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Notre-Dame de Paris
L'un des grands romans romantiques de tous les temps, Notre-Dame donne au Paris médiéval une
vie glorieuse et grouillante. Il raconte l'histoire de Quasimodo, le sonneur bossu de la cathédrale
Notre-Dame et sa dévotion à la belle danseuse gitane, Esmeralda. Lorsque l'archidiacre dément
Frollo entreprend d'enlever Esmeralda, il utilise Quasimodo pour faire le mal en son nom. Mais le
plan a des conséquences imprévues et l'innocente Esmeralda est accusée du meurtre de Phoebus,
l'homme dont elle était amoureuse. Quasimodo, désormais totalement dévoué à Esmeralda, décide
de la protéger, non seulement de Frollo, mais de la bande de gitans qui sont venus la réclamer. Sa
transformation de son ravisseur en son sauveur mène à certaines des scènes les plus dramatiques et
les plus inoubliables de la littérature. Dominé par l'architecture gothique de la magnifique cathédrale
de Paris. Notre-Dame est la quintessence de la littérature romantique française.
On ne badine pas avec l’amour est une pièce de théâtre en trois actes d'Alfred de Musset, publiée
en 1834 dans la Revue des deux Mondes et représentée le 18 novembre 1861 à la Comédie-Française.
Musset écrit à l'âge de 24 ans cette pièce en prose après une ébauche en vers et choisit
le genre du Proverbe, genre dramatique mondain et mineur basé sur une intrigue sentimentale légère, mais
dans le dernier acte s'éloigne du genre sous l'influence du drame romantique avec la présence de l'échec et
de la mort.
Camille continue malgré tout de cacher ses sentiments pour Perdican, par
pur orgueil. Elle envoie donc une lettre à Louise, une religieuse de son
couvent qui l'a fortement influencée par l'exemple de ses propres malheurs
pour la dissuader de quitter ce lieu où elle « est en sécurité », lettre où elle explique qu'elle a tout fait pour
se faire détester de Perdican, et où elle affirme que ce dernier est au désespoir à cause de son refus de
mariage.
Au cours d’une dispute entre Dame Pluche et Maître Blazius, Perdican tombe sur cette lettre. Touché dans
son amour-propre, il laisse l'orgueil et la vanité le dominer, et décide de la détromper en séduisant Rosette,
une jeune paysanne, sœur de lait de Camille, espérant ainsi rendre sa cousine jalouse, lui donnant rendez-
vous afin qu'elle assiste à la scène.
Mais Camille apprend par Dame Pluche que Perdican avait lu sa lettre, et comprend ainsi son
comportement. Par vengeance, elle affirme à Rosette que Perdican se moque d'elle. Rosette s’aperçoit de la
méprise et perd connaissance. Camille et Perdican s'avouent finalement leur amour dans la dernière scène,
mais Rosette, qui les observait en cachette, ne supporte pas cette désillusion et meurt d'émotion : « Elle est
morte. Adieu, Perdican. », conclut Camille.
Citations
Perdican : Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces
récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les
hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et
lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses,
vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les
phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ;
mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces
êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé
et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe,
on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : " J'ai souffert souvent, je
me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un
être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
“Je connais peu les femmes; mais il me semble qu'il est difficile qu'on admire
ce qu'on ne comprend pas”
L'amitié ni l'amour ne doivent recevoir que ce qu'ils peuvent rendre
La science est une denrée précieuse, mes très chers, mais les vergers, ces arbres
nous enseignent la plus belle de toutes les sciences: oublier ce que nous savons.
“Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites,
orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides,
artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout
sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des
montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est
l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en
amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est
sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : "
J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi
qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.”
,,Mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces êtres si
imparfaits et si affreux...,,
Citations
“ O baiser ! mystérieux breuvage que les lèvres se versent comme des coupes
altérées !”
“Il est doux de se croire malheureux, quand on n’est que vide et ennuyé.”
“Etrange chose que l’homme qui souffre veuille faire souffrir ce qu’il aime !”
