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LECTURE ANALYTIQUE n°16

Intro : L’abbaye de Thélème se situe à la fin du roman de r et semble constituer un idéal utopique. R profite de ce passage pour
Difuser ses idéaux humanistes.Cette abbaye est définit par son absence de règles alors que dans la réalité c’est un lieu clos où les
Moines se consacrent à la lecture et étude des saintes écritures. Ils font vœux de chasteter, de pauvreté et d’obéissance.
Mvts : 1 à 5 : Mode de vie idéal
Prblmtq : En quoi cette abbaye est-elle utopique ? 5 à 17 : Valeurs idéal
17 à 22 : Model amoureux

Mvt 1 :
- l.1/2 : « Lois, statuts ou règles » → énumération qui s’oppose à la l.2 « quand bon leur semblait » → l’abbaye de T incarne la
liberté → opposition aux vraies abbayes → paradoxale pour une abbaye. + thélème en grec = libre volonté.
- l.2/3 : Énumération de vb à l’imparfait d’habitude → routine cadré/heureuse. Les prop sub circ de temps « quand […] semblait »
et « quand […] venait » montre que cette routine s’écarte d’une abbaye traditionnelle → leur vie repose sur leur volonté.
- l.3/4 : Il multiplie les négation « nul ne » pronom + adv qui montre le rejet de tout autre mode de vie que celui-ci.
- l.4 : Phrase courte/simple inversion sujet/verbe qui met en valeur Gargantua → incarne le model du bon prince.
- l.5 : « Fais ce que tu voudras » est mit en valeur par la négation restrictive « ne […] que » → paradoxe entre l’impératif et le vb
[vouloir] il revient a adopté librement cette règle du refus de la règle → oppose au commandement de la religion, l’abbaye repose sur
la liberté.
Mvt 2 :
- l.5/7 : « Parce que des gens libres […] honnêtes » prop sub circ de cause qui insiste sur un idéal humaniste + répétition de l’adv
« bien » → renvoie au lexique de la morale par opposition au mal. Le narrateur expose la vie en communauté et met en valeur l’idéal
humaniste (savoir, sagesse, élévation morale et intellectuelle) cette société ne semble accessible qu’aux nobles donc uniquement à
une élite → dystopie ?
- l.8/11 : Lexique de l’assujettissement « sujétion », « contrainte », « asservis », « joug » et « servitude » → symbolise le rapport de
force. Le refus de la règle va jusqu’à la lutte contre l’oppression → volonté des thélémites de conserver, de promouvoir leur liberté
qui est associer au libre arbitre. Une seule obligation apparaît : faire le bien et ne pas empiéter sur les droits/liberté de ses semblables
ici R nous pousse à interroger l’exercice du pouvoir et de la justice. Prop sub coor avec la conj « car » → idée de logique + pronom
« nous » qui inclus l’interlocuteur/le lecteur + pr de v géné « entreprenons » et « convoitons » → montre une parfaite connaissance de
l’Homme et de l’adv « toujours » vient renforcer à ça → R évoque une situation paradoxal : l’Homme en veut toujours plus d’un
autre point de vue, la liberté n’est jamais définitivement acquise → R invite le lecteur à réfléchir par lui-même sur la société.
- l.12/14 : Prop sub circ de condition « si quelqu’un ou quelqu’une disait » introduit une condition mais présente les thélémites
comme indistinct idée renforcé par le pronom « quelqu’un » + paradoxe avec l’impératif des vb [boire], [aller] et [jouer]. Les répétit°
de la prop sub circ de condition renvoie à la bonne humeur, une forme d’épicurisme. La vie à T se caractérise par une certaine
symétrie : la cohérence est totale, l’accord parfait. Les activités sont réduites et constituent le seul plaisir de jouer, boire, l’utopie est
manifeste et l’étymologie d’utopie renvoie à un monde qui n’existe pas. L’individu appartient à la communauté et s’y épanouie
parfaitement en se mettant son service → un idéal humain est définit ici.
- l.15/17 : adv d’intensité « si » associé au participe passé « appris » et à l’adv « noblement » introduit l’importance du savoir et de
la culture : c’est le coeur de la vie des thélémites. Énumération de vb à l’infinitif qui renvoie aux pratiques culturelle.Ce passage fait
écho à la 2e éducations de G. → l’auteur développe un idéal d’éducation culturel et individuel en ce sens l’abbaye est un concentré du
royaume idéal. → R défend un idéal humaniste fait de savoir et d’harmonie et une conception libre et optimiste de la nature humaine
ouverte au savoir et à la culture.

Mvt 3 :
- l.18/22 : Idéal amoureux, la prop sub circ de temps annonce une nouvelle étape : la liberté des T est totale, elle s’affirme même par
le fait de vivre dehors « sortir dehors » → par extension le narrateur désigne le fait de vivre autrement. Pour la vision du couple : « il
emmenait […] noces » → lexique de l’amour mais qui renvoie également à l’unité parallélisme de construction l.12 et l.18 met en
valeur la raison et la liberté → idéal humaniste. Thélème se distingue des autres abbaye puisque la prop sub rel l.20 indique que
femmes et hommes vivent ensemble → le vœux de chasteté n’est plus respecter, mieux, l’amour est présenté comme une forme
d’idéal, d’accomplissement Il présente une vision idéaliste du mariage et de l’amour.

CONCLUSION : Au terme de cette analyse, le dénouement du roman correspond à un idéal humaniste. Le narrateur décrit un monde
Libre où l’éducation tient une place majeur, où la vie en communauté semble parfaite. De cette façon, l’abbaye de T renvoie à un
Idéal social, intellectuel et humain. Il fait l’éloge des valeurs humanistes : la tolérance, l’éducation et la paix. Il pourrait constituer
Pour le lecteur une sorte d’horizon à atteindre mais il ne faut pas oublier que c’est une utopie → on peut penser à Thomas More.

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