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COURS ET
EXERCICES
DE FRANÇAIS
ème
3 AC
ème
2 semestre
Prof : M. SEHLAOUI
Sommaire
Prof : M. SEHLAOUI
1) La subordonnée circonstancielle de cause :
1) Parce que, comme, puisque, vu que, attendu que, du moment que, c’est parce que…que, étant donné
que, sous prétexte que + indicatif (une cause définitive ou connue) / + Conditionnel (une cause
douteuse)
2) Non que, non pas que, ce n’est pas que + subjonctif
3) Les prépositions : de, à, pour, grâce à (une cause positive), à cause de (une cause négative), en raison
de, faute de, à défaut de + nom
4) Les prépositions : de, par, pour+ (infinitif passé), à force de, sous prétexte de + infinitif
- Remarque :
Comme : en tête de la phrase
C’est parce que……que : C’est parce que : en tête de la phrase, avant la proposition principale
Que : avant la proposition subordonnée
Moyens Mode Exemples
Parce que, puisque, comme, de Indicatif/ - Il nous quitte sous prétexte qu'il a
moment que, sous prétexte que Conditionnel froid
- Comme il avait froid, il nous a quittés.
Non que, non pas que, ce n'est pas que Subjonctif - Non pas que je veuille vous laisser
attendre, mais ma voiture est tombée
en panne.
A force de, faute de, grâce à, à cause - Faute de temps, ils n'ont pas terminé leur
de, sous prétexte de Nom : infinitif devoir.
Exercice 1 :
Reliez les deux propositions en utilisant les subordonnants suivants : parce que, comme, puisque,
c’est parce que…que, non pas que, grâce à, sous prétexte que, qui :
Rachid a d’excellents résultats. Il travaille bien.
Exercice 2 :
Complétez les phrases causales suivantes par : « grâce à », ou « à cause de » :
1. …………………Sa volonté, Lamia a réussi toutes les épreuves
2. L’employé a été envoyé…………………….. ses absences injustifiées
3. ………………….La tempête, on n’a pas pu sortir
4. ………………….Son imprudence, l’automobiliste a eu un grave accident
5. ………………..Son intelligence, l’élève a dépassé le maitre
Exercice 3 :
Reliez les propositions suivantes en utilisant les subordonnées de cause qui sont entre parenthèses :
1. J’ai renoncé à mon voyage. Je n’ai pas d’argent (c’est parce que….que)
2. Il frissonne. Il a de la fièvre (à cause de)
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3. Le bétail meurt. La sécheresse se prolonge (comme)
4. Il tremble. Il a peur (à cause de)
5. Mon frère est timide. Il parle peu (le pronom « qui »)
6. Je perds mon souffle. Je cours (à force de)
7. Il ne vit pas bien. Il est pauvre (non pas que)
8. Vous avez payé une amende. Vous avez brulé le feu rouge (pour + infinitif)
9. Je ne lui confie aucun secret. Il est très bavard (puisque)
10. J’aime ce quartier. Il est animé (parce que)
11. Votre d’emploi a été annulée. Elle ne répond pas aux conditions requises (ce n’est pas
que).
Exercice 1 :
Reliez les deux propositions ci-dessous en utilisant les subordonnants suivants : si…..que,
tellement….que, si bien que, d’une(e) tel(le)…..que, de façon que, trop……pour que, trop……pour :
Exercice 2
Reliez les propositions suivantes en utilisant les subordonnants entre parenthèses :
1. Le gâteau est délicieux. J’en prends un autre morceau (si….que)
2. Tu m’as ment. Je ne peux pas te croire (trop…..pour que)
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3. Cet homme est bavard. Il ne sait pas garder un secret (trop……pour)
4. Nous sommes heureux. Nous ne pouvons pas dormir (assez….pour)
5. Il fait les choses. Chacun est content (de façon que)
6. Il fait très beau. Nous sortirons (trop….pour que)
7. Il faisait très beau. Nous sommes sortis (si bien que)
8. Nous avons chanté. Nous en avons perdu le souffle (tellement…que)
9. Le bruit est fort. Il fait trembler les murs (d’une telle…que)
10. Il est intelligent. Il pourra résoudre cet exercice (si…que)
Exercice 3 :
Les phrases suivantes contiennent des subordonnées de cause,
reconstruisez-les de manière à obtenir des subordonnées de conséquence :
1. Comme la sécheresse se prolonge, le bétail meurt (si bien que)
2. Je ne lui confie aucun secret parce qu’Il est bavard (si….que)
3. Tout le monde le respecte parce qu’il est gentil (de telle manière que)
4. Mon frère qui est timide parle peu (si…que)
5. Il ne vit pas bien parce qu’il est pauvre (trop…..pour)
Exercice 4 :
Les p h r a s e s s u i v a n t e s c o n t i e n n e n t d e s s u b o r d o n n é e s d e c o n s é q u e n c e .