“Qu’importe de quoi parlent les lèvres, lorsqu’on écoute les coeurs se
répondre.”
Alors s'assit sur un monde en ruine une jeunesse soucieuse.
“Le perfection n'est pas plus faite pour nous que l'immensité.”
“L'incertitude est de tous les tourments le plus difficile à supporter.”
“On dit qu'il n'y a rien de si rapide qu'un sentiment
d'antipathie.”
“Aimer, c'est se donner corps et âme.”
Les mœurs des étudiants et des artistes, ces mœurs
si libres, si belles, si pleines de jeunesse, se
ressentirent du changement universel. Les hommes,
en se séparant des femmes, avaient chuchoté un
mot qui blesse à mort : le mépris ; ils s’étaient jetés
dans le vin et dans les courtisanes. Les étudiants et
les artistes s’y jetèrent aussi ; l’amour était traité
comme la gloire et la religion ; c’était une illusion
ancienne »
Prenez de l'amour ce qu'un homme sobre prend de
vin, mais ne devenez pas un ivrogne
Adolphe est un roman français classique de Benjamin Constant, publié pour la première fois en
1816.
Adolphe est un jeune homme privilégié et raffiné, ennuyé par la stupidité qu'il perçoit dans le monde
qui l'entoure. Après un certain nombre de conquêtes insignifiantes, il rencontre enfin Ellenore, une
femme plus âgée belle et passionnée. Adolphe est ravi et use peu à peu sa résistance à ses
déclarations d'amour. Mais alors qu'ils se lancent dans une aventure intense et torturée, Ellenore
cède la place à un flot d'émotions qui ne sert qu'à repousser son jeune amant - pourtant il ne peut pas
se résoudre à la quitter et sa procrastination ne peut qu'apporter une tragédie. En partie inspiré par la
propre aventure orageuse de Constant avec Madame de Staël, Adolphe (1816) est une représentation
psychologique pénétrante de l'amour qui sonde les profondeurs des passions, des motifs et des
incohérences du caractère humain.
Citations
Sans la femme, l'homme serait rude, grossier, solitaire, et il ignorerait la grâce qui n'est que
le sourire de l'amour. La femme suspend autour de lui les fleurs de la vie, comme ces lianes
des forêts qui décorent le tronc des chênes de leurs guirlandes parfumées.
On vit avec un coeur trop plein dans un monde trop vide. Et sans avoir usé de rien, on est
désabusés de tout.
Les forêts précèdent les hommes, les déserts les suivent.
L'amitié ? Elle disparaît quand celui qui est aimé tombe dans le malheur, ou quand celui qui
aime devient puissant.
Notre coeur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous
sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs
Nous ne sentons le prix de nos amis qu'au moment où nous sommes menacés de les perdre.
Nous sommes même assez insensés quand tout va bien pour croire que nous pouvons
impunément nous éloigner d'eux.
Un caractère moral s'attache aux scènes de l'automne: ces feuilles qui tombent comme nos
ans, ces fleurs qui se fanent comme nos heures, ces nuages qui fuient comme nos illusions,
cette lumière qui s'affaiblit comme notre intelligence, ce soleil qui se refroidit comme nos
amours, ces fleuves qui se glacent comme notre vie, ont des rapports secrets avec nos
destinées.
Les ennemis de la liberté de la presse sont d'abord les hommes qui ont quelque chose à
cacher dans leur vie, ensuite ceux qui désirent dérober au public leurs oeuvres et leurs
manoeuvres, les hypocrites, les administrateurs, les auteurs sifflés, les niais dont on se
moque, les intrigants et les valets de toutes espèces. La foule des médiocrités est en révolte
contre la liberté de la presse : comment un sot ne sera pas en sûreté !
Qui dira le sentiment qu'on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde, et
qui seules donnent une idée de la création, telle qu'elle sortit des mains de Dieu ?
Le vrai bonheur coûte peu ; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.
L'amour ? Il est trompé, fugitif ou coupable.