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Préparation au bac de français sur Colette

La personnalité de Colette :

A) Une personnalité ambivalente :

Colette semble au premier abord marquer une certaine aliénation de la société qui l'entoure. Celle-ci
est manifestée tout au long de l'œuvre par une certaine misanthropie. En effet Colette semble
préférer les animaux et plus particulièrement les chats aux êtres humains. Ce trait typique de la
misanthropie est largement exprimé dans la nouvelle « Amour » où celle-ci fait l'éloge des chiens et
de sa chatte quel décrit comme des modèles et amis : «  à fréquenter le chat on ne peut que
s'enrichir ». Colette avance ici que la présence du félin dans la vie de l'homme n'a aucun désavantage
à la différence de celle d'autres personnes. Elle place même le félin en antéposition de l’Homme et lui
attribue des caractéristiques purement humaines : « elle sourit sans dissimulation » et « tendre,
fantasque, jalouse » et « Qu’entre cent chats elle témoigne »

Cette misanthropie se traduit également par un véritable côté casanier en raison de l'amour de son
pays. Cela s'illustre dès les premières lignes de jour gris où elle manifeste sa profonde exaspération
de la mer lorsqu'elle vit en baie de somme («  je suis malade et méchante comme la mer », «  ne plus
voir la mer »). Elle se plaint durant toute la première partie de l'agressivité du climat océanique pour
finir par embrayer sur une description hyperbolique du lieu de son enfance. Celle-ci est d'ailleurs
réalisée à l'aide d'une autobiographie décentrée ou sous prétexte de présenter son pays
oniriquement à Missi celle-ci se remémore égoïstement le lieu de son enfance. (« Tu ne peux
empêcher qu’à cette heure s’y épanouisse le soleil »). Elle finit même par créer une concurrence
fictive entre son pays et son amante qui déteint de la réalité en traitant Missi de jalouse : « Te voilà
pâle avec tes yeux jaloux ».

Cependant Colette semble capable de faire abstraction de son caractère peu commode pour
exprimer certaines capacités sociales surprenantes. dans l'ensemble les « Vrilles de la Vigne »
démontre comment les interactions de Colette avec les autres forme des relations sociales profondes
et significatives élargissent ces horizons et trouve de nouvelles sources d'inspiration et d'émotions.
Elle abandonne ainsi son côté casanier en fréquentant les grands milieux de la société parisienne
comme en témoigne les descriptions qui penchent du côté de la satire dans les nouvelles comme en
marge d'une page blanche un het printemps de la Rivera. Elle a d'ailleurs était longtemps dans le
milieu du théâtre musical comme dans les nouvelles amour mais et music-hall. De plus elle semble
apte à prendre soin de ses semblables par l'ouverture d'un institut de beauté au sein de la nouvelle
maquillage ou elle glorifie la femme et ces combats de tous les jours. Cette attention est également
marquée par son rapport avec Valentine, sa meilleure amie, par le biais de qui elle fait une satire des
codes sociétaux imposé aux femmes.

B) Une femme en quête d’elle-même :

« Sido Suivie des Vrilles de la Vigne » marque également la quête d’elle-même effectuée par Colette
tout au long de sa vie. Cela passe tant à travers son enfance où elle tente de suivre les pas de sa mère
dans la contemplation de la vie « Vois comme cette pensée… » mais également par la réalisation des
rêves inaccomplis de son père par ses tâtonnements dans le monde de l’écriture. (« quant à mon
père… Vous êtes justement ce qu'il a souhaité d'être »). En effet, au sein de cette nouvelle Colette
exprime sa volonté de devenir l’héritière des rêves de son père en devenant la grande écrivaine
qu’elle est aujourd’hui. (« J’y puisait à mon tour dans cet héritage immatériel, à mes débuts. » et
« Est-ce là que je pris le goût fastidieux d’écrire »). Cette recherche de sois continuera quelques
années plus tard par ses rôles dans les théâtres musicaux de Paris dont elle raconte les anecdotes
sous atypiques les traits d’un anagramme, Mme Loquette dans « Music-hall ». Enfin cette recherche
d’identité passe également par la compréhension et la découverte de sa sexualité dans les nouvelles
dédiées à Missi et le comptage de ses ébats sexuels : « mais nu dans tes bras, lié à ton lit par le ruban
du feu du plaisir […] à voir bondir sous ma peau, de ma gorge renversée à mes pieds ».
Préparation au bac de français sur Colette

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