Reconstruisez-les de manière à obtenir des subordonnées de cause :
1. Nous avons tellement froid que nos mains semblent congelées (parce que)
2 Le pétrole est devenu rare si bien que les prix augmentent (c’est parce que……que)
3. Je n’ai pas d’argent si bien que j’ai renoncé à mon voyage (puisque)
4. Vous avez brulé le feu rouge si bien que vous avez payé une amende (pour +infinitif passé)
5. Il est si avare qu’il ne fait jamais la moindre dépense (comme)
6. Il travaille bien de telle sorte qu’il a réussi (grâce à)
1) Pour que, afin que, à seule fin que, dans l’espoir que, de peur que, de craint que, dans la
crainte que + subjonctif
Exemple : Il insiste pour que tu viennes --- Il insiste de peur que tu ne viennes pas
Remarque : On n’utilise ces moyens que si on a deux sujets différents
2) Pour, afin de, en vue de, dans le but de, de crainte de, de peur de + infinitif
‘Exemple: je travaille bien. Je veux réussir
Je travaille bien pour réussir ::::::::> (Infinitif)
Il insiste pour que tu viennes Il insiste pour venir
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Pour que, afin que, à seule fin que, de -Je travaille bien pour que je réussisse
manière/ de façon à ce que, de peur Subjonctif
que, de crainte que…. - Je travaille bien de peur que je ne réussisse
pas.
Exercice 1:
Exprime une idée de but en utilisant les moyens (…) :
1) Il distribue des cadeaux. Tout le monde est heureux. (pour que)
2) Je crie très fort. Rachid m’entend (afin que)
3) Je vais au marché. Je veux acheter des légumes (pour)
4) Je travaille beaucoup. Je veux réussir (de peur de)
5) La mère a tout fait.son fils est heureux (afin que)
6) Nous avons épargné de l’argent. Un centre des languessera construit
(pour+infinitif, pour+nom)
Exercice 2
Exprime une idée de but dans les phrases suivantes en utilisant les moyens indiqués entre parenthèses.
1) Je prête ma voiture à mon ami.il va chercher ses parents à l’aéroport (pour que)
2) Il a pris l’avion.il veut arriver tôt (afin de)
3) Il travaille bien. Il veut réussir (de peur de)
4) Il travaille bien. Il veut réussir (pour)
5) Il travaille bien. Il veut réussir (pour que)
6) Je t’ai donné un cadeau. Tu es heureux (afin que)
7) J’ai éteint la lumière. Je peux dormir (pour
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5) La subordonnée circonstancielle de comparaison
I La qualité : (intelligent, gentil, grand, petit,
1) La supériorité :
- Plus + adjectif + que (plus….que)
2) L’infériorité (≠ la supériorité)
- Moins + adjectif + que (moins…que)
Exemple :
_ Rachid est intelligent. Saïd n’est pas intelligent.
_ Rachid est plus intelligent que Saïd.
3) L’égalité :
- Aussi + adjectif + que (aussi….que).
Exemple :
_ Rachid est intelligent. Saïd est intelligent.
II. La quantité :(4 stylos, 1000000 enfants,….
1) La supériorité : plus de + nom + que (plus de…que)
2) L’infériorité : moins de + nom + que (moins de… que)
3) L’égalité : autant de + nom + que (autant de …que)
Exemple :
_Soufyane a 4 stylos. Imane a 3 stylos.
_ Soufyane a plus de stylos que Imane.
_ imane a moins de stylos que Soufyane
_ Soufyane a 4 stylos. Imane a 4 stylos
_ Soufyane a autant de stylos que Imane.
III. On peut utiliser également : autant que (il travaille autant que son ami), même…que (il a la
même bicyclette que celle de son ami), comme (je travaille comme mes amis).
Rapport de comparaison Moyens Exemples
ainsi…que, semblable - Il est fort comme un lion.
à, pareil à, comme, - Ahmed est semblable à son père.
tel…que, même…que,…
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Exercice
Exprimer une idée de comparaison.
1) Il y’a 5 élèves dans la salle x. il y’a 5 élèves dans la salle y.
2) Cette salle est grande. Celle-ci est grande aussi. 3) J’ai corrigé cinq exercices. Saïd a corrigé 7
exercices.
4) Saïd est moins gentil. Rachid est plus gentil. 6) Ali devient brillant. Toi aussi tu deviens brillant.
5) Je travaille bien. Toi aussi tu travailles bien.
Quand bien même que, Le conditionnel Nous irons nous promener quand
quand même que, lors que même qu'il pleuvrait.
Moyens Concessive Exemples
Malgré - Malgré la pluie, nous irons nous
Un nom promener.
En dépit de - En dépit de sa force, il reste
paresseux.
Quitte à – avoir beau L’infinitif Il a beau travailler, il n’a pas réussi.
