Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Poésie : Sonnets
Sonnet n°11 « ô doux regards, ô yeux pleins
de beauté… »
Introduction
Contexte
Renaissance. Passé italien Pétrarque + Poètes de l’Ecole Lyonnaise : Maurice Scève
Lyrisme/ élégie
Louise Labé peinture contrastée des sentiments ; rapport au corps
Questions :
- De quels yeux parle-t-on ? Ceux de l’aimé ou ceux de l’amante (la poétesse) ?
- De quel cœur ?
- Est-il bon, conseillé d’être amoureux dans ce sonnet ?
- Qui est victorieux, des yeux ou du cœur ?
Poème énigmatique, tortueux (« tourmenté », « tours »)
Qui, des yeux ou du cœur, a le beau rôle ?
YEUX CŒUR
« mes yeux » et « vois » Apostrophe insistante sur le cœur « toi, mon cœur »
(apposition)
En contrepoint, le cœur est dévalué : « cœur
félon », « cœur tourmenté » Retour sonore du [k] pour « cœur » : « cœur »,
« cruauté », complaire », « contraire »
Dans le 2 quatrain, les larmes (qui coulent
e
des yeux) se répandent dans la strophe : Image pathétique, propre à susciter la pitié du
allitération en [l] (« félon », « couler », lecteur grâce au cœur : « cœur félon », « cœur
« larmes », « langoureuses », « l’ardeur ») tourmenté » (participe passé passif)
Yeux occupent tout le premier quatrain Pour parler du cœur, des termes hyperboliques,
comme « l’ardeur » qui, étymologiquement,
Pluriel des « yeux » (> cœur singulier) renvoie à la passion amoureuse dévorante.
1
Une aporie est, littéralement, une voie sans issue.