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1ère3. CSI 2024. S.Dagès Rimbaud.

Emancipations créatrices
Parcours thématique 1

Parcours de lecture 1: Comprendre comment, pour Rimbaud, la poésie est un


art de vivre, à travers sous thèmes: l’errance physique et poétique, la
célébration du désir amoureux et des sensations

1) l’errance physique et poétique


Supports d’étude : 3 poèmes célébrant l’errance et la vie de liberté qu’elle offre : « Au Cabaret-Vert » ;
« La Maline » ; « Ma Bohème »

Objectifs :
• Ces trois poèmes traduisent l’expérience de la fugue adolescente. Faire chercher les points
communs entre les trois textes. Demander aux élèves d’expliquer en un paragraphe quel
poème les touche le plus et pourquoi.
• Loin d’obéir à la froideur formelle du Parnasse, Rimbaud fait de la poésie un acte social et
poétique appelé à refonder notre rapport au monde.

Dans chacun de ces poèmes, relevez une citation qui vous semble essentielle par rapport au
sujet, et apprenez-la par cœur.
« Ma Bohème » et « Au Cabaret-Vert » mettent l’accent sur la double liberté : sensuelle et
textuelle (voir analyses linéaires)

 Dans ces trois poèmes, le vagabondage et la fugue sont associés au bonheur. Si la fugue de
Rimbaud paraît désargentée et improvisée, elle n’en semble pas moins source d’un grand
bonheur dans les différents sonnets qui l’évoquent. Dans «Au Cabaret-Vert», on peut relever le
vers «Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table » qui souligne l’aisance et le
contentement du jeune garçon. En outre, toute la scène de genre qu’il raconte ensuite, avec la
serveuse et le repas qu’elle lui sert, est perçue sous le signe du plaisir, comme le révèle
l’expression hyperbolique «ce fut adorable».

Dans «La Maline», un certain nombre de vers traduisent également le bonheur du jeune homme d’être
servi dans cette auberge, libre et tranquille: «je m’épatais dans mon immense chaise», «heureux et
coi».
Enfin, dans «Ma bohème», le bonheur se dégage des adjectifs utilisés («paletot [...] idéal»), des
phrases exclamatives («que d’amours splendides j’ai rêvées!»), du champ lexical du rêve mêlé à celui
de l’enfance (« Petit-Poucet rêveur »)... Le décor lui-même semble communier avec la sérénité du
jeune garçon (« mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou»; «Ces bons soirs de septembre»).
 3 Dans «Ma bohème» en particulier, l’errance stimule et engendre la création poétique.
Rimbaud se représente fuguant et composant des vers au bord des chemins, à la belle étoile. Au vers 3,
il évoque l’inspiration poétique qui le guide («J’allais sous le ciel, Muse! et j’étais ton féal»). Un peu plus
loin, il se représente comme un personnage de conte dispersant non pas des petits cailloux mais des
rimes («Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course, / Des rimes»). La référence aux vers poétiques,
mise en valeur ici par le rejet, est ensuite orchestrée de façon très explicite dans le dernier tercet : « Où,
rimant au milieu des ombres fantastiques, / Comme des lyres, je tirais les élastiques / De mes souliers
blessés, un pied près de mon cœur!». Le participe présent «rimant», le mot «lyre», mais aussi le terme
pied (qui contient une syllepse de sens et évoque tout à la fois la partie du corps et l’unité rythmique
d’un vers) achèvent le poème sur un véritable hommage à la création poétique.
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Parcours thématique 1

2) Les poèmes célébrant les sensations, la Nature, le désir amoureux


Des poèmes font l’éloge d’une sensualité libre : « Première soirée » ; « Les Reparties de Nina » ; «
Roman » ; « Rêvé pour l’hiver », « sensation »

Objectifs:
- comprendre comment l’émancipation se fonde sur la découverte d’une sensualité inédite et fait de la
poésie un art de vivre.
- Souligner à quel point la sensualité représente, selon les mots de Rimbaud, « la liberté libre ».
Montrer combien savourer l’instant présent s’impose comme un élément clé de la poétique
rimbaldienne.`

 Dans les poèmes «Première soirée» et «Sensation»

1) Etudiez le lexique et les figures de style sollicitant les sens. Le poème «Première soirée»
évoque le badinage de deux adolescents amoureux. Afin de bien rendre la sensualité de l’échange, le
poète utilise le lexique des sens dans presque toutes les strophes. La vue, tout d’abord, est sollicitée
grâce aux couleurs (« couleur de cire », v. 9) mais aussi aux formes (« Ses petits pieds si fins, si fins »,
v. 8) et aux jeux de lumière (« Un petit rayon buissonnier », v. 10). L’ouïe est mise en avant grâce aux
différentes mentions du rire de la jeune fille (« un doux rire brutal / Qui s’égrenait en claires trilles, / Un
joli rire de cristal», v. 14-16). L’oxymore «doux rire brutal» attire l’attention sur le caractère singulier de
ce rire. Le toucher, enfin, est particulièrement mis en scène. De nombreux termes comme
«frissonnaient» (v. 7), «papillonner» (v. 11), «palpitants» (v. 21) évoquent le frémissement amoureux.
En outre, le verbe «baisai» revient plusieurs fois dans le poème (v. 13, 22 et 27).