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Exercice 1:
Relie les deux propositions en utilisant à chaque fois un de
ces subordonnants : bien que, quoique, alors que, même si, malgré,
pourtant, avoir beau :
J’ai bien travaillé. Je n’ai pas réussi
Exercice 2:
Exprime une idée de concession. En utilisant les subordonnants suivants :
même si, bien que, malgré, cependant :
1) Il fait froid. Je vais sortir.
2) Il est gentil. Aucune personne ne l’aime.
3) La démonstration est logique. Le résultat est faux.
4) Il est jeune. Il a une grande expérience.
5) Il est âgé. Il est encore actif.
6) Il s’excuse. Je ne le pardonnerai pas.
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7) La subordonnée circonstancielle de condition
Exercice :
Mettez les verbes entre parenthèses aux temps et aux modes convenables :
1) Si nous n’avions pas eu cette panne, nous (arriver) à l’heure
15 2) Tu (pouvoir) emporter le livre si tu peux en prendre soin
3) Si tu avais été un peu attentif, tu (éviter) ces fautes
4) Si je (vendre) à ce prix, je n’aurai pas de bénéfice
5) S’il n’avait pas plu, le match (pouvoir) se jouer
6) Si vous (venir) plus tôt, j’aurais pu vous préparer un déjeuner
20 7) J’accepterai cet emploi à condition que les conditions du travail (être) favorables
8) Vous pouvez participer au concours à condition de (présenter) votre dossier de candidature
avant la fin du moi
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8) Raisonner à partir d’une hypothèse
Exemple : En admettant que cet élève travaille bien. Voire, il révise ses leçons et
il fait ses devoirs. Donc, il va réussir.
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9) Faire une concession suivie d’une réfutation :
◼ Faire une concession dans un raisonnement signifie exprimer un accord partiel
avec une idée donnée. C’est une opération logique qui fonctionne comme suit :
60 1- Faire une concession : être en accord avec l’idée de départ ou l’affirmer à l’aide
des moyens comme : Oui, certes, évidemment, il est évident que, c’est sûr que
certainement …
2- Exprimer la réfutation : être en désaccord avec l’idée de départ ou la nier en
utilisant : Mais, cependant, en revanche, néanmoins, contrairement, toutefois,
65 inversement …
3- Donner l’exemple : appuyer l’idée qui réfute afin de la défendre avec des
exemples ou des explications : tel que, comme, à titre d’exemple, c’est-à-dire …
Exemple : Certes, la télévision est très importante dans notre vie cependant, elle a
70 plusieurs inconvénients à savoir elle nous perd le temps et elle nuit à la santé.
Exercices :
Produits des énoncés où tu exprimes un raisonnement à partir d’une hypothèse et
une concession suivie d’une réfutation :
75 a- Les collégiens d’aujourd’hui travaillent moins que ceux d’autrefois.
b- La publicité n’a aucune influence sur les jeunes enfants.
c- La vie dans les grandes villes ne procure que des avantages.
d- Les adolescents d’aujourd’hui sont moins responsables que ceux
d’autrefois.
80 e- L’école ne doit pas se charger de l’éducation des enfants.
f- La vie à la compagne est meilleure que la vie en ville.
g- Les moyens de transport permettent à l’homme de se déplacer
confortablement.
h-
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85 10) Les expressions de coordination :
Mais – ou – et – donc – or – ni – car sont appelés des coordonnants. Ils sont des mots
invariables qui servent à relier :
a- Des mots de même nature et fonction grammaticales.
b- Des groupes de mots de la même nature et fonction grammaticales.
90 c- Des propositions.
Nous avons d’autres mots ou expressions qui servent à relier et à connecter :
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11) les temps du récit
Pour raconter des évènements et des faits passés, le narrateur utilise l’imparfait ou le
passé simple.
115 Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique
en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l’imparfait et le passé
simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
1- Le passé simple :
C'est un temps du passé lointain et révolu qui appartient essentiellement à la langue écrite (à
120 l'oral : passé composé). Il est sans relation avec le moment de l'énonciation. Il établit une
distance.
a. Le passé simple et les actions de premier plan :
Il permet de raconter les faits marquant d’un récit, dits de premier plan (comme par exemple
l’élément perturbateur d’un récit).
125 Exemple :
La jeune fille puisait de l’eau à la source (action d’arrière-plan, qui dure), quand
soudain apparut une vieille femme (événement marquant, de premier plan).
b- Une action brève et achevée :
Il raconte une action dont le début et la fin sont précis et accomplis
130 Exemple :
Il posa le stylo sur la table.
c-La succession des action :
Il s’agit de plusieurs actions qui se succèdent l’une après l’autre.
Exemple :
135 Il prit l'avion, atterrit à Paris où il vécut 40 ans.
2- L’imparfait :
C'est un temps du passé en opposition avec le passé simple, celui-ci vient
interrompre l'action en cours d'accomplissement : la partie initiale est réalisée, la
partie virtuelle est souvent annihilée.
