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Académie de Tambacounda Année scolaire 

: 2018-2019
Lycée Mame Cheikh Mbaye Niveau : Terminale
M. DIONG

Citations sur le roman

Les fonctions du roman varient selon les contextes socio-historiques et


selon les auteurs. Ainsi le roman a pu être assimilé au gré des situations à un
moyen de divertissement (fonction ludique), à un outil d’enseignement (fonction
didactique), à un moyen de connaissance ou de renseignement (fonction
documentaire) et même à une arme de combat (fonction engagée).

I- La fonction ludique dite divertissante :


Au lieu de nous ramener à la réalité, le roman nous permet d’en échapper.
En effet, pour le romancier, il s’agit dans la création de procurer à l’homme un
espace d’épanouissement où il peut s’apaiser, connaitre le répit et oublier
momentanément les turpitudes de la vie.

Montesquieu : « Je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture ne m’ait


ôté »

Guy Des Cars : « le roman n’a pas à délivrer de messages, le roman c’est
l’évasion »

Miguel Unamuno : «  l’ennui fait le fond de la vie, c’est l’ennui qui a inventé
les jeux, les distractions, le roman »

Albert Thibaudet : « Les lecteurs de romans ne demandent au roman qu’une


distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante. »

Kleber Haedens : « Lorsque le romancier laisse imprimer le mot roman sur la


couverture de son livre, il prend l’engagement de distraire. S’il invite seulement
à penser, il est philosophe ou poète mais il n’est pas romancier »
Julien Gracq : « Le roman n’est que rêverie et sublimation ».

Julien Green : « Le roman est une fenêtre par laquelle on s’évade »

Jules Verne : « mon but n’a pas été de peindre la terre mais de transporter mes
lecteurs vers des lieux où ils ne se sont jamais trouvés »

Jean Hythier : « Le but du roman n’est pas de décrire la vie mais de la rêver ni
de définir l’existence mais d’en donner l’illusion »

Georges Duhamel : « Le roman est une fenêtre ouverte sur la vie ; de chaque
livre ouvert, il me plaît d’espérer au moins du plaisir  ».

II- La fonction didactique :


Le regard du romancier est un diagnostic qui investit les sociétés dans leur
intérieur pour en recenser les traits caractéristiques et pour mieux les expliquer
aux hommes. En effet, au-delà de la fiction, le récit romanesque est un vecteur
social qui véhicule les règles et les valeurs de la communauté qu’il représente. Il
est ainsi une continuité de l’éducation sous une forme écrite. Le genre
romanesque peut servir alors de leçon de morale puisque le romancier parvient
souvent de façon explicite à moraliser son lecteur. C’est la fonction didactique
ou pédagogique qui a pour mission d’enseigner, d’instruire, d’éduquer.

Claude Roy : « Avant d’être une fable, une anecdote ou une simulation du vrai,
le roman est avant tout une leçon de conduite ».

André Malraux : « Bien que chaque paragraphe de roman affirme, tout grand


roman interroge ».

Abbé Prévost : « l’œuvre romanesque peut servir dans l’instruction de la vertu


parce que chaque fait qu’on y rapporte est un degré de lumière.»

Michel Piquemal : « l’individu qui pense contre la société qui dort, voilà
l’histoire éternelle du roman »

Félicien Marceau : «  Le roman n’est pas posé sur la réalité comme un


couvercle sur une boite, mais il est une autre réalité qui l’explique et l’éclaire. »

Louis Aragon : «  La lecture d'un roman jette sur la vie une lumière. »
Franz Kafka: « On ne devrait lire que des romans qui nous piquent et nous
mordent. Si le roman que nous lisons ne nous réveille pas d’un coup de poing
sur le crâne, à quoi bon le lire ? ».

Alain Robbe Grillet : « Le vrai roman, c’est celui dont la signification dépasse
l’anecdote, la transcende vers une vérité profonde, une vérité morale »

Irish Murdoch : « Les bons romans portent sur le combat entre le bien et le
mal »

Eugène Ionesco : « Le romancier pose des problèmes; il est évident que je


préfère l’écrivain qui pose des problèmes à celui qui propose des solutions ».