Bien que beaucoup plus court, le poème «Sensation» sollicite aussi fortement les sens. Le titre
annonce d’emblée l’importance du thème, tandis que la première strophe constitue une sorte
d’éclatement des différents sens. Dès les premiers mots, l’expression « soirs bleus d’été » (v. 1) mêle
le toucher et la vue pour peindre les soirées estivales. Les verbes «picoté», «fouler» (v. 2) et «baigner»
(v. 4) ou encore les termes «fraîcheur» (v. 3) et «vent» (v. 4) affinent l’expression de la sensation du
poète au cours de sa promenade. Les différents éléments (l’eau, le vent) se mêlent, comme les sens,
et le verbe « sentir » (v. 3) occupe une place centrale dans la strophe.

2) Quel est le rôle de la nature dans les strophes initiale et finale de « première soirée »?

L’« indiscrétion » des « grands arbres » derrière les vitres traduit l’érotisation de la scène. Ces arbres
sont présentés avec humour comme à la fois protecteurs et voyeurs.
 « Les réparties de Nina »

1) En quoi le titre du poème est-il humoristique ?


Une « repartie » est en principe une réplique vive et spirituelle. Or :
• Nina ne répond rien durant tout le poème ; les lignes en pointillé indiquent son silence.
Sa seule réponse tient en un vers, le dernier (v. 108).
• Sa « repartie » n’a rien de spirituel. Soit elle n’a rien entendu de ce que lui disait « LUI », soit elle
pensait à son « bureau », c’est-à-dire à son amant !
• C’est « Lui » qui monopolise la parole et qui s’enivre de ses propres paroles.

2) Comment les temps verbaux expriment-ils les espoirs de « Lui » ?


• On note d’abord des conditionnels présents : « lui » rêve à ce qui pourrait être le début d’une histoire
d’amour. Son désir impatient lui fait croire à ses propres paroles : « Je te porterais » (v. 41), « Je te
parlerais dans ta bouche » (v. 45) ... Suivent des futurs de l’indicatif, comme si l’espoir allait se
concrétiser ; d’où l’ultime prière : « Tu viendras, tu viendras, je t’aime » (v. 105).
• Mais la brève répartie de Nina, en trois mots et quatre syllabes, brise tout rêve.
1ère3. CSI 2024. S.Dagès Rimbaud. Emancipations créatrices
Parcours thématique 1

 « Rêvé pour l’hiver »


Comment ce sonnet évoque-t-il à la fois le monde de l’enfance et l’éveil du désir ?
Le sonnet «Rêvé pour l’hiver» imagine une petite saynète de badinage amoureux à bord d’un train
entre deux jeunes gens. Le monde de l’enfance est largement suggéré dans les quatrains par la
naïveté un peu mièvre du décor: «un petit wagon rose / Avec des coussins bleus» (v. 1-2). En outre,
l’attitude apeurée de la jeune fille rappelle celle des enfants effrayés par le noir : « pour ne point voir,
par la glace, / Grimacer les ombres des soirs » (v. 5-6). L’expression «monstruosités hargneuses» (v. 7)
et la répétition «De démons noirs et de loups noirs » (v. 8) soulignent encore cette impression de peurs
infantiles. Enfin, dans les tercets, le jeu amoureux prend lui aussi des allures enfantines puisque le
jeune homme joue à «la petite bête» en feignant de la chercher sur le corps de sa partenaire : « — Et
nous prendrons du temps à trouver cette bête / — Qui voyage beau- coup...» (v. 13-14).

En parallèle, le poème décrit parfaitement l’éveil du désir entre les deux jeunes gens. L’impression de
cocon amoureux est suggérée dès le début du poème par l’expression « Un nid de baisers fous » (v. 3).
En outre, dans les tercets, le champ lexical du corps est de plus en plus présent («Te courra par le
cou», v. 11; «inclinant la tête», v. 12) et les points de suspension semblent jouer un rôle suggestif
(notamment dans le dernier vers).

 « Roman » questionne les premiers émois amoureux et célèbre la sensualité de manière


inédite.