140 a- Une action durable :
Par contre au passé simple, l’imparfait vient raconter une action qui dure dans le temps at
non-accomplie.
Exemple :
Il chantait toute la nuit.
145 b- L’habitude :
Des actions qui se répètent : Toujours, souvent, parfois, chaque samedi …
Exemple :
Tous les joues, Ali entrait à 18 heures.
c- La simultanéité :
150 Des actions qui se réalisent au même moment
Exemple :
Je mangeais au moment où je regardais la télévision.
d- Le sentiment :
Exprimer des sensations et des sentiments
155 Exemple :
Il souhaitait s’enfuir sans être arrêté.
e- La description :
Exemple :
La séance était extraordinaire.
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Complète ce texte en mettant les verbes à l'imparfait ou au passé simple.
le chaos. Puis (venir) les dieux. Ce qui n’(améliorer) pas les choses.
165 Chronos, le Temps, avait détrôné son père Ouranos, le Ciel, pour prendre sa place. Devenu le
dieu des dieux, il (craindre) d’être détrôné à son tour par un de ses enfants. Dès que
sa femme, Rhéa, avait accouché, il (se jeter) sur le nouveau-né et le (gober)
comme une mouche. La pauvre femme (pleurer) , (supplier) , mais chaque
fois c’ (être) la même chose. Enfin, pour la naissance de son sixième enfant, la mère
170 de Rhéa, la Terre, lui (donner) ce conseil :
- Prends une grosse pierre, enveloppe-la dans des langes et dépose-la à la place de l’enfant.
Ton idiot de mari n’y verra que du feu.
Et la Terre (saisir) l’enfant pour le cacher. Chronos, entendant le bébé crier, (se
précipiter) . Le goinfre (avaler) tout : la pierre et les langes. Tout juste s’il
175 (épargner) le berceau !
Sous le soleil de la Crète, avec un peu de miel et de lait de chèvre, le petit Zeus (grandir)
rapidement. Il (revenir) chez ses parents, sans dire à son père qui il (être)
, et (se faire) engager comme serviteur.
Un jour que Chronos (avoir) le gosier sec, il (appeler) Zeus :
180 - Toi, le nouveau, apporte-moi à boire !
Le jeune dieu n’(attendre) que ce moment. Il (verser) dans la cruche de
Chronos une potion de sa grand-mère, mélangée à un peu de miel.
Chronos l’ (avaler) d’une traite. Puis il (commencer) à se sentir mal. Il (se
mettre) à vomir, tant et tant qu’il (recracher) tous les enfants qu’il avait
185 engloutis - et aussi la pierre.
Zeus (découvrir) alors avec stupéfaction ses frères et sœurs, toujours vivants. Ils
avaient grandi dans le ventre énorme de leur père, à son insu.
220 III. Exprime une idée de concession dans les phrases suivantes :
a) Je suis intelligent. Je n’ai pas résolu ce problème (malgré).
b) Tu es fort. Tu n’as pas pu attaquer cet homme (en dépit de).
c) Rachid est gentil. Aucune personne ne l’aime (malgré).
d) Il est timide.il a pu prendre la parole (en dépit de).
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IV. Exprime une idée de comparaison :
a) J’ai 20 ans. Tu as 12 ans.
b) Rachid a 22 crayons. Ali en a 24.
c) Lamya et Nadya possèdent plusieurs stylos. Moi et Rachid en possédons encore plus.
230 d) Je travaille avec 4 collaborateurs. Toi aussi tu travailles avec 4 collaborateurs.
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Activités : la nouvelle policière
Un peu d’histoire…
Lis le texte suivant, puis réponds aux questions.
Ce n'est pas un hasard si le roman policier est né au XIX e siècle. En effet, à une époque, les grandes
245 villes, par leur expansion, devenaient de plus en plus dangereuses, les valeurs habituelles étaient
remises en cause et les polices organisées se développaient en Europe : il reflète donc les peurs de
son temps.
C'est Edgar Allan Poe qui créa le roman policier en 1841, en donnant vie au premier
détective de fiction, C. Auguste Dupin, dans une nouvelle, Double Assassinat dans la
250 rue Morgue. Dans cette nouvelle, Dupin, par ses habitudes excentriques et ses
méthodes de déduction, fournit un modèle de personnage qui sera repris par la plupart
des auteurs de romans policiers.
Le roman policier est centré sur une enquête criminelle avec une construction
particulière : partir des conséquences (la découverte du crime) pour remonter
255 (l'enquête) aux causes (le mobile et le crime).
Le premier auteur français en est Emile Gaboriau : L'Affaire Lerouge (1866) met en
scène un policier qu'on retrouve dans Le Crime d'Orcival (1867) et
Monsieur Lecoq (1868). Mais les techniques du roman populaire sont
encore très présentes : les péripéties l'emportent sur la déduction.
