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LECTURE ANALYTIQUE n°1

Intro : Gérard de Nerval de son vrai nom Gérard Labrunie est un poète du XIXe s. Il a jamais connu sa mère. Ami de A. Dumas
qui a écrit son oraison funèbre après une crise de folie de Nerval. Dans ses œuvres ont retrouve la quête de la femme inaccessible.
Il a perdu son amoureuse Jenny Colon. Le thème de « El desdichado » est la quête identitaire.

Mvts : 1er quatrain : desespoir/mort


Prblmtq : Comment Nerval par les prismes mythologiques et historiques 2e quatrain : côté positif
réaffirme son statut d’écrivain ? v. 9 à 14 : recréation identitaire

Mvt 1 :
- v.1 : énumération de 3 adjectifs négatifs « Ténébreux » = ténèbre ; « Veuf » = femme morte ; « Inconsolé » = jamais heureux.
« Je suis » = affirmation identitaire, il se définit par le négatif.
- v.2 : « Prince d’Aquitaine » perso historique = renvoie à la mort car il est surnommé le massacreur de Limoges. « La tour
abolie » = destruction, désolation. Passe par la mort pour mieux renaître en tant qu’écrivain.
- v.3 : césure sur le mot « mort », cette cause insiste sur la mort. La « seule étoile » peut-être sa femme ou sa mère. « Luth »
renvoi aux troubadours, il symbolise la poésie (poète du m-a anonyme). L’adj « constellé » renvoie à la mort de l’étoile,
c’est par la poésie qui transcende la mort.
- v.4 : « soleil noir » = oxymore qui renvoie au fait que la lumière symbolique de la raison est cachée (peut renvoyer à une
éclipse). « Mélancolie »= tristesse extrême, possible référence à la gravure de Durer ou possible explication de sa folie.

Mvt 2 :

-v.5 : allitération en t en appuyant sur « le tombeau » et « toi », renversement des valeurs. Tombeaux = mort. « m’as consolé »
Nerval devient COD, il n’agit plus « consolé » renvoie au v.1 = inversion des valeurs.
-v.6 : « mes » peut renvoyer à la mère, le nom propre « Italie » renvoie à un épisode heureux dans sa vie. « Pausilippe » : réf.
Au tombeau de Virgile. Rendre à l’impératif, on ne sait pas à qui il s’adresse, Nerval n’est plus sujet. Pausilippe en grec veut dire
cessation de la tristesse.
-v.7 : « fleur » = opposition à la mort, possible réf. À la femme aimée : « qui plaisé » = imparfait qui marque une rupture avec
Le présent. Apparaît avec « mon cœur » : effacement de Narval, tj en complément. Adj « désolé » qui qualifie le mot « cœur »
associer à l’imparfait indique que le désespoir du poète n’est plus là.
-v.8 : « treille » ; « pampre » = plante grimpante. « où » avec « allier » renvoie à la structure de poème : les jeux d’invertions :
« consolé » / « inconsolé » ; « je suis » / « suis-je »...

Mvt 3 :

-v.9 : renvoie au v.1 = chiasme « je suis/suis-je » inversion qui lui permet de dépasser son statut de désespérer « Amour » ;
« Phébus » = dieux grecs. « Lusignan » ;  « Biron » = figure de traître renvoie peut-être à A.Dumas. Ambivalence entre positif et
Négatif, entre divinité et figure de trahison.
-v.10 : inversion qui renvoie au « veuf » du v.1. Le front renvoie à l’effacement du poète pour mieux renaître
-v.11 : le « rêve » peut renvoyer à la folie. « la sirène » = ref. indirecte aux poètes car elles envoûtent par la voix.
-v.12 : « l’Achéron » = fleuve des enfers = mort symbolique de sa folie sauf qu’il en sort vainqueur.
-v.13 et 14 : Nerval se place comme héritier d’Orphée, le luth du début devient la lyre. Orphée rime avec fée. Retrouvaille de la
figure de la femme. Sonnet italien inverser.

CONCLUSION :

Nerval apparaît comme un phoenix qui renaît de ses cendres.

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