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Le dialogue entre les deux personnages semble avoir déjà commencé « 

une autre ».
Socrate met en parallèle « deux genres de vie », « une vie d’ordre et une vie de
dérèglement ». Afin de comparer ces deux odes de vie, il va utiliser une image. Cette image
est crée à base de deux hommes et de leurs tonneaux. Le premier des deux hommes a des
tonneaux « sains, remplis de vin, de miel, de lait […] une fois que cet homme a rempli ses
tonneaux, il n’a plus à y verser quoi que ce soit ni à s’occuper d’eux ». Le premier homme
est donc heureux et sereins car il n’a plus à se préoccuper de ces tonneaux contrairement au
deuxième homme qui a des tonneaux « percés et fêlés, il serait forcé de les remplir sans
cesse, jour et nuit, en s’infligeant les plus pénibles peines ». Selon Socrate ce deuxième
homme ne serait jamais heureux car il serait sans cesse préoccuper par le fait de remplir ses
tonneaux. La vie de celui qui n’a plus à remplir de tonneaux serait donc plus paisible et
calme mais serait elle par ailleurs plus heureuse ? C’est ce que pense Socrate et essaie de
convaincre Calliclès. Le bonheur serait donc dans la finalité et non dans le désir. La thèse de
Socrate s’oppose alors complètement à celle de Schopenhauer qui lui pense que le bonheur
est dans le désir. Or quand le premier homme à fini de remplir ces tonneaux, il ne désir plus
rien. A l’inverse, celui qui doit toujours les remplir est continuellement dans le désir. Socrate
pense par conséquent que la « vie tempérante » est mieux que la « vie déréglée ».

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