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CITATIONS APPLIQUEES AUX FONCTIONS DE LA LITTERATURE

1- FONCTION DE DIVERTISSEMENT
-Julien GREEN, « Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade » (roman)
-Julien GREEN, « Le plaisir (de la lecture) tue en nous quelque chose »
-MONTESQUIEU, « Il n’y a de peine ni d’angoisse qu’une heure de lecture ne m’ait ôté »
-GUY DES CAR, « Le romancier n’a pas à délivrer de message. Le roman, c’est l’évasion » (roman)
-Louis ARAGON, « L’art du roman, c’est de savoir mentir » (roman)
-Victor HUGO, « Lire, c’est voyager ; voyager, c’est lire »
-Marcel PROUST, « On aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit »
-Roland BARTHES, « La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer »
-Jean HYTIER, « Le but du roman n’est pas de reconnaître le monde, ni d’en définir la vie, mais d’en donner
l’illusion » (roman)
-Georges DUHAMEL, « De chaque livre ouvert, il me plaît d’espérer pour le moins du plaisir, peut-être du savoir
et qui sait de la sagesse »
2- FONCTION LYRIQUE (poésie)
-Joachin DU BELLAY, « Je me contenterai de simplement écrire ce que la passion seulement me fait dire »
-Alphonse de LAMARTINE, « Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre / Où tu la vis s’asseoir ! […] / Le
flot fut attentif, et la voix qui m’est chère/ Laissa tomber ces mots : /’’O temps, suspens ton envol ! et vous,
heures propices, / Suspendez votre cours ! / Laissez-nous savourer les rapides délices/ Des plus beaux de nos
jours ! »
-Alphonse de LAMARTINE, « La poésie sera de la raison chantée, voilà sa destinée pour longtemps ; […] elle
sera intime surtout, personnelle, méditative et grave ; non plus un jeu de l’esprit […], mais l’écho profond, réel,
sincère, des plus hautes conceptions de l’intelligence, des plus mystérieuses impressions de l’âme. Ce sera
l’homme lui-même et non plus son image, l’homme sincère et tout entier ».
-Alfred de MUSSET, « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître, /Et nul ne se connaît tant qu’il n’a
pas souffert ».
-Victor HUGO, « Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps »
-Alfred de MUSSET, « Ah! Frappe-toi le cœur, c'est là qu'est le génie. / C'est là qu'est la pitié, la souffrance et
l'amour; /C'est là qu'est le rocher du désert de la vie, ».
-Léopold Sédar SENGHOR, « Joal ! Je me rappelle. / Je me rappelle les signares à l’ombre verte des vérandas
/Les signares aux yeux surréels comme un clair de lune sur la grève »
-Léopold Sédar SENGHOR, « Femme nue, femme noire /Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
/J’ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux »
-Paul VERLAINE, « Ô triste, triste était mon âme/ A cause, à cause d'une femme. /Je ne me suis pas consolé /Bien
que mon cœur s'en soit allé, /Bien que mon cœur, bien que mon âme /Eussent fui loin de cette femme. »
3- FONCTION ESTHETIQUE
-Leconte de LISLE, « L’Art, dont la Poésie est l’expression éclatante, intense et complète, est un luxe intellectuel
accessible à de très rares esprits » (poésie)
-Oscar WILDE, « Un artiste doit créer de belles choses, mais sans y rien mettre de sa propre vie. De nos jours,
on traite l’art comme s’il n’était qu’une des formes naturelles de l’autobiographie. »
-Charles BAUDELAIRE, « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or ; car j’ai, de toute chose, extrait la
quintessence » (poésie)
-Théophile GAUTIER, « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. /Tout ce qui est utile est laid »
(poésie)
-Victor HUGO, « Imposer la même technique d’écriture à tout le monde revient à demander à toute l’humanité
de porter la même pointure de chaussures ».
-Paul VERLAINE, « De la musique avant toute chose, /Et pour cela préfère l'Impair /Plus vague et plus soluble
dans l'air, /Sans rien en lui qui pèse ou qui pose » (poésie)
-Alain-Robbe GRILLET, « Pour l'artiste, et en dépit de ses convictions politiques les plus fermes, en dépit
même de sa bonne volonté de militant, l'art ne peut être réduit à l'état de moyen au service d'une cause qui le
dépasserait, celle-ci fût-elle la plus juste, la plus exaltante ».

