Analyse Juste la fin du monde scène 3

Intro: C’est la toute fin de la pièce, Antoine achève sa toisième et dernière tirade en
présence de sa famille.
Mouvements: La tirade d’Antoine, dit ce qu’il a sur le coeur puis le court dialogue
entre Antoine et son frère.
Dans quel mesure cet extrait est-il l’expression d’une accusation?
Présentation du texte: Donne une petite musique des pensées et des sentiments,
changement d’émotions constante.

Analyse: Commence par un blanc, temps de refexion, de respiration d’attente de

reaction, l’interpretation dépend de la mise en scène. “Tu es la, devant moi” rappel d’une
absence de Louis et finalement il est la devant lui, il va pouvoir lui dire ce qu’il pense.
“je savais que tu serais ainsi à m’accuser sans mot” Indice d’une habitude, Louis est le
seul qui ne parle pas et Antoine interprète ça pour une accusation, un jugement. Notion
de fatalité, c’était obligé d’arriver. Lg3 ephanortose répétition, “debout” idée d’un
affrontement. “et je te plains...” énumération, une accumulation de sentiments qui
devient une sorte d’attachements émotionel. Sentiments variés et de sympathie. Il a de la
pitié car Louis est un peu isolé il n’a pas de famille (crée) etc… lg6 instinct fraternel, qlq
chose de profond, de beau. Antoine est prit entre l’envie de vider son sac mais aussi
l’envie de protéger qlq qu’il apprécie qm. “c’est un vieux mot” Ils commentent leur
façon de parler car ils veulent être le plus précis possible. Il exprime le fait qu’il fait du
mal à son frère et il s’en excuse en queque sorte.
Encore un blanc, personne ne réagit, peut-être sont-ils genés ils n’osent pas parler. Ou ils
ont peut-être la volonté de laisser Antoine parler. Lg10 Se repete, epanortose “tu nous
accables” ça ne me touche pas moi seul mais toute la famille, se donne raison. Lg 15: On
le trouvait silencieux, calme et solitaire. Il se plaint, est fragile. “et je me dis que” il livre
ses pensées à haute voix. Il se compare en quelque sorte du genre quand je vois ta vie je
me dis que la tienne n’est pas si mal (lg16) Il poursuit en mettant en valeur sa vie, il n’a
rien a se reprocher sa vie est trql. Il cherche un peu à se défendre? “Je suis un mauvais…
lamenter” il s’accuse lui même, se fait lui même des reproches. Il se déculpabilise.
“Alors que toi” C’est une opposition qui est mise en valeur, on pourrait croire que
“silencieux” est un reproche de la façon qu’il le dit, son ton est un peu ironique “o
tellement silencieux” Il y a un parallelisme de construction “bon, plein de bonté”
sentiments contrradictoires. “tu attends” la sans être la, ne fait rien etc bon. “Replié” il
est fermé, s’enferme dans sa douleur. Infinie est placée avant douleur pour accentuer le
propos, il y a ici aussi un aspect sarcastique. “début du début” Ne se souvient pas quel
est l’élément déclencheur de sa douleur donc peut-être qu’elle n’existe pas, il invente
son malheur. “Je ne suis rien, je n’ai pas le droit” de le juger, ce n’est que son frère donc
il désamorce un peu son propos. Façon pour Antoine de prendre un ton plus sage plus
raisonnable. Interpretation colérique ou émotionelle de la prochaine lg (25) “encore”
tout de même un reproche, un pic. “Je serais moins encore” trad: je serais moins que
rien. Antoine, après le départ de Louis va avoir des remorts par rapport à ce qu’il a dit à
son frère, toujours la culpabilisation. “Exactitude” ils cherchent toujours le bon mot, ils
les manipulent de façon très précise. Il va ressacer les scènes. “moins encore” Il se réduit
encore une fois, à un ressentiment de lui même.
Encore un blanc, c’est la même chose personne ne répond, personne n’ose. Ils sont émus
ou genés bon. “Louis?” il le relance un peu comme s’il attendait une réponse, on dirait
qu’il le réveille un peu. Louis se dit peut-être qu’il doit laisser sa famille s’exprimer, ne
veut pas se battre etc. “J’ai fini je ne dirais plus rien.” pourtant il rajoute une phrase.
“ceux-là” peut-être mentionne t-il le public, ou la famille, on ne sait pas. Ils ont peur
face à qlq qui se livre, ils ne savent pas comment réagir. Il cherche à dire tout ce que j’ai
dit peut être ridicule on pourrait se moquer de moi, il se met face à tribunal et attend de
la moquerie alors qu’il a livré son coeur. Il est assez mal dans sa peau, insecure.
Réponse de Louis après un blanc. Ils parlent des rieurs et il réconforte Antoine en lui
disant qu’il n’y a pas de mal à ouvrir son coeur ou peut-être parle t-il des reproches qu’il
vient de recevoir, il ne veut pas entendre mais la phrase est assez ambigue, on peut le
prendre comme un réconfort ou une indifférence. Il est peut-être froid car il sait qu’il va
mourir donc il reste assez indifférrent.

Conclusion: Certes Antoine fait des reproches à son frère avec parfois du sarcasme mais
on sent aussi un certain attachement, lien entre les deux frères, il y a limite un instinct
fraternel. Il y a toute une réfléxion incarnée par les personnages sur l’importance et la
limite du langage.