260 Au début du XX siècle, Maurice Leblanc, créateur d’Arsène Lupin, suit encore cette
e
tradition alors que Gaston Leroux s'attache dans Le Mystère de la Chambre jaune à un
raisonnement rigoureux, qui n'exclue pas la poésie. L'enquête criminelle s'y double par
ailleurs d'une quête psychologique.
Après 1918, le roman policier français va suivre de plus près son modèle anglo-saxon en
265 se recentrant sur l'analyse.
Dans les romans policiers traditionnels ou « romans à énigme », l’intrigue débute par un
meurtre. Elle se développe donc ensuite selon une chronologie inversée, puisqu’il s’agit
pour l’enquêteur de retrouver ce qui s’est produit avant le crime sur lequel s’ouvre
l’ouvrage. Le roman policier est donc essentiellement bâti sur l’observation et le raisonnement logique ;
270 pour le lecteur, le plaisir procuré par ce type d’ouvrages est celui d’un jeu, d’un exercice de réflexion et
de déduction, où il s’identifie au héros tout en se mesurant à lui. .
En ce qui concerne l’élaboration d’un détective, le succès de Sherlock Holmes (Conan
Doyle) rendit populaire le roman policier et lui donna les bases sur lesquelles il allait se
développer. En effet, les écrivains cherchèrent à créer des détectives capables de rivaliser
275 avec son personnage. L'écrivain anglais G. K. Chesterton, dans les premières
années du vingtième siècle, donna vie au personnage du père Brown, un prêtre détective, et,
en 1920, à l'aube de l'âge d'or du roman policier, la Britannique Agatha Christie fit naître
Miss Marple et surtout Hercule Poirot, fringant détective belge qui employait activement ses
« petites cellules grises» à la résolution d'affaires criminelles.
280 Quant à l’élaboration d'une intrigue, l'exemple de Conan Doyle influença la mentalité et les
aspirations littéraires des auteurs de romans policiers, qui eurent à cœur de distinguer leurs récits
des autres œuvres de crime et de mystère en insistant sur l'énigme plutôt que sur le crime. Durant les
années 1930, ces auteurs s'ingénièrent ainsi à fabriquer des énigmes de plus en plus élaborées et
déconcertantes. Dans certains cas, la complexité du récit était telle que le meurtrier finissait par être le
285 moins suspect de tous les personnages. Agatha Christie excella particulièrement dans ce procédé ;
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l'exemple le plus remarquable et le plus extrême qu'elle en donna fut le Meurtre de Roger Ackroyd, où
elle opère une curieuse inversion des rôles par rapport aux habitudes du genre, puisque le meurtrier se
révèle finalement être le narrateur lui-même.
En France naquit en 1907, sous la plume de Gaston Leroux, le personnage Rouletabille, un
290 jeune reporter. Dans le Mystère de la chambre jaune, l'auteur reprend avec habileté le principe
du crime en lieu clos.
Mais le plus célèbre policier belge reste le commissaire Maigret, apparu en
1931 : le héros du romancier belge Georges Simenon aborde ses enquêtes
d'un point de vue psychologique et social.
295 Au cours du XXe siècle, le roman policier évolua pour perdre peu à peu son
manichéisme et son aspect moral ; cette évolution est notamment perceptible dans la
caractérisation des personnages : la silhouette lisse du détective intelligent, droit et
honnête, est remplacée par des personnages moins recommandables tandis que les «
méchants », voleurs ou assassins, viennent occuper le devant de la scène.
300 Aux États-Unis, durant les années 1920, naissait un nouveau genre de roman policier. Il
mettait en scène des héros cognant fort, efficaces et directs. Les auteurs voulaient dans
le même temps abattre les barrières entre la fiction policière et d'autres formes
populaires comme le thriller et le roman d'espionnage.
Le principal auteur de cette « école » est Erle Stanley Gardner, créateur de Perry Mason, le juriste
305 détective. Dans ces romans noirs, les limiers travaillent pour l'argent et non plus pour le plaisir
intellectuel, et le meurtre a pour cadre les bas-fonds plutôt que les salons de la bourgeoisie. S'ils
respectent encore certaines règles du genre, ces récits mettent l'accent sur l'action, au détriment de
l'énigme.
De 1921 à aujourd’hui, de nombreux auteurs contemporains, comme Patricia Highsmith, modifient la
310 formule du roman policier articulée autour d’une élucidation au point de la faire disparaître. En effet,
dans ses romans, l’énigme est absente. De plus, on connaît déjà le coupable dès les premières pages.
Ce qui est intéressant, c’est d’observer le comportement et les réactions du criminel. Le but de cette
littérature est de capter l’attention du lecteur, de le tenir en haleine, non pas par une intrigue et des
péripéties policières, mais par une atmosphère d’angoisse qui augmente au fil du récit. Ce type de
315 roman policier est appelé « thriller psychologique ».
