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Citations à retenir 

Roman
« Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux
l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. », Le Rouge et le Noir, II, XIX,
Stendhal, 1830.

« Le roman est une méditation sur l’existence vue au travers de personnages
imaginaires », L’Art du roman, Milan Kundera, 1986.

« Le roman est le seul genre en devenir, et encore inachevé. Il se constitue sous nos
yeux. », Esthétique et théorie du roman, Mikhaïl Bakhtine, 1929.

« Le romancier est fait d’un observateur et d’un expérimentateur. […] Il est indéniable que le
roman naturaliste, tel que nous le comprenons à cette heure, est une expérience véritable que
le romancier fait sur l’homme, en s’aidant de l’observation », Le roman expérimental, Zola,
1880.

« Un livre qu’on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu’on n’a pas
lu », L’art d’écrire enseigné en vingt leçons, Antoine Albalat, 1900.

« Le lecteur peut être considéré comme le personnage principal du roman, à égalité avec
l’auteur, sans lui, rien ne se fait », La Mise en mots, Elsa Triolet, 1969.

L’auteur
« L’auteur, dans son œuvre, doit être comme Dieu dans l’univers, présent partout, et visible
nulle part », Flaubert, lettre à Louise Colet, 9 décembre 1852.

« L’écrivain original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut
imiter. », Le Génie du christianisme, Chateaubriand, 1802.

« Le romancier est l’historien du présent, alors que l’historien est le romancier du passé »,
Georges Duhamel, Les Maîtres, 1937.

« J’ai été élevé par une bibliothèque », Journal, Jules Renard, 1898.

« On ne lit jamais un livre. On se lit à travers les livres, soit pour se découvrir, soit pour se
contrôler », Romain Rolland.

« Un poète est un monde enfermé dans un homme », préface des Odes, Victor Hugo, 1822.
Humanisme
« Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition », Essais, Montaigne, 1580.

« L’homme est un loup pour l’homme » (pour les latinistes : “Homo homini lupus est”), La
comédie des ânes, Plaute, 212 av. J-C.

« Qu’est-ce qu’un homme dans l’infini ? », Les Pensées, Blaise Pascal, 1670.

« Rire est le propre de l’homme », Gargantua, Rabelais, 1534.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », Pantagruel, Rabelais, 1532.

« Je pense, donc je suis » (« Cogito ergo sum »), Discours de la méthode, Descartes, 1637.

« Connais-toi toi-même » (Gnothi Seauton), Socrate (reprise de la formule figurant sur le


frontispice du temple de Delphes).

« L’homme naît naturellement bon et heureux par nature, c’est la société qui le corrompt et le
rend malheureux », « Discours sur les sciences et les arts », Rousseau, 1750.

Parnasse (doctrine de l’art pour l’art)

« Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid. »,
préface de Mademoiselle de Maupin, Théophile Gautier, 1835.

Poésie
« Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or », appendice des Fleurs du Mal, Baudelaire,
1857.

« La poésie […] n’a pas d’autre but qu’elle-même ; elle ne peut pas en avoir d’autre, et aucun
poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura
été écrit uniquement pour le plaisir d’écrire un poème », Notes nouvelles sur Edgar Allan Poe,
Baudelaire, 1884.

« Mais le vers est de bronze et la prose d’argile », Alphonse de Lamartine.

« Nous ne donnons rien au poème qu’il ne nous rende au centuple. Nous croyons le faire ;
c’est lui qui, secrètement, nous fait », Au coeur du cœur, Andrée Chédid, 2009.

« Le poème : cette hésitation prolongée entre le son et le sens », Tel quel, Paul Valéry, 1943.
« La poésie, c’est de la pensée en train de naître : c’est vivant. », De l’amour dans la ferraille,
Roch Carrier, 1984.

« De même qu’il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu’il
y ait poésie. », Amour, poésie, sagesse, Edgar Morin, 1997.

Théâtre
« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et
notre vie durant nous jouons plusieurs rôles », Comme il vous plaira, William Shakespeare,
1599.

« La comédie corrige les manières, et le théâtre corrompt les mœurs », Pensées sur divers


sujets, Louis de Bonald, 1817.

« Le théâtre n’est fait que pour être vu »,  L’amour médecin, Molière, 1665.

« Une pièce de théâtre doit être le lieu où le monde visible et le monde invisible se touchent et
se heurtent », Ici et maintenant, Arthur Adamov, 1964.

« Le théâtre doit faire de la pensée le pain de la foule », Les Burgraves, Victor Hugo, 1843.

« Le sujet d’une belle tragédie doit n’être pas vraisemblable », Héraclius, Corneille, 1647.

Argumentation
« Castigat ridendo mores » (« corriger les mœurs en riant »), Jean de Santeul (XVIIème
siècle).

« L’homme le plus simple qui a de la passion persuade mieux que le plus éloquent qui n’en a
point », Réflexions ou sentences et maximes morales, François de La Rochefoucauld, 1665.

« Le philosophe ne fait que convaincre, l’orateur, outre qu’il convainc, persuade.


», Dialogues sur l’éloquence, Fénelon, 1718.

« L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le Corps, l’autre l’Ame.
Le Corps est la fable ; l’Ame, la moralité », Premier recueil des Fables, La Fontaine, 1668.

« Tout cela se rencontre aux fables que nous devons à Ésope. L’apparence en est puérile, je le
confesse ; mais ces puérilités servent d’enveloppe à des vérités importantes », préface
des Fables, La Fontaine, 1668.
« L’apologue unit le plaisir du récit à l’enseignement d’une morale », Fables, La Fontaine,
1668.

« Il faut cultiver notre jardin », Candide, Voltaire, 1759.

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