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Commentaire de texte

Français
Dans un premier temps nous allons regarder comment Perdican discrédite les religieuses.
Camille.
Perdican dévalorise les religieuses, pour rappel, lorsque Camille était au couvant, elle a subi
l’influence d’une religieuse délaissée par son amant, cela a donc changé son comportement envers
les hommes et l’amour, elle est devenue beaucoup plus froide à ce sujet ce qui a attiré la haine que
Perdican a envers les religieuses. « Sais tu ce que c’est des nonnes », « nonnes » est pour moi un
terme péjoratif envers les religieuses. Perdican utilise des questions rhétoriques pour rabaisser les
religieuses « savent-elles que c’est un crime qu’elles font, de venir chuchoter à une vierge des
paroles de femme ? », « « savent-elles qu’il y a pis encore, le mensonge de l’amour divin ? ». Il
accuse les religieuses de l’avoir influencée « le masque de plâtre que les nonnes t’ont plaqué sur les
joues ».
Perdican utilise le champ lexical du mal et du crime « c’est un crime qu’elles font » il s’agit
d’une hyperbole, elle montre la haine de Perdican, « le mensonge », « cette pauvre petite fontaine
qui nous regarde tout en larmes », « il pourra m’en coûter le bonheur de ma vie » montre que
Perdican souffre et est triste, « le ciel n’est pas pour elles. » montre la jalousie qu’il éprouve envers
les religieuses. « Adieu », « empoisonnée », « hideux ». Au début du deuxième mouvement
Perdican décrit les hommes et les femmes de la mauvaise façon.
Perdican fait aussi preuve de virulence, il y a donc un registre de polémique, on le voit avec la
modalité exclamative, «  Comme elles t’ont fait la leçon ! » il y a aussi de l’ironie, « Comme j’avais
prévu tout cela quand tu t’es arrêtée devant le portrait de notre vieille tante ! », il y a aussi des
interjections : « Ah ! », « Eh bien ! ». « Elles t’ont mises dans le droit chemin » Perdican est
ironique. Perdican utilise aussi la négation syntaxique et lexicale.

Dans un second temps nous allons voir comment Perdican utilise l’éloge de l’amour.
Dans le premier mouvement l’amour est associé à l’enfance et à l’innocence « tu voulais revoir ni
ce bois, ni cette petite fontaine qui nous regarde tout en larmes ; tu reniais les jours de ton
enfance ». L’amour est aussi associé au mal du siècle, car on voit le mal-être de Perdican, il
énumère les défauts des hommes et des femmes « tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux,
bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides,
artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées » il généralise les hommes et les femmes, il est
aussi triste et souffrant.
La seule chose qui peut sauver les hommes c’est l’amour car l’amour n’est pas exempt de
souffrance. Malgré les aléas de l’amour (« imparfait », « affreux », « trompé », « blessé »,
« « malheureux ») ils aiment, cela est montré par les répétitions de la conjonction de coordination
« mais » : « mais il y a au monde une chose sainte et sublime », « mais on aime », « mais j’ai aimé »
donc pour Perdican, l’amour répare la souffrance, la répétition du « mais » montre aussi l’alliance
du sublime et du grotesque (le drame romantique, la préface de Cromwell). Musset choisit de
reprendre des mots de George Sand avec la phrase « On est souvent […] mais on aime ».

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