Actuellement, l’une des principales caractéristiques du roman policier repose sur la disparition des
frontières entre les genres : roman d’aventures, d’espionnage, à sensation, noir, psychologique,
historique...
Le polar semble s’immiscer partout et envahir tous les genres littéraires. Les romans ont tendance à se
320 confondre.
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/15
Questionnaire
A quelle époque est né le roman policier ? Expliquez. /2
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………
Nomme les différences entre le roman policier traditionnel et le roman policier de 1920.
/5
Le roman policier traditionnel Le roman policier de 1920
Auteur Personnage(s)
Edgar Allan Poe
Arsène Lupin
Gaston Leroux
Sherlock Holmes
G. K. Chesterton
Agatha Christie
Maigret
Perry Mason
Aujourd’hui, pourquoi peut-on dire que les romans policiers ne sont plus construits de la même
/1
façon ?
..............................................................................................................................................
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Les caractéristiques du roman policier :
Lis la nouvelle La porte close (annexes 6-7), puis réponds aux questions suivantes.
Nom des personnages du récit Lien qui lie le personnage à Simon Fautras
L’enquêteur (anonyme)
Précise quelle est la distribution des rôles des personnages en complétant le tableau par leur nom
quand c’est possible. Pour l’enquêteur, précise s’il s’agit d’un privé ou d’un policier.
Personnage
Définition
du composant
Parmi les suspects, lesquels ont une bonne raison d’avoir commis le crime ? Justifie ta réponse.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Explique en quelques lignes la démarche qui a permis à l’enquêteur de trouver la solution.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
Résume la nouvelle que tu as lue. Ton résumé doit permettre à quelqu’un qui n’aurait pas lu
l’histoire d’en connaître l’essentiel. Rédige des phrases complètes et cohérentes.
Situation
initiale
Elément
perturbateur
Péripéties
Élément
équilibrant
Situation finale
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Voici le prologue du roman L’assassin habite au 21, de STEEMAN.
Lis-le et analyse-le en répondant aux questions.
Prologue
Le passant tomba sans un cri, absorbé par le brouillard avant d’avoir touché terre. Sa serviette de
5 maroquin fit floc en giclant le trottoir. Mr Smith soupira. Il pensait : « Comme c’est facile encore que la
première fois ! »
De fait, il n’avait pas éprouvé cette moiteur au creux des mains et ces tiraillements d’estomac qui,
l’avant-veille, avaient ralenti son geste de mort.
Les réverbères, allumés depuis le matin, jalonnaient les rues de cocons lumineux, et les rares véhicules
10 roulaient à pas d’homme. Des gens réglant la circulation on ne distinguait que les gants et le casque
blanc, surmontant la tache blême du visage. « Fameux temps pour les assassins ! » ainsi que l’avait dit
Mr Smith à Mrs Hobson en sortant de chez lui.
Il retourna le corps du pied, s’agenouilla, prit le poignet de sa victime. Enfin, ses mains gantées de
caoutchouc noir coururent sur elle comme de diligents nécrophores.
15 Dix minutes plus tard, devant le numéro 15 de Rackham Street, quatre hommes entouraient une masse
sombre étendue sur le trottoir.
Le premier était le Dr Graves, du Princess Louise Hospital, tout proche. Le second portait l’uniforme de
constable. Le troisième était l’inspecteur Fuller, de Scotland Yard4. Le quatrième, enfin, visiblement
écrasé par ses responsabilités, appartenait également au Princess Louise Hospital à titre de garçon de
20 salle. C’était lui qui, trébuchant quelques instants plus tôt sur le cadavre, avait donné l’alarme.
- Fracture du crâne, dit le docteur en se relevant. Mort foudroyante remontant, au plus, à un quart
d’heure. (Il ajouta sans marquer d’émotion :) Le deuxième en trois jours, si je ne me trompe ?
L’inspecteur s’était, à son tour, penché sur la victime. En homme sûr de son affaire, il fit deux gestes
simultanés. Sa main gauche fouilla la poche intérieure du veston et revint vide. La droite se glissa sous
25 le corps et en ramena une carte de visite portant un simple nom manuscrit.
- Je me demande…, commençait justement le constable.
- Oui, dit Fuller.
Le superintendant Strickland passait, avec raison, pour l’homme le plus flegmatique de tout Scotland
Yard. Mrs Strickland, elle-même, avait renoncé définitivement à lui faire perdre son sang-froid le jour
30 qu’elle lui avait donné, pour la troisième fois, des jumelles.
- Et alors ? fit-il, quand l’inspecteur Fuller lui eut relaté le crime commis dans Rackham Street.
Quelque histoire qu’on lui contât – fût-ce celle d’un misérable se coupant la gorge après avoir exterminé
toute sa famille -, le superintendant Strickland grommelait : « Et alors ? » Aucun dénouement ne le
satisfaisait.
35 - Porter a avoué, monsieur. Il avait donné les perles à ses poissons rouges.
