d’oro di Apuleio.
Nel Medioevo le narrazioni in prosa o in versi delle avventure cavalleresche anticiparono e contribuirono a
sviluppare il futuro romanzo, tuttavia la sua origine è certamente in relazione con l’accentuarsi delle
componenti realistiche della narrazione, riscontrabili nel cosiddetto romanzo picaresco spagnolo del XVI
secolo. Si tratta di un genere in cui le vicende narrate sono caratterizzate da realismo, comicità e parodia
dissacratoria, di cui è protagonista un pìcaro (imbroglione). Il termine indicava un individuo dedito a
espedienti illeciti, generalmente un vagabondo o un furfante tenuto ai margini della società. Gli esempi più
famosi sono: Vida de Lazarillo de Tormes (1554 – anonimo) e Guzman de Alfarache (1599 di Mateo
Aleman).
Il primo grande romanzo della letteratura occidentale, Don Chisciotte della Mancia di Miguel de Cervantes,
in cui si raccontano le avventure di un nobile decaduto di provincia che si appassiona follemente alle vicende
narrate dai poemi cavallereschi, al punto da credere che siano realtà, risente dell’influenza del romanzo
picaresco.
In Inghilterra lo spirito picaresco dissacratore si intreccia con i valori della borghesia in ascesa:
intraprendenza, attivismo, risparmio, profitto. Il romanzo settecentesco viene generalmente denominato












romanzo borghese proprio perché è il ritratto dei costumi della borghesia, dei suoi valori morali e politici.
Lo sviluppo della classe borghese e la diffusione dell’alfabetizzazione comportano, inoltre, la progressiva 
creazione di un pubblico di massa, al quale gli autori di romanzi si rivolgono, per ottenerne il consenso, con
uno stile semplice e diretto, ponendosi in termini critici e di rottura nei confronti del canone letterario,
attirandosi per questo i giudizi negativi dei letterati tradizionalisti, che tendono a considerarli scrittori di
basso livello artistico.
Tra Settecento e Ottocento si svilupparono diversi generi di romanzo:
• Il romanzo filosofico, caratterizzato dal gusto del comico e del paradossale, che ha la finalità di
compiere una pungente satira della società del proprio tempo. Ne sono esempi significativi I viaggi
di Gulliver (1726) di Jonathan Swift e il Candido (1759)di Voltaire.
• Il castello di Otranto (1764) di Horace Walpole è il primo esempio di romanzo gotico, cui fecero
seguito I misteri di Udolfo(1794) di Ann Radcliffe, Il monaco (1796) di Matthew Lewis e
Frankenstein (1818) di Mary Shelley. Il gotico si caratterizza per l’ambientazione in un cupo
Medioevo, fatto di tetri castelli e di eroine perseguitate da uomini malvagi. Il genere subirà
un’evoluzione in direzione del romanzo horror o di quello fantascientifico, talvolta andando oltre i
ripetitivi  schemi originari. L’interesse per questo genere è ancor oggi molto vivo: numerose le
horror stories, che non raramente divengono in seguito film di successo.
• In Inghilterra si sviluppa poi un genere romanzesco estremamente fecondo, il cosiddetto romanzo
d’ambiente, che rappresenta con realismo unito ad un’attenta analisi psicologica la realtà sociale e
familiare, con autori come Daniel Defoe, Samuel Richardson, Henry Fielding e Laurence Sterne.
L’esponente più prestigiosa di questo genere fu Jane Austen, autrice di capolavori come Orgoglio e
pregiudizio (1813) ed Emma (1816).
• Il modello narrativo del romanzo epistolare annovera nel Settecento importanti capolavori, come
La nuova Eloisa (1761) di Jean-Jacques Rousseau, I dolori del giovane Werther (1774) di Johann
Wolfgang von Goethe, Le relazioni pericolose (1782) di Pierre Choderlos de Laclos e Le ultime
lettere di Jacopo Ortis (prima edizione, incompleta, 1798) di Ugo Foscolo.
• Nei primi decenni del XIX secolo si sviluppò poi il romanzo storico, che narra vicende ambientate
nel passato, con un’attenta ricostruzione delle caratteristiche dell’epoca. Ivanhoe (1819) di Scott
diede avvio al genere e quasi tutti i massimi scrittori europei vi si cimentarono, da Manzoni, con I
Promessi sposi a Nievo, con le Confessioni di un italiano, a scrittori francesi come Victor Hugo e
Alexandre Dumas padre e a scrittori inglesi come Thackeray, Trollope e George Eliot.
Nel corso dell’Ottocento, il genere si diffonde ulteriormente, su un duplice binario: quello realistico e
quello fantastico. Al primo appartengono i romanzi del Naturalismo e del Verismo, ma anche quelli che
concentrano l’attenzione sullo scavo psicologico della personalità dei personaggi. Del secondo fanno parte i
romanzi del genere horror e la narrativa fantastica in genere. Al romanzo realista ottocentesco, che si
propone una rappresentazione “oggettiva “ della realtà, con personaggi ed ambienti nettamente e
vividamente descritti, tende a sostituirsi nel Novecento una narrativa che presenta intrecci meno lineari, più
complessi, che non pretende di mostrare la realtà ma piuttosto le sue contraddizioni, che indaga la
complessa psicologia di personaggi contraddittori e la grande varietà dei possibili punti di vista.

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