I. L’insouciance adolescente (section I, v. 1-8)

1. À quelle personne le poète narre-t-il son aventure ? Quel est l’effet produit ?
Le premier vers du poème (« On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. ») semble se présenter
d’abord comme une confidence autobiographique, mais l’emploi et la répétition du pronom indéfini « on
» modère cette première impression pour suggérer une expérience plus large, universelle, à laquelle le
lecteur peut s’identifier. Le choix du « on » - et non l’emploi du « je », cher aux poètes romantiques pour
exprimer leurs états d’âme - révèle aussi le souhait de Rimbaud d’opérer une distance critique et de
s’écarter des codes lyriques traditionnels pour relater avec ironie ses premiers élans amoureux.
3. Quels sens la nature sollicite-t-elle chez le promeneur ?
• Le poète quitte les « cafés tapageurs » de la ville pour profiter de la nature environnante qui éveille
tous ses sens : sa vue (« les tilleuls verts, v. 4), son odorat (« les tilleuls sentent bon », v. 5), son ouïe
(le « vent chargé de bruits », v. 7) puis son goût (« parfums de bière », v. 8). Le jeune poète s’ouvre à la
sensualité du monde.
• Cet enthousiasme sensoriel se traduit également par l’usage d’une ponctuation expressive avec les
deux points d’exclamation des vers 3 et 5 qui révèlent la joie éprouvée par le poète.
• Enfin, cet élan passionné se manifeste aussi par les répétitions des termes « bons » (v. 5) et «
parfums » (v. 8).
II. Les premiers émois amoureux (section II, v. 9-16)
5. Comment l’exaltation de l’adolescent s’exprime-t-elle ?

• L’enthousiasme amoureux de l’adolescent s’exprime par de nombreux procédés, notamment les


exclamatives du vers 13 (« Nuit de juin ! Dix-sept ans ! »). La brièveté de ces deux phrases nominales
brise le rythme et la régularité de l’alexandrin pour signifier l’ivresse qui s’empare du jeune homme. •
Cette ardeur se signale aussi par l’emploi massif du champ lexical de l’ivresse (« griser », v. 13 ; «
champagne », v. 14 ; « monte à la tête », v. 14 ; « divague », v. 15). La romance vécue par le poète se
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Parcours thématique 1

place sous le signe de l’excellence : le « champagne », boisson noble, se substitue à la bière (v. 8) au
caractère populaire et prosaïque.
• Le premier hémistiche du vers 14 insiste également sur la griserie que procure ce champagne, dont le
goût évoque la sève des tilleuls présents le long de la promenade. Cette sève symbolise bien l’éveil du
jeune homme à une sensualité qui le rend euphorique.
• Enfin, l’usage des points de suspension aux vers 12, 14 et 16 témoigne avec ironie de la difficulté
d’expression du poète, submergé par ses émotions, qui en vient à perdre la parole.
III. La rencontre d’une jeune fille (section III, v. 17-24)
6. Quelle référence le vers 17 contient-il ? Comment l’interprétez-vous ?
Le vers 17 s’ouvre sur une double référence. La première évoque le personnage de Robinson Crusoë,
le célèbre protagoniste du roman éponyme de l’écrivain anglais Daniel Defoe (1660-1731) paru en
1719. C’est à partir de ce prénom évoquant un héros partant à l’aventure que Rimbaud forge le
néologisme « Robinsonne » qui signifie « vagabonder ». La seconde référence (« à travers les romans
») fait écho à l’univers romanesque des romans d’amour dont les aventures sentimentales font rêver le
jeune poète.
8. Comment le poète suggère-t-il l’échange des regards ?
La surveillance du père n’empêche pas la demoiselle de marquer son intérêt pour le poète lorsque leur
regard se rencontre : « Elle se tourne, alerte et d’un mouvement vif... » (v. 23). Les points de
suspension suggèrent une action qui ne peut être dite et qui trouble le poète par sa sensualité.
IV. Le dénouement (section IV, v. 25-32)
9. Quels termes laissent entendre que l’histoire d’amour est brève ?
Loin du mythe romantique de l’amour éternel, l’histoire d’amour se révèle n’être finalement qu’une
passion passagère. Le verbe « loué » (v. 25) marque le caractère temporaire de l’idylle entre les deux
jeunes gens, comme un bail qui peut être résilié. Ici, l’histoire d’amour n’a duré qu’un mois environ,
jusqu’au mois d’août.
10. a. Quelle issue suggère le vers 28 (« Puis l’adorée, un soir, ... ») ?
Le poème s’achève avec humour sur la rupture amoureuse. La jeune fille quitte le poète de sa propre
initiative (v. 28) : celle qu’il qualifie d’« adorée » finit enfin par lui écrire, mais ce n’est qu’une lettre de
rupture comme le suggèrent les points de suspension. L’hyperbole « l’adorée » peut rétrospectivement
paraître ironique puisque l’amour passionné qu’éprouvait le poète pour la jeune fille n’a sans doute
jamais été réciproque.
b. Pourquoi le poète rentre-t-il dans les cafés qu’il fuyait dans le premier quatrain ? En quoi les
boissons qu’il consomme alors contrastent-elles avec l’ivresse du vers 14 ?
• Le poème se construit de manière circulaire en s’achevant sur le lieu (les cafés) que le poète fuyait au
début. S’ils étaient auparavant pour l’adolescent synonymes d’une vie qu’il cherchait à fuir tant elle était
peu conforme à ses désirs, les cafés représentent à présent un refuge où, dépité, le poète se console
dans la boisson.
• Le « champagne » du vers 14 semble bien loin : le poète retourne piteusement et ironiquement à ses
bières et à sa limonade du début, signifiant la fin de l’idéal amoureux et le retour à une vie ordinaire.
11. Commentez la reprise du premier vers au vers 31.
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Parcours thématique 1