- Et alors ?
- La femme est prise, monsieur. C’est une serveuse de chez Lyon’s.
- Et alors ?
Si bien que la moitié de la police métropolitaine rêvait de lui répondre :
40 « Et alors, le loup l’a mangé ! »
Fuller, le gros et formaliste Fuller, en éprouva lui-même, ce soir-là, la tentation. Mais il sut n’en laisser
rien voir.
- Alors, répondit-il, l’homme de Rackham Steet a été assommé à l’aide d’un sac de sable tout comme
Mr Burmann, dans Tavistock Road, avant-hier. On l’a tué, tout comme Mr Burmann, pour le voler. Son
45 meurtrier, enfin, nous a laissé, de nouveau, sa carte de visite.
Stanislas-André STEEMAN, L’assassin habite au 21, Ó Librairie des Champs-Élysées, 1939.
Ecrivain et illustrateur belge (1908-1970),
auteur de romans policiers, dont une douzaine a
été portée à l'écran.
Prof : M. SEHLAOUI
Souligne dans le texte les éléments qui prouvent que tu as bien lu le début d’un roman policier.
Quels sont les personnages intervenant dans ce prologue ? Dresse la liste de ceux-ci et indique ce qu’on
dit d’eux dans le tableau ci-dessous.
Toutes les cases ne doivent pas être complétées.
Associe les mots crime, meurtre, assassinat, délit, à leur définition en complétant le tableau.
Mots Définitions
Action de tuer un être humain avec préméditation.
Action de tuer un être humain.
Manquement très grave à la loi.
Toute infraction à la loi er punie par elle.
On …………………………… un interrogatoire.
On …………………………… les plans de quelqu’un.
On …………………………… des indices.
On …………………………… une hypothèse.
On ……………………………une enquête.
On ……………………………un quartier.
Pistolet – rasoir – cyanure – fusil – curare – révolver – morts aux rats – carabine – dague – épée –
arsenic – digitaline.
La vue est un sens très exploité par l’enquêteur. Cite des synonymes que tu utiliseras lors de ta production
écrite.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
L’expert,
Lis le texte La science mène l’enquête (voir annexes 8-10). c’est toi !
Associe ces procédés scientifiques d’analyse aux traces laissées par le criminel.
Pour… On utilise…
Trouver des traces de sang
Repérer des empreintes digitales
Prof : M. SEHLAOUI
Analyser les traces de pas
Analyser des douilles
Situer le moment du décès
Crée ton propre lexique en guise de synthèse. Celui-ci comportera la définition des 20 mots suivants :
Alibi – arme à feu – arme blanche - assassin – assassinat - complice – coupable - crime – délit -
détective - énigme - enquête – enquêteur – indices – interrogatoire – meurtre - mobile - suspect –
témoin – victime.
N’hésite pas à opter pour une présentation originale (tu peux travailler sur ordinateur ☺ ).
Caractériser les lieux et les personnages
Reprends et relis le début de la nouvelle La porte close (annexes 6-7, lignes 1 à 21).
……………………………………………………………………………………………………………
Souligne les caractéristiques explicites en bleu et souligne en rouge les passages qui constituent des indices
à interpréter afin d’étoffer les portraits des personnages.
Prends connaissance du tableau récapitulatif sur les renseignements que l’on peut donner au lecteur pour
lui permettre de construire un portrait (rappel de 2e année)
Prof : M. SEHLAOUI
Complète le tableau avec les informations explicites et implicites que te fournit le début de la nouvelle La
porte close.
Situation sociale
Personnages Identité Physique et familiale Personnalité
Simon Fautras
Sylvie
Robert Corbier
André Cassin
François Delprat
Gilbert Morel
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I. Premier jet…
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II. Situer des faits les uns par rapport aux autres
Une histoire, c’est une suite d’événements qui se succèdent dans un ordre
chronologique. Il arrive souvent que les auteurs de récits décident de
bouleverser l’ordre chronologique. La plupart du temps, en effectuant
des retours en arrière, des rétrospections. Plus rarement, en mentionnant
des événements qui se produiront plus tard et qu’on appelle des
anticipations.
d) L’auteur a passé sous silence un événement capital entre le départ des derniers
clients et le lendemain matin. Malgré cette ellipse, as-tu compris ce qui s’était
passé ? Explique. Quels indices t’ont permis de le savoir ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
Prof : M. SEHLAOUI
e) Quel doute laisse planer la fin du récit ?
……………………………………………………………………………………………………………
2.2 Prends la version écrite de la nouvelle écoutée (annexes 11-12). Le texte
contient trois rétrospections qui apparaissent en caractères gras. Relis-les
attentivement. Ensuite, complète le tableau par des croix. Oralement,
justifie tes choix.
