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"Je ne vois aucune différence de principe entre une poignée de mains et un poème"
Cette phrase est tirée de la lettre à Hans Bender écrit en 1960 par Paul Celan.
Pour mieux la comprendre, nous allons la diviser en trois parties. D’abord, l’auteur prend
position et donne un avis, il affirme son avis subjectif en disant “Je ne vois”. La subjectivité
est affirmée par l’utilisation du pronom “je” et la négation “ne vois” montre que ce qu’il dit
n’engage que lui.
Ensuite, il dit “aucune différence de principe”. Il conteste ce qui est vu comme une vérité
par le mot “aucune”. Le mot “différence” est lié à “principe” car il n’affirme pas que deux
choses différentes sont en fait les mêmes, il précise bien que seul leur principe est commun.
Pour finir, il propose une nouvelle vision de la poésie en la regardant comme si finalement
ça n’était qu’une banale poignée de mains “entre une poignée de mains et un poème”
Pour voir si ce qu’il affirme est vrai nous allons regarder ce que représente une poignée de
main pour pouvoir vérifié si le poème peut être vu de la même façon.
Tout d'abord, la poignée de mains est un geste simple peu-être utilisé avant de commencer
une discussion entre deux personnes. Ce geste peut exprimer une variété d'émotions telles
que la gratitude, le respect, l'amitié ou l'acceptation. La poignée de mains est couramment
utilisée dans les contextes professionnels et sociaux comme geste de salutation entre deux
personnes qui ne se connaissent pas encore.
Ensuite, un poème est une forme d'art écrit qui peut aussi exprimer des émotions. Un
poème peut être utilisé pour communiquer des sentiments tels que l'amour, la tristesse, la
douleur ou la joie et peut établir une communication entre le poète et le lecteur.
En comparant une poignée de mains à un poème, Celan nous dit que ces deux éléments
sont équivalents par leur capacité à établir une communication entre deux personnes. En
d'autres termes, bien que la poignée de mains et le poème soit deux éléments de nature
différente, ils sont semblables de par le fait qu’ils peuvent tous les deux transmettre des
émotions et établir une communication.
En somme, l'idée principale derrière la citation de Celan est que la poignée de mains et la
poésie peuvent être considérées comme équivalentes en principe, car elles sont les deux
une manière de communiquer et de transmettre des émotions.
Sacha Rusu 3F5
Pour savoir si le poème "Ballade des dames du temps jadis" de François Villon peut être
comparable à une poignée de main, nous allons voir s'il peut exprimer des émotions et
établir une forme de communication.
Les émotions exprimées dans ce poème sont principalement la nostalgie et la tristesse. On
le voit par exemple lorsqu’il répète plusieurs fois “Mais où sont les neiges d'antan !” qui
exprime la mélancolie et le regret du temps passé.
Malgré tout, le poème exprime un respect et une reconnaissance envers les personnages
représentés. En les évoquant, Villon leur rend hommage et leur témoigne sa
reconnaissance. Comme on témoignerait de la gratitude à quelqu’un en lui serrant la main.
On peut le voir dans l’envoi lorsqu’il encourage le prince à ne pas se questionner sur la
présence de ces femmes pour ne pas regretter le passé :
"Prince, n’enquerez de sepmaine
Où elles sont, ne de cest an,
Qu'a ce reffrain ne vous remaine :
"Il pleure dans mon cœur" est un poème écrit par Paul Verlaine en 1874.
Il est mélancolique et décrit des sentiments de tristesse et de solitude. Pour voir s'il est
comparable à une poignée de main, nous allons regarder s'il nous transmet des émotions et
créé un lien de confiance avec le lecteur par la communication.
Dans le poème "Il pleure dans mon cœur", le poète évoque des émotions négatives et des
sentiments de tristesse et de douleur qui envahissent son cœur sans raison apparente.
Cette idée est exprimée dès le premier quatrain, où Verlaine écrit :
"Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Cependant, malgré cette tristesse, Verlaine suggère que la pluie peut avoir un effet apaisant
et réconfortant sur son cœur. Comme il le dit dans le deuxième quatrain :
"Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Alors est-ce que la poignée de mains et la poésie peuvent être considérées comme
équivalentes en principe ? Pour répondre à cette question nous avons établi que les
principes étaient la communication et le partage d’émotion.
En conclusion, dans les deux poèmes, les principes sont semblables à une poignée de main.
Dans "Ballade des dames du temps jadis" et "Il pleure dans mon cœur" les poètes exprimes
des émotions négatives comme la tristesse et positive comme la reconnaissance ou le
réconfort. Aussi chacun d’eux communique avec nous de façon différente, l’un nous parle
activement comme à un interlocuteur tandis que l’autre ne nous adresse pas la parole et
nous laisse seulement l’écouter passivement.