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4- FONCTION DIDACTIQUE
-Jean GEORGE, « Lire des romans, c’est apprendre à se donner du plaisir, c’est aussi ouvrir les yeux pour agir
demain »
-Guy de MAUPASSANT, « Le but de la littérature n’est pas de nous attrister, de nous attendrir mais de nous
forcer à penser, à réfléchir sur le sens profond et caché des événements »
-Louis ARAGON, « La lecture du roman jette sur la vie une lumière » (roman).
- Cheikh Hamidou KANE, « Au bord du sanglot qui lui nouait la poitrine et la gorge, il avait eu assez de force
pour maîtriser sa douleur » (roman)
-Cheikh Hamidou KANE, « L’enfant (Samba DIALLO) réussit à maîtriser sa souffrance. Il répéta la phrase sans
broncher, calmement, posément, comme si la douleur ne l’eût pas lanciné » (roman)
-Michel de MONTAIGNE, « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition »
- VOLTAIRE, « Le travail nous éloigne de trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin »
-Pierre CORNEILLE, « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » (théâtre)
-Jean de La FONTAINE, « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes » (poésie)
-Jean de La FONTAINE, « La raison du plus fort est toujours la meilleure » (poésie)
-Jean de La FONTAINE, « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » (poésie)
-François RABELAIS, « Sagesse n’entre pas en âme malveillante et que science sans conscience n’est que ruine de
l’âme – tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en Lui toutes tes pensées et tout ton espoir ; […] » (roman)
-Ousmane SEMBENE, « L'argent comme l'essence de la vie ne te conduit que sur la fausse route où, tôt ou tard, tu
seras seul. L'argent ne solidifie rien. Au contraire, il détruit tout ce qui nous reste d'humanité » (roman)
-Ousmane SEMBENE, « Quand on sait que la vie et le courage des autres dépendent de votre vie et de votre
courage, on n'a plus le droit d'avoir peur. » (roman)
5- FONCTION ENGAGEE
-Aimé CESAIRE, « J’ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies. […] Si je ne sais que
parler, c’est pour vous que je parlerai. Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche ; ma
voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir » (poésie)
-Alphonse de LAMARTINE, « Frère ! Le temps n’est plus où j’écoutais mon âme/Se plaindre et soupirer comme
une faible femme » (poésie)
-Victor HUGO, « L’art pour l’art est beau, mais l’art pour le progrès est plus beau encore »
-Jean-Paul SARTRE, « La littérature vous jette dans la bataille. Ecrire, c’est une certaine façon de vouloir se
libérer ; si vous avez commencé, de gré ou force, vous êtes engagé »
-Albert CAMUS, « A partir du moment où l’abstention elle-même est considérée comme un choix, puni ou loué comme
tel, l’artiste, qu’il le veuille ou non, est embarqué. Embarqué me paraît ici plus juste qu’engagé. Il ne s’agit pas en effet
pour l’artiste d’un engagement volontaire, mais plutôt d’un service militaire obligatoire. Tout artiste aujourd’hui est
embarqué dans la galère de son temps. Nous sommes en pleine mer. L’artiste, comme les autres, doit ramer à son tour,
sans mourir, s’il le peut, c’est-à-dire en continuant de vivre et de créer. […] Dans ce cas, en effet, le problème serait
simple : l’artiste se bat ou capitule. »
-André BRINK, « La vocation de l’écrivain réside dans une croisade impitoyable contre l’hypocrisie, la dissimulation
et le mensonge ».
-Jean-Paul SARTRE, « Longtemps, j'ai pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance.
N'importe : je fais, je ferai des livres; il en faut; cela sert tout de même ».
-René MARAN, « Je ne me lasserai jamais de dénoncer la méchanceté des bounjous. Je leur reprocherai leur cupidité,
leur rapacité et leur duplicité » (roman)
-Ousmane SEMBENE, « Alors, ça ne suffit pas de marcher sur les colonies, il faut encore qu'on
piétine les colonisés ! » (roman)
-Ousmane SEMBENE, « Dites-leur de sortir de l'hémicycle ; que chacun se rende dans son
département pour consulter ses électeurs, voir les maisons des délinquants, des sans-travail, des vieux
et des vieilles, des enfants abandonnés. Puis le soir en guise de détente, sous la garde de la brigade
spéciale des mœurs, qu'ils aillent inspecter le trottoir ; alors ils verront qu'il ne sert à rien de prolonger
leur veillée. Ils sauront aussi que, les emprunts, les quêtes, les journées de l'enfance malheureuse, et
tant de choses semblables ne sont pas des solutions et n'aboutissent à rien du fait que ce sont toujours
les pauvres qui donnent. » (roman)

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