La rétrospection :
Rétrospections
1 2 3
- Correspond aux souvenirs d’un personnage
- Est constituée d’informations fournies directement par le narrateur
- Correspond aux paroles en discours direct d’un personnage
a) Les événements racontés sont-ils simultanés ou antérieurs par rapport au moment de la narration ?
……………………………………………………………........................
Lequel est utilisé pour les actions principales, celles qui font progresser l’histoire ?
………………………………………………………………………………………………….
Lequel est utilisé pour exprimer les descriptions, les habitudes, les actions répétées, les faits de
second plan ? ………………………….........................................................
c) Considérons les deux premières rétrospections : quel est le temps utilisé pour les actions ? Quel est le
temps utilisé pour les descriptions, actions répétées, etc. ?
………………………………………………………………………………………………….……………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
d) Observe de plus près les discours directs. Quel est le temps de base du discours direct ? Quel temps
est employé dans la troisième rétrospection ? Explique l’emploi de ce temps.
…………………………………………………………………..…………………………………………………
……………………………………………….………………………………………………………………………
Prof : M. SEHLAOUI
2.4 Complète le texte lacunaire.
Masters, pris au piège dans la chambre, passe en revue ceux qu’il considère comme des suspects. La
première sur la liste est sa femme.
[…] Sa femme, Lynette. Qui, elle avait un mobile : l’argent qu’elle hériterait – et sa liberté en prime.
Elle avait vingt ans de moins que lui, était remarquablement belle dans le genre longiligne et Masters
était depuis longtemps au courant de ses aventures extraconjugales. Deux jours auparavant, il l’avait
conduite à l’aéroport. Elle prenait l’avion pour New York dans l’intention de rendre visite à sa sœur,
une actrice d’avant-garde au talent modéré. A l’heure qu’il était, Lynette devait être à quelque 1500
kilomètres de la maison […]
Le verbe « hériterait » indique que l’action d’hériter se situe avant – en même temps – après le moment de la
narration.
B) Voici la suite du texte. La plupart des verbes conjugués ont été remplacés par des
infinitifs. Conjugue-les (dans le tableau) au temps qui convient compte tenu du
contexte.
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Deux : Neville, son frère, à la fois sculpteur (chalumeau au poing, il (1.créer) des machins d’un grotesque achevé à
partir de bouts de ferraille) et peintre paysagiste. Bien que ses œuvres connussent un certain succès, elles ne lui
(2.rapporter) pas grand-chose et seule la rente mensuelle qui lui (3.verser) en exécution des dernières volontés de la
tante qui les (4.élever), Adrian et lui (5.assurer) ses fin de mois. Là encore, le mobile (6.pouvoir) être l’intérêt. Neville les
(7.connaître), les dernières volontés de la tante : son testament (8.stipuler) qu’en cas de décès de l’un des deux frères,
le capital (9.revenir) au survivant à condition que le patrimoine du défunt et la rente qu’il (10.toucher) au moment de sa
mort aillent à sa femme. En d’autres termes, Lynette (11.hériter) des biens de Masters et (12.continuer) à toucher la
rente et l’artiste (13.mettre) la main sur le reliquat – une fortune largement suffisante pour qu’on aille jusqu’au meurtre.
Certes, Adrian et son frère (14.s’entendre) toujours bien – superficiellement, tout au moins. Mais qui peut savoir ce
qui se passe sous la surface, même s’il s’agit de son propre frère ? Masters était convaincu que Neville lui-même
(15.ignorer) toujours certaines facettes de sa personnalité à lui.
Adrian lui (16.téléphoner) pas plus tard que ce matin pour lui proposer de déjeuner avec lui. Il devait l’avoir réveillé
car la voix de Neville (17.être) un tantinet pâteuse et il (18.s’abstenir) de lancer quelques-unes des reparties caustiques
dont il (19.être) coutumier. Il (20.refuser) l’invitation sous prétexte qu’il (21.remarquer) la veille au bord de l’autoroute un
champ de tournesols qu’ils (22.tenir) absolument à peindre aujourd’hui même avant que les bulldozers d’un chantier de
construction en cours l’aient entièrement défoncé. Neville remarquait toujours des choses qu’il lui fallait impérativement
reproduire de toute urgence sur la toile. Il (23.dire) à Adrian que si jamais il ne (24.donner) pas suite à ce projet pour une
raison quelconque, il l’(25.appeler) sans faute et qu’ils (26.se fixer) alors rendez-vous au restaurant. Neville (27.appeler,
négation) : comme d’habitude, sa dévorante passion d’artiste avait été plus forte que tout.
Le troisième suspect (28.être) Dwayne Rathman, son associé et le vice-président de la société. Masters disparu, il
(29.pouvoir) prendre entièrement le contrôle des avoirs de celle-ci. Mais, comme Lynette, Rathman, (30.être) en principe
absent : il était censé se trouver à Saint-Louis pour la signature d’un contrat avec une usine de textile.
1 11 21
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7 17 27
8 18 28
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10 20 30
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