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de Lisle
[Introduction]
[Proposition de plan, à adapter selon le travail que vous avez mené en classe]
• Il est peu question du « je » poétique qui est mentionné une seule fois, au vers 1 de
l’extrait : « j’errais » → le poète se promène dans les bois.
• Nature personnifiée : l’aube « marchait d’un pied vermeil », la mer « éveillait ses
murmures », le rire est « amoureux » → Le poète s’adresse d’ailleurs à la Nature :
emploi du déterminant possessif (« vos larges ramures ») + PSR « à qui mon cœur
parlait » qui apparente le milieu naturel décrit à un confident.
Vous pouvez travailler les sons du poème : les assonances en [é], par exemple, concourent à
rendre compte de la douceur qui se dégage de ce lieu paradisiaque.
Mouvement 2, vers 25 à 32 : L’adresse du poète à la nature.
• Hésitation du lecteur sur le sort du jeune homme, cf. verbes utilisés : « Dormait »,
« souriant », « songeait », « il semblait écouter » ou bien encore les adjectifs qui le
qualifient : « triste », « attentif » → Mort ? Endormi ? Le jeune homme serait-il venu
chercher le repos éternel dans cette fontaine ? C’est du moins ce que laisse entendre la
périphrase « son suprême asile » qui désigne la Nature.
[Conclusion]
Dans ce poème, Leconte de Lisle reprend le topos du locus amoenus, cher aux
Romantiques, pour le mettre en relation avec l’être humain qui s’y réfugie et en fait sa dernière
demeure. Toutefois, le poète, en digne parnassien, exclut tout lyrisme personnel, privilégiant le
travail esthétique du poème.
L’ouverture peut mettre en perspective ce poème avec « Le Dormeur du Val » de
Rimbaud que l’on abordera dans la chapitre 2.
Prolongement…