La répétition du vers d’ouverture du poème prend ici une dimension ironique : la promesse d’une
histoire exaltante du vers 1 est vue rétrospectivement au vers 31 et semble sonner avec humour la fin
des illusions.
12. Expliquez la rupture de la construction syntaxique du dernier vers (v. 32)
Le dernier vers constitue une chute inattendue à double titre. Le poème se clôt sur l’image triviale des
tilleuls, inconvenante pour achever un poème dédié à la passion amoureuse, où l’évocation de l’idylle
amoureuse aurait été de mise dans la grande tradition lyrique. L’anacoluthe (« Et qu’on a des tilleuls
verts... ») qui marque une rupture dans la construction syntaxique, renforce également la surprise de
cette fin. Rimbaud se joue ici des codes du lyrisme traditionnel et crée ainsi une poésie originale
et nouvelle.

Synthèse rédigée :

Le poème «Roman» raconte effectivement une histoire d’amour entre deux adolescents. Il se compose
de quatre parties, comme autant de courts chapitres narrant les différentes étapes de cette romance.
La première partie plante le décor de la rencontre. Les «tilleuls verts» (v. 4), loin des «cafés tapageurs»
(v. 3) annoncent déjà le lyrisme amoureux et le romantisme. La deuxième partie du poème évoque la
prédisposition du jeune homme à l’amour. Ainsi, les phrases averbales exclamatives et la métaphore du
champagne témoignent de sa sensibilité exacerbée («Nuit de juin! Dix-sept ans!», v. 13; «La sève est
du champagne et vous monte à la tête», v. 14). Dans la troisième partie, le coup de foudre a lieu. La
rencontre est mise en scène à travers un jeu de lumière (« dans la clarté d’un pâle réverbère / Passe
une demoiselle aux petits airs charmants, / Sous l’ombre du faux-col effrayant de son père », v. 18-20).
La dernière partie résume les tentatives du jeune homme pour gagner le cœur de la jeune fille. Son
assiduité est évoquée par l’expression «Loué jusqu’au mois d’août» (v. 25), et les « sonnets » (v. 26)
évoquent les différentes déclarations qu’il lui soumet avant de revenir, une fois la jeune fille conquise, à
sa vie d’avant, symbolisée par les «cafés éclatants» (v. 29).

On note, dans tout le poème, une certaine distance de Rimbaud avec l’émoi adolescent qu’il décrit.
Tout d’abord, le titre « Roman » suggère d’emblée la capacité des jeunes gens à enjoliver les histoires
d’amour, à transformer la moindre rencontre en «romance littéraire». Cela est confirmé par la phrase
«On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans », qui encadre le poème (v. 1 et 31).Par ailleurs, les
pronoms personnels «on» et «vous», utilisés dans tout le poème, traduisent une certaine mise à
distance de la scène par le poète. En outre, au moment de la rencontre, le néologisme « Robinsonne »
et le terme « romans » (v. 17) annoncent une scène de rencontre extrêmement romanesque avant
même qu’elle n’ait lieu. Et, effectivement, tous les ingrédients sont là : le jeu de clair-obscur, l’échange
de regards, la présence gênante et menaçante du père... comme si Rimbaud s’amusait des clichés du
genre... Enfin, dans le dernier volet du poème, l’expression «Loué jusqu’au mois d’août» (v. 25), les
termes excessifs comme «La» orné d’une majuscule (v. 26) ou encore « l’adorée » (v. 28) soulignent la
glorification excessive de l’amante par le jeune amoureux et l’intensité naïve de son sentiment. Cet
excès est d’autant plus mis en relief que, dans la dernière strophe, le jeune homme revient finalement à
ses premières occupations : les cafés et les bocks. Cela remet cette histoire d’amour à sa place: une
jolie parenthèse estivale, sublimée par l’émotion adolescente du jeune homme...

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