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Extrait de François CHENG, "Le long d'un amour" (2003) in "A l'Orient de tout", coll. Gallimard/poésie (2005). Sujet de devoir de commentaire, séquence liminaire POESIE/ H.DORION, "Mes forêts", éd. Bruno Doucey, 2021 (parcours: la poésie, la nature, l'intime").
Extrait de François CHENG, "Le long d'un amour" (2003) in "A l'Orient de tout", coll. Gallimard/poésie (2005). Sujet de devoir de commentaire, séquence liminaire POESIE/ H.DORION, "Mes forêts", éd. Bruno Doucey, 2021 (parcours: la poésie, la nature, l'intime").
Extrait de François CHENG, "Le long d'un amour" (2003) in "A l'Orient de tout", coll. Gallimard/poésie (2005). Sujet de devoir de commentaire, séquence liminaire POESIE/ H.DORION, "Mes forêts", éd. Bruno Doucey, 2021 (parcours: la poésie, la nature, l'intime").
La poésie du 19e s au 21e s. H. DORION, Mes forêts (2021).
Parcours : la nature, la poésie, l’amour.
François CHENG, « Près de toi… », Le long d’un amour (Arfuyen, 2003), in A l’orient de tout (Gallimard, 2005)
Près de toi, comme côtoyant
Un paysage aux ondes invisibles que seule l’âme éprouve Chaque chose y est selon le rythme Traversé d’un soleil tardif mais ardent, mais plein…
Blanc rocher aux mousses caressantes
Blonde source prête à la cascade Le vert venu des profondeurs terrestres offre ici l’instant mûr pour l’avènement Il suffit d’un bond de biche à travers clairières Pour que toute la forêt s’abandonne aux ressacs de la saison montante D’où se répand la chevelure de nuage noyant mille pétales dans l’azur Rien qui ne s’enivre d’échos sans lieu des étourneaux Rien qui ne s’oublie dans l’effluve sans âge des pins
Près de toi comme immergeant
Dans le paysage au rythme retrouvé Le temps vécu s’y perd en perpétuelle naissance