Guy de Maupassant : « Le but du roman n’est pas de nous raconter une


histoire, de nous amuser et de nous attendrir mais de nous forcer à comprendre
le sens profond et caché des événements. »

Voltaire : « Un roman n’est excusable que lorsqu’il apprend quelque chose. »

Victor Hugo : « L'intention du romancier, c’est d’exprimer, dans une fable


intéressante, une vérité utile. »

III- La fonction documentaire ou informative :


Certains romans se donnent pour mission d’informer, de témoigner.
Beaucoup le font en reflétant l’époque qui les voit naître. Le roman apporte
aussi la connaissance d’un contexte que ne fait pas apparaître l’histoire attachée
aux faits importants. Le roman alors est une somme de connaissances mises en
texte qui renseignent sur l’univers, la société et sur l’homme en tant que tel.
C’est la fonction documentaire ou informative.

Stendhal : « Un roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin.»

Balzac : « En dressant l’inventaire des vices et des vertus, en rassemblant les
principaux faits des passions, en choisissant les événements de la société, peut-
être pouvais-je ainsi écrire l’histoire oubliée par tant d’historiens, celle des
mœurs ».
Ana Maria Matute: « A la fois document sur notre temps et énoncé des
problèmes de l’homme actuel, le roman doit blesser la conscience de la société,
avec le désir de l’améliorer».

Doris Lessing : «Le roman nous aide à nous documenter sur des zones de vie que
nous ne connaissons pas ».

Milan Kundéra : « Dans la vie, l’homme est continuellement coupé de son


passé et celui de l’humanité. Le roman permet de soigner cette blessure.»

Ousmane Sembène : « Le roman n’est pas seulement pour moi témoignage, une
description mais une action ; une action au service de l’homme, une contribution
pour la bonne marche en avant de l’humanité.»

Zola : « Le romancier est fait d'un observateur et d'un expérimentateur. Il est


indéniable que le roman, tel que nous le comprenons, est une expérience
véritable que le romancier fait sur l'homme, en s'aidant de l'observation.»

Aragon : « Le roman est une machine inventée par l'homme pour l'appréhension
du réel dans sa complexité.»

IV- La fonction engagée ou dénonciatrice :


Le roman est par principe un genre narratif très lié aux sujets de son temps.
C’est donc le destin du romancier de mettre en texte les larmes, les cris et les
luttes de la société de son temps. Les ressorts du roman révèlent chez le créateur
un sentiment d’appartenance à une communauté qu’il faut défendre et qu’il faut
libérer si nécessaire.

André Brink : « La vocation essentielle de l’écrivain réside dans une croisade
impitoyable contre l’hypocrisie, la dissimulation et le mensonge… »

Albert Camus: « Nous autres écrivains du 20è siècle nous ne serons plus jamais
seuls. Nous ne pourrons écrire sans prendre en charge les préoccupations de
notre temps ».

Albert Camus : « J’ai compris qu’il ne suffisait pas de dénoncer l’injustice


mais qu’il faut donner sa vie pour la combattre »
Mohamadou KANE : « L’écrivain négro-africain doit donner à son peuple une
conscience révolutionnaire ; il doit donner les raisons de lutter pour conquérir sa
liberté et sa dignité »

Ousmane Sembène : « Le romancier doit passer à l’action, en faisant


promouvoir sa société dont il connait ses aspirations »

Victor Hugo : « Tant qu’il y aura une damnation du fait des lois, des problèmes
sur la dignité humaine, la déchéance de la femme, de l’enfant, des livres comme
Les Misérables peuvent être utiles ».

Jean Paul Sartre : « Longtemps, j’ai pris ma plume comme une épée ».

Albert Camus : « Le monde romanesque n'est que la correction de ce monde-


ci, suivant le désir profond de l'homme. »

Jean Paul Sartre : « L’écrivain est en situation dans son époque, chaque parole
a des retentissements, chaque silence aussi.»

Jean P. Sartre : «La fonction de l'écrivain est de faire en sorte que nul ne puisse
ignorer le monde, et que nul ne s'en puisse dire innocent. »

-BONNE